Le meurtre de Phillipine «dérange certains poncifs et le wokisme» de certains journaux selon Gérard Carreyrou

  • il y a 10 heures
L'éditorialiste politique Gérard Carreyrou se désole du traitement médiatique du meurtre de Philippine qui «dérange certains poncifs et le wokisme» de certains journaux.

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00:00une affaire qui défraie comme ça, et que l'opinion ressent comme majeure, comme effectivement la mort de Philippine,
00:08il faut toujours attendre le deuxième jour pour avoir les sentiments des médias. Parce que le premier jour, il y a quand même une surprise telle,
00:16une sidération pour certains, que finalement, on n'a pas les vrais commentaires. Alors on prend, quand on est un journaliste,
00:22comme je l'ai été depuis très longtemps, on regarde la presse du lendemain. Et effectivement, la presse du lendemain, elle est éclairante.
00:29Il y a toute la presse qui développe des arguments à peu près semblables à ceux qui ont été évoqués ici, à CNews, ou sur Europe,
00:36ou dans un certain nombre de médias. Et puis il y a les médias qui sont à part. Et dans le triumvirat de tête de ces médias qui sont les rois du déni,
00:46déni de réalité, et qui sont en même temps les rois de l'idéologie gauche-extrême-gauche, il y a trois médias que je voudrais distinguer
00:54particulièrement ce matin. Il y a Le Monde, qui pratiquement ne consacre rien, enfin un lignage infime à cette affaire, parce qu'elle dérange
01:03tous ses poncifs, elle dérange son wokisme majeur. Donc pour ne pas avoir à prendre position, il ne parle pas de l'affaire. Premier point.
01:13Deuxième palmarès, si vous voulez, Témoignages chrétiens. Témoignages chrétiens... – Très bon journal.
01:20– Non, non, Témoignages chrétiens, qui fut un très bon journal des cathos, disons, de gauche. Aujourd'hui, on dit, bon, Témoignages chrétiens,
01:25ça n'existe pratiquement plus, mais il y a La Croix. Et souvent, j'entends dire dans des revues de presse, La Croix, ce grand journal...
01:32– Parfois. – Oui, ça arrive une fois sur dix, maintenant. Et neuf fois sur dix, nous avons, comme cette fois-ci, un festival. Lisez, alors pour le coup,
01:41lisez le papier de La Croix. Et puis troisième, alors, Olivier, je ne voulais pas faire une espalmarès sans rendre hommage à l'humanité.
01:51Le papier de l'humanité est franchement écœurant. Le papier de l'humanité sur cette affaire... Je ne dis jamais ça, en général, d'un journal,
02:01parce que les concurrents, les journalistes, je les respecte. C'est mes confrères et j'ai toujours été un journaliste. Mais vraiment, là, c'est écœurant.
02:07– Bon, écoutons, alors. On a écouté Madame Rousseau.

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