• 3 months ago

Reinhard Heinisch, Professor of Comparative Austrian Politics at the University of Salzburg, spoke to CGTN Europe about Austria's parliamentary elections and the rise of the far-right.

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00:00Pour plus d'informations sur la discussion, nous allons parler à Ryan Heinisch, qui est professeur comparatif de la politique austrienne à l'Université d'Oxford.
00:09Professeur, c'est génial de vous recevoir sur le défilé.
00:11Qu'est-ce qui empêche le Parti libéral de soutenir le Parti libéral de l'extrême droite ?
00:16Les gens sont très déçus de la politique actuelle, avec le gouvernement précédent, les crises, la gestion de la COVID, l'immigration,
00:27c'était l'issue numéro un, selon Exxon Paul, et un gouvernement qui était assez divisé et qui n'était pas en mesure de présenter ses politiques de succès.
00:39Le Parti opposant principal, les social-démocrates, ont été occupés par eux-mêmes plutôt que d'essayer d'appeler les votants.
00:47C'était une élection de changement, et le Parti libéral a été le plus capable d'appuyer ce sentiment de changement qui était très prévalent entre au moins 25% des Austriens.
01:02Il semble que le Parti libéral de l'extrême droite, le Parti libéral de l'extrême droite, soit confronté à des difficultés pour former un gouvernement de coalition.
01:13Est-ce que c'est Herbert Kickl lui-même ?
01:17À un grand niveau, oui. Les conservateurs doivent décider s'ils veulent être le partenaire junior sous un leader radical comme Kickl,
01:27ou s'ils veulent être le partenaire senior dans une coalition avec deux autres partis.
01:32Si on le regarde de cette façon, la deuxième option peut être la plus attirante.
01:38Cependant, il y a certainement des gens dans le Parti conservateur qui diront qu'il y a un plus grand overlap en termes d'idéologie et d'agenda avec le Parti libéral.
01:48C'est pourquoi il est possible qu'il y ait un accord.
01:52Il n'est pas clair si Kickl insiste dans le long terme sur le fait d'être dans le gouvernement lui-même,
01:57ou si Kickl reste le leader du Parti libéral et joue le rôle de leader au Parlement.
02:03Enfin, il y a aussi le rôle du président austrien.
02:06Contre le souhait du président austrien, il est très difficile de former un gouvernement,
02:11car il a besoin d'appeler les membres du gouvernement lui-même, et il n'est pas obligé de le faire.
02:16Et comment les résultats de l'élection pourraient-ils avoir un impact sur le plan politique de l'Europe ?
02:22Nous voyons l'émergence d'un bloc central-européen de pays.
02:28Si nous regardons les résultats de l'élection à l'est de l'Allemagne,
02:32si nous regardons aussi les résultats de l'élection en Slovaquie,
02:36typiquement aussi les principaux partis opposants de la République tchèque en Pologne,
02:41et comme déjà mentionné Viktor Orban.
02:43Ce sont des pays où la population est très peurée.
02:46La population a tendance à vouloir devenir une forteresse.
02:52Ils sont très inquiets de la guerre en Ukraine.
02:55Ils ont clairement peur de l'immigration et de la globalisation,
03:00et sont très sceptiques de l'Union Européenne.
03:04Et je pense que l'Australie s'inscrit directement dans cette tendance.
03:07Ce sont des tendances très libérales,
03:09et nous devons voir s'elles vont aussi transmettre dans la politique gouvernementale.
03:14Ce n'est pas clair qu'elles le feront.
03:17C'est possible que ce soit temporaire,
03:19mais en tout cas, l'Australie semble confirmer une tendance
03:23qu'on a vu dans d'autres pays dans l'histoire de l'Europe du Moyen-Orient.
03:26Merci beaucoup pour votre insight.
03:28C'était Reinhard Heinrich, professeur de politique australienne comparative à l'Université de Salzburg.

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