Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 23/09/2024.
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00:0016h10, bonjour à tous et oui il est déjà 16h10 et comme tous les jours vous le savez c'est votre
00:06rendez-vous avec votre émission sportive et de bonne humeur de l'après-midi, c'est l'équipe
00:10de choc. Cette semaine promis on ne change plus d'horaire parce que la semaine dernière on a
00:13changé tous les jours, on ne comprenait plus rien là. C'est 16h10, 18h15, tous les jours on est
00:17parti pour deux heures de direct, deux heures de bonne ambiance, deux heures de plaisir grâce à
00:22Julien et Yann dont c'est l'anniversaire aujourd'hui. Quel âge ? 32 ans.
00:28Je suis jeune. 32 ans ça passe quand même. Il fait froid. Merci. Pierre-Boubi qui sort de
00:35chez le dentiste, ça va l'anesthésie buccale ? Ça va mieux, si vous m'aviez vu il y a à peu
00:39près une heure je souriais que d'un côté. C'est vrai ? Donc là ça va. J'ai eu peur,
00:44j'ai demandé au dentiste quand même ça va être bon pour 16h, il m'a dit il y aura un peu de reste
00:48mais ça doit aller. Donc si tu n'articules pas c'est le dentiste. On a des recrues qui
00:53l'articulent bien j'espère en tout cas pour cette belle émission. J'accueille ma recrue
00:56numéro un, il s'agit de Brahim Asloum bien sûr. Beaucoup trop chic. Il est beaucoup trop chic pour
01:03l'équipe de choc. Il ne sera pas ministre des sports, on l'a vu aujourd'hui. Par contre il
01:07sera peut-être futur vice-président de la Fédération Française de Boxe. Tu peux nous
01:10rejoindre sur le plateau maintenant. Brahim, ça fait déjà combien de temps que tu fais cette
01:14émission ? Troisième. Troisième, tu ne sais toujours pas qu'il faut rester devant l'affiche.
01:18J'ai pris quelques coups, j'étais boxeur. Quelques excuses. On va dire ça. Oui,
01:23Stel Mosely est venu présenter sa candidature, elle a dit vice-président Brahim. C'est gentil
01:29d'avoir pensé à moi. On va essayer de te placer dans le gouvernement. Prochaine recrue,
01:33il s'appelle Thomas Bonavant, il est journaliste au Winamax FC. Lui, vote Stel Mosely. Quand elle
01:39était là, il a dit je vote pour elle. Il est très mais alors très émotif devant l'OM. Tu
01:42peux nous rejoindre monsieur Bonavant. Bonjour. Si vous ne suivez pas monsieur Bonavant sur les
01:49réseaux sociaux, vous allez vous passer à côté d'un très beau match hier soir, démonstration.
01:53On peut regarder les matchs avec toi la prochaine fois ? Bien sûr, je vais à la maison,
02:10je vous fais à manger. J'avais promis à Pierre de lui faire à manger, donc ça sera l'occasion.
02:13Bon, on va bien rigoler avec cette victoire de l'OM qui va faire parler. Le sommaire est dans
02:17le décor, vous l'avez vu. Je ne reconnais pas tous les visages, je vous avoue. Heureusement,
02:20on va en parler en détail. Là, je ne connais aucun. Là, c'est le jour de passation, il va falloir
02:25que tu apprennes à le connaître parce que c'est fini à Medioudac, etc. Maintenant, ce sera Gilles
02:29Averrous avec une baisse de budget de 200 millions d'euros du côté du sport. On en parlera avec un
02:33ancien ministre des sports pour tout comprendre. On reviendra aussi sur l'Olympico d'hier soir,
02:37un Noël Olympique époustouflant, des Marseillais vainqueurs qui sont prêts à jouer le titre. On
02:40écoutera Pierre Bouby impressionné par l'OM. À mon avis, il y a une belle petite explication.
02:45Et puis, les dérapages avec les arbitres du week-end. Attention, un coach est expulsé,
02:48un directeur sportif qui pète un plomb, convoqué par la commission de discipline. Alors,
02:52l'arbitre doit-il être intouchable, même s'il est mauvais parfois ? On sera avec la direction
02:56des arbitres, là aussi, pour mieux comprendre ce sujet. Je crois que j'ai vu du Evenpool,
03:00champion du monde de cyclisme, par là. Et s'il y a des visages que vous ne reconnaissez pas,
03:05on vous aidera. C'est notre boulot. Ça vous plaît ? Très bien fait. Raïm, tu regardes quoi ?
03:08J'ai regardé notre ancienne ministre. C'est l'artiste. 16h13. Ce lundi, on en parle justement.
03:19C'est jour de passation au ministère des sports avec le nouveau gouvernement mis en place par le
03:23Premier ministre Michel Bernier. On a dit au revoir à Amélie Oudéa Castera pour accueillir
03:27le petit nouveau Juju. Oui, il s'appelle Gilles Averrous. Il a 51 ans. Ce grand admirateur de Jacques
03:34Chirac est devenu le plus jeune maire du département de l'Indre en 2008. Il est en poste
03:38à la mairie de Châteauroux depuis 2014. Il s'est même démené pour que sa commune soit un site
03:42olympique. Et oui, Châteauroux a accueilli les épreuves de tir pendant l'Olympiade. C'est le
03:47quatrième ministre des sports sous Emmanuel Macron. Mais, attention, selon les informations du
03:51journal Équipe, il devra vivre avec une baisse sensible du budget alloué au sport. Elle serait
03:56de 200 millions d'euros. L'an dernier, le budget était d'un milliard 200 000 euros pour le ministère
04:02des sports, en comptant 110 millions d'euros d'enveloppes pour les Jeux. Aujourd'hui, ce budget
04:07devrait être de 800 millions d'euros, selon les dernières estimations. Évidemment, sans l'enveloppe
04:12pour les Jeux olympiques, puisque c'est fini. Ça fait une grosse grosse baisse. Je m'excuse, j'ai
04:16écorché le nom de notre premier ministre. J'ai dit Michel Bernier, Michel Barnier, bien sûr. Je vais avoir
04:19des problèmes avec le gouvernement. Je préfère m'excuser. C'est pas la même. On va avoir un
04:24ancien ministre des sports dans un instant. Mais, première réaction sur le plateau, Brahim, toi, peut-être
04:28le mieux concerné par les JO. C'est toujours embêtant d'avoir 100 millions en moins.
04:34C'est embêtant, oui. Il y a certaines disciplines qui vont, malheureusement, peser le coup. Mais on sort après,
04:41on sort d'une année olympiade. Donc, il y avait une certaine logique. Surtout que tout se durcit.
04:45Donc, en espérant qu'on n'aille pas plus bas, ça reste quand même 800 millions. Donc, il y a de quoi
04:50faire et aider les sportifs, surtout ceux qui ne sont pas énormément exposés. Pour tout nous
04:57expliquer, Brahim, on va être avec un ancien ministre des sports, secrétaire d'État. C'est il n'y a pas si longtemps,
05:01entre 2014 et 2017. Monsieur Thierry Braillard est avec nous en direct depuis Lyon. Bonjour Thierry.
05:06Merci d'être dans l'équipe de choc. Bonjour. Alors, on a du mal à comprendre, Thierry, comment, après ces JO réussies,
05:14fantastiques, toutes ces promesses d'héritage, de surfer un peu sur la belle dynamique, on ampute
05:18le budget des sports de 200 millions d'euros d'euros. Vous savez beaucoup, 200 millions d'euros d'euros d'euros.
05:23100 millions directement liés au jeu, si j'ai bien compris. Est-ce que pour toi, c'est logique ou c'est scandaleux ?
05:29C'est logique. C'est logique, parce qu'on a un tout petit problème de son. On va régler ça en régie, parce qu'on veut entendre
05:49ton avis là-dessus. C'est hyper important. Et on te récupère quand on a réglé ce petit problème-là.
05:53Je reviens à nos moutons, en attendant qu'on répare, tout simplement. C'était M. Macron, je crois, qui nous avait promis
06:01de bien jolies choses après les JO. Oui, c'était le 12 août dernier, dans les colonnes du journal L'Équipe,
06:06un entretien qu'il nous avait accordé. Regardez ce qu'il déclarait, notamment le président de la République.
06:10« Le sport, comme la culture, sont des investissements légitimes. Ce ne sont pas des budgets sur lesquels
06:15on doit faire des économies. Sport et culture produisent du rêve, de l'imaginaire, et une nation en a besoin. »
06:22On parle d'une coupe de 200 millions pour la culture.
06:24Oui, on est à des années-lumières, Pierre, de ce que nous a proposé Emmanuel Macron et les dernières estimations
06:30qui annoncent une baisse sensible du budget.
06:32Oui, de toute façon, après, ça reste de la communication. Vous êtes assez bien placé pour connaître le contexte
06:39dans lequel on est depuis 4 ans, depuis qu'on a les JO de Paris. Il y avait des discours qui ont été faits.
06:45Maintenant, couper de 200 millions d'euros le budget, je pense que ce serait bienvenu d'essayer justement
06:52d'optimiser les 800 millions qu'on a. Je pense qu'il y en a une bonne partie qui est jetée par les fenêtres
06:56et qui est très mal utilisée. Donc, si on arrive sans les JO, sans préparer et avoir des dépenses en plus,
07:05essayer d'optimiser un petit peu les 800 millions d'euros qu'on a. On écoute de partout, de toute façon, des trucs.
07:13Ce n'est pas de l'argent jeté par les fenêtres, mais il y a une volonté, mais il n'y a pas de suivi.
07:15Donc, du coup, ça ne sert à rien. Après, il y a ça. Et puis, c'est pareil. Deux mois après, on n'en entend plus parler.
07:20Des subventions, des cotis. Enfin, je pense qu'il y a un vrai, vrai, vrai ménage à faire et essayer de faire dans l'utile
07:26plus que dans le paraître.
07:28Eh bien, le nouveau ministre des Sports, justement, Gilles Aveyroux, a répondu à cette problématique.
07:31Comment faire avec cette coupe sensible du budget, ces 200 millions d'euros en moins ?
07:36Il a répondu au micro de Tom Trichereau. C'était il y a quelques minutes.
07:39Je crois que les feuilles de route qui ont été transmises, les lettres de cadrage à l'ensemble des ministères
07:44prévoient effectivement une rigueur budgétaire. On le sait. On a tous conscience de la situation du pays.
07:48Donc, il faut le faire en responsabilité. Je ne vais pas citer un de mes mentors, mais souvent, ce n'est pas l'argent qui fait le projet,
07:55c'est le projet qui fait l'argent. Donc, à nous de mettre en place des actions qui puissent convaincre Matignon,
08:01notamment, là où seront les arbitrages, de nous suivre sur les opérations qui seront les plus intéressantes.
08:05Bah oui, mais elle s'annonce vraiment compliquée, la tâche de notre nouveau ministre des Sports.
08:10Non, bien évidemment que ce n'est pas évident. Alors, il y a une chose qui s'est faite de bien, c'est qu'on a renouvelé nos infrastructures.
08:17Donc, on a amélioré quand même nos sites, ce qui permet d'accueillir les adhérents de la meilleure condition.
08:23Après, ok, je veux bien être créatif, mais il faut de l'argent. Tu es en concurrence avec le monde entier.
08:28On parle d'événements internationaux. Donc, il faut des moyens. Bien évidemment qu'il faut utiliser ça intelligemment,
08:36mais tu ne peux pas être meilleur avec 200 millions d'euros de moins. Tu peux faire en sorte que ça perdure, qu'on ne casse pas la gueule.
08:43Moi, j'étais persuadé qu'on allait investir sur le sport jusqu'en 2030 minimum parce qu'on a les Jeux d'hiver.
08:49Et voilà, je pensais qu'on allait rester dans une dynamique.
08:52Alors après, on peut revoir le budget à la hausse lors des 2030 ou 2028, 2029.
08:55Oui, mais c'est en amont qu'il faut améliorer les choses. Si on veut devenir un pays de sport, je ne vais pas dire que chaque année, il faut de l'augmentation.
09:01Mais en tout cas, il faut être au rendez-vous.
09:04Le message est catastrophique en vrai.
09:05Non, mais ça, c'est clair. Ce n'est pas ce qu'on attendait. En tout cas, le monde sportif, ce n'est pas ce qu'on attendait.
09:08On pensait que grâce à ces Jeux olympiques, on allait comprendre l'intérêt du sport, la revalorisation des athlètes,
09:14des infrastructures qui sont nécessaires pour le développement du sport, qu'on le veuille ou non.
09:20Ce n'est pas spécialement d'avoir que des gymnases. C'est d'avoir des gymnases à la pointe pour pouvoir...
09:23Avec des bouches qui marchent.
09:25Exactement, que tu prennes du plaisir. Mais c'est tout ça qui fait que derrière, parfois, on en perd au passage.
09:30Donc, j'espère qu'on ne redescendra pas en dessous de 800 millions. Je ne sais pas si ce sera 200 ou peut-être plus. J'espère pas, voilà.
09:38Pour l'instant, c'est prévisionnel. Thomas, tu parlais de la culture, qu'il fallait peut-être...
09:42Oui, tous les budgets vont être...
09:45C'est quoi ? C'est 10 milliards à peu près d'économies du Jeu ?
09:4710 milliards d'économies par rapport au budget 2024. Donc, c'est l'écologie, le travail et le sport qui seraient les plus impactés.
09:54On garde le conditionnel, mais oui, on parle quand même de 10 milliards d'euros d'économies.
09:58Donc, pour toi, ce n'est pas forcément dans le sport qu'on aurait dû les faire en priorité ?
10:01Non, mais après, moi, je ne sais plus dans quelle émission je m'étais battu ici.
10:05Je défendais farouchement l'idée, c'était avec... On en parlait, je ne sais plus avec qui,
10:08mais l'idée que la France n'est absolument pas un pays avec une culture sportive. Et voilà.
10:13Même après les Jeux ?
10:13Mais bien sûr ! Il faut arrêter d'être naïf. Il faut arrêter d'être aveuglé.
10:17Quand on est à 200 millions, tu ne donnes pas cet élan.
10:19Oui, il faut arrêter d'être aveuglé. Même, je me battais avec toi, France, il faut arrêter d'avoir les EIR, ces trucs,
10:24cet arbre qui cache une forêt horrible, des JO.
10:28Les JO, c'est là, c'est le petit oasis, tout le monde, il est beau, tout le monde, il est content, etc. Mais il faut arrêter.
10:33Tu crois qu'on est naïf ?
10:34Mais bien sûr ! Il y avait une énorme naïveté au niveau de l'élan, vous allez voir la France, on va tout gagner.
10:40Vous allez voir Los Angeles, allez, on va continuer, on va capitaliser.
10:43Moi, quand Mathieu, notre chef, m'envoie le programme ce matin, il me montre les chiffres, j'étais mordeur.
10:53Et en même temps, pas surpris, parce qu'on est dans un pays qui, voilà, on sait organiser des événements,
10:57on va mettre beaucoup d'énergie, beaucoup de force et beaucoup d'engagement sur des événements sportifs pour faire rayonner la France.
11:03Mais quand il faut vraiment parler des vrais problèmes, le sport amateur, les associations, le sport à l'école,
11:09Allez, terminé, on s'en sait pas faire.
11:10Je récupère Thierry Braillard, on a un problème, on a réglé le problème de sang avec l'ancien secrétaire d'État chargé des sports
11:16qui a connu le ministère des sports entre 2014 et 2017.
11:18Thierry, on ne t'a pas entendu, scandaleux ou logique, cette baisse de 200 millions d'euros dans le budget des sports ?
11:24Les deux. Logique, parce que ce budget doit être amputé de 150 millions qui étaient pour les Jeux.
11:35Et donc, comme en 2025, on n'aura pas les Jeux, il n'y aura pas 100 millions qui étaient à la Solidéo.
11:39Il faut savoir que la Solidéo, c'est la société qui a construit tous les équipements pour les Jeux.
11:45C'est quand même un effort conséquent de l'État, 775 millions d'euros.
11:50Et puis, il y avait 50 millions qui ont été destinés à payer les primes pour les médailles,
11:56à faire de la grande cause nationale les 30 minutes d'activité sportive.
12:00Donc, c'est ces sommes-là qui étaient affectées pour les Jeux dès 2025.
12:06Donc, j'allais dire, c'est logique qu'il y ait cette baisse de 150 millions.
12:10Là où, scandaleux, et je rejoins ce qui a été dit,
12:12on ne peut pas dire qu'on veut les Jeux pour que la France devienne une grande nation sportive.
12:17On ne peut pas dire qu'il faut que cette nation ait de l'énergie positive pour le sport et puis ne pas se donner les moyens.
12:27C'est-à-dire qu'on ne peut pas baisser drastiquement le budget du sport.
12:32C'est déjà que 0,2% des dépenses de l'État, le sport. Donc, ce n'est pas grand-chose.
12:38Et à quoi ça servait ? Moi, j'ai une question à poser à tout le monde.
12:42À quoi ça servait d'obtenir les Jeux et d'organiser les Jeux si derrière,
12:48on n'y met pas les moyens pour que tous les clubs puissent accueillir tous les jeunes qui,
12:53voyant les Jeux, ont envie de pratiquer du sport, que les clubs n'aient pas les infrastructures pour accueillir les jeunes ?
13:00On me dit qu'il y a des clubs qui refusent des licences. Et donc, là, on marche à la tête.
13:05Et c'est la raison pour laquelle je pense qu'un effort très particulier devrait être fait en 2025 pour dire qu'on a eu les Jeux.
13:11On veut faire de la France une grande nation sportive. On s'en donne les moyens.
13:15Et donc, on ne baisse pas le budget, voire même, j'allais dire, à la marge, on l'augmente pour répondre aux besoins.
13:21Et par rapport à des économies qui sont réalisées, on parle de 50 milliards. Là, dans le sport, on parle de millions d'euros.
13:28Ce n'est pas pareil. On a plein de questions pour toi sur le plateau. Thomas.
13:31Justement, bonjour Thierry. Est-ce qu'on peut déjà anticiper l'impact que sera cette coupe du budget ?
13:37C'est-à-dire, est-ce que c'est les missions gouvernementales qui vont être impactées ?
13:40Est-ce que c'est les mouvements associatifs ? Est-ce que ça va être les infrastructures ?
13:43Qu'est-ce qui va être concrètement impacté directement par cette coupe du budget ?
13:46Il peut y avoir des conseillers techniques. Vous savez que l'État finance 1 440 conseillers techniques qui sont affectés à des fédérations,
14:00mais qui sont donc payés par le budget de l'État. Il peut y avoir des coupes là-dessus.
14:05Il peut y avoir, bien sûr, des crédits budgétaires qui vont être amputés à l'Agence nationale du sport,
14:11qui s'occupent du haut niveau et qui s'occupent en même temps de faciliter la pratique sportive par des subventions qui sont versées à des clubs,
14:22paiement d'infrastructures et ce genre de choses. C'est de mémoire 400 millions d'euros que l'État verse à l'Agence nationale du sport.
14:30Il y a aussi une baisse de ce côté-là. Ça fait beaucoup. Il y a tous ces postes sur lesquels il va y avoir des baisses.
14:38Et après, depuis longtemps, des parlementaires se disent qu'il y a une manière de répondre à cela et de faire une augmentation sans toucher directement le budget de l'État.
14:52C'est les taxes sur les paris sportifs. Je vous rappelle qu'au départ, ces paris sportifs, lorsqu'ils ont été mis en place, c'était pour financer le sport.
15:04Et un jour, ils ont été plafonnés, c'est-à-dire qu'au-delà d'une certaine somme, il y a un plafond et donc ça retourne dans le budget de l'État.
15:14Et quand on voit que sur les paris sportifs de mémoire, le plafond est à 30 millions, c'est-à-dire qu'il y a 30 millions qui sont affectés au budget du sport,
15:21et sur les 160 millions que rapportent les paris sportifs, tout le reste va au budget de l'État.
15:27Il suffisait de dire en déplafonne et que tous les revenus, les bénéfices liés aux paris sportifs sont affectés au sport, ça nous permettrait d'avoir un budget par exemple à la hauteur.
15:37Ça a l'air simple quand tu l'expliques Thierry. Est-ce que je peux te demander de faire des réponses un tout petit peu plus courtes sans te manquer de respect parce qu'on a plein de questions et on veut que tu réponds à toutes.
15:45Pierre Bouby.
15:45Bonjour Thierry. Moi, j'ai une question par rapport à cette annonce. Est-ce que tu ne penses pas que ce n'est pas un effet d'annonce mais autant le message est catastrophique ?
15:53Mais est-ce que tu penses que ce budget-là de 800 millions, on l'a depuis un moment ? Il n'y a rien qui a été fait pour qu'il y ait une culture de sport aussi et des choses qui ont été améliorées dans l'infrastructure, la logistique et tout ça.
16:04Est-ce que tu ne penses pas qu'on peut juste essayer de faire en sorte que ce budget soit utilisé à bon escient en fait, mieux ?
16:11Ils sont déjà bien utilisés vu le montant. Disons que là, on revient, on était en hausse, en hausse, en hausse et là, on va reprendre une baisse et c'est ça qui est dommage.
16:23C'est-à-dire qu'on aurait pu penser qu'après les Jeux, on poursuive la hausse du budget des sports.
16:27Thierry Bouby. Tu prépares les JO. En 2022, tu prépares les JO, il y a 700 millions. Là, on est à 800 millions. On est encore au-dessus de 2022 où on était en pleine préparation des JO.
16:37Ce que je veux dire, c'est qu'on n'est pas obligé de faire la même chute de la même manière.
16:40On voit que le contexte va être compliqué de plus en plus, que ce soit pour le sport ou pour d'autres domaines.
16:51Tu as mis en place le pack de performances. Est-ce que c'est quelque chose qui va être encore plus nécessaire aujourd'hui pour la précarité des athlètes en sachant que les JO viennent de passer ?
17:03On va essayer de passer à autre chose. Est-ce que ce pack de performances va continuer, j'espère, à soutenir nos athlètes ?
17:11Le pack de performances, Thierry l'expliquera mieux que moi, c'est d'encourager les entreprises à être partenaires et embaucher des athlètes.
17:19Au niveau de l'Agence nationale du sport, le budget de performances qui a été affecté et géré par Claude Onesta et Yann Cuchera a été de 114 millions d'euros.
17:32On a quand même les JO de Los Angeles à préparer. On a les JO d'hiver également avec Alpe-Française en 2030.
17:39J'ai malheureusement peur que ce budget soit amputé. Et s'il est amputé, ça veut dire que le soutien de sportifs de haut niveau va baisser.
17:46Donc, on va pour certains les retrouver dans la précarité.
17:51C'est la raison pour laquelle c'est vrai que le pack de performances qui est le soutien via le mécénat d'entreprises auprès des sportifs de haut niveau
17:58va une nouvelle fois pallier cette baisse que je regrette parce que je pense que ces sportifs nous ont montré qu'avec un soutien financier,
18:07la performance était au rendez-vous et qu'on pouvait poursuivre les objectifs de rester dans le top 5 à Los Angeles.
18:13Mais pour rester dans le top 5, il faut s'en donner les moyens.
18:16– Donc en fait Thierry, ce que tu nous expliques c'est que Los Angeles, c'est un effet d'annonce, Paris 2024, très bien, maintenant on termine, on passe à autre chose.
18:22– Il fallait que tout soit beau. C'est pas tort.
18:26C'est un peu le risque.
18:29– Merci beaucoup Thierry Brayard d'avoir été avec nous, on a réglé le problème de son, c'était très clair, c'était limpide et c'est toujours enrichissant d'avoir l'info qui vient de l'intérieur.
18:36Merci et à la prochaine. T'étais au match hier soir en tant que Lyonnais ?
18:39– C'est pour ça qu'il n'y a plus de réseau avec le but de Jonathan Lowe, il n'y a plus de réseau.
18:42– Tu peux éviter d'être désagréable, France.
18:45– Ne reste pas avec nous alors parce qu'on va en parler juste après. Merci Thierry et à la prochaine.
18:49– Merci, au revoir.
18:51– Il n'y a plus de réseau, il n'y a plus de réseau.
18:54– Juste Brahim, t'as vu les trois différentes ministres des sports qui se sont enchaînées, c'est bien les sportifs ministres des sports, on était dans une bonne dynamique.
19:04– Quand il y a une bonne intention oui, quand tu vois Tony Stanguet, alors même s'il n'est pas été ministre,
19:09mais voilà c'est ce qu'on se souhaite nous athlètes, c'est d'être représenté par des gens qui ont eu le maillot,
19:14qui aiment le sport et les sportifs, qui font abstraction de tous les intérêts des uns et des autres.
19:20Sincèrement, voilà, moi je rêverais d'avoir un ministre des sports comme Anthony Stanguet.
19:26– Il a dit que c'était intéressant.
19:28– J'ai l'impression que tout le monde est d'accord avec toi.
19:30– Je ne dis pas qu'Amélie n'a pas fait un bon travail, je pense que c'était nécessaire et elle a structuré.
19:35Oui, sportif de haut niveau quand on est jeune, mais après il y a sportif de haut niveau quand c'est ta vie,
19:40et là c'est vraiment autre chose, mais je trouve qu'elle a fait des bonnes choses, je pense qu'on a une bonne base.
19:44Mais là quand j'entends qu'il y a 200 millions en moins, sincèrement le signal il est perturbant.
19:49Je plains les sportifs-là qui vont attaquer 2028 en sachant que tout ce qu'ils ont pu bénéficier juste avant les Jeux,
19:55parce qu'en plus, même pour un sportif ou pour l'être humain, on pense que c'est de l'acquis,
19:58là d'un coup on leur enlève tout, les sportifs et les sponsors ne seront pas tous au rendez-vous dès le départ.
20:04– Il faudra s'en souvenir et ne pas leur taper dessus.
20:06– C'est sûr, mais je suis d'accord que 2028 ça va être intéressant de voir comment on risque de se positionner.
20:11– 16h30, 2028 ce n'est pas pour tout de suite, on aura le temps d'y revenir,
20:14là on va aller du côté de la planète sportive, le bien m'rime avec Juju.