Amine El Khatmi sur un gouvernement déjà sous pression : «Vous ne pouvez pas avoir de rupture franche avec trois blocs quasi-équivalent à l'Assemblée nationale».
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00:00il y a un problème, j'allais dire, arithmétique.
00:03Vous pouvez pas avoir de rupture franche
00:05avec trois blocs quasi équivalents à l'Assemblée nationale
00:08qui sont majorités possibles.
00:11Une rupture franche, ça suppose d'avoir les coups des franches,
00:13précisément, d'avoir une majorité large
00:17ou une majorité absolue
00:18qui puisse permettre, effectivement, de faire passer des lois.
00:21Là, à chaque fois, vous allez devoir tout négocier.
00:23Donc, par définition, la situation politique
00:26telle qu'elle est sortie des urnes le 7 juillet
00:28ne rend pas possible, j'allais dire quasi techniquement,
00:31le fait de, comme on dit trivialement, renverser la table.
00:35Donc, on est dans une situation qui suppose le compromis,
00:39le dialogue, d'aller chercher les députés un par un,
00:41et c'est le contraire même du coup.
00:43Les électeurs ont demandé qu'on renverse la table
00:46et là, on est en train de bouger les petites cuillères.
00:49Sans majorité.
00:50Entendu, mais néanmoins, c'est la demande des électeurs.