• il y a 2 mois
Retrouvez le replay de l'HOKA UTMB Mont-Blanc 2024 du 29/09/2024.

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Sport
Transcription
00:00♪ ♪ ♪
00:30Mathieu Ilousiapine, 34!
00:34♪ ♪ ♪
00:50Je suis très contente de s'aligner sur la ligne
00:53du plus gros ultra au monde.
00:56J'essaye de pas me laisser submerger par l'émotion.
00:59avec toute cette foule.
01:29J'ai envie de courir et de me battre contre l'Olympe.
02:00Le UTMB.
02:01C'est le Mont-Blanc Ultratrail.
02:04Il commence à Chamonix, en France,
02:06en fait une pleine loupe du mont Massif Mont-Blanc.
02:09Il passe vers l'Italie, en Suisse,
02:12et enfin, en France.
02:14Le mont Massif est un des plus grands des camps de la Côte d'Ivoire.
02:18Il est un des plus grands des camps de la Côte d'Ivoire
02:21qui n'a pas d'étage,
02:22dont le Mont-Blanc,
02:24qui date de la première étoile de la Côte d'Ivoire.
02:27et enfin retourner en France.
02:29C'est 176 kilomètres
02:31avec 9 900 mètres de montée et de descente.
02:36C'est le test des meilleurs runners du monde cette année.
02:57C'est le meilleur !
03:17C'est beau de voir le sport évoluer à un point tel
03:20qu'il y a autant de gens qui veulent venir assister au départ
03:24et se réjouir d'une telle excitation.
03:27J'avais pas l'impression que ça parte trop trop vite, mais voilà l'idée c'est de s'extirper un peu de la foule pour éviter un mauvais croche-pattes et une chute un peu bête dans les premiers mètres quoi.
03:57Orléans Dunant-Plaz est un français ultra runner. Il est sorti d'un incroyable année 2023 avec une victoire à la Hard Rock 100 et juste trois mois plus tard, il a gagné la Diagnole de Fou.
04:18Sa dernière course à l'UTMB en 2022 l'a retrouvé avec une réduction très rapide, donc il est revenu pour la rédemption en 2024 et c'est son préféré cette année dans la course.
04:49Oui on est allé au Jacques Jappot, lui c'était le seigneur là-bas, parce qu'il était l'idole des jeunes.
04:59On est quand même, ça va faire cinq fois qu'on va à la Réunion, il a fait la course qu'une fois.
05:03Il l'a fait, il l'a fait, il repose le grand mot de 2023, Monsieur Orléans Dunant-Plaz !
05:16Le 2023 ça a été la saison presque parfaite, j'avais deux gros objectifs, la Hard Rock et la Diagnole de Fou.
05:25J'ai eu la réussite, la chance, je ne sais pas, de réussir ces deux courses-là en arrivant à chaque fois sur un pic de forme où je me sentais hyper bien et hyper confiant, même à l'approche de la course.
05:35J'ai pu gagner les courses assez sereinement même, donc j'ai pu profiter, c'est à chaque fois des super souvenirs.
05:42Sur une distance comme l'UTMB, on a forcément des moments où on va souffrir, que ce soit physiquement ou même mentalement.
05:54Si quelqu'un revient, ça va être dur de se faire rattraper, se faire doubler, mais on s'y prépare.
06:00Je te donne ma frontale et tu changes la batterie.
06:02C'est tout carré, c'est tout marqué sur le cahier, je lis ces notes et je fais ce qui est écrit.
06:07J'essaie d'être efficace le mieux possible, puis après avec l'expérience, je m'adapte aussi le jour J.
06:29Allez !
06:49La Catichane qui passe à côté, je me dis qu'elle part vite.
06:52De suite, je vois que je ne peux pas la suivre, elle va trop vite.
06:56Plus la montée passe et plus les sensations, je les trouve un peu difficiles quand même.
07:03Mais je vois que plus je monte et plus l'équerre avec le groupe de tête s'agrandit.
07:26Je me sens bien. Très rapidement, je trouve une vitesse à laquelle je suis à l'aise, confortable et je me sens bien.
07:57En 2022, quand j'ai traversé la ligne d'arrivée, je me rappelle avoir ressenti un besoin assez fort de le refaire.
08:05Rapidement, j'ai commencé à être un peu déçue, un peu triste.
08:11Et puis, j'ai trouvé ça vraiment particulier parce que je me suis dit que jamais dans ma vie, j'aurais pensé finir deuxième à l'UTMB.
08:18Et puis, je pense que si j'arrive cinquième, dixième, quinzième,
08:21je vais vraiment donner le meilleur de moi-même du début à la fin,
08:24sans que ce soit une complication physique qui m'empêche d'avancer.
08:28Je pense que je vais être fière de ce que j'ai fait et je vais être contente.
08:38L'amitié que je me suis faite à travers les années, à travers tous les différents sports et les événements que je fais,
08:42je pense que c'est la chose qui me fait continuer de pratiquer le sport.
08:46J'adore, en fait, j'adore le fait qu'on puisse partager la même passion
08:50et partir en montagne avec des gens avec qui tu as le même sens de l'humour,
08:54tu vis vraisemblablement une vie semblable, on se comprend vraiment bien.
08:58En fait, il me donne l'impression que j'ai ma famille ici en Europe et puis ça, ça me plaît énormément.
09:04Puis quand je retourne au Québec, c'est sûr que je m'en nie d'eux puis j'ai hâte de revenir dans le fond.
09:09On s'est rencontrés à la Western States en 2022.
09:13Et on s'est très bien entendus, oui.
09:15Marianne, tu peux l'emmener partout, ça passera toujours, il n'y aura jamais de problème.
09:21Et ça, ça fait vraiment du bien dans une équipe de sport de haut niveau.
09:29Moi, j'ai besoin des fois de prendre un peu de recul et avec des personnes comme ça,
09:35on coexiste, on groupe, on partage, pour moi, c'est trop, trop bien.
09:41Le plus important aussi pour moi, c'est qu'au quotidien, on a les mêmes blagues,
09:46on aime faire les mêmes choses, on a la même approche de la vie, assez relax.
09:51Puis je trouve ça cool de pouvoir avoir ce genre de relation-là avec une coéquipière
09:55qui pourrait être en fait une compétitrice.
09:58En vrai, on est dans la même catégorie, on court les mêmes événements,
10:01mais au lieu de s'affronter, on se supporte et puis je pense que ça nous amène beaucoup.
10:07Je pense que plus on ajoute du plaisir, plus il y a performance.
10:10Moi, c'est plus dans cette optique-là que je le vois.
10:12Pour moi, il y a vraiment moyen de combiner les deux puis de faire en sorte
10:15qu'on prend des bonnes décisions quand même, puis que des fois,
10:18il faut mettre le plaisir de côté évidemment, mais de façon générale,
10:22les moments conviviaux doivent toujours se faire.
10:25Si ce n'est pas autour d'une bière, c'est autour d'un jeu.
10:27Effectivement, ces petits moments-là, c'est mes moments préférés de la journée probablement.
10:32J'essaie de prendre des décisions qui me rendent heureuse,
10:34donc le sourire vient plus facile.
10:36Puis plus on est heureux, plus on peut rendre les autres heureux.
11:01Go! Go! Go!
11:16Notre Dame d'Agore, j'ai trouvé ça un peu étourdissant quasiment.
11:20Je suis sortie de là, j'avais l'impression de la tête qui tourne.
11:24Ça m'a pris du temps un peu de me remettre de ce passage.
11:32Je rentre dans les montagnes à partir de Notre-Dame d'Agore.
11:35C'est un moment très, très festif.
11:37Et là, plus je monte et plus la sensation s'améliore.
11:40Et je redouble des gens.
11:42Donc là, le moral remonte doucement.
11:53J'aime le fait qu'on commence le soir.
11:55Je pense que c'est plus facile d'attaquer la nuit dès le départ
11:59qu'un ultra différent qui commence le matin, par exemple.
12:02Donc je me sens bien.
12:04Et puis je trouve que ça coïncide beaucoup aussi
12:06avec le moment où tu rentres dans une section
12:08où t'es pratiquement seul.
12:12Déjà au sommet de la montée, les sensations sont déjà un peu perdues.
12:16Et là, ça rebascule un peu dans le même mood,
12:19un peu sensations un peu pourries, quoi.
12:24Les sensations, en général, ça ne ment pas, quoi.
12:28Et je sens que ce n'est pas le grand jour.
12:32Et clairement, à l'approche du Col de la Seine,
12:35je sais qu'on ne rejoindrait pas la ligne d'arrivée à ce moment-là.
12:45J'arrive sur ravitaillement avec des bénévoles.
12:47Donc c'est un petit peu la même chose.
12:51J'arrive sur ravitaillement avec des bénévoles.
12:53Donc là, c'est l'abandon officiel où je rends mon dossard.
12:57Et du coup, je demande un peu la procédure.
12:59C'est vrai que ce n'est pas souvent qu'on a l'habitude de faire ça.
13:04J'avais mis ça depuis le Col de la Seine.
13:06Je crois que j'ai dû mettre une heure et demie peut-être à descendre.
13:09Une heure, une heure et demie.
13:10Je suis descendu tout en marchant quasiment.
13:12Donc c'était un peu long.
13:13Je l'avais accepté, de toute façon, que c'était la fin.
13:17Ce n'est pas un moment agréable, clairement.
13:19Je n'avais vraiment pas le choix parce que j'étais vraiment épuisé.
13:21J'étais à bout de force.
13:23Je ne jouais plus rien du tout.
13:25Donc la décision a été prise.
13:34Je suis très déçu.
13:35C'est sûr que le sportif va se questionner, va se remettre en question.
13:39Pour essayer de trouver le pourquoi du comment.
13:41Pour essayer de ne pas refaire les mêmes erreurs.
13:49Le CCC, c'est une course de 101 kilomètres
13:53avec 6200 mètres de descente et de descente.
13:59C'est un début effrayant,
14:01une grosse descente juste à l'extrémité de la porte.
14:03Vous partez de l'Italie de Courmayer
14:05vers Champéloc en Suisse
14:08et vous terminez à Chamonix, en France.
14:12C'est une course difficile et ça va prendre du temps.
14:15C'est un cours difficile et ça va prendre du temps.
14:33Je me pose un peu de pression.
14:35Pour contrôler mes nerfs,
14:37je préfère avoir une stratégie et un plan clair.
14:41J'aime contrôler les nerfs,
14:43avoir une stratégie claire et un plan.
14:49Je connais le début, je connais le cours,
14:53et je connais aussi mes compétiteurs très bien.
14:56Donc, je sais ce qu'il faut faire.
15:04Les premiers étapes, je me sens bien.
15:06J'ai beaucoup d'énergie dans mes jambes.
15:08Je respire bien.
15:09Je suis motivé et concentré.
15:25Petr Angdahl est un skieur suédois
15:27professionnel sur la route et un skieur nordique.
15:30Il a eu un incroyable résultat
15:31dans la CCC de 2022,
15:34avec moins de dix heures.
15:35Il a mis un grand objectif pour lui-même
15:37de faire deux 100 km en un seul été cette année.
15:47Le ski nordique, c'est juste quelque chose que je fais pour l'amusement.
15:52C'est une partie de mes préparations pour l'hiver.
16:01C'est comme une danse, en quelque sorte.
16:03Comment les skis touchent le nez,
16:04comment ils glissent,
16:07comment tu pousses avec ton pouce dans la neige,
16:09comment tu as le plus de puissance pour te déplacer.
16:15J'ai aussi la même chose quand je marche.
16:20Juste toi et ta course,
16:23tu n'as pas besoin d'un équipement supplémentaire.
16:26Tu marches.
16:27C'est aussi tellement beau.
16:30Je pense que la simplicité de la course
16:33et de sortir dans les montagnes et de courir
16:35est une liberté et une partie de ce que je suis.
16:44Mon premier objectif pour essayer les ultra-courses
16:48était de découvrir et d'experimenter
16:51comment c'est de courir pendant tout ce temps
16:53et d'experimenter les très profondes dégâts
16:56que tu peux avoir pendant une ultra-course.
16:58J'aime le cours et j'aime courir beaucoup de courses compétitives
17:03où tu cours du début jusqu'à la ligne d'arrivée
17:07et tu es toujours en train de te battre pour chaque position.
17:12Mon plan pour cette saison était complètement différent.
17:16J'avais prévu de faire des canyons par UTMB
17:20pour me qualifier pour l'UTMB.
17:24J'avais prévu de faire des canyons par UTMB
17:27pour me qualifier pour l'UTMB.
17:28C'était mon objectif principal.
17:30Pour entrer dans la fin du jour,
17:32le Roi de la Hockey est annoncé par l'UTMB,
17:34Rixen Neusch de Palo Alto.
17:37Prendre un ticket d'or est une opportunité de la vie.
17:43Ne pas prendre cette opportunité pour rien
17:45et vraiment faire de son mieux, je pense,
17:48et embrasser cette opportunité.
17:57Rixen Neusch de Palo Alto !
18:02La combinaison UTMB-Palo Alto
18:05est, en regardant les statistiques,
18:09difficile,
18:11mais j'ai aussi un défi.
18:13Je veux prouver à moi-même que c'est possible.
18:19C'est toi ?
18:20Oui, c'est moi.
18:21Pas UTMB cette année.
18:22Pourquoi ?
18:23C'est mieux de faire l'UTMB cette année, en fait.
18:28C'est bon ?
18:29J'ai fait encore 100 kilomètres
18:31et j'ai senti que c'était suffisant pour cette saison.
18:34Je ne suis pas prêt pour encore 100 kilomètres.
18:37C'est la course.
18:45Je peux monter très fort
18:47et prendre la leadership de la course
18:50et contrôler ce premier ascenseur.
19:12Il est important de ne pas aller trop fort
19:15dans ce premier ascenseur
19:16car si tu appuies trop fort sur ton cœur,
19:18ça peut vraiment affecter
19:20le reste de ta course,
19:22surtout quand c'est un jour très long.
19:28Sylvia Nordsgaard est une professeure
19:31de course norvégienne.
19:33Elle a gagné la Zagama cette année
19:35et elle est très anticipée
19:37au CCC.
19:46Mon mari s'appelle Joe.
19:48Trois jours après le CCC,
19:50nous aurons notre anniversaire de deux ans.
19:57J'ai trois frères plus vieux.
19:59Ils sont cinq, six et 13 ans plus vieux que moi.
20:03J'ai été née dans une famille sportive.
20:09Je pense que c'est une grande inspiration pour moi
20:12depuis que j'étais jeune.
20:19Au marathon de Mont-Blanc,
20:21l'année dernière, j'ai eu une très bonne course
20:24jusqu'à trois kilomètres avant la fin.
20:28J'ai eu une mauvaise faute.
20:30J'étais en train de courir avec une vitesse très haute
20:33et j'ai terminé.
20:35Quand je suis arrivée à la fin,
20:37j'étais la fille la plus heureuse du monde
20:39car c'était une de mes meilleures courses
20:41et j'ai presque oublié tout le sang.
20:44Mais je pense que pour moi,
20:46c'est juste un bon exemple
20:49de finir et de continuer et de ne pas s'arrêter.
21:05En fait, j'ai terminé en sept heures
21:07et j'ai fait 3000 mètres de descente.
21:11Sylvia, après,
21:13Sylvia a eu une blessure de surcharge
21:17au niveau du ligament patellaire.
21:19Du coup, le genou a commencé à couiner un peu.
21:23Il y avait des marqueurs d'inflammation
21:25au niveau de la rotule, de l'apexe de la rotule.
21:28Donc, on a attaqué un petit programme express de réhab.
21:34Donc, la CCC, le départ,
21:37il est déjà sur une grosse partie montante
21:41jusqu'au Grand Col Ferret, il me semble.
21:42Et derrière, il y a déjà une grosse descente jusqu'à la foulée.
21:45Si le genou ne va pas bien,
21:47il y aura déjà une solution de repli.
21:50Si ça va, après, derrière, on plonge un peu dans l'inconnu
21:55et en espérant que ça tienne jusqu'à la fin.
21:59Je n'ai pas commencé, j'ai juste essayé.
22:02J'ai commencé à finir très bien.
22:04J'ai une bonne émotion.
22:06Je vais être accueillie par mon mari et mon frère,
22:09ce qui m'excite beaucoup.
22:12J'espère que ce sera un jour où je pourrai courir et sourire
22:15parce que c'est ce que je fais d'habitude
22:18dans ces longues courses,
22:19quand je me sens bien et que je rencontre des gens,
22:22et que je finis avant que ça devienne sombre.
22:26Alors je sais que j'ai fait bien.
22:34Mes genoux sont en bonne santé à ce moment-là.
22:35Je n'ai pas senti rien.
22:38Je pensais plus au rythme.
22:42Je me rends compte que je dois donner un échec
22:47aux premières femmes,
22:50déjà le 1er avril.
22:53Je me dis que c'est un jour long.
22:55Je reste calme et j'accepte
23:00que je dois aller un peu plus lentement aujourd'hui.
23:09Je ressens mes genoux, je ressens mon Achilles.
23:12Et je suis inquiétant de cette première descente,
23:16sans savoir comment ça va se sentir.
23:18Est-ce que ça va être dur,
23:21est-ce que ça va être douloureux
23:23ou est-ce que ça va être bien?
23:38Mais après la première descente,
23:43je commence à ressentir ça dans mes genoux.
23:46Cette sensation est plus difficile à bloquer
23:48quand elle arrive dans la course.
23:53Je sais que ce sera un jour long,
23:55et j'ai deux choses, l'espoir et la douleur.
24:00Je ne veux pas qu'il s'agisse d'une chose
24:04qui soit à la moitié douloureuse ou à la moitié bien faite.
24:07Je veux faire le mieux que je peux
24:10et ne pas m'inquiéter pour rien de moins.
24:16Salut, le premier coureur a passé la poule
24:20il y a 10 minutes et demie.
24:21Compris, le premier coureur a passé la poule il y a 10 minutes.
24:25Merci.
24:26Le premier coureur a passé la poule.
24:28Oui.
24:31Je m'appelle Olivier Tétard et je suis bénévole sur l'UTMB.
24:35Actuellement, je suis chef de poste à La Foulie.
24:40Et je vais sur la MCC et l'OCC, au Refuge des Grands,
24:44à un poste pour la sécurité.
24:48Je vais me laisser par là.
24:53Tiens, tu me tiens à 100 ans, Jean-Pierre.
24:55T'as rien oublié ? Il est ouvert au maximum.
24:58Tu peux t'enlever.
24:59J'y vais, je commence mon film.
25:02Oui, c'est normal.
25:03On va mettre les panneaux et il restera en poste, Jean-Pierre.
25:07Lui, pendant la course, il reste au départ de la rampe.
25:10Après, ça va se faire sur place.
25:12Mais si jamais, on va être bien avec le médecin.
25:15T'as vu la problématique ici ?
25:16On voit très bien.
25:18Si un commence à être un peu longeur, il faut 15-20 mètres.
25:21Il y a environ 2500 bénévoles.
25:24Un bon bénévole sur l'UTMB, c'est une personne qui a l'envie de venir.
25:28Et en plus, si tu as déjà pratiqué du sport, de la compétition,
25:33c'est que du bonus.
25:34Ici, on va dire assez serré, Jean-Pierre, comme d'habitude.
25:38On s'implique sur le terrain pour faire le tour des chemins
25:41avant la manifestation, après la manifestation.
25:44Comme ça, on peut regarder s'il y a eu une empreinte
25:48à quelque part qui est beaucoup plus marquée que d'autres
25:51avec le passage des coureurs et surtout s'il y a des déchets.
25:59Quand on a traversé la nuit à l'UTMB,
26:01on s'est rendu assez loin dans le processus.
26:04Je suis deuxième.
26:06Je trouve ça rassurant de savoir qu'on est rendu au Grand Col Ferret
26:10et qu'en gros, une grande partie de la course est déjà passée.
26:13Je me sens bien.
26:15Encore une fois, la section Grand Col Ferret, la foulie,
26:18c'est une section que j'adore.
26:19Je me fais plaisir dans la descente.
26:26Je commence à ressentir des bonnes douleurs aux ischios.
26:28Je descends du Grand Col Ferret
26:30et j'essaie de contrôler un peu ma vitesse
26:32pour pas allonger trop la foulée,
26:34pour pas que mon ischio se tende trop.
26:35En fait, là, je commence à avoir une petite inquiétude
26:38qui me rentre dans mon esprit.
26:42Mais il y a un événement qui est survenu
26:44qui m'a fait complètement oublier ma douleur aux ischios, en fait.
26:49Ça va, Marianne?
26:50Je me suis cassé le doigt.
26:51Ah non.
26:53Attention, chute sur... sur la 4.
26:56L'OCC signifie Orsier, Champéloc, Chamonix.
27:02C'est une course de 57 kilomètres
27:04avec 3500 mètres de descente et de descente.
27:07C'est une course rigide et dure.
27:10C'est une excellente course qui teste les athlètes
27:12au maximum à la distance de 50 kilomètres.
27:17Il a encore cinq minutes.
27:18Il m'a dit que je ne devais pas aller vite
27:22ni trop lentement.
27:24Je devais aller à mon rythme et me battre contre eux.
27:30Je suis si petite
27:33parce que je suis au milieu du terrain
27:37et tout le monde me bloque.
27:41J'attends mon sas de départ, qui est le troisième.
27:44Je vais se partir d'abord les élites.
27:47Je suis dans ma bulle, je me concentre pour la course.
27:54Le cœur tape pour le départ.
28:00Trois, deux, un, sort !
28:04JOLIOTTE
28:23J'ai suivi mon rythme
28:25et j'ai couru lentement.
28:28C'est parti !
28:31Pour me refouler, je me sens très bien.
28:33Je sais que les enfants m'attendent un peu plus loin.
28:37Et là, ça booste.
28:39Papa !
28:40Papa !
28:41Papa !
28:42Musique sombre
28:45...
28:56Vincent Erdouan est un incroyable amateur français.
29:01Il balance sa vie
29:03entre son travail, sa famille et sa passion pour le run.
29:07Il a trois enfants jeunes
29:09et toute sa famille l'appuie
29:12dans chaque course.
29:14Bruits de moteur
29:17Vas-y, papa !
29:18Allez, papa !
29:20Allez, papa !
29:21Bravo !
29:22Bravo !
29:23Allez, papa !
29:24Bravo, bravo !
29:25Mélanie, ça fait 23 ans qu'on est ensemble.
29:29On a trois enfants.
29:30Lucas, qui a 17 ans,
29:32Jonas, 14 ans et Noélie, 8 ans.
29:35Musique sombre
29:37Ca fait 24 ans que je suis à l'hôpital d'autonomie.
29:40Je suis brancardier.
29:41Bonjour !
29:43Bonjour.
29:44Ca va ?
29:45Ce que j'aime dans mon travail,
29:47c'est le rapport avec les gens, le contact avec les gens.
29:50Parfois, ils nous racontent des trucs,
29:53on rigole.
29:54Le but du brancardier, c'est de détendre les patients
29:57avant qu'ils arrivent à un examen.
29:59Musique sombre
30:02...
30:10On est une famille.
30:12On partage beaucoup de choses ensemble.
30:14Après, tout ce qui est activité sportive,
30:17c'était plus avec Lucas.
30:18Quand je partais courir,
30:21c'est lui qui me disait souvent
30:23qu'on allait courir.
30:24Je partais courir, il me suivait en vélo.
30:27...
30:28Parfois, on partait ensemble courir.
30:30...
30:34Maintenant, c'est plus des moments
30:36jeux de société, cinéma,
30:38ou des balades au bord du lac,
30:41des promenades.
30:42...
30:47Bonne soirée, à demain !
30:48...
30:50Donc, Lucas, ça va faire 16 mois
30:53qu'il est malade.
30:54Il a le syndrome complexe régional douloureux.
30:58Donc, c'est une douleur qui est au niveau du pied,
31:0124 heures sur 24, non stop.
31:03Lucas est venu comme ça du jour au lendemain,
31:06c'est tombé sur lui.
31:07Ça partira quand ça voudra partir.
31:09Ça peut être demain, après-demain, un an, deux ans, trois ans.
31:12Le seul truc, c'est les antidouleurs, morphine.
31:16Pour le calmer, la douleur.
31:18...
31:20Allez, vas-y, va te changer.
31:22...
31:23T'es prêt ?
31:24Je pense qu'il le prend bien.
31:28Pour l'instant, il gère très, très bien, le truc.
31:31Même pas avec sa maladie.
31:33Pour moi, c'est un bâton.
31:35...
31:40Je me suis dit que cette année, j'allais faire l'OCC.
31:43Et Lucas, je lui ai promis qu'on allait la terminer ensemble.
31:48On la finira ensemble, jusqu'à l'arrivée.
31:50...
31:55Musique rythmée
31:58...
32:12Je me sens de plus en plus bien quand je descends.
32:15Et je commence à me sentir plus positif,
32:19que je vais me sentir bien
32:22quand je vais courir vers La Foulée.
32:25...
32:35Peut-être que mes mauvaises émotions avant
32:37étaient en raison de l'altitude ou d'un moment bas dans la course.
32:41Donc, je suis positif
32:43que je vais pouvoir tourner les choses,
32:47que les choses seront difficiles, mais que je pourrai les tourner.
32:51Et puis, ça s'est changé comme ça.
32:54...
32:56Je cours derrière Dan,
32:58et soudain, je suis tombé sur mon pied sur une route.
33:03Et je suis tombé à l'avant,
33:06et j'ai tombé,
33:07et j'ai vu que je m'éloignais vers une cliffe,
33:13et j'ai pensé que ça pouvait être vraiment mauvais.
33:17...
33:23J'ai touché mon pied dans La Foulée,
33:25et j'ai ressenti la douleur dans l'avant de mon pied
33:29et dans les endroits où j'ai ressenti la plus de douleur
33:34au cours des derniers mois.
33:35Je me suis rendu compte très vite
33:38que ce n'était pas bien.
33:41...
33:44Je peux me rendre à Champelac.
33:46Après quelques centaines de mètres, je me lève, je me lève,
33:50et je sais ce qui va se passer ensuite.
33:54...
33:55C'est un sentiment terrible, et je...
33:58Oui, ça me dégoûte, et c'est...
34:01...
34:04Oui, c'est terrible.
34:07C'était un bon et un mauvais jour à l'office.
34:10...
34:15C'est vraiment de plus en plus difficile d'être dans la course.
34:19Mes jambes et mes genoux deviennent de plus en plus rigides.
34:24Je pense que je me suis concentrée sur ça,
34:28tant que le rythme était comme ça, je pensais que ça allait bien.
34:32Mais après la longue course,
34:34la course trop longue,
34:36les choses ont beaucoup changé.
34:39...
34:43...
34:49Je suis...
34:51...
34:56À ce moment-là, j'ai réalisé que...
34:58...
35:00que ce n'était pas bien de continuer.
35:04À ce moment-là, j'avais accepté
35:07que ça n'allait pas aujourd'hui,
35:09et...
35:11ça a été agréable de les voir.
35:13Ça m'a pris environ une demi-heure
35:16pour dégager ce sentiment que j'avais, de sauter à l'admission.
35:20...
35:21C'est...
35:23Admission c'est...
35:25C'est tellement difficile pour moi.
35:27...
35:32...
35:35...
35:37...
35:43Elle est tombée. On n'a pas le mécanisme exact,
35:46mais elle a soit une douleur au niveau du majeur
35:49ou de l'index.
35:50...
35:51On est d'accord que j'ai le droit de lui faire le strap,
35:54si jamais c'est juste un strap...
35:57...
35:59...
36:00...
36:01...
36:04Prudence, on passe au strap.
36:06...
36:07Est-ce que tu vas le battre ?
36:09Elle prend le second.
36:11Si on fait quelque chose, c'est juste sur un doigt.
36:14Sinon, je peux pas utiliser les bâtons.
36:16OK, on va faire un bâton.
36:17...
36:19Prends le temps de manger.
36:21...
36:29Un peu stressée, quand même.
36:30C'est plutôt rassurant,
36:32mais à la fin, elle a quand même souri, et ça va aller.
36:35Ça va aller.
36:36Très rapidement, je trouve que le cerveau,
36:38c'est quand même intéressant, la façon dont il fonctionne.
36:41Mon cerveau a complètement oublié ma douleur aux ischios.
36:45Il faut qu'il s'aie juste sur la douleur de ma main.
36:48...
36:51Mais plus j'avance, plus je commence à me dire
36:53que ça va peut-être être problématique,
36:56parce que là, chaque coup de pied que j'attends,
36:58ça me faisait quand même un coup dans la main.
37:01...
37:07Je dois juste continuer d'avancer
37:10si je veux continuer à être contente de mon UTMB, en fait.
37:15...
37:31Je ne pense pas que je sois en bonne position.
37:33Peut-être que je suis en 2025.
37:35...
37:39Mon rythme est bon.
37:40Je vais continuer à battre les femmes.
37:44...
37:59Sonmaya Budha est une incroyable jogueuse népalaise
38:03qui a déchiré le monde de la jogue ultramarine.
38:06Elle était deuxième place au CCC en 2022,
38:10malgré son âge jeune.
38:12Et elle a une histoire incroyable.
38:14...
38:27Je viens du sud de Népal, de Jumla,
38:30très, très loin, à Kathmandu.
38:34...
38:39Mon village, il y a environ 500-600 personnes,
38:42environ 200, peut-être 250 maisons.
38:46...
38:50Nous sommes sept soeurs
38:52et un plus grand frère,
38:55et nous sommes huit, maman et papa, nous sommes une grande famille.
38:59...
39:02C'est un peu difficile.
39:05Si je ne suis pas une jogueuse, je suis toujours dans le village,
39:09je vais travailler, je suis agricultrice,
39:12et après, je me marie et j'ai une vie normale,
39:17la vie du village.
39:18Je ne pense pas à ça.
39:20...
39:23C'est très difficile d'aller à l'école,
39:25surtout les filles,
39:27elles respectent seulement les garçons de mon village.
39:32...
39:36J'ai décidé d'aller à l'école Jumla,
39:39j'ai passé une semaine à l'école
39:42et j'ai décidé d'aller à l'entraînement quotidien
39:44avec Hari Rokhaya, le premier coach.
39:47...
39:48Ils ne savaient pas, ma famille ne savait pas
39:51que j'allais courir.
39:53...
39:54J'ai déjà couru deux fois à Kathmandu.
39:57Il n'y avait pas de prix, c'était une petite course,
40:00et ma famille m'a dit
40:02qu'il n'y avait pas de prix, pas d'argent,
40:05que j'étais trop peintre,
40:07qu'ils m'arrêtaient de courir,
40:08qu'il fallait se concentrer seulement sur l'écriture.
40:11...
40:16Oui, je suis très fière de mon accomplissement,
40:19mais je dois encore plus,
40:22ce n'est pas assez pour moi.
40:23...
40:28J'aimerais être, un jour,
40:30OCC, aussi CCC, UTMB,
40:33et je veux être une championne mondiale.
40:37...
40:41Applaudissements
40:43...
41:02Cris d'enfants
41:06...
41:10Applaudissements
41:14...
41:15C'est 10 minutes en ce moment, depuis le leader,
41:18et on a parlé, peut-être qu'il y a quelque chose de mal.
41:21Ça n'a pas l'air bon, le temps,
41:23donc on espère que Samaia va bien,
41:26mais je ne sais pas, peut-être un enjeu de jambes ou quelque chose.
41:30...
41:3312 minutes et 20 secondes, OK ?
41:36Je suis juste heureux qu'elle ne soit pas blessée.
41:39Applaudissements
41:40Je ne me sens pas bien, avant le train.
41:44...
41:50Cris d'enfants
41:53...
42:00Applaudissements
42:03...
42:07Applaudissements
42:10...
42:11Je descends doucement, pour ne pas mettre dans le rouge,
42:14car je sais qu'il y a d'autres cols à passer.
42:17...
42:22Il n'y arrive pas tout de suite.
42:24Il est trop lent. Il a passé le pont.
42:28J'ai activé sa position pour bien le suivre.
42:30Ça nous stresse un peu moins, car on sait à peu près où il est.
42:33On a un peu plus de notion du temps qu'il nous faut
42:36pour accéder au prochain ravito.
42:39Applaudissements
42:40Tant qu'il ne m'appelle pas, c'est que ça va, en général.
42:43...
42:52Tout va bien, je m'arrête au ravito et je ne reste pas longtemps.
42:55...
42:59Le parcours de l'OCC,
43:01honnêtement, c'est un parcours qui est magnifique.
43:04Très, très, très beau.
43:05Très beau.
43:07Le panorama, c'est un parcours dur, mais très joli.
43:10...
43:13Allez, c'est bien. Bravo.
43:14Bonne course, 1 minute, ravitaillement.
43:16Allez, c'est bien.
43:18Bravo.
43:20Allez, c'est bien. Allez, Aumin.
43:21...
43:23Environ 20 minutes, ravitaillement.
43:25Allez, c'est bien. Bravo, bravo.
43:27Allez, Léo.
43:28...
43:33Après le deuxième ascenseur, au milieu de la montagne,
43:37j'ai l'impression de me sentir fatiguée.
43:39...
43:54OK, on monte.
43:55...
43:58Et ensuite, j'ai arrêté beaucoup de fois.
44:01Et...
44:02J'ai juste marché, parfois.
44:04Parfois, j'ai couru lentement.
44:06...
44:10Avant le CP,
44:12j'ai l'impression que mes yeux étaient trop bleus
44:16et que je ne voyais pas clairement la route.
44:19...
44:32Bien joué. Bien joué.
44:33...
44:39Applaudissements
44:41Bien joué, bien joué.
44:42...
44:48Je me sens confiante
44:49parce que ce cas n'est jamais arrivé dans ma vie,
44:52pendant la course.
44:53Oui, il n'y a pas de pression pour continuer
44:56si tu ne te sens pas bien.
44:59Tu vois ce que je veux dire ?
45:01J'ai couru beaucoup en Asie,
45:03en Hong Kong, au Népal.
45:04Je prends le véhicule, OK ?
45:05Et c'est super chaud.
45:08Mais il n'y a pas de problème avec le soleil.
45:10...
45:16J'ai rêvé de gagner au UTMB.
45:19...
45:24Je reviendrai.
45:26...
45:32Avant d'arriver à Argentière,
45:33le col de la Balme a passé,
45:35qui est interminable.
45:37Applaudissements
45:40...
45:46Il faut attaquer la descente.
45:48Et là, je morfle.
45:51J'ai commencé à avoir des coupures aux orteils.
45:53...
45:56Je n'arrive pas à descendre.
45:57J'essaie de me mettre sur la pointe des pieds,
46:00de me placer comme je peux.
46:02C'est une douleur très, très, très forte.
46:04Je me suis dit que je ne voulais pas lâcher.
46:06Il faut que je tienne jusqu'au ravitaillement d'Argentière.
46:10...
46:12Applaudissements
46:16...
46:26J'arrive à Argentière et je le sens que je ne suis pas bien.
46:29J'ai dû appeler une assistance
46:31pour essayer de qu'ils regardent mes pieds.
46:34Je me dis que ce n'est rien, je vais continuer.
46:38...
46:44Fatigué, mais je pense qu'il ne va vraiment pas lâcher.
46:47Depuis le début de la course,
46:48peut-être qu'il va l'attendre au bout.
46:51...
46:55Avant de partir, Mélanie me dit,
46:57je lui pose la question, il y a combien de dénivelé ?
47:00Je pense qu'il est rassuré de savoir
47:01qu'il n'a plus que 600 mètres de dénivelé positif.
47:07Je lui dis que ce n'est pas possible,
47:08il n'y a pas 600...
47:11Mais non, ça va le faire.
47:13...
47:18Musique de tension
47:21...
47:44La pression commence à monter, en quelque sorte.
47:46On veut savoir que c'est en train de refermer derrière
47:49et que j'avance bien, mais...
47:51Quand j'ai su que c'était Root qui était derrière moi,
47:53je me suis dit à ce moment-là
47:56que c'était probablement problématique.
47:59C'est probablement l'adversaire que tu ne voudrais pas avoir
48:02te poursuivre à la fin, je dirais.
48:04...
48:11C'est sûr que c'est difficile de se faire dépasser
48:12à cette étape de la course.
48:14J'essaie de me dire, OK, c'est la situation qui arrive
48:17et il faut juste que je continue d'avancer.
48:18Puis, encore une fois, on essaie de regarder devant
48:20et de ne pas trop se demander ce qui se passe derrière.
48:23...
48:50Je suis contente, mais c'est sûr que j'ai
48:52un petit poil de déception.
48:53Je veux toujours profiter du moment présent.
48:56Et je me dis que c'est quand même une belle occasion
48:58d'arriver à Chamonix sur le podium de l'UTMB.
49:01...
49:07...
49:32J'arrive à Chamonix.
49:34Je sais que mon fils m'attend en quelques mètres après.
49:37Et quand je l'ai vu, je l'ai pris.
49:40Et j'ai dit, Lucas...
49:44On l'a fait, on a réussi.
49:45...
49:49On est dans sa bulle.
49:50On entend crier de tous les côtés, mais...
49:52...
49:55J'entends que les bruits, des gens, bravo, bravo, bravo.
49:58Le coeur qui tape, le coeur qui tape, et voilà.
50:01...
50:05Je vois Mélanie au loin.
50:06...
50:10Elle est contente.
50:11Elle s'est pris dans les bras.
50:12Et pareil, je lui ai dit qu'on l'a fait.
50:14On l'a fait tous ensemble.
50:15...
50:19Chamonix, c'est magique.
50:21C'est magique.
50:22...
50:24Les gens sont là pour nous encourager,
50:25parce qu'ils trouvent ça fou.
50:27C'est des moments forts, partagés avec eux.
50:29...
50:32Je suis juste enthousiaste de revenir.
50:34...
50:36Je le ferai la prochaine fois.
50:37...
50:41C'est le plein d'émotions.
50:42Je veux prendre ma famille dans mes bras.
50:45Je veux prendre mes amis dans mes bras.
50:46Tout ce qui me reste, c'est qu'elle soit heureuse,
50:48et c'est ça qui est important.
51:19...
51:32Musique épique
51:36...
51:39Cris de joie
51:40...

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