Eugénie Bastié, à propos du meurtre de Philippine : «Cette affaire est à la croisée de deux échecs»

  • il y a 3 heures
Eugénie Bastié, journaliste, à propos du meurtre de Philippine la semaine passée : «Cette affaire est à la croisée de deux échecs».

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Transcription
00:00Effectivement, cette affaire, elle a la croisée de deux problèmes et de deux échecs.
00:04C'est la question de la récidive d'un côté et de l'autre, celle des OQTF.
00:06La question de la récidive, elle n'est pas nouvelle.
00:08Souvenez-vous, moi, ça me faisait penser à l'affaire de Anne-Lauren Schmitt.
00:11Vous savez, cette jeune fille tuée dans le RER en 2007 par un violeur récidiviste.
00:16Son père avait fait beaucoup de bruit avec cette affaire.
00:18Il avait exigé la justice.
00:19Il s'était retrouvé sur le mur des cons du syndicat de la magistrature à l'époque.
00:23Syndicat de la magistrature, d'ailleurs, qui a fait un communiqué cet après-midi
00:26pour dire qu'on en faisait trop avec cette affaire.
00:28Il y avait une hyper-focalisation sur cette victime et qu'il fallait calmer le jeu.
00:36Je ne les ai pas entendues faire la même chose pendant l'affaire Nahel pour défendre les policiers, par exemple.
00:41Effectivement, quand on demande de taire l'émotion, en général,
00:43c'est que dans des affaires qui mettent en cause des criminels d'origine étrangère.
00:48Et le deuxième problème, c'est effectivement les OQTF qui ne sont pas appliqués
00:52et qui rajoutent une couche d'indignation, évidemment,
00:55parce que quand j'entends certaines féministes qui disent
00:57« Mais de toute façon, c'était un violeur, il aurait pu violer au Maroc, il aurait pu violer à l'étranger… »
01:02C'est ce que dit Sandrine Rousseau, on va l'écouter, là.
01:04C'est bien, mais on a peut-être déjà assez de violeurs en France,
01:06et les féministes qui nous le répètent matin, midi et soir, pour en plus en importer, je pense.

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