Batum arrête officiellement sa carrière en équipe de France - Basket - Bleus
Nicolas Batum a annoncé prendre officiellement sa retraite internationale via un message posté lundi sur les réseaux sociaux. Le Français aura cumulé 177 sélections avec les Bleus.
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00:00Et on démarre avec Nico Batum. Nico Batum et l'équipe de France, c'est terminé.
00:04Après 15 ans de bons et loyaux services, eh bien le français de 35 ans l'a annoncé
00:08sur ses réseaux sociaux hier. Regardez ce qu'il déclare.
00:12De ma première sélection senior face à l'Autriche en juillet 2009 à la dernière
00:15contre Team USA, il est désormais temps pour moi de refermer ce magnifique
00:19chapitre et de passer le relais à la nouvelle génération.
00:22Nico Batum, c'est 177 sélections, capitaine de l'équipe de France, un titre
00:27de champion d'Europe en 2013 et deux médailles d'argent au jeu à Tokyo et
00:31puis dernièrement à Paris. Pierre, c'était attendu de voir Nico Batum
00:36prendre sa retraite. Toi, tu voulais lui rendre hommage.
00:38Non mais oui, parce que merci quoi. Entre les interventions qu'il a faites, à
00:43chaque fois que ça se passait mal, ça a toujours été le patron un peu de
00:45l'équipe de France mine de rien. Et puis ce compte quoi, à Tokyo.
00:49C'est une photo de poster, il en a refait un contre l'Allemagne.
00:54Bravo quoi, je l'ai toujours trouvé entier, avec une grosse personnalité et
00:59puis capable de remobiliser aussi un groupe, même dans les moments où ça
01:02tanguait un peu, il était là. Chapeau l'artiste quoi.
01:06Ça me fait peur, plus de Batum, plus de Colet, plus de Colot.
01:11Il y a une liste partout, il y a pas mal de jeunes qui sont rentrés, qui montent aussi.
01:17C'est une page qui se tourne, c'est sûr. En fait, c'était un peu le dernier
01:20représentant de la génération Dio, Tony Parker, Boris Dio, Antoine Dio d'ailleurs aussi, il a joué à l'époque.
01:27Michel Dio aussi.
01:28Non mais c'est vrai, ils ont représenté une génération et on a vraiment l'impression que désormais on rentre totalement dans l'ère Wemba-Nyama.
01:34C'était le dernier joueur qui représentait un petit peu ça.
01:37Mais c'est vrai que Nicolas Batum, le frisson de Tokyo.
01:41C'est le frisson de Tokyo, toi. Tout de suite, c'est le contre.
01:43Non mais oui, tu m'as posé la question tout à l'heure, quel contre est le plus important.
01:46Il y a le contre aussi face à Schroder.
01:48Celui qu'il met à Tokyo, en basket, il y a ce qu'on appelle le buzzer-beater quand tu mets le panier sur le buzzer.
01:54Là, c'était un contre-beater.
01:56C'est-à-dire que tu gagnes sur ça en fait.
01:59Ta victoire est assurée là-dessus.
02:00Le contre qu'il met face à l'Allemagne à Paris, c'était le troisième quartant je crois.
02:04L'émotion n'est pas la même.
02:06Mais attention parce qu'on parle peut-être de la page qui se tourne.
02:09C'est aussi justement un garçon avec la personnalité pour être capable d'apparaître dans les moments un peu chauds comme ça.
02:15C'est important et il faut voir si les jeunes vont être capables de le remplacer.
02:18Et par rapport à Tony Parker, il est au-dessus dans l'histoire de l'équipe de France ?
02:24Non, jamais.
02:26Il a quand même plus de médailles.
02:27Tu as fait une réunion pour poser cette question ?
02:28Bien sûr, là avec moi-même.
02:30Non, tu n'es pas d'accord ?
02:31Il a une aura Tony qui dépasse tout le reste.
02:33C'était l'équipe de France de Tony Parker quand même à l'époque.
02:37Tu vas parler de l'un comme étant le lieutenant de l'autre et pas l'inverse.
02:43Rideau.
02:45Pardon Julien, je t'ai envoyé au charbon là.
02:47C'est sa faute.
02:49Mais dénonce-le.
02:51Non, il s'est dénoncé seul.
02:53Batoum c'était Scotty Pippen et Tony Parker c'était Michael Jordan.