Nolwenn Leroy s'exprime sur l'affaire abbé Pierre, dans "Quotidien"

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00:00Nolwenn, depuis 2006, vous êtes la marraine de la fondation Abbé Pierre, vous l'avez rencontrée avant sa mort, comment vous vivez les révélations sur les agressions sexuelles commises par l'Abbé Pierre ?
00:09Comme tous les Français, je suis tombée des nues, forcément, parce qu'on ne peut pas se préparer à ça, en fait.
00:19C'est quand même... Que dire, à part que le combat contre le mal-logement et contre la précarité est toujours d'actualité, plus que jamais,
00:30et qu'il faut continuer à soutenir la fondation et séparer, je dirais, l'homme que pouvait être l'Abbé Pierre de son œuvre et du combat qu'il menait,
00:41du message qu'il portait, parce qu'on ne peut pas faire autrement que de continuer à mener ce combat et de reconnaître, bien sûr, la douleur des victimes.
00:55Heureusement que, finalement... Enfin, moi, la question, c'est pourquoi, après autant de temps ?
01:02Et en ce qui me concerne, moi, j'étais marraine, j'ai rencontré l'Abbé Pierre, bien sûr, mais mon engagement en tant que marraine, c'était un engagement de cœur,
01:11donc forcément, c'était au-delà de l'homme, c'était son combat et son message, bien sûr. Donc je reste, bien sûr, je renouvelle mon soutien, plus que jamais, à la fondation.
01:24Bien sûr, à tous les donateurs. Et quand même, j'ai écouté aujourd'hui 40 000 SDF à Paris, rien qu'à Paris.
01:30Aujourd'hui, on n'a malheureusement pas fini ce combat-là. Il faut continuer. En vérité, il ne pouvait rien arriver de pire à la fondation, parce qu'ils ont tellement d'autres choses.
01:40C'est terrible, mais c'est tellement difficile de mener ce combat-là. Chaque année, la journée du rapport du mal-logement, on se rend compte à quel point c'est dur.
01:49On a l'impression que les choses avancent, mais trop lentement. On doit rester fidèles et continuer de se battre.

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