• il y a 2 mois
Julien Soir, référent communication Alliance police Hauts-de-France Nord, à propos des passeurs et des migrants de plus en plus violents : «On a de plus en plus de collègues qui se font agresser, soit avec des jets de projectiles ou alors avec de l'essence qui sert normalement à faire partir les embarcations. Ils nous la projettent et essayent de nous enflammer».

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Transcription
00:00Oui, ça ne les choque plus, de toute façon, que ce soit les passeurs ou que ce soit les migrants,
00:05aujourd'hui on a de plus en plus de collègues qui se font agresser.
00:08Alors de quelque manière que ce soit, soit avec des jets de projectiles, tout ce qu'ils trouvent au passage,
00:14ou alors, c'est ce que j'expliquais dans votre reportage,
00:17effectivement avec l'essence qui sert normalement à faire partir les embarcations,
00:21aujourd'hui ils nous la projettent et ils essayent de nous enflammer,
00:25comme ils l'ont fait il n'y a pas si longtemps que ça à Grandfort-Philippe.
00:28On comprend que les forces de l'ordre sont, et c'est compréhensible oui,
00:32sont rapidement débordées, pardon c'est le mot que je cherchais.
00:35C'est une question de moyens, ou alors aujourd'hui ça dépasse cette question,
00:39ce n'est même plus une question de moyens ?
00:42Si vous voulez, on a quand même 180 kilomètres de côte à couvrir,
00:45on a 1800 policiers en tout qui travaillent sur le littoral,
00:51maintenant il faut bien comprendre qu'on est sur des bateaux,
00:54des embarcations qui normalement doivent contenir 40 personnes,
00:57qui en contiennent 80, 80 personnes,
01:00vous imaginez, même si vous divisez les 1700 collègues
01:05sur les 180 kilomètres de littoral, c'est du domaine de l'impossible,
01:09et souvent on a une dizaine de collègues face à 60 ou 80 personnes qui cherchent à prendre de l'arge.
01:16Donc c'est du phénomène de l'impossible en fait,
01:19on ne peut pas réussir à résoudre ce problème-là,
01:21et on en arrive à des drames au final.

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