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00:00Les laboratoires pharmaceutiques sont parmi les derniers en France à ne pas fixer le
00:11prix de vente de leurs produits. C'est en fait le Comité économique des produits
00:15de santé, CEPS, qui fixe pour le compte de l'État le prix des médicaments pris en
00:19charge en toute ou en partie par l'assurance maladie. On dit alors que le prix est administré.
00:24Concrètement, quand un laboratoire veut commercialiser un nouveau médicament, celui-ci doit franchir
00:29un certain nombre d'étapes. Le médicament est d'abord évalué par la commission de
00:32transparence de la Haute Autorité de Santé. La HAS rend un avis scientifique sur l'apport
00:37du médicament pour la santé des Français. C'est ce qu'on appelle la valeur thérapeutique.
00:40C'est sur la base de cette évaluation que le CEPS négocie le prix avec l'industriel.
00:45Une fois fixé, le prix des médicaments a tendance à baisser avec le temps. D'ailleurs,
00:49chaque année, dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale,
00:53une liste de baisse de prix est décidée par le CEPS. De plus, 10 ans après la mise
00:59sur le marché d'un médicament, sa version générique peut être vendue et le médicament
01:03subit une décote supplémentaire de 20 à 40%. En revanche, la hausse de prix n'est
01:07pas prévue par la loi. Cela protège le système de santé bien sûr, mais peut parfois poser
01:12problème aux industriels, comme on l'a vu avec l'inflation consécutive à la guerre
01:16en Ukraine. Les entreprises ont dû absorber ces hausses de coût sans pouvoir les répercuter
01:21sur le prix de leurs produits.

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