• il y a 3 mois
Ministre délégué démissionnaire en charge des Comptes publics, Thomas Cazenave indique avoir rencontré le Premier ministre, Michel Barnier, quelques heures après sa nomination pour évoquer la situation budgétaire du pays. "On est transparent depuis le premier jour", assure-t-il. 

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Transcription
00:00Avec Bruno Le Maire, on a rencontré Michel Barnier quelques heures après sa nomination.
00:05On lui a expliqué la situation et on lui a dit la chose suivante,
00:08on est à un moment décisif sur nos finances publiques.
00:11On le dit d'ailleurs depuis plusieurs mois avec Bruno Le Maire.
00:14C'est la raison pour laquelle on avait, au tout début de l'année,
00:17pris 10 milliards d'euros d'économies en disant…
00:20Pardon, mais là, Michel Barnier semble découvrir que la situation est très grave.
00:22C'est ce qu'il dit.
00:23Je pense que Michel Barnier, et c'est une bonne nouvelle,
00:26il a à cœur de redresser les finances publiques.
00:29Et moi, je pense qu'il faudrait le consensus national le plus large là-dessus.
00:33Pourquoi ? Parce qu'on a beaucoup protégé, beaucoup dépensé
00:37et qu'il faut maintenant réduire le déficit public.
00:40Et c'est la raison pour laquelle on a pris des mesures difficiles dès le début de l'année
00:44qui ont été interrompues avec la dissolution.
00:46Et on a toujours dit, il faut continuer.
00:48On a tout préparé, on va revenir dans le détail.
00:50Mais pardon, là, il y a un peu de langue de bois.
00:52Vous voyez bien qu'il y a un nouveau Premier ministre
00:54qui prend la parole visiblement pas très satisfait
00:56de ce qu'a pu dire Gérald Darmanin sur la question des impôts
00:58et on y reviendra dans un instant.
01:00Et qui dit, je me rends compte, je demande un état des lieux
01:03de cette situation budgétaire qui est très grave.
01:05Donc, il vous met en cause.
01:06Non, mais il connaît la situation des finances publiques.
01:09Et il partage, je crois, avec nous.
01:11Et j'espère, avec le plus grand nombre, qu'on doit tous faire des efforts.
01:16On doit faire des économies et on doit ainsi réduire le déficit public.
01:20Et pour cela, on a travaillé dans la période, même des missionnaires.
01:24Moi, j'ai mis en réserve plus de 16 milliards d'euros
01:26permettant à un nouveau gouvernement de faire des économies.
01:29On a préparé un certain nombre de nouvelles rentrées fiscales.
01:32Et je vais rentrer dans le débat sur les impôts.
01:34Je pense à la taxation des rachats d'actions.
01:36Je pense au super profit des énergéticiens.
01:37Donc, on a préparé les choses pour tenir l'engagement
01:40qu'on a pris devant les Français de réduire le déficit public.
01:43Donc, vous n'avez pas laissé de cadavres dans le placard à Michel Barnier ?
01:45Je vais vous dire, il n'y a aucun cadavre nulle part
01:46parce que même les parlementaires ont reçu toutes les notes
01:49qui existent à Bercy, à tous les étages.
01:52On est transparent depuis le premier jour.
01:54Depuis le début de l'année, notamment avec Bruno Le Maire,
01:58on dit qu'on doit faire des efforts.
02:00On doit réduire le déficit public face à la situation qui l'annonce.
02:03François Fillon 2007, je suis à la tête d'un État en faillite.
02:06Franchement, quand on lit Michel Barnier, c'est le sentiment que ça donne.
02:09Mais que Michel Barnier constate avec nous
02:12que la situation est difficile et qu'elle impose des décisions
02:16pour continuer, et je le souhaite, à faire des économies
02:19et réduire le déficit public, je trouve que c'est une bonne chose.

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