Après la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah lors d'un bombardement israélien massif sur Beyrouth, l'Iran appelle à la vengeance contre Israël

  • il y a 13 heures
La mort de Hassan Nasrallah, présentée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu comme un tournant historique dans l'équilibre des forces de la région, constitue un revers majeur pour le Hezbollah, mais aussi pour l'Iran, dont les Gardiens de la révolution ont fondé le mouvement en 1982 et qui se trouve désormais privée d'un allié influent. Le guide suprême de la Révolution islamique depuis 1989, l'ayatollah Ali Khamenei, a déclaré que la mort du leader du Hezbollah serait vengée et que d'autres militants poursuivraient le combat contre Israël.

"(Nasrallah) n'était pas un individu. C'était un chemin et une école de pensée, et le chemin sera poursuivi", a-t-il dit dans un communiqué lu à la télévision d'État, où il a également annoncé cinq jours de deuil national en Iran.

"Le sang du martyr ne restera pas impuni." Le mouvement chiite libanais, soutenu par Téhéran, a dit lui aussi vouloir poursuivre sa bataille contre Israël "en soutien à Gaza et à la Palestine, et pour la défense du Liban et de son peuple inébranlable et honorable". Le Hezbollah n'a pas précisé les circonstances de la mort de son chef, tandis que la chaîne de télévision Al Manar du mouvement a commencé à diffuser des versets du Coran.

Le Hamas a déclaré dans un communiqué déplorer le meurtre du chef du Hezbollah, assurant que sa mort ne ferait que renforcer la lutte contre Israël.

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