Retrouvez le Talk Show de ce lundi 16 septembre 2024 présenté par Sébastien Volpe avec Romain Canuti, Byllel Ben Khalifah et Mehdi de " Memes marseillais ".
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00:00L'OM joue-t-il le titre de la troisième partie de cette émission ?
00:11L'OM vient de recruter Adrien Rabiot.
00:15Je pense à toi, Seb, sur un truc.
00:17Je suis désolé, ce n'est pas bien de dire ça, mais Adrien Rabiot est à Marseille.
00:23Maxime Lopez est à Paris.
00:25Voilà, je pensais à ça, je me suis dit, Seb, c'est-à-dire le monde est bien fait, quand même.
00:30Ah, ça ! Le monde est bien fait.
00:33Bon, Bilel, est-ce que tu t'attendais à ce que l'OM puisse faire une recrue de ce niveau ?
00:39Moi, je remercie grandement l'Olympique lyonnais, beaucoup Lyon, d'avoir fait patienter pour Veretout,
00:46finalement prendre Veretout, Benacer qui ne signe pas, Benacer qui se blesse,
00:51tu lui fais papillon, et derrière, ça se tente, il a pris son téléphone.
00:57Et si on tentait Rabiot, on ne sait jamais, il n'est nulle part, il n'y a personne qui l'a fait signer.
01:02Pourquoi on ne le tente pas ?
01:03Quand même, c'est compliqué de ramener Rabiot, quand même.
01:05Tu ramènes, pour moi, un des...
01:07Il peut jouer dans tous les gros clubs, hormis peut-être le Real Madrid ou Manchester City,
01:10il peut quasiment jouer dans tous les clubs européens,
01:12parce que c'est un titulaire de l'équipe de France, qui est l'une des meilleures équipes au monde.
01:16Et tu signes deux clubs avec qui il a eu des contacts, en plus.
01:20En plus, tu te dis, qu'est-ce qu'il se passe, Tannay et Seb ?
01:23Et là, je pense à toi, et là, je pense à Seb, je me dis,
01:26putain, ce mec, il va me faire chier, parce qu'il va me parler de son titre tout le long.
01:30Parce que maintenant, avec Rabiot-Hubert, tu n'as pas eu deux joueurs de 29 ans,
01:3410 ans de Ligue des Champions à chacun, tu n'as pas eu ça à l'OM depuis les années 90.
01:39Tu n'as jamais eu deux, au même moment.
01:41La réalité, c'est ça.
01:43On a eu Luiz Gustavo, mais il était accompagné de Zambo.
01:46Tu as eu Lassalla Diarra, il était tout seul.
01:48Tu as eu Romao, dans les époques, tu as eu Veret-Touranger.
01:51Pas mal, mais là...
01:53C'est un autre niveau, là.
01:54C'est ton frère Rabiot-Hubert, je ne sais pas si on se rencontre.
01:56Donc, Kogbia, on t'aime bien, ça fait plaisir, mais va t'asseoir.
02:00Non, je suis d'accord.
02:02Après, moi, Kogbia, déjà, il fait un bon début de saison,
02:05mais c'est vrai que je trouve que, au niveau du cardio et du physique,
02:09il n'est pas encore à 100 %, mais là, il n'y a pas photo.
02:12Après, en sortie de banc, Kogbia, c'est très bien.
02:15Arit, c'est très bien.
02:16Je veux dire, ça fait longtemps aussi qu'on n'a pas eu un banc très étoffé et de qualité.
02:21Donc, tant mieux.
02:23Mais, comme tu dis, Benassia, il a appelé, il a tenté.
02:26Moi, j'aime cette philosophie, qui tente rien n'arrive.
02:28Rien n'est impossible.
02:29Moi, ce que j'aime beaucoup là-dedans, c'est qu'on sent que le souhait du coach est respecté.
02:36C'est-à-dire que nous, si tous, on regarde l'effectif olympique de Marseille...
02:38Tu ne veux pas avoir le souhait du coach ?
02:40Non, parce qu'on respecte le coach.
02:42On te respecte.
02:43Saint-Pauli doit tourner.
02:44Il doit dire, pulaise, moi, je suis à l'OM.
02:46J'ai demandé Griezmann, et lui, il ramène Rabiot maintenant.
02:48Ils ont fini 8e, ils ont ramené Rabiot.
02:49Mais moi, j'ai fini 2e.
02:51On m'a ramené des gueules.
02:54Il arrive l'été prochain, Griezmann.
02:55Non, mais moi, ce que j'aime, c'est que nous, on nous montre l'effectif.
02:59Il y a 48 heures, on est tous là à se dire, on peut faire un gros coup.
03:03On va tous dire, Rano a un gros stopper droit.
03:06Parce qu'on est tous à se dire ça, tous.
03:09De Zerbi...
03:10Ça, c'est comme lui, tout à l'heure, quand il a dit notre ami, j'ai dit mon ami.
03:13Là, moi, je n'ai jamais parlé de stopper droit.
03:15Non, mais stopper droit, défenseur, si tu regardes l'effectif, tu te dis,
03:19nous, ce n'est pas notre priorité, le milieu de terrain.
03:22On a 4 mecs pour 2 postes.
03:24Et en fait, tu as bien senti que De Zerbi, ce n'est pas du tout son avis.
03:29Et que lui, il voulait un milieu de terrain.
03:32Ils n'ont pas tenté Benacer sans lui en parler.
03:35Rabiot, il l'a appelé.
03:36Donc, c'est ce qui se passe.
03:38Voilà.
03:39Donc, moi, j'aime bien cette idée de se dire, on donne à De Zerbi ce qu'il veut.
03:43Si ça se trouve, c'est en fait l'arrivée de Rabiot.
03:46Ça va faire embouteillage, machin.
03:48Alors que derrière, on va se prendre des buts de favouri.
03:51Bien sûr, je ne le souhaite pas.
03:52Mais ce que je veux dire, c'est qu'au moins, on va au bout de l'idée du coach.
03:54C'est quand même rassurant de se dire, s'il y a un mec qu'on écoute, c'est le coach.
03:58Effectivement, s'il veut aller à Lingaland...
04:00Non, mais tu as Fofana.
04:02C'est-à-dire que cet été, il se dit, je vais tenter Fofana.
04:05Ils ont pris leur téléphone et ils ont dit, pas grave, on n'est pas le Real Madrid,
04:08mais on va quand même les appeler, ces joueurs-là.
04:10Peut-être que sur un malentendu, ça peut le faire.
04:12Le 4-20-20, quoi.
04:14Les six premiers mois qu'il fait.
04:16Et puis Fofana, ce qu'on disait, c'est qu'il n'a pas réussi à le faire.
04:19Mais son agence, qui est aussi l'agence de Nîmes Mopé, derrière, ça a aussi fudifié
04:23le rôle d'agence par la suite.
04:24Pour rattraper un peu, rapatrier Simaka.
04:26Ça ne se passe pas pendant six mois.
04:29Elle est pas mal, celle-là.
04:31Il y a Barjot, qu'on a eu ce matin, d'ailleurs, au téléphone, même au café,
04:36qui nous dit, on dirait qu'on commence la saison 2 de Game of Thrones.
04:40Je ne les ai pas vues, mais comment ça démarre, la saison 2 de Game of Thrones ?
04:43Mais non, mais c'est dans le sens où à la fin de la saison 1,
04:47on va dire, tout le monde meurt.
04:49On finit huitième et d'un coup, la deuxième saison, elle recommence.
04:55Franchement, il faut le dire, Benazia et Longoria,
04:58ils nous ont fait une espèce de tour de magie.
05:00Parce que finis à huitième, pas de Ligue des champions,
05:03pas d'Europa League, pas de Conférence League, Chocolat, je ne sais pas quoi.
05:08Et les mecs, ils te font venir Deserby, Greenwood, Olberg,
05:11je ne vais pas tous les citer.
05:13Et maintenant, Rabiot, c'est juste...
05:16Là, c'est un truc de fou, quand même.
05:17Pour moi, on a une chance.
05:19On a tellement eu la malchance.
05:20Donc, on va dire, on a une chance incroyable.
05:22C'est que je pense qu'on tombe dans l'année, probablement,
05:24l'une des pires années de l'histoire des vingt dernières années du foot mondial,
05:28où il y a une crise financière sans précédent.
05:30S'il n'y a pas l'Arabie saoudite qui dope le marché,
05:32il n'y a quasiment pas eu de transfert cet été.
05:34Donc, il y a plein de mecs qui ont fait un contrat.
05:36Memphis de paille au Brésil.
05:38Non, mais il faut savoir les recruter, ces mecs, quand ils sont libres.
05:41Il faut aller les chercher.
05:43On travaille, Clément, pour Benazia Autolc.
05:46Mais c'est impressionnant ce qu'ils ont réussi à faire.
05:50J'incite vraiment de mettre les deux sur le même piédestal.
05:53Pour ne pas créer un truc où, quand c'est bien, c'est les recrues d'un mec.
05:59Et puis, quand ce n'est pas bien, c'est un autre.
06:01Pour moi, c'est un duo Benazia et Longoria.
06:04Et les copains sur Twitch, ils sont plusieurs.
06:06Donc, je ne vais pas tous les nommer, mais ils ont raison.
06:08On ne le fait pas suffisamment.
06:09Merci, Franck Macron.
06:10Justement, Jeff Perez l'a dit lors du dernier talk.
06:17Et il a totalement raison.
06:19On ne va pas oublier ce qui se passe dans d'autres clubs.
06:22Tu as encore la vidéo au téléphone.
06:25L'ami qui est allé à Lille et après à Bordeaux.
06:28Oui, bien sûr.
06:29Gérard Lopez.
06:31Oui, j'arrive à Marseille.
06:33Nanani, nanana.
06:35Belle histoire.
06:37Mais effectivement, moi, bravo à Macron.
06:40Mais Macron, j'ai envie de lui dire merci.
06:43Il ne fait pas ça pour l'amour du peuple marseillais ou quoi que ce soit.
06:46C'est ça parce qu'il est convaincu que derrière, ça peut être intéressant pour lui.
06:50Parce que, comme le disait Bilal, il y a une situation où si tu saisis maintenant la balle au bon et il a confiance.
06:55Donc, pour moi, même si bravo.
06:57Merci, Franck McCourt.
06:58C'est surtout merci Longoria Benazia d'arriver à avoir la confiance de McCourt et pour que McCourt lâche les sous.
07:06Juste pour dire, ce n'est pas pour dire Pablo Longoria, le grand, le tout puissant Pablo Longoria.
07:13Mais quand même, juste quelque chose de rappeler que avant que Longoria arrive.
07:18C'est Héro qui a choisi Longoria.
07:19Juste au moment qu'il arrive.
07:20Donc, merci Héro.
07:22Comme quoi, la chance, une fois, ça peut arriver.
07:24Et juste avant, je parlerai d'un mec qui s'appelle Antoni Zubizarreta, que des fois, quand j'y réfléchis, je me dis fou.
07:30Parce que tu vois, dans la situation qui est celle-là, tu as Zubi, directeur sportif.
07:34Il n'y a personne.
07:35Il ne se passe rien.
07:36Donc, juste avant que Longoria arrive, on était qualifié pour la Ligue des champions directement.
07:42Et notre recrutement, c'était Mickaël Cuisance, Fab Gueye, Nagatomo.
07:48Et voilà.
07:49Là, maintenant, on n'a pas de Ligue des champions, pas de Coupe d'Europe.
07:53Et tu fais oi, bien et tout.
07:54Alors que ton actionnaire, c'est le même.
07:56Donc, preuve que la confiance que tu as réussi à prendre, ça change tout.
07:59Oh Louis, quand je fais des gestes comme ça et tout, essaye de ne pas me passer à l'écran, s'il te plaît, mon ami.
08:04Bon, bref.
08:05Chef d'orchestre.
08:06Oui, si tu veux.
08:08Bref, revenons à nos moutons.
08:12Adrien Rabiot.
08:13Ça change quoi ?
08:14Mouton, Adrien Rabiot.
08:15Très bon.
08:16Eddy aussi, pareil, la Coupe.
08:19Ça change quoi pour toi ?
08:20Est-ce que vraiment, je te sentais un peu frileux quand je disais, cette année, on peut jouer le titre ?
08:25Je répète le contexte, mon opinion, mon avis.
08:27Je pense qu'on est très équilibré.
08:29Tous les gens qui s'inquiètent pour derrière.
08:31Moi, je pense qu'avec Balerdi et Brassé ou Balerdi-Cornelius, peu importe.
08:36Je pense qu'on est costauds.
08:38Après, oui, certes, on a Murillo à droite, mais on ne peut pas avoir 11 joueurs exceptionnels, 11 monstres, etc.
08:43Je trouve que quand tu es Merlin à gauche, ça donne entière satisfaction.
08:46Donc, allez, il y a quoi ?
08:47Murillo à droite, qui est un peu plus léger, encore, je le trouve sérieux.
08:51Et au centre, que ce soit Balerdi-Brassé ou Balerdi-Cornelius, je trouve que pour la Ligue, pas pour jouer la Champions,
08:57mais je trouve qu'on est solide.
09:00Devant, maintenant, tu vas avoir Holberg, Rabiot et puis vous connaissez le reste de l'équipe.
09:04Donc, je nous sens armés.
09:06Et on n'a pas de Champions, on n'a pas de Coupe d'Europe.
09:09Paris va certainement perdre des points, Monaco aussi, parce que les deux sont avec nous à 10 points ou 12.
09:14Paris, eux, ils vont avoir des compétitions européennes.
09:16Est-ce que là, Bilal, avec l'arrivée de Rabiot, je pense qu'on peut se dire, ouais, on peut ambitionner.
09:23On ne va peut-être pas gagner le titre.
09:25On n'est pas fous.
09:26On connaît le foot.
09:27S'il faut, dans six matchs, on a pris deux points parce que ça a mal tourné contre Lyon, ça a mal tourné contre Paris.
09:33L'euphorie va retomber.
09:34Mais là, avec 10 points sur 12 au bout de quatre journées, une marge de progression, comme le rappelle le coach, qui est importante.
09:40Et l'arrivée de Rabiot, est-ce que tu te dis, ouais, franchement, tu sais quoi ?
09:43Et ce contexte où Paris va jouer la championne, c'est pas toi.
09:46Est-ce que tu te dis, ouais, franchement, j'ai envie de rêver avec toi, Seb ?
09:50Pour moi, ça change tout.
09:51Ce n'est pas juste, tu me dis, j'ai ramené un joueur, j'ai ramené un top player.
09:55C'est-à-dire que tu ne m'as pas ramené un joueur qui a été blessé pendant six mois.
10:00Ben Asser serait un super joueur.
10:02Mais je me dis, il a été blessé.
10:03Il a eu les croisés.
10:04Il est revenu.
10:05Là, tu me ramènes un joueur qui était l'un des meilleurs joueurs de la juve, encore cette saison,
10:09qui est l'un des meilleurs joueurs de l'équipe de France.
10:11Tu ne m'amènes pas à...
10:12Alors, ce n'est pas un poste sexy, ces postes-là.
10:15C'est pour ça que les gens, dans leur tête, c'est soit le numéro neuf, soit les liés.
10:18C'est qu'eux que tu retiens.
10:19D'ailleurs, tu remarques que quand on te met des stats, on va te mettre des passes, des buts.
10:23Alors que ce n'est pas ça.
10:25Mais Seb, là, pour moi, tu changes de dimension.
10:27Ce n'est pas la même chose.
10:28Il y a Rabiot-Holberg.
10:29En Ligue 1, il n'y a pas plus fort.
10:32Même si tu me parles de Vittinia-Neves, moi, je te dis Holberg-Rabiot.
10:36C'est beaucoup plus fort que Vittinia-Neves.
10:38Pour la même raison qu'ils ont dix ans d'expérience de Ligue des Champions,
10:40qu'ils sont taillés avec leur gabarit pour la Ligue 1,
10:42parce que c'est costaud, c'est solide, ça va vite.
10:44Tu ne m'as pas ramené un joueur, tu vois, qui peut être vif.
10:50Je l'ai déjà lancé, les trois.
10:52Préparez-vous.
10:53Et si tu mets les trois d'un côté et de l'autre ?
10:56Neves, Vittinia, Zaire-Emery.
11:00On est meilleurs.
11:01Je suis désolé.
11:02Parce que pour moi, tu as l'expérience de la Ligue des Champions.
11:04C'est-à-dire que tu as des mecs qui…
11:06On parle des top joueurs.
11:08Je me demande même, est-ce qu'on n'est pas en train de rêver de quelque chose ?
11:11C'est l'OM qui a ramené Rabiot-Holberg.
11:13Allons chercher ce titre.
11:14Non mais Seb, si tu ne rêves pas maintenant.
11:16On ne peut pas rester là.
11:17Moi, j'ai la meilleure année.
11:18C'est la meilleure année pour rêver.
11:19C'est le truc.
11:20C'est l'année de la Ligue des Champions.
11:21Il y a tout qui change.
11:22Toutes les équipes vont jouer minimum…
11:24Huit matchs.
11:25Minimum huit matchs.
11:26Plus les barrages.
11:27Tu peux t'imaginer que Paris…
11:29Il y a des possibilités qu'ils jouent les barrages.
11:31Parce que dans les huit équipes, ça va être très costaudière.
11:33Et plus de déplacement aussi.
11:34Plus de déplacement.
11:35Monaco va jouer aussi des barrages.
11:37Juste, je pondère là-dessus.
11:39Tu as huit matchs et pas six.
11:41Mais ça se joue jusqu'à fin janvier et pas fin décembre.
11:44Ce qui veut dire qu'ils ont deux matchs en janvier.
11:46Donc au final, sur la période, ils vont faire six matchs.
11:48C'est pareil.
11:49Là, pour le coup, ça, ça ne change pas.
11:51Ce qui change, et ce qui est très important,
11:53surtout pour un club comme Paris,
11:55c'est que les clubs Paris, Atlético, Manchester,
11:59au bout de quatre matchs, ils étaient qualifiés.
12:01Les deux derniers matchs, on te mettait la Youth League
12:03et on était tranquille.
12:04Là, Paris, jusqu'à la fin, c'est fait pour ça.
12:07Jusqu'à la fin, tu es obligé de jouer pour le classement.
12:10Chayengo te fera partie.
12:11Vas-y, vas-y, vas-y.
12:13Edi Bilet, tu es à l'ouest.
12:14Vitinha, Neves, Ruiz, Zaher, Emery, c'est beaucoup plus fort.
12:17Il a le droit de le penser.
12:18C'est bien qu'il y ait des supporters parisiens qui viennent sur...
12:20Non, mais sans être...
12:22Non, sans être jusque-là.
12:23Mais on va aller voir à l'oeuvre,
12:25parce qu'on n'a pas encore vu Rabiot-Hubert à l'oeuvre.
12:27C'est pour ça qu'on peut se permettre de dire...
12:29Parce qu'on n'a pas appris la dimension.
12:30Ça ne coûte rien de rêver.
12:31Ça ne coûte rien de rêver.
12:32On en fait des choses avec la bouche.
12:33Voilà.
12:34Ce qui manque à Condogbia quand tu regardes les matchs,
12:35c'est que dès qu'il est un peu sous pression,
12:37tu te rambles un peu sur sa prise de balle.
12:39Techniquement, oui.
12:40Là, tu te prends un joueur,
12:42on parle quand même d'un joueur
12:43qui, dans son poste-là,
12:44est titulaire avec l'équipe de France,
12:46est titulaire à la Juve
12:47et qui est l'un des meilleurs joueurs de la Juve.
12:49Donc, Seb,
12:50si là, tu ne rêves pas, ne rêve plus.
12:52Non, mais c'est...
12:53En vrai, c'est comme tu le dis.
12:56Qu'est-ce qui t'empêche,
12:57cette année,
12:58qu'est-ce qui t'empêche de prendre le titre ?
12:59Honnêtement,
13:00si ça continue comme ça,
13:01bien évidemment, comme tu dis...
13:02Le Paris Saint-Germain, quoi.
13:03C'est...
13:04Honnêtement,
13:05après,
13:06honnêtement,
13:07ils n'ont plus Mbappé,
13:09ils ne sont pas forcément renforcés.
13:11Parce qu'après,
13:12vous m'avez fait le milieu.
13:13Si vous voulez qu'on fasse
13:14Louis-Cendriquet-Barcolat...
13:16Non, mais...
13:17Bon, je veux bien.
13:18Il a mis trop de buts, Louis-Cendriquet.
13:19Non, mais après,
13:20après, on connaît aussi...
13:21Enfin,
13:22on connaît notre club,
13:23mais on connaît aussi Paris
13:24depuis tant d'années.
13:25OK, la Ligue 1,
13:27mais ils ont des coups de mou.
13:28Il y a d'autres équipes
13:29qui ont réussi à avoir
13:30un championnat.
13:32Mais dis, je vais te dire le truc.
13:34C'est qu'eux,
13:35ils ont gagné des titres.
13:36Nous, on ne sait plus ce que c'est
13:37gagner un titre.
13:38Nous, on a fait une compétition
13:39il y a deux ans.
13:40On a fait une Coupe de France.
13:41On a battu
13:42le favori de la compétition.
13:43Il y avait Autoroute.
13:45On fait le tirage.
13:46On reçoit une Ligue 2 au Vélodrome.
13:48C'est bon, et tout.
13:49Et une fois sur le truc,
13:50on s'est mis à trembler.
13:51On n'y arrivait plus.
13:52On ne sait plus ce que c'est.
13:53Oui, on a vu jouer Paris.
13:54Et je ne vois pas de quoi.
13:55On n'est pas humble.
13:56Pourquoi, ils t'ont ravi, toi ?
13:57Ils t'ont régalé, Paris ?
13:58Moi, je les ai vu en difficulté, quand même.
14:00Moi, non.
14:02Sur le dernier match, je croyais.
14:04Ils ne sont pas…
14:05C'est contre qui ?
14:06Contre l'Île aussi, qui…
14:07Oui, ils gagnent.
14:08Ils gagnent à l'Est.
14:09Oui, c'est…
14:10Je vous rappelle,
14:11je parle de Foy-Moyen,
14:12et je te rappelle, Hercule…
14:13Ils sont allés gagner l'Île.
14:14Nous, on n'a pas joué l'Île.
14:15Que…
14:16Non, mais…
14:17Il faut aller gagner à l'Est,
14:19pour beaucoup d'équipes.
14:20Bref, l'Île.
14:23Ils ont gagné l'Île péniblement,
14:24qui ont perdu contre Sainte-Etienne.
14:26Et Romain, même le titre,
14:27il ne se joue pas sur Paris.
14:28Oui, c'est ça.
14:31Tu gagnes toutes les équipes,
14:32et tu t'arrives à maintenir le tableau.
14:34Au-delà de Paris, nous, je sais très bien
14:35qu'à partir du mois de mars,
14:36imaginons, si on est en tête,
14:38avec deux points d'avance,
14:39quatre points d'avance,
14:40ce que vous voulez,
14:41on a tellement plus l'habitude d'un titre,
14:43qu'on va être comme ça,
14:44on va être fous.
14:45Oui, mais après, il faut…
14:46Il faut changer.
14:47Si on était…
14:48Mais comme il dit Bilel,
14:50justement, Rabiot a l'expérience
14:52avec l'équipe de France,
14:53Holberg aussi.
14:54C'est ça.
14:55Tu as des joueurs, maintenant,
14:56où…
14:57Ils ont cette expérience-là.
14:58Eux, oui, mais nous,
14:59nous, on va brûler.
15:00Non, mais nous, c'est pas…
15:01Il est même après le maillot, lui aussi.
15:03On va brûler, on va brûler.
15:04Nous, on va brûler,
15:05mais tu as quand même des mecs.
15:07Moi, je trouve que cette année,
15:08il y a un savant mélange
15:09entre justement jeunes et expérience.
15:11C'est pour ça que…
15:12La qualité, elle est là.
15:13Profitons.
15:14Oui, il faut profiter.
15:15Après, on a un entraîneur aussi
15:17qui est quand même à la tête sur les épaules
15:19et qui, potentiellement, aussi,
15:20il est venu aussi pour ça,
15:22pour gagner des titres.
15:23C'est la…
15:24Il n'y a pas de Coupe d'Europe.
15:26Il n'y a plus la Coupe de la Ligue.
15:27La Coupe de France, à mon avis,
15:28ce n'est pas sûr.
15:29On va voir comment on la joue,
15:31si on la joue à fond ou pas.
15:32Les autres, ils ont la Coupe d'Europe.
15:33Mais c'est logiquement,
15:34avec le recrutement que tu as fait,
15:36qui est sensationnel
15:37comparé à la place
15:38à laquelle tu finis l'année dernière.
15:40Si on ne rêve pas cette année,
15:41on ne rêve plus.
15:42Ça, c'est…
15:43Il nous dit,
15:44on peut être content, enthousiasmé,
15:45sans tomber dans la démesure.
15:47C'est fou, ça.
15:48Oui, mais on ne peut pas, ça.
15:49Mais on n'est pas dans la démesure.
15:50On est marseillaise.
15:51On est là en train de dire
15:52que l'Olympique de Marseille…
15:54Moi, je vous dis la vérité.
15:55Ce que je pense, c'est une réalité.
15:57Si on était qualifiés,
15:59parce qu'on aurait pu l'être normalement
16:00en Champions,
16:01on avait, nous aussi,
16:02huit matchs à faire, etc.
16:04Le bordel, je te dirais,
16:05écoute, si on finit top 3,
16:07on se recalifie,
16:08et si on gagne la Coupe de France,
16:10etc., je serais content.
16:12Là, je vous le dis,
16:13parce que ça se vérifie chaque année.
16:16Les mecs qui font la Coupe d'Europe,
16:18que ce soit la Champions,
16:19que ce soit l'Europa League,
16:20voire même la Conférence League,
16:22à un moment donné,
16:23un week-end,
16:24où ils font un résultat favouri en Ligue 1,
16:26parce que le jeudi ou le mercredi
16:27se sont déplacés.
16:28Alors, je sais bien,
16:29comme le dit Romain,
16:30oui, mais des fois,
16:31la Coupe d'Europe,
16:32ça te remet à l'endroit
16:33quand tu as des difficultés
16:34dans le championnat.
16:35Il y a un avantage certain.
16:36C'est que les gens font l'erreur de ça.
16:39Il y a des blessés,
16:40et tout le reste.
16:41Il y a des blessés,
16:42et les gens disent
16:43« Oui, mais c'est très français,
16:44on ne peut pas jouer deux matchs en une semaine. »
16:45Ce n'est pas du tout une question de match.
16:46C'est une question de,
16:47tu fais un match,
16:48tu as fini ton match le jeudi,
16:49tu dois prendre l'avion,
16:50tu rentres.
16:51Quand tu as l'avion le lendemain,
16:52le vendredi,
16:53tu ne t'entraînes pas.
16:54Donc, tu fais un petit truc.
16:56Tu te donnes rendez-vous le samedi.
16:58Le samedi, c'est la veille du match.
16:59Donc, tu fais un truc léger,
17:01et tu joues le dimanche.
17:02Donc, en fait,
17:03tu ne t'es pas entraîné.
17:04Et tu t'es un peu moins entraîné.
17:06Et l'analyse vidéo,
17:07la mise en place spécifique
17:08contre l'équipe,
17:09tu as eu très peu de temps,
17:10parce que d'abord,
17:11tu as été focus sur ton match
17:17et tu as eu une semaine.
17:18Et donc, tu peux adapter en fonction.
17:21Et c'est ça l'avantage qu'on a.
17:23C'est qu'en plus,
17:24quand tu as un coach,
17:25quand tu joues la Coupe d'Europe,
17:26je vais être très méchant.
17:27Quand tu joues la Coupe d'Europe,
17:28ton entraîneur,
17:29il faut que ça soit Didier Deschamps
17:30ou assimilé.
17:31C'est-à-dire un mec qui soit avant là
17:32pour dire manager,
17:33pour faire machin.
17:34Et puis les entraînements,
17:35c'est des tennis, ballon et basta.
17:36Là, quand tu as deux herbes,
17:38il te fait un truc spécifique
17:40sur la semaine.
17:41Et donc, tu as la semaine pour bosser.
17:42C'est des conditions idéales.
17:44Seb, en fait,
17:45ce que tu dis ça,
17:46il y a une chose qui est factuelle.
17:48C'est qu'hormis le PSG,
17:50aucun club,
17:51depuis quasiment 7 ou 8 ans,
17:52n'a fait deux années d'affilée
17:53des qualifications en Ligue des champions.
17:54Ça veut dire quoi ?
17:55Ça veut dire que quand il y en a
17:56qui se qualifient,
17:57après, ils n'y arrivent plus.
17:58Parce qu'ils n'arrivent pas
17:59à enchaîner les deux.
18:00C'est tout.
18:01Ça ne tourne pas autour du pro.
18:02Il n'y a pas de qualif.
18:03Donc, cette année,
18:04ça va être très, très compliqué
18:05pour Monaco.
18:06Tant mieux,
18:07ils ont monté une très belle équipe aussi.
18:08Pour Monaco, pour Lille,
18:09et probablement que tu verras
18:10que le top 3,
18:11il n'aura rien à voir
18:12avec le top 3 de l'année dernière.
18:13Et pour Brest aussi.
18:14Pour moi, non,
18:15mais il a raison.
18:16Brest, l'année dernière,
18:17était sur le podium.
18:18On aurait pu changer,
18:19on aurait dit Brest,
18:20allez les gars,
18:21c'est bon,
18:22c'est nous la Ligue championne.
18:23Et quand on dit qu'on est sans flammes,
18:24non, moi aujourd'hui,
18:25si tu me dis qui c'est le favori
18:26pour être champion de France,
18:27je dis le PSG.
18:28Oui, logique.
18:29Parce que c'est une réalité.
18:30Il faut que ça reste comme ça.
18:31Mais on va finir champion quand même.
18:32Allez, on passe
18:33à la quatrième partie