Alors que l’immigration est en baisse à Menton, Bernard Cohen-Hadad, président cercle de réflexion Etienne Marcel, revient sur les solutions qui marchent : «Giorgia Meloni a une volonté d’afficher et d’affirmer publiquement un contrôle migratoire extrêmement ferme».
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00:00parce que le programme de Madame Mélanie a tout de suite été contre la lutte pour l'immigration illégale.
00:08Et ça, c'est un programme qu'elle a martelé, contrairement à ce qui avait été fait auparavant,
00:13avec une volonté aussi de rester dans le cadre d'une immigration choisie.
00:17Ne l'oublions pas, parce que l'Italie a aussi besoin de migrants qualifiés, puisqu'elle a une population qui est vieillie.
00:22Donc la première ministre italienne a durci les contrôles, elle a durci aussi les moyens à la police,
00:30et elle a une volonté d'afficher et d'affirmer publiquement un contrôle migratoire extrêmement ferme.
00:38Pour autant, elle reste dans les standards européens, et c'est ça aussi qui la sauve.
00:42Donc elle a une politique de volonté, elle reste quand même dans le cadre de l'immigration.
00:46Il y a une prise de conscience quand même au niveau européen, parce que quand elle a été nommée présidente du Conseil italien,
00:54elle était presque au banc des nations européennes, j'ai envie de dire, pour sa radicalité.
00:58Aujourd'hui, il y a une normalisation quelque part de son action,
01:02et on se rend compte que finalement son action n'est pas inutile, en tout cas en Italie, pour le moment.
01:06C'est l'action que tout le monde aujourd'hui aimerait voir dans certains pays,
01:09puisque c'est le choix d'une immigration choisie avec plus de contrôles aux frontières,
01:15plus de contrôles aussi dans la mer, ne l'oublions pas, avec, ça a été dit à l'instant,
01:20des relations extrêmement fortes bilatérales avec les pays de forte immigration,
01:24que ça peut être la Tunisie, ça peut être le Maroc ou l'Algérie.