Le directeur Atlantico Jean-Sébastien Ferjou était l’invité de L'Heure des Pros 2i WE ce dimanche 15 septembre sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de la présence de l'ancien Premier ministre de droite à la Fête de l'Humanité : «Pour la succession de Jacques Chirac, Dominique de Villepin s'asseyait totalement sur ce que voulaient les électeurs de droite»
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00:00Ce que je trouve très ironique dans ce que nous dit Dominique de Villepin,
00:03c'est qu'il a l'air de se préoccuper beaucoup de démocratie,
00:05de rapports de force, de ce que souhaitent les Français, les électeurs et tout ça.
00:08Mais à l'époque, pour la succession de Jacques Chirac,
00:10il s'asseyait, mais totalement, dans toutes les manœuvres qu'il a essayé de faire,
00:14pour écarter Nicolas Sarkozy.
00:15C'est-à-dire, il s'asseyait, mais totalement, sur ce que souhaitaient les électeurs de droite.
00:19Donc lui aussi, comme François Ruffin, a dû voir la Vierge ou la Lumière
00:22ou Sainte-Bernadette Chirac.
00:25Je ne sais pas, mais c'est vraiment grotesque.
00:27Et le rappel, il s'y connaît en dissolution, puisque c'est l'homme de 1996.
00:31Il n'est certainement pas le seul à avoir pris la décision.
00:33Mais il ne tourne pas rond.
00:36Il ne pense pas juste.
00:37À partir du moment où, oui, on aurait pu considérer que le président de la République
00:41pouvait faire appel au NFP, si Jean-Luc Mélenchon, à 20h02,
00:44n'avait pas dit rien que le programme du NFP, tout le programme du NFP,
00:47et si le NFP n'avait pas dit, nous gouvernerons par décret
00:50et nous rendrons les choses irréversibles.
00:52Parce que là, nous n'étions plus dans la démocratie.
00:54Et moi, ce que j'en retiens, c'est que la démocratie, Dominique de Villepin,
00:56ça l'intéresse au moins autant que celle qu'il voit au Qatar,
00:59avec lequel il collabore.