• il y a 2 mois
Retrouvez le replay du Raid in France 2024 du 29/09/2024.

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Sport
Transcription
00:00Ça te pousse toujours à donner la meilleure version de toi-même.
00:17T'as un enchaînement de pleins de trucs, de pleins d'activités, de pleins de sections,
00:23de pleins de moments, que ce soit émotionnel ou physique, et en fait t'as pas le choix,
00:29mais quand je dis t'as pas le choix, c'est dans le bon sens du terme,
00:31c'est que t'es parti, t'es dans cet engrenage-là et tu continues, tu continues,
00:34et t'es obligé d'aller chercher tes meilleures ressources, toutes tes meilleures qualités
00:38pour continuer d'avancer.
00:40Et y'a pas beaucoup de situations qui mettent les gens dans ces configurations-là
00:44et c'est assez incroyable de vivre ça à quatre.
00:47On a de l'engagement, on a de la technique, on a du plaisir, on a des moments un peu de doute,
00:59on a des moments un peu d'euphorie, un peu de joie, on a des sections qui sont longues
01:03et on n'en voit pas le bout.
01:04On essaye de surmonter ça sur six jours, ça va nous concentrer des milliards d'émotions.
01:17Et je pensais qu'il n'était pas facile d'expliquer à tout le monde ce qu'est une course d'arvente.
01:36Red In France 2024, expédition Nouvelle Aquitaine, manche française du circuit mondial
01:47de l'aventure Racing World Series, est accueillie par le village de Buja, dans le département
01:52de la Corrèze, porte d'entrée sur le parc naturel régional de Millevaches.
01:56C'est le point de départ et d'arrivée de cette douzième édition.
01:59Le parcours tracé pour cette expédition en Nouvelle Aquitaine traverse ses départements
02:04les plus sauvages, la Corrèze, la Haute-Vienne et la Creuse.
02:08Quatre jours de course non-stop, six jours pour les dernières équipes.
02:11L'équipe victorieuse décrochera son ticket pour le championnat du monde des courses-aventures
02:16en novembre 2024 en Équateur.
02:17On a essayé de tracer un parcours qui reflète ce que peut être le département de la Corrèze
02:23et des départements de l'UQI Prof, et puis cette richesse qui est à Millevaches et Mille
02:28Sources, donc beaucoup d'eau, et à partir de ce moment-là, on a tracé un parcours
02:33qui est plutôt très typé expédition.
02:35Maintenant on a tout préparé, tout ce qu'on a dans les sacs, on ne pourra pas en prendre
02:41de plus, donc c'est parti.
03:03Ce matin, tu te dis, ça y est, c'est parti, ça va aller, je pense qu'il faut que ça
03:16parte et ça ira bien, mais tu te poses des questions que je ne m'étais pas posées
03:21du tout avant, et j'ai juste hâte de partir, de ne plus te poser aucune question, tu vois.
03:34En plus ! Avance, avance, avance !
03:36Allez, allez, allez !
04:00Ici on est à la fin du prologue, ils récupèrent tout ce qui est roadbook, cartes, de la première
04:05partie, et ensuite ils vont aller jusqu'à l'aire d'embarcation pour prendre la rivière
04:11et attaquer vraiment le Rennes.
04:13Le port de la communaison et du casque est uniquement obligatoire durant toute la navigation
04:18entre la zone d'embarquement calme.
04:20On se met à l'ombre ? A droite ? A droite, ouais.
04:27Moi je m'appelle Clavie Baillot et je suis sur Rennes-Une-France depuis 2007, mais comme
04:33bénévole d'habitude, parce que je suis la fille du directeur de course Pascal.
04:36Il a mis une barrière énorme parce qu'il est directeur de course, parce qu'il ne veut
04:42pas qu'on soit avantagé, parce qu'il ne veut pas que les autres équipes aussi pensent
04:45que...
04:46Et donc du coup on s'est beaucoup construit en parallèle, et j'ai presque hâte en fait
04:50de le vivre et de lui dire, ok maintenant on peut en parler, on a fait une fois et on
04:54sait et maintenant voilà ce que nous on a ressenti, et en fait j'ai l'impression qu'il
04:58faut ça pour pouvoir en parler avec lui.
05:03Les équipes s'orientent sur des cartes aux 50 millièmes, sans GPS, pour Rennes en VTT,
05:30pour nombre de sections combinant Trek et Packraft, sans oublier des parenthèses plus
05:34ou moins intenses, comme un passage de corde et une remontée de canyon.
05:37Sur plus de 460 kilomètres, 12 000 mètres de dénivelé positif, en 13 sections, un
05:44tracé 100% back to nature, pour 25 équipes et 12 nationalités.
05:48Après 3h30 de course, trois équipes se partagent la tête, les 4 centimes sont aux avant-postes
05:57sur le lac des Barius, alimentés par la rivière Weiser, et voient à l'horizon l'air de transition
06:02numéro 1.
06:03En amont, à 1,3 kilomètre, suivent les 4 centimes bis.
06:07En troisième, le team Argo pointe à 2,6 kilomètres, le reste du peloton se partage
06:13entre navigation sur la Weiser et Trek avec des points d'orientation déjà problématiques.
06:26Ce gros virage, ça part comme ça, c'est presque un méandre.
06:36Il ne faut pas se tromper là, il y a des petits chemins qu'on ne voit pas, c'est du travers tout
06:43comme on aime, ça démarre déjà.
06:56Peu à peu, on arrive.
07:26C'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c
07:56Après cette première section Trek-Packraft engagée, c'est une section de VTT qui se lance en forêt chambertoise.
08:11Celle-ci recouvre le mont C, dont le sommet est signalé d'une croix et de sac l'arrière.
08:16Plus de 8 heures de course, celle-ci s'étend déjà sur 56 kilomètres.
08:21Comment ça va ?
08:33Les premières gouttes d'eau marquent les flaques et les étangs.
08:36On entend au loin le tonnerre, la pluie et le vent annoncés risquent d'accompagner les équipes une bonne partie de la nuit.
08:42La meilleure façon de l'affronter, progresser sans surfroidir.
08:47Là, on est en train de se faire rincer, mais on pense qu'on va passer une nuit comme ça, puis après ça ira mieux.
08:57Si on est là, on va trop au nord, on va se taper là.
09:00Là, comme on s'est engagés, on a fait ça.
09:03Attends, qu'est-ce qu'elle me dit la bouffonne ?
09:07Elle me dit là.
09:09Elle t'a dit où ?
09:11Elle m'a dit là.
09:13Là, comme ça ?
09:15Ouais.
09:17Je pense qu'on peut aller là-bas.
09:21Et maintenant, si on va trop par là ?
09:24Comme ça, mais on étoure chemin là.
09:27Je vais venir chercher ici le passage obligatoire.
09:34Dans cette navigation en forêt, ponctuée d'éclaircies qui réchauffent les esprits, il faut trouver le bon cap.
09:41Objectif pour les 400 timbis qui pointent en troisième position, une des berges du lac de Vassivière, celle de Châteaucourt, côté plage.
09:54Moi, j'aurais pris là. Sauter dans les pins.
10:01Camping bord du lac.
10:03Il doit être par là.
10:05Il y a le caméraman qui nous fait la chasse.
10:07Allez, vas-y, vas-y !
10:11Ils sont à 1,5 kilomètre des absolus raids d'aventure, qui sont à l'ère de transition numéro 3,
10:16pour se préparer aux 14 kilomètres sur le lac à la recherche de ces 10 balises à poinçonner.
10:24On consomme trop, là, je trouve.
10:26Yannick, dépêche-toi !
10:28Moi, je n'ai pas besoin de tout ça.
10:38C'est bon.
10:56Déjà dans la nuit tombante, les 400 timbres, conscients d'avoir déjà un peu creusé l'écart,
11:01vont prendre les chemins de la seconde section VTT de 89 kilomètres,
11:05pour une nuit de rafales de vent et de puits.
11:11Yes, vous passez à côté, c'est parfait !
11:15L'équipe Time to Fly Next Generation, après une nuit de marche trempée,
11:20se retrouve au petit matin dans la laverie-refuge du camping de l'ère de transition,
11:25découverte à la frontale, pour un réveil au sec après un court sommeil.
11:30Putain de merde !
11:33On est un peu dans le pâté, quand même.
11:36Un truc qu'on n'avait jamais eu, c'est un sèche-linge.
11:40Donc on n'a pas vraiment fait sécher, mais le sèche-linge chauffant,
11:43on a fait chauffer des choses et remettre des trucs humides chauds,
11:46c'est vachement plus agréable.
11:48Donc on la combine.
11:50Ça va bien, on est reposés, on avance à notre rythme.
11:54On part sur Packraft Trek sur le lac de Bassivière,
11:57avec une course d'orientation avec des options à choisir.
12:01On passe par-dessus les collines aussi.
12:04On fait tout en packraft.
12:25Ça se répète aussi, édition après édition,
12:28mais ce n'est pas seulement ce qu'on vit sur la semaine
12:31qui est le point d'orgue et qui est quelque chose d'hyper fort.
12:35C'est sept jours, mais ça ne se mesure jamais en durée.
12:38C'est quelque chose qui nous nourrit en amont
12:41et qui surtout apporte durablement pendant des semaines, des mois.
12:46Ça laisse des traces en soi-même.
12:49Et comme on les vit tout le temps de manière partagée,
12:52l'essentiel est là.
12:54Vivre des trucs, des émotions tout seul, c'est bien,
12:57mais les vivre ensemble, ça donne un tout autre sens.
13:23On est vraiment dans le thème.
13:25Il y a de l'humidité, il pleut, on est mouillé.
13:28On est pratiquement hors chemin, au bord du ruisseau.
13:31On est vraiment immergé dans une aventure à quatre
13:35et on ne croise vraiment personne, et ça, c'est cool.
13:38Donc on est seul face à nous-mêmes et face au parcours.
14:22...
14:42Devant, ça va quand même très vite,
14:45parce qu'on est dans des conditions un peu particulières
14:48pour la fin du mois de juin, début juillet,
14:51beaucoup, beaucoup d'eau dans les rivières.
14:54Et sur les timings qu'on avait faits,
14:57on pensait que certaines rivières seraient éventuellement navigables,
15:00mais de manière un peu compliquée.
15:02Là, c'est l'inverse, c'est vraiment des très belles rivières
15:05avec de l'eau vive, vraiment des belles descentes à pratiquer.
15:09Derrière, c'est un petit peu la même chose.
15:12Les conditions ont été dures,
15:14donc pour les équipes qui sont un peu moins agrées,
15:17quand les conditions sont dures, c'est un peu plus dur pour elles.
15:20Applaudissements
15:23...
15:32On doit donc obligatoirement porter un masque
15:35et se battre tout de suite entre les K22 et les P3.
15:38...
15:49...
16:05L'équipe des Dutchables, les Néerlandais,
16:08eux ont parcouru 191 kilomètres.
16:10Ils sont en quatrième position et cherchent une bonne mise à l'eau.
16:13On l'a !
16:15C'est un endroit vraiment sympa et surprenant aussi.
16:20C'est un endroit où on ne viendrait pas,
16:23donc c'est vraiment sympa d'avoir un kite là-bas.
16:27Bien fait, Réunion-France !
16:30...
16:41Nous voulons avoir un endroit tranquille pour entrer dans l'eau.
16:46Heike, là-bas.
16:49...
17:08...
17:21Le format expédition de ce raid in France est omniprésent,
17:24en particulier dans la combinaison des sections
17:27qui se partagent entre Trek et Packraft très imbriquées,
17:30ce qui donne aux équipes des choix de progression,
17:33mais pose question à des organismes et des cerveaux en tension.
17:36La cohésion de l'équipe se révèle à chacune de ces décisions,
17:40entre navigation sur l'eau ou à pied.
17:47La rivière, le Chabanon, prend sa source en creuse,
17:50bien à l'aise dans ses gorges.
17:52Elle se jette dans la Dordogne, forte de ses 54 kilomètres amonts.
17:56Celle-ci prend sa source au puits de Sancy,
17:59à 1880 mètres d'altitude,
18:02et se jette dans l'Atlantique en ayant rencontré la Garonne au passage,
18:05pour former l'estuaire de la Gironde.
18:21Ici, sur l'aire de transition 7, dans un sommeil profond,
18:24les absolus raids d'aventure, bercés par une douce mélodie de cloches,
18:28prennent quelques heures de sommeil obligatoire.
18:32La grosse question, c'est, est-ce qu'on va dormir ou pas ?
18:36C'est conciliable.
18:40Moi, je dis qu'on dort ici.
18:43La question, ce n'est pas ça.
18:46Mais attends, on est tous d'accord pour dire qu'on dort ici ?
18:50Oui ? OK.
18:55Les 400 imbis arrivent sur cette aire de transition déjà bien occupée.
18:59Il faut décider.
19:01Musique à partager avec l'équipe 21,
19:04ou se lancer sur cette nouvelle section packraft, trek et canyon,
19:07la plus exigeante de ce raid in France.
19:10Cloche ou réveil, l'heure a sonné pour les absolus raids d'aventure.
19:14Ils vont se préparer alors que les 400 imbis tombent d'accord
19:17pour prendre leur temps de repos.
19:20Non, non, non, moi, si je dors, je ne vais pas me trimer.
19:23Ces deux équipes jouent à cache-cache depuis le début de la course.
19:29Il y a encore 13 minutes à l'avance.
19:32Deux aires de transition plus loin, hors de portée même de nos caméras,
19:35les 400 imbis foncent avec deux sections d'avance.
19:42Musique douce
20:00...
20:13Oh là là, moi je tourne, c'est pas grave ?
20:17Au matin du troisième jour de course,
20:20l'arrivée sur les Orgues, de bord les Orgues,
20:23ouvre sur un immense panorama à donner le vertige.
20:26Ancienne voie d'escalade, spécialement équipée pour l'occasion,
20:29une traversée en via Cordata,
20:32et deux rappels dont un guidé,
20:35permet de rejoindre la vallée de la Dordogne en contrebas
20:38et d'admirer cette coulée de lave que l'érosion millénaire
20:41a fait émerger du paysage.
20:45Et voilà, ça c'est fait, bravo !
20:57Sur la Dordogne, l'équipe 20 progresse à son rythme
21:00et passe au large de la forteresse de Tignères.
21:03J'étais un peu dubitatif il y a deux ans
21:06quand Flavie m'a dit qu'elle voulait
21:09participer à cette aventure
21:12et qu'on y aille ensemble.
21:15Je ne savais pas trop ce que ça allait donner
21:18et de l'avoir vécu maintenant, je comprends
21:21toutes ces années pendant lesquelles j'ai été bénévole
21:24et j'ai vu des gens exprimer que c'était une aventure incroyable
21:27mais on peut seulement le vivre je pense,
21:30on ne peut pas le décrire.
21:33C'est la cohésion du groupe,
21:36c'est surmonter des choses qu'on ne surmonterait jamais
21:39dans la vie quotidienne.
21:42Et ça parce que le groupe, les coéquipiers sont là,
21:45on se porte ensemble
21:48et ça roule tout seul.
21:55On est toujours dans notre plan de route,
21:58voire même en avance.
22:01Alors ça, c'est magique.
22:04Avec beaucoup de fatigue aussi maintenant.
22:07Le kayak ça endort beaucoup
22:10quand t'as des déficits de sommeil.
22:13Mais voilà.
22:16Il est bientôt midi.
22:19Flavie et Flavie sont en route
22:23Il est bientôt midi.
22:26Les berges de cette ère de transition offrent des services complémentaires
22:29rares sur un ray d'expédition.
22:32Nature, avec jambon et frites.
22:354 burgers, 12 camemberts greutinés.
22:38Ah, andouillette, peut-être andouillette.
22:41Tu restes sur le burger ou je fais une andouillette ?
22:53Les grandes sections, ça ne m'étonne même pas.
22:56C'est épuisant.
22:59Je le vois très bien.
23:02Ils vont traverser tout le lac.
23:05Tu te dis, pour 5 heures, ça va être l'enfer.
23:08Et en fait, t'oublies un peu
23:11que ça fait déjà un moment que t'es parti.
23:14Tu profites d'être là, tu prends le temps.
23:17Je pense que c'est un peu ça,
23:20c'est la fin de l'aventure.
23:23C'est une grande balade, c'est un grand jeu.
23:26C'est de prendre du plaisir.
23:29Quand je vois un tracé comme ça,
23:32ça ne peut me faire qu'aimer ce sport.
23:35Et de pouvoir courir sur un ray qui a été tracé
23:38et de le voir en bénévole, c'est génial.
23:41Je ne sais pas de quoi on fera les prochains jours,
23:44mais j'ai vraiment envie d'aller à l'arrivée.
23:47Je lâche le cap, il ne faut pas se mettre de pression,
23:50mais il faut rester concentré,
23:53il ne faut pas aller plus que la musique.
23:56On va y arriver, il n'y a pas de raison.
23:59Mais t'es focus parce que t'as envie.
24:02T'as vraiment envie d'aller au bout,
24:05envie de dire à mes parents que c'était trop cool.
24:08T'as envie de le vivre en entier.
24:11C'est un peu émouvant parfois,
24:14mais c'est très chouette.
24:45Ce que j'aime, c'est plutôt ce qui est intuitif,
24:48ce côté d'être dans le monde,
24:51de retrouver un peu tes sens,
24:54du côté sauvage que t'as.
24:57Tu restes 6 jours et demi,
25:007 jours dans les bois, dans la pampa,
25:03sans artifices, alors là c'est un cadeau.
25:07Les lignes électriques,
25:10la grande courbe à gauche,
25:13on arrive à K28, on doit débarquer pour aller à K29.
25:32Wimbaway, Wimbaway !
25:35Wimbaway, Wimbaway !
25:41In the jungle, the musty jungle...
26:06Nous sommes sur la section Packraft,
26:09Trek et Canyon, la plus longue,
26:12plus de 19 heures pour les premiers.
26:15Mais c'est une des plus créatives,
26:18où le jeu entre le traceur, un certain Pascal Bayot,
26:21et les orienteurs est toujours attendu.
26:24Mais cette fois, ils dégustent un mélange
26:27de saveurs jubilatoires et encaissent,
26:30avec leurs coéquipiers, les efforts consentis
26:34Donc ici, on vient de descendre cette rivière là,
26:37et il y a une balise qui est de l'autre côté
26:40de la colline là.
26:43Et donc il y a plusieurs choix possibles,
26:46soit aller faire un aller-retour en bateau
26:49et puis continuer, ou alors laisser les bateaux là
26:52et faire un aller-retour à pied,
26:55ce qu'ont fait les copains là juste avant.
26:58Et nous, on a décidé de monter avec les bateaux,
27:01de redescendre avec les bateaux,
27:04et du coup on pourra repartir directement.
27:07C'est un peu moins long de la navigation,
27:10mais c'est un peu plus engagé.
27:13Chacun sait qu'à ce jeu, le seul gain,
27:16c'est d'aller de l'avant et de ne pas regretter
27:19ses choix qui se conjuguent avec l'énergie consommée,
27:22à l'image des 4 centimes bis
27:25qui assument un choix très engagé.
27:31Oui, comme l'a dit Stéphanie Blochs,
27:34les copains second, les absolurés d'aventure
27:37ont fait un autre choix.
27:40Les jeux sont faits, rien à regretter.
28:02Encore une heure d'écart dans le canyon.
28:05Entre les deux équipes, le duel continue.
28:08Toujours second, après une section qui dépassera les 23h,
28:11le team des absolurés d'aventure est déjà bien engagé
28:14dans la remontée quand les 4 centimes bis l'attaquent.
28:32Encore plus loin, et déjà dans la nuit,
28:35les 4 centimes émergent de la forêt
28:38en ayant jardiné sur la balise 45
28:41qui à 7h avancée aiguise l'envie
28:44de rivières plus reposantes côté orientation.
28:47Ça se passe très bien pour l'instant.
28:50Là, on a eu une petite frayeur
28:53sur une balise en pleine nuit.
28:56On n'arrivait pas à...
28:59On n'avait pas de point de repère dans la forêt.
29:02Adrien a louvoyé un peu,
29:05puis il a fini par la trouver, c'était dément.
29:08Il y a toujours une balise difficile au Riding France.
29:11Je crois qu'on l'a eue, là.
29:29...
29:32...
29:35...
29:38...
29:41...
29:44...
29:47...
29:50...
29:53...
29:56...
29:59...
30:02Ce matin, on est à 2 tiers de la course
30:05pour les premières équipes.
30:08Les premières équipes sont attendues
30:11en fin de nuit demain matin sur Buja.
30:14Elles sont déjà très loin sur l'avant de la course.
30:17Aujourd'hui, on doit avoir à peu près
30:20150-160 km d'écart entre les premiers.
30:23Et puis les derniers qui, eux,
30:26sont encore à peine à la moitié de la course pour eux,
30:29puisque c'est 6 jours de course.
30:32Là, on est à peu près à l'endroit
30:35où on a le plus grand écart entre les premiers et les derniers
30:38puisque les derniers continuent à courir
30:41sans avoir été arrêtés.
30:44...
30:47On est content d'avoir fini la session des bateaux.
30:50C'était long et je suis gelée.
30:53J'ai hyper froid.
30:56On est trempé depuis qu'on est partis.
30:59Là, on a un peu froid.
31:02Mais c'est pas grave.
31:05On va partir marcher et ça va se réchauffer vite.
31:08...
31:11Un peu plus haut dans le classement,
31:14l'équipe 20 maintient son rythme de progression,
31:17de découverte et de partage d'expérience.
31:20...
31:23En réalité, de le vivre à travers le regard
31:26de personnes plus jeunes pour deux des équipiers,
31:29puisque novices,
31:32et de le vivre dans une approche différente
31:35qui est vraiment sur de la transmission,
31:38sur du partage d'expérience,
31:41sur le fait de se dire que je vais servir à quelque chose
31:44et non plus donner des leçons.
31:47L'idée, c'est d'être à l'écoute de eux,
31:50leur créativité, leurs idées, leurs repères.
31:53Et ça m'apporte un rafraîchissement.
31:56J'oserais dire un peu de rajeunissement
31:59si ça va avec.
32:02...
32:05...
32:08...
32:12...
32:15...
32:18...
32:21...
32:24Il a l'air d'être bien, celui-là.
32:27Il a l'air confortable sur le canapé.
32:30...
32:33Voilà, il y a un téléphérique ici.
32:36Il y a presque 900 ans de cela,
32:39Un seigneur, plusieurs seigneurs sont venus s'installer ici.
32:44Alors un, tout d'abord, à la fin du XIe siècle, est venu construire une première tour sur ce rocher.
32:49Et puis plusieurs autres seigneurs l'ont rejoint pour construire à leur tour d'autres tours, tout autour de la première.
32:58Et c'est ce qu'on appelle une co-seigneurie.
33:00Comme on dit si bien encore aujourd'hui, l'union fait la force.
33:03Et le fait de se regrouper ici entre plusieurs seigneurs,
33:05ça permettait de leur assurer un peu plus de pouvoir et de puissance dans ce petit territoire de Corrèze que l'on appelle la Xintri.
33:11Un territoire qui est libre, indépendant, mais très convoité par les voisins tout autour.
33:16Dans le VTT 3, la team des Valmorèdes passe devant la chapelle du puits du Blassin
33:37et par la même occasion roule sur le méridien de Paris qui tangente par le socle de la Croix.
33:42Ils atteignent leur 300ème kilomètre.
33:58Reste 24 heures de course, donc c'est cool, on est sur la fin.
34:02Il y a le soleil qui a vite fait le mou de son nez, mais c'est cool.
34:07Là on va commencer à repasser avec Gino qui va orienter.
34:10Là on est plutôt troisième, je suppose, ou large, parce qu'il va être à une heure devant nous.
34:16Puis si on peut aller gratter peut-être la deuxième, c'est une bonus.
34:21Toujours au coude à coude, les 400 team BISS sont toujours troisième.
34:25Sur les talons des absolurés d'aventure, toujours second.
34:28Jusqu'à présent on avait tout le matos du packraft.
34:31Et surtout il était plein d'eau.
34:33On a pris l'eau, il n'y a plus le premier jour, tous nos appareils ont été trempés.
34:38Donc on avait pesé nos sacs à 8 kilos pour ceux qui n'avaient pas le packraft.
34:4511 kilos pour ceux qui avaient le packraft.
34:47Je pense qu'on est passés de 13 à 18.
34:51À une heure devant, les absolurés d'aventure sont bien concentrés sur l'objectif et font leur course.
34:56Ils sont à plus de 10 heures, des 400 team qui sentent l'écurie.
35:01C'est fou de se retrouver un petit peu à la pression comme ça.
35:05Après c'est la pression des copains.
35:07Même s'ils passent devant, ce n'est pas très grave.
35:09Mais on ne les laissera pas passer quand même.
35:13On a notre bon rythme.
35:15En trek, c'est plutôt notre point fort.
35:17Tout le monde a bien mangé, s'est occupé de nos pieds.
35:20On va aller dérouler le plus possible jusqu'à ce qu'il fasse nuit.
35:23Essayer de ne pas faire de grosses boulettes la nuit, c'est ça le plus dur au rythme.
35:35Le triple calvaire du Puy-Sarran est un des sommets qui domine tout le parcours.
35:39Belvédère géographique à 360 degrés pour les 4 centimes
35:42qui sont dans leur dernière section VTT avant l'arrivée.
35:45Il reste 60 kilomètres de VTT avec 1002, 1003 je pense.
35:52Et puis c'est la clé.
35:55Donc on aura fini, on pense finir demain matin et très tôt.
35:59Ou arriver en même temps que le soleil.
36:01Le lever du jour, ce serait cool.
36:03On va s'arrêter 3 heures au total pour essayer de ne pas avoir sommeil cette nuit.
36:07Et pouvoir terminer les 60 kilomètres d'affilée sans s'arrêter,
36:10sans être trop dans le dur du sommeil.
36:12Ils ont cherché un hôtel 3 étoiles alentour sans y croire.
36:16Par contre, ils ont trouvé facilement celui des mille fougères.
36:31Encore un Réunion-France avec plein de petites énigmes à résoudre.
36:43L'orientation, ça a été peut-être l'un des plus difficiles.
36:46Donc voilà, on s'en souviendra.
36:49Et puis là, ça sent bon.
36:52On approche de l'arrivée.
36:54Écoute, ça va être un chouette moment de plus.
36:58Partie de Buja, il y a 96 heures et 17 minutes.
37:02Autrement dit, 4 jours et 17 minutes.
37:05Sandrine Béranger, Sébastien Réchon, Benjamin Fayet et Adrien Lhermé
37:10sont de retour après 460 kilomètres parcourus à un train d'enfer
37:15sur les territoires de la Corrèze, de la Creuse et de la Haute-Vienne.
37:194 coéquipiers liés par une cohésion sans faille
37:22franchissent cette ligne d'arrivée de Red In France 2024-Expédition Nouvelle-Aquitaine
37:26en grands vainqueurs.
37:28C'est une cinquième étoile qu'ils inscrivent à leur palmarès.
37:31Ils décrochent leur ticket pour le championnat du monde des courses-aventures
37:35programmé en fin d'année en Équateur.
37:37L'équipe 400 Team a bien gagné sa place au firmament des Red In France.
37:42Une épreuve comme ça, elle ne peut pas s'arrêter.
37:46Ce n'est pas possible parce qu'elle est à part.
37:50Elle est différente.
37:52C'est le graal du Red technique aventure.
38:00On en sait quelque chose.
38:02Des fois, des Red qui sont un peu aseptisés,
38:04alors on est content parce qu'on découvre un pays, une région, etc.
38:07Mais là, c'est un défi permanent.
38:09C'est ça qui est excitant.
38:11Des fois, c'est la chasse au trésor permanente,
38:13du petit passage, du sentier, de la balise.
38:16C'est ça qui est fun.
38:19C'est épuisant et en même temps, c'est hyper excitant.
38:22C'est ce qu'on vient chercher.
38:29Ayant cheminé de concerts pour le plaisir de la compétition,
38:32sur l'ensemble du parcours,
38:34les absolus Red Aventure et les 400 Team Bliss
38:36se placent respectivement second et troisième
38:39d'une course qui réunit et unit toutes les catégories de compétiteurs.
38:44A chacun son Red In France.
38:50Les équipes, dans ce cinquième jour de course,
38:53profitent encore de paysages qui s'offrent dans des lumières renouvelées
38:56et augurent une remontée de température
38:59qui fera du bien aux organismes et au moral.
39:20Pour l'équipe 20, la tension se porte sur les pieds de Flavie
39:23qui la font souffrir et l'arrivée de la fin de cette section en packraft
39:26est la bienvenue.
39:32Moi, j'ai vécu d'avoir hyper mal aux pieds
39:35sur tous les deux derniers jours de course,
39:38mais je ne l'ai jamais considérée comme un potentiel abandon
39:41parce que pour moi, c'était que un fait de course.
39:44Je suis avec mes coéquipiers, bien sûr que je ne vais pas abandonner pour ça.
39:47Je n'aurais pas voulu continuer, il n'y avait pas d'intérêt,
39:50il n'y a pas de plaisir, il n'y a rien.
39:53En fait, on est tous les quatre et on se surpasse tous les quatre.
40:18Réfléchi.
40:21Et en haut.
40:23Je pense qu'on va finir fort.
40:47On va là, là, là, là, là...
41:17Ça va ?
41:20T'as une grosse forme ?
41:22C'est un peu plus.
41:25C'est un peu plus.
41:28On va le faire.
41:31On va le faire.
41:34On va le faire.
41:37On va le faire.
41:40On va le faire.
41:43On va le faire.
41:46Ça va ?
41:49C'est un peu plus.
41:52C'est un peu plus.
41:55C'est un peu plus.
41:58C'est un peu plus.
42:01C'est un peu plus.
42:04On est bien compétent.
42:16Musique rock
43:16Musique angoissante
43:20Musique angoissante
43:22Musique angoissante
43:48Pousser les limites à l'extrême
43:51J'ai marché pendant deux heures
43:53On m'endormait tous les deux pas
43:56J'avais jamais atteint de telles limites
43:59La nuit a été un peu dure
44:02On a galéré sur la dernière balise dans la forêt en haut
44:08Et moi j'étais pas bien du tout
44:11Je m'endormais
44:14Et Fabien avait très mal aux pieds et des grosses ampoules
44:18Donc nos deux orienteurs ont fini par réussir à nous ramener
44:23À la thé ici à 4 heures du match
44:28Donc ça a été un peu dur
44:31On avait 15 minutes pour ne pas croire qu'on allait partir
44:35Et on a décidé de dormir à l'hôpital des Troupes
44:40Le trek sur lequel on est parti, on imaginait le finir en 15-17 heures
44:44On y a passé presque 24 heures
44:46Mais quand t'es la nuit à jardiner, que ça se prolonge encore et encore
44:49Que tu commences à être juste en réserve de nourriture
44:52Et qu'à l'échelle de l'équipe, t'es à ta beau-toit, tu es bien
44:55Et Lucie tu dis, là ça peut commencer à être critique
44:59Soit pour Gus, soit pour Flavie
45:01C'était fort quoi
45:03Pour moi c'était pas des inquiétudes, c'était des moments forts
45:06On va trouver des solutions, mais ça dépend aussi de comment ils réagissent
45:09Ils ont très bien réagi, mentalement ils étaient là
45:12Mais ils ont quand même été confrontés à ça
45:16Et maintenant dernière section pour aller à l'arrivée du Red
45:39C'est parti
46:09Pascal, on a attendu des années pour avoir l'encouragement de se rétablir avec le Red en France
46:34en France et cette année nous l'avons fait et nous avons été complètement
46:41arrêtés par la course mais nous n'avons jamais abandonné et nous avons toujours
46:44poussé à travers le canyon avec le packraft. Qui est un homme qui donne aux équipes
46:49la tâche de porter le packraft au haut du canyon et nous l'avons aussi fait
46:53la nuit. Mais c'est l'expérience de notre vie et merci,
46:59merci pour faire cette course et pour nous avoir ici.
47:02Je suis beaucoup impliqué dans les maps et nous pouvons voir les choix de routes
47:06que vous avez faits ici et ça m'étonne vraiment et c'est unique, je n'ai jamais
47:12vu ça dans une autre course donc merci beaucoup pour ça et désolé qu'on
47:15l'ait jamais fait à la fin de votre série mais on a pratiqué tout le temps
47:20pour pouvoir participer à votre course donc merci beaucoup.
47:25Notre objectif c'est bien sûr de le faire jusqu'à la fin avec l'ensemble de l'équipe
47:28et c'est toujours notre objectif principal d'accomplir ça ensemble et de faire une aventure
47:34et des histoires, des histoires que nous pouvons raconter à la fin.
47:40Nous essayons de suivre son plan de maître et parfois de le curer,
47:45parfois de le pardonner mais ce sont des jours fantastiques.
47:51C'est une grande expérience, la course la plus longue que nous avons fait et la course la plus folle.
47:56Je n'avais jamais l'idée qu'il y avait telle une nature folle en France,
48:05en particulier dans cette zone-là.
48:14En France, vous devez vous unir parce que la navigation est très spécifique.
48:20C'est comme dans chaque étape, le directeur de course a planifié d'attaquer les équipes face à face.
48:27Il y a au moins une fois où vous pensez que c'est facile et que vous l'avez réussi
48:31et puis vous vous demandez comment on va résoudre ce puzzle.
48:35Ce n'est pas seulement la navigation, c'est comme un puzzle conçu pour nous de résoudre.
48:41A chacun sa quête, son graal pour cette équipe 20 qui en termine avec son Riding France de la transmission et du partage.
48:48Attendu par la famille du RIF au grand complet, il y a un bout de chacun de nous en eux,
48:53que l'on soit bénévole, équipe technique ou organisateur.
48:57Il y a dans les regards de Flavie, d'Augustin, Julien et Christophe,
49:01le sentiment de redécouvrir et de revivre tous nos rêves.
49:06Je pense que Christophe, c'est l'expérience et c'est un peu le papa du groupe.
49:11C'est lui qui gérait les pauses, comme les conseils sur le kayak ou les cordes.
49:17Il sait tout faire, il est très fort et c'était le premier orienteur.
49:22Il y a Julien, c'est la bonne humeur, toujours le sourire quoi qu'il arrive.
49:27Ça ne paraît jamais, c'est la bonne humeur.
49:32Ça ne paraît jamais dur pour lui, à part en kayak où il s'endort un peu.
49:37Mais sinon, c'est une balade pour lui on dirait.
49:41C'est très agréable et il est très facile à vivre.
49:45Ensuite il y a Flavie, la détermination.
49:49Et puis c'est elle qui a créé les conditions pour en être là,
49:55qui a voulu organiser ça, qui a donné le temps.
50:01Qui a organisé ça, qui a trouvé les équipiers
50:05et qui a rendu cette aventure possible.
50:09Et c'est ces quatre individualités qui forment notre équipe
50:13et qui nous ont permis de terminer Seradiennes France.
50:17Quand on passe de l'autre côté et qu'on court,
50:21on se dit mais je comprends pourquoi c'est si incroyable.
50:25La course est hyper maligne, elle est hyper ludique.
50:30Je la trouve incroyablement bien construite cette course
50:34parce qu'il y a des passages qui sont longs,
50:36mais c'est ça le rêve intérieur.
50:38Il faut passer du temps long.
50:40Il faut qu'il y ait des moments où on se dise
50:42j'en peux plus, je suis à bout de force.
50:44Il faut qu'il y ait de l'orientation qui soit compliquée.
50:46Il faut qu'il y ait des activités un peu challengeantes.
50:48Elle a tout ça.
50:50Elle a du challenge, elle a des sections longues,
50:52elle a de l'orientation compliquée.
50:54Mais elle a aussi vachement de trucs ludiques
50:56qui cassent le rythme.
50:58J'ai vu dans les commentaires des autres coureurs
51:00quand ils disaient c'est une course à part
51:02et c'est exactement l'idée que je m'en faisais.
51:04Forcément mieux.
51:06Parce que quand on le vit,
51:08on le vit avec ses émotions.
51:10C'est que même mieux que ce que je pouvais imaginer.
51:12Et je me dis que mon père
51:14il bosse sacrément bien pour organiser cette course.
51:20On voit tout ce qui vous traverse.
51:22Il y a de la souffrance pour certains
51:24qui prennent sur eux.
51:27Il y a de la détermination.
51:29Il y a de l'envie de faire les choses ensemble.
51:39C'est des moments de vie
51:41qu'on aimerait avoir rencontrés tout le temps.
51:45Qu'on veut vivre tout le temps.
51:47Parce qu'on fait société.
51:49On vit des choses
51:51et c'est tellement bien.
51:53C'est vrai.
51:57Vu comme ça s'est passé
51:59ça a contribué à mettre en terre
52:01des petites graines
52:03qui auraient la chance de germer
52:05à l'avenir si on a envie d'en prendre soin
52:07mais pas forcément.
52:09Il faut laisser les choses se reposer
52:11mais en ayant bien vécu
52:13et en s'étant régalé sur une expérience comme ça
52:15tu te dis que ça serait tort de se priver
52:17de ne pas rêver à nouveau
52:19peut-être un jour
52:21sur quelque chose qui peut ressembler.

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