La Suissesse Stéphane vient de sortir son deuxième album « la Prison des amoureuses malheureuses ».
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00:00Mais oui, tiens, d'ailleurs, je te donne de quoi afficher ton routier à la suisse, toi aussi d'ailleurs, voilà, on a nos petits drapeaux, on est parfaits.
00:09Qui on a sur cette scène ? On a Stéphane d'abord, Stéphane, 28 ans, Stéphane avec un E, c'est une jeune femme qui a donc grandi dans le canton de Genève et qui a renoncé à des études de médecine pour faire justement de la musique.
00:22Vous n'avez pas pu passer à côté du tube cet été qui porte son deuxième album, ça s'appelle Ma Chérie.
00:30Alors oui, je vous avais parlé du succès de Santa cet été qui est passé sur toutes les radios, c'est très simple, Stéphane, c'est le deuxième tube féminin après Santa qui a été matraqué sur les radios cet été.
00:57Sur son disque La prison des amoureuses malheureuses, elle se lâche, elle ouvre son cœur, elle assume aussi fortement sa sexualité sur une prod extrêmement léchée, extrêmement bien ficelée avec le réal des thérapies taxi.
01:10Alors pour elle, essayer de percer en France, ça a vite été une évidence en fait.
01:14Ce qu'elle explique, c'est que c'est un petit peu une question de marché, c'est-à-dire que la Suisse, c'est un tout petit pays.
01:19Donc si on veut avoir du succès et un succès conséquent, il faut s'exporter un peu au-delà des frontières de la Suisse.
01:25On l'a rencontré avec Nicolas Béart.
01:27Je pense que c'est vraiment une question de grandeur du pays.
01:30Le pays est trop petit, tout simplement.
01:32On fait une tournée, mais la tournée, elle est finie en trois semaines.
01:35C'est un pays divisé en trois parties, on parle trois langues différentes, trois cultures différentes.
01:39Donc forcément, c'est un chemin moins évident.
01:42C'est pour ça que moi d'ailleurs, je suis tout de suite allée essayer de réaliser mon rêve en France.
01:49Et vice-versa, et vice-versa, et vice-versa, et vice-versa, et vice-versa, et vice-versa.
01:58Je vais prendre la phrase de Guillaume qui vient de dire « Ah, c'est pas mal, c'est bien ».
02:01Effectivement, c'est vraiment à l'écouter.
02:03Stéphane, La prison des amoureuses malheureuses, le disque est sorti cette semaine.
02:07Et puis, vous avez quelques petits concerts.
02:09Café de la danse à venir le 7 décembre prochain.
02:11Il y a une cigale le 26 mars 2025.
02:13À suivre Stéphane, je la verrai bien au Victoire de la musique.
02:16Autre artiste venu de Suisse, Carson, saigné incolore.
02:19Là aussi, vous n'avez pas pu passer à côté de son tube, c'était l'an dernier.
02:22D'ailleurs, on l'a tellement entendu que je vais vous proposer une petite version un peu différente, un peu d'acoustique.
02:28Je suis dépassé par le temps, je ne pense plus comme avant.
02:31J'ai besoin de prendre l'air, je veux rejeter la lumière.
02:34Je me nourris de distance pour sentir mon existence.
02:37J'ai besoin de me distraire, mais je suis au fond de l'enfer.
02:40Je suis dépassé par le temps, j'ai besoin de prendre l'air, je veux rejeter la lumière.
02:45Mais qui est-il ?
02:46C'est Nuit Incolore.
02:47Nuit Incolore, c'est un jeune garçon qui s'appelle Théo, il a 23 ans.
02:50Dépassé, c'est son tube phare qui a dépassé d'ailleurs le single d'or, le single de diamant même carrément.
02:57Ça veut dire plus de 50 millions de streams.
03:00Et oui, on en est même à 85 millions de streams pour ce titre dépassé.
03:0420 millions pour son autre titre qui s'appelle Crush single d'or.
03:08Théo, il a grandi dans le canton du Valais, dans un chalet en Suisse, dans les montagnes.
03:13Et quand je vous dis ça, je ne rigole pas parce qu'on a fait un petit festime ensemble tous les deux.
03:17Et regardez, il m'a dit tiens, je vais te retourner l'image de mon téléphone, la vue de chez Théo.
03:23C'est ça, c'est vraiment dans un chalet en Suisse qu'il compose ses petites chansons.
03:27Lui, il explique que cette arrivée un petit peu plus importante, cette vague suisse musicale, on la doit quand même mine de rien aux réseaux sociaux.
03:34C'est les réseaux sociaux qui l'ont permis à lui d'exploser.
03:37Mais c'est vrai que ça permet d'exporter plus facilement la musique, de plus la faire connaître.
03:40Et puis aussi parce que la Suisse, elle s'est mise quand même beaucoup plus à investir et à s'intéresser à la production.
03:47On avait des petites salles de concert, on avait quelques petits labels en soi,
03:52mais ça n'a jamais été le motif numéro un du soft power suisse, j'ai envie de dire.
03:59Je pense que la Suisse a commencé à mettre aussi en avant des soutiens, que ce soit des soutiens moraux, bien sûr,
04:06des nouvelles infrastructures avec des salles qui ont été rénovées.
04:11C'est plus une conscience collective qui s'est réveillée et des infrastructures qui ont été données par l'État suisse.
04:17On dit que c'est la loi du papillon.
04:19Lui aussi, il a une tournée, il va faire des salles l'année prochaine.
04:22Il y en a plein des Suisses, quand on y réfléchit.
04:24Il n'y a que John Sears qui avait fait une chanson qui s'appelle « Tout l'univers »
04:27qui nous avait emmené, qui les a emmenés en troisième à l'Eurovision.
04:29Il y a Nemo, bien sûr.
04:31Alors ils ne sont pas en français, ce n'est pas francophone, mais quand même, Nemo a remporté l'Eurovision.
04:35Et donc voilà, ça marche bien la Suisse en fait.
04:38Tiens, je te donne ton drapeau, il fait froid aujourd'hui.