Éric Ciotti, président du groupe Union des droites pour la République et député des Alpes-Maritimes, était l'invité d'Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC.
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00:00D'abord, il faut peut-être changer les règles, sûrement, et Bruno Retailleau a raison,
00:05mais dans cette affaire, si la loi avait été appliquée, si les juges avaient pris les bonnes décisions,
00:14eh bien, ce drame aurait été évité.
00:16À quelle décision vous pensez, dans les six ans d'étape ?
00:19Je pense à la décision du juge de la liberté de la détention, qui est une décision d'opportunité,
00:25qui, malheureusement, était tragiquement erronée, puisque la remise en liberté,
00:31la veille que le Maroc envoie le laissé-passer consulaire, est une faute.
00:37Sauf que, Eric Ciotti, il n'avait pas le choix, juridiquement parlant.
00:42C'est faux, c'est faux. Il avait totalement le choix, c'est faux.
00:47C'est l'appréciation souveraine du juge, il aurait pu très bien motiver sa décision
00:53par le dernier critère de la loi, qui prévoit l'attente des mesures pour l'expulsion.
01:00Donc, on attendait un laissé-passer consulaire, il était en cours d'arriver,
01:06donc la décision, et heureusement qu'il y a des JLD qui prolongent jusqu'à 90 jours,
01:13donc là, il y a pour moi une faute, et beaucoup de juristes.
01:18Vous estimez que la faute, elle impute aux juges ?
01:21C'est l'appréciation du magistrat.
01:22Il devrait en rendre compte ?
01:23Je pense aujourd'hui que toutes les professions devraient avoir ce rendez-vous de responsabilité.
01:31Les policiers, dès qu'ils commettent une erreur, ont ce rendez-vous de responsabilité.