C'est l'un des premiers grands spectacles solo de Jean-Marie Bigard, qui a contribué à le faire connaître du grand public.
Le spectacle se compose d'une série de sketchs humoristiques sur des thèmes de la vie quotidienne, avec le style cru et provocateur caractéristique de Bigard.
Parmi les sketchs les plus connus, on peut citer :
"Les expressions" où il détourne des expressions courantes de manière absurde
"Le lâcher de salopes" qui joue sur les stéréotypes hommes/femmes
"Le pet" où il parle sans tabou de ce sujet trivial
Bigard utilise beaucoup l'interaction avec le public, interpellant régulièrement des spectateurs.
Son humour est volontairement trash et politiquement incorrect, jouant sur la vulgarité et les blagues grivoises.
Le spectacle a connu un grand succès populaire et a lancé véritablement la carrière de Bigard en tant qu'humoriste.
Il contient déjà les ingrédients qui feront le succès de Bigard par la suite : provocation, humour populaire, jeux de mots, mise en scène minimaliste centrée sur lui seul sur scène.
Ce spectacle a marqué les débuts de Jean-Marie Bigard comme figure majeure de l'humour populaire en France dans les années 90.
Le spectacle se compose d'une série de sketchs humoristiques sur des thèmes de la vie quotidienne, avec le style cru et provocateur caractéristique de Bigard.
Parmi les sketchs les plus connus, on peut citer :
"Les expressions" où il détourne des expressions courantes de manière absurde
"Le lâcher de salopes" qui joue sur les stéréotypes hommes/femmes
"Le pet" où il parle sans tabou de ce sujet trivial
Bigard utilise beaucoup l'interaction avec le public, interpellant régulièrement des spectateurs.
Son humour est volontairement trash et politiquement incorrect, jouant sur la vulgarité et les blagues grivoises.
Le spectacle a connu un grand succès populaire et a lancé véritablement la carrière de Bigard en tant qu'humoriste.
Il contient déjà les ingrédients qui feront le succès de Bigard par la suite : provocation, humour populaire, jeux de mots, mise en scène minimaliste centrée sur lui seul sur scène.
Ce spectacle a marqué les débuts de Jean-Marie Bigard comme figure majeure de l'humour populaire en France dans les années 90.
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AmusantTranscription
00:00:00Oh oui!
00:00:05...
00:00:23Allez-y, applaudissez un petit peu.
00:00:26...
00:00:29Merci, merci, merci.
00:00:31Alors, attendez, attendez, attendez, attendez, attendez.
00:00:33Oh là là, oh là là, oh là là, attendez.
00:00:35Moi, je suis venu vous voir avant que ça commence.
00:00:39Donc là, c'est pas commencé du tout.
00:00:42Je suis venu vous voir avant pour une bonne raison.
00:00:45C'est que là, je vais démarrer le spectacle
00:00:49par un sketch comique.
00:00:53Je se baire, oui.
00:00:55Et alors, il y a un truc qui m'angoisse un petit peu,
00:00:57qui est vachement important dans un spectacle.
00:01:00C'est le premier effet.
00:01:02Parce que ça, si le premier effet est loupé,
00:01:06c'est l'horreur.
00:01:08Alors, peut-être que je vous demanderais tout simplement
00:01:11d'avoir la gentillesse de rire très fort
00:01:17au premier effet uniquement.
00:01:20D'accord?
00:01:22Merci, c'est sympa.
00:01:25Très sympa.
00:01:27Là, j'en tiens une, je crois.
00:01:30Merci.
00:01:33Ça va.
00:01:49Non, non, non, non, non.
00:01:51C'est vachement important, le premier effet.
00:01:54Ça, s'il est loupé, ça peut gâcher la soirée
00:01:56à tout le monde, un truc comme ça.
00:01:58Alors là, je vais chercher un accessoire.
00:02:00C'est un caouet et une casquette.
00:02:02Rien que ça, déjà, c'est drôle.
00:02:07Merci.
00:02:09C'est sympa.
00:02:11Je fais le truc, je le fais.
00:02:18Peut-être juste pour vous situer l'action du sketch, quand même.
00:02:22C'est un entraîneur qui arrive à la mi-temps d'un match de foot.
00:02:26Il n'est pas content, le gars.
00:02:28Il gueule, il gueule, parce qu'ils ont pris 9-0 à la mi-temps, les gars.
00:02:33Le mec, il gueule, il dit, oui, j'ai pris des notes.
00:02:36Ça va pas du tout.
00:02:38Il gueule, il gueule.
00:02:39Et alors, il s'adresse au plus con de la bande.
00:02:42Vraiment, le plus con.
00:02:44Il s'appelle Robert, pour vous dire.
00:02:48Il n'y en a pas, là, de Robert.
00:02:51Si?
00:02:52Vous voyez, qu'est-ce que je vous disais, regardez.
00:02:54Non, non, mais ça n'a rien à voir.
00:02:56C'est très, très con.
00:02:57Ça n'a rien à voir.
00:02:59Il s'adresse à Robert.
00:03:01Et là, attention, il faut être bien attentif.
00:03:03Parce que là, il lui hurle un truc très fort et très drôle.
00:03:08C'est le premier effet.
00:03:10Donc, tout de suite après, rire.
00:03:14OK?
00:03:17C'est sympa.
00:03:19Et hop, je le fais.
00:03:27Bon, finalement, je vais vous l'expliquer, le premier effet.
00:03:30Je vais vous l'expliquer.
00:03:31Si, si, si, c'est plus sûr.
00:03:33Comme ça, on sait qu'on va passer une bonne soirée.
00:03:35Vous, moi.
00:03:36Puis, ne serait-ce que pour Robert, quand même, qui...
00:03:40Donc, je vais vous l'expliquer.
00:03:41Donc, il s'adresse à Robert.
00:03:43L'autre, celui qui est con, qui est là.
00:03:45Il s'adresse à Robert.
00:03:46Et là, il lui dit.
00:03:47Robert, c'est pour me faire chier que tu as marqué un but contre ton camp.
00:03:53Le premier effet.
00:03:54Gag.
00:03:55Rire.
00:03:57C'est un métier.
00:03:58C'est un métier.
00:04:01Donc, tout de suite après, contre ton camp.
00:04:03Hop, rire.
00:04:06Et hop, je le fais.
00:04:07Est-ce que si?
00:04:08Je le fais.
00:04:21Bon, les mecs, j'ai pris les notes.
00:04:22J'aime autant vous dire que ça va pas.
00:04:24Du tout.
00:04:25Je vous le fais pas dire.
00:04:27Alors, je vais commencer par toi, Robert.
00:04:29Dis-donc, Robert.
00:04:30Rire.
00:04:33Robert, c'est pour me faire chier que tu as marqué un but contre ton camp.
00:04:37Rire.
00:04:40Génial, génial.
00:04:42Même Robert, très bien.
00:04:44Rire.
00:04:45Alors là, je me suis permis d'arrêter le sketch.
00:04:48Parce que vous avez été formidables.
00:04:50C'est vrai que je vous avais un peu aiguillés au départ.
00:04:53Mais alors, formidables.
00:04:55Très bien, formidables.
00:04:56Vraiment génial, génial.
00:04:58Bon, alors, je vais pas me faire chier à finir le sketch.
00:05:01Rire.
00:05:03Parce que maintenant, on le voit, ça roule.
00:05:05Rire.
00:05:06Et puis, c'est pas mon truc de jouer dans la facilité.
00:05:09Alors, moi, ce que je vous propose, c'est qu'on passe directement au deuxième sketch.
00:05:13Coup.
00:05:14Applaudissements.
00:05:16Applaudissements.
00:05:27Descendez un petit peu encore.
00:05:28Descendez.
00:05:29Stop.
00:05:30Stop, stop, stop.
00:05:31Restez là, les enfants.
00:05:32Bougez plus.
00:05:33On va faire la photo maintenant.
00:05:35Avec l'église derrière.
00:05:36Pendant qu'on est dans l'ambiance.
00:05:37Voilà.
00:05:38Alors, Béatrice et Philippe.
00:05:40Le mariage.
00:05:41Super.
00:05:42Vraiment un beau mariage.
00:05:44Ah, si.
00:05:45Puis, alors, question émotion.
00:05:47Moi, c'est simple, j'ai chialé pas d'une heure.
00:05:49Rire.
00:05:50Ah, oui.
00:05:51Un beau mariage.
00:05:52Non, arrêtez, les gosses avec le riz.
00:05:53Arrête, Jérôme.
00:05:54Arrête.
00:05:55Je crois que tout le monde en a eu, du riz.
00:05:56Maintenant, tu arrêtes, Jérôme, s'il te plaît.
00:05:58Bon.
00:05:59Non, non, non, non.
00:06:00Vous êtes gentils, les enfants.
00:06:01Descendez pas plus.
00:06:02On fait la photo maintenant.
00:06:03Ah, il y a encore des gens dans l'église.
00:06:06Ah, ben, vous leur dites qu'on peut pas.
00:06:08Moi, déjà, j'aurais pas tout le monde.
00:06:10Bon.
00:06:11Françoise.
00:06:13Françoise.
00:06:15Françoise.
00:06:17Quoi, il y a des gens importants dans l'église?
00:06:20Hein?
00:06:22Mamie?
00:06:23Rire.
00:06:24Ah, oui, mamie, c'est important, mamie, oui.
00:06:26Bon, ben, à ce moment-là, glissez-la par au-dessus, mamie, alors.
00:06:29Rire.
00:06:30Glissez-la par au-dessus, hein.
00:06:31Bon.
00:06:32Françoise.
00:06:33Françoise.
00:06:34Oh, Françoise.
00:06:35Françoise, tu feras penser que la pellicule dans l'appareil,
00:06:38c'est la pellicule des vacances en Espagne, hein, Françoise, hein?
00:06:42Tu feras penser, je te dis.
00:06:44Si, Françoise, le zoo de Madrid, Françoise.
00:06:47Tu te souviens pas, les phoques et les dauphins dans la piscine
00:06:50qui attrapaient les trucs, Françoise?
00:06:52Là, ça fait rien, laisse tomber, Françoise.
00:06:54Rire.
00:06:55Moi, je me souviendrai, merci, hein.
00:06:57Bon.
00:06:58Oh, là, là, doucement avec mamie, là, doucement, hein.
00:07:00Rire.
00:07:01Hé, c'est un vieux modèle, mamie, hein.
00:07:03Rire.
00:07:04Elle est de 1904, alors, il faut faire attention.
00:07:06Non, mamie.
00:07:07Non, mamie, je disais pour plaisanter,
00:07:10je disais, mamie est un vieux modèle.
00:07:12Rire.
00:07:13C'est le bordel, hein.
00:07:14Vous voyez, elle attend plus rien de ce qu'on lui dit.
00:07:16Bon.
00:07:17Alors, arrête, Jérôme, avec le riz, je te promets, t'es chiant.
00:07:19Jérôme, arrête.
00:07:20Rire.
00:07:21Alors, bougez pas, je vais regarder, je vais regarder.
00:07:23Alors, voyons voir.
00:07:24Rire.
00:07:25Eh bien, là, on est pas mal, on est pas mal, là.
00:07:28Tata Lizette.
00:07:29Tata Lizette, vous avez un chapeau, Tata Lizette,
00:07:33qui est superbe, oui, oui, mais qui est surtout énorme,
00:07:36Tata Lizette, hein.
00:07:37Rire.
00:07:38Vous voyez, il cache au moins 3 ou 4 personnes derrière vous, hein.
00:07:41Comme ça aussi, oui, oui, oui.
00:07:45Et comme ça aussi, oui, oui, oui.
00:07:47Rire.
00:07:48C'est ça, faut le retirer, Tata Lizette.
00:07:51Un peu chiante aussi, celle-là.
00:07:53Rire.
00:07:54Alors, voyons voir.
00:07:55Bon, j'ai regardé la distance, alors 1, 2, 3.
00:07:58Non, arrête, Jérôme, avec le riz, arrête, Jérôme.
00:08:00Rire.
00:08:01Arrête, arrête, c'est bon, c'est bon, Jérôme.
00:08:03Alors, Béatrice, Béatrice, fais voir l'autre profil, Béatrice.
00:08:07Tourne voir la tête de l'autre côté, fais voir.
00:08:10Ah, non, c'est pareil, c'est pareil, c'est pareil.
00:08:13Rire.
00:08:14Philippe, souris, mon vieux, c'est ton mariage, hein.
00:08:17Alors, c'est le moment ou jamais.
00:08:18Vas-y, souris, Philippe.
00:08:19Non, tu fais une grimace, là.
00:08:21Attends, détends-toi et souris naturellement, vas-y.
00:08:24Bon, d'accord.
00:08:25Alors, attends, on va tout reprendre à zéro avec toi.
00:08:28Alors, fais la gueule complètement, Philippe.
00:08:30Fais la gueule complètement.
00:08:31Alors, vas-y, commence à sourire doucement.
00:08:34Vas-y, vas-y.
00:08:35Stop.
00:08:36Stop, stop, stop.
00:08:37On n'aura pas mieux, on n'aura pas mieux.
00:08:39Rire.
00:08:40Regarde, t'es drôlement crispé, hein, Philippe.
00:08:42Arrête, Jérôme, avec le riz, s'il te plaît.
00:08:44Alors, un, deux, trois.
00:08:47Ça, c'est pareil.
00:08:49C'est normal.
00:08:50Rire.
00:08:51Alors, je regarde, je regarde.
00:08:53Béatrice, Béatrice, étourne-toi voir complètement, Béatrice.
00:08:58Rire.
00:08:59De dos.
00:09:00C'est original, hein.
00:09:02Non, bien sûr, je plaisantais.
00:09:05C'est toi la mariée, c'est important qu'on te voie.
00:09:07Oui, bien sûr.
00:09:08Bon, alors.
00:09:09Regarde, moi, je crois à ce qui va se passer, les enfants.
00:09:12Moi, je crois tout simplement à ce qui va se passer, hein.
00:09:14Moi, je crois.
00:09:15Ben, arrête, Jérôme, avec le riz.
00:09:16T'es chiant, Jérôme.
00:09:18Arrête.
00:09:20C'est pas vrai.
00:09:22Bon, moi, je crois à ce qui va se passer, tout simplement, je disais.
00:09:25Je crois à ce qui va se passer.
00:09:26Ce qui va se passer, c'est que tu vas en prendre une dans la gueule, Jérôme,
00:09:29si tu continues avec le riz.
00:09:31Alors.
00:09:34Ce qui va se passer, c'est que tout le monde se serre.
00:09:36C'est quand même pas compliqué.
00:09:37On va pas passer trois jours là-dessus, non ?
00:09:39Alors, on se serre.
00:09:40Plus vite que ça.
00:09:41Allez, hop, encore, encore, encore, encore.
00:09:43Pas trop collé, Tony et Bertrand, hein.
00:09:46Ils ratent pas une occasion, ces deux-là, je te jure.
00:09:49Oui, monsieur le curé ?
00:09:51Oui, oui, oui, on se dépêche.
00:09:52Il y a un autre mariage qui attend derrière, hein.
00:09:54Bon, euh, Monique.
00:09:56Ben, Monique, tu veux être floue sur la photo ou quoi, Monique ?
00:10:00Qu'est-ce que t'as à gesticuler comme ça, t'es là, Monique ?
00:10:03Hein ?
00:10:04Oulah, Monique, elle est en train de nous faire un malaise, les gars.
00:10:07Les gars, vite, vite, pour Monique.
00:10:10Deux qui la tiennent.
00:10:13Merci, merci, merci, bon.
00:10:15Alors, oh, oh, oh, regarde pas ici, on fait la photo, hein.
00:10:18Bon, alors, attention.
00:10:20Là, je crois que j'ai tout le monde.
00:10:21Alors, sourire.
00:10:23Bon, Tony et Bertrand, vous avez qu'à vous rouler une gamelle tout de suite,
00:10:27comme ça, on est sûrs que ça sera pas sur la photo.
00:10:29C'est pas une question de largeur d'esprit.
00:10:31Non, c'est le mariage de Béatrice et de Philippe.
00:10:33Eh ben, oui, ben, ça tire l'œil, ces trucs-là, c'est que je dis.
00:10:36On voit que vous sur la photo, hein.
00:10:38Bon, alors, attention.
00:10:40Allez, tout le monde sourire.
00:10:43Bon, Raymond.
00:10:45Raymond, alors là, je suis un peu étonné.
00:10:47Euh, Raymond, excuse-moi.
00:10:49Je suis un peu étonné qu'à 45 ans,
00:10:51ben, t'éprouves encore du plaisir à faire des oreilles de lapin à Mamie, Raymond.
00:10:56Eh ben, oui, venant de toi, ça m'étonne, Raymond.
00:10:58Excuse-moi, l'âge que t'as.
00:11:00Parce que je vais te dire, Raymond, encore que les gosses,
00:11:02ils balancent du riz, les gosses, hein.
00:11:04Ben, vous avez acheté combien de kilos de riz aux gosses ?
00:11:07C'est toi, Martine ?
00:11:09Martine, quand je vois tes enfants, comment ils gâchent la nourriture,
00:11:11je me demande quelle éducation tu leur donnes, tu vois.
00:11:14Françoise, je me mêle de ceux qui me regardent.
00:11:17Si tu as quelque chose à dire, tu attendras qu'on soit à la maison, s'il te plaît.
00:11:20De toute façon, je vais te dire, on va m'occuper de ça.
00:11:22Si tu as quelque chose à dire, tu attendras qu'on soit à la maison, s'il te plaît.
00:11:25De toute façon, je vais te dire, on va pas tarder à y aller à la maison,
00:11:28parce que j'ai pas resté des heures dans ce mariage de merde, ça, tu peux me croire, hein.
00:11:32Oui, ben, la belle-doche a fait la gueule, ben, c'est un mariage de merde, hein.
00:11:37J'ai pas inventé, y a qu'à regarder le tableau.
00:11:39Regarde-moi ça.
00:11:41Heureusement que la mariée est en blanc, c'est le seul repère qu'on aura plus tard
00:11:44pour savoir que c'était pas un enterrement, ce truc-là.
00:11:47Regarde-moi ça, la gueule qu'ils font, hein, ça.
00:11:50Regarde le tonton Fernand.
00:11:52Tonton Fernand, il a pioncé pendant une heure sur son micel dans l'église.
00:11:55Il a encore la page 28 qui est calligraphiée sur l'heure.
00:11:59C'est pas possible, tu vois.
00:12:01Bon, Philippe, y a autre chose, y a pas que le mariage, Philippe.
00:12:04T'as pris un PV avant de venir ou quoi ?
00:12:07Eh ben, toi, t'as pris un pestillon dans la gueule, t'as pris un pestillon dans la gueule,
00:12:10et puis c'est tout.
00:12:12T'as qu'à pas te mettre au premier rang.
00:12:16Il est mort.
00:12:21C'est vrai que là, on les prend quand même, hein.
00:12:24Autant là, on les voit passer.
00:12:27Là aussi, on les voit bien.
00:12:29Mais là, on les prend.
00:12:31Studio live, studio.
00:12:35Excusez-moi.
00:12:37Restez couverts, les autres, quand même.
00:12:40Alors...
00:12:41Non, mais c'était un mâle, il pique pas les mâles.
00:12:44C'est un peu plus gros, mais il pique pas.
00:12:48Alors, qu'est-ce que je disais, maintenant ?
00:12:51Il veut me chier mon spectacle ou quoi ?
00:12:57Ouais, je disais à Philippe...
00:12:59Excuse-moi, Philippe, t'as vu la gueule que tu fais ?
00:13:02C'est ton mariage, Philippe.
00:13:04Dis-moi, t'es cacha, Philippe.
00:13:06À peu près la gueule de Philippe, t'es cacha.
00:13:08Bon, le curé poupouille le curé.
00:13:10Parce que je sais même pas si c'est réglementaire
00:13:12de prendre 5 mariages dans la même après-midi.
00:13:14Alors, coucou, là.
00:13:16Oui, tata Lisette, je suis un peu désagréable.
00:13:18C'est vrai, moi, au départ, je voulais faire une petite photo.
00:13:21Là, tout d'un coup, j'ai l'impression
00:13:23de m'être en scène à Peplum.
00:13:25Eh bien, s'ils en ont plein le cul,
00:13:27ceux qui sont dans l'église,
00:13:29ils n'ont qu'à se barrer par la crypte.
00:13:31De toute façon, c'est un conseil que je leur donne,
00:13:33parce que s'il y a la même ambiance au banquet qu'ici,
00:13:35eh bien, ils n'ont qu'à se barrer, tu vois.
00:13:38Voilà, ça y est, la mariage chiale, maintenant.
00:13:41Eh bien, comme ça, on aura peut-être une gueule potable, au moins.
00:13:44Bon, alors, on va la faire, la photo, on va la faire.
00:13:46Surtout, vous souriez, vous souriez pas.
00:13:48J'en ai rien à foutre, je suis pas dessus, moi.
00:13:51Bon, alors, attention.
00:13:54Bon, si les deux fucks, ils voulaient nous faire un break de 3 secondes.
00:13:59Vas-y.
00:14:02Bisous.
00:14:03Clac, ça y est, allez, faites la photo.
00:14:05Voilà, secours du courage, j'ai un droit à la chercher la semaine prochaine.
00:14:07François, si tu viens, on se tire.
00:14:08Désolé, on va pas rester plus longtemps, hein.
00:14:11Viens, François, on se tire, je te dis.
00:14:13Quoi, le cadeau ?
00:14:14Ben, donne-leur le cadeau, j'en ai un fou de moi.
00:14:17Hein ?
00:14:18Qu'est-ce que c'est ?
00:14:19Je sais même pas ce que c'est.
00:14:20C'est quoi, François, le cadeau ?
00:14:22Oh !
00:14:23C'est un Polaroïd.
00:14:39« Jouir à voir ! »
00:14:59« Chez les Vosges »
00:15:03Quel est le problème de quoi ?
00:15:04Alors, attends, arrête, alors coupe la musique, coupe, coupe.
00:15:08Coupe. Rallume la lumière. Rallume la lumière. Rallume. Rallume tout. Rallume la salle.
00:15:12Rallume la salle. Rallume. Rallume tout. Tous les...
00:15:15Merde. Merde.
00:15:17On a une merde.
00:15:23Merde.
00:15:28Merde.
00:15:29Là, normalement, je devais chanter une chanson.
00:15:34Il y avait 40 filles du Crazy Horse Saloon qui passaient derrière.
00:15:40Et là, je vois le coup qu'elles sont pas là, hein.
00:15:42Elles sont pas là.
00:15:44Merde.
00:15:45C'est pas arrivé, hein.
00:15:47Je me retrouve tout seul, dis donc.
00:15:49C'est con parce que c'était des filles superbes, hein.
00:15:52Surtout deux.
00:15:55Ah oui, je dis pas ça parce qu'elles sont noires.
00:15:58Mais alors, canon, hein.
00:16:00Oui, il y en a deux qui sont noires. Ça dérange personne.
00:16:04Non, je dis ça parce qu'on a un problème avec le racisme, nous, en France, hein.
00:16:08Pas tellement avec les Noirs et avec les Arabes.
00:16:11C'est avec le racisme qu'on a un problème, nous, en France.
00:16:15Ah oui, maintenant, en France, on est baisés. On n'a plus que deux solutions, nous.
00:16:19Ou alors, on fait partie des 14% qui sont très, très racistes.
00:16:24Ou alors, on fait partie des 86% qui sont pas racistes du tout.
00:16:30Pas du tout.
00:16:32Ah ben, ils voient même plus la différence.
00:16:35Vous leur dites, il est de quelle couleur, le monsieur, là-bas ?
00:16:38Je sais pas, je m'en rends pas compte, je suis pas raciste, moi.
00:16:41Je dis, mais attends, arrête tes conneries.
00:16:44Il est noir ou il est blanc ?
00:16:46Honnêtement, je peux pas dire.
00:16:50Je peux pas dire.
00:16:52Fais voir mieux, fais voir mieux, mieux, peut-être.
00:16:56Peut-être noir, je sais pas, je sais pas, je sais pas.
00:17:00Vous voyez, il nie la différence.
00:17:02Tellement on a les jetons, maintenant, d'être raciste, hein.
00:17:05C'est que ça traumatise, hein.
00:17:07Moi, j'ai un copain comme ça, il me dit, moi, maintenant,
00:17:09un Noir me demande 100 balles dans le métro, je lui donne.
00:17:12Si jamais c'est un Blanc, je lui dis, va chier, t'as qu'à trouver du boulot.
00:17:17Ben oui.
00:17:19Et puis, non seulement ça, mais c'est que les gens, ils finissent par croire des conneries.
00:17:23Par exemple, les gens, ils croient que les Noirs courent plus vite que les Blancs.
00:17:28Alors que c'est faux.
00:17:30C'est les Blancs qui les laissent gagner.
00:17:34De peur de passer pour des racistes.
00:17:38Bon alors, on le voit bien, il y a des sports qui sont protégés, hein.
00:17:43Prenez le vélo, par exemple.
00:17:45En vélo, il n'y a pas de Noir, hein.
00:17:48En cyclisme, pas un seul Noir.
00:17:52Vous pouvez chercher, il n'y en a pas.
00:17:55Remarque, c'est pénible comme sport, il faut reconnaître.
00:17:59Ouais, je déconne, hein.
00:18:02Allez, les salauds.
00:18:06Bon, on va prendre un autre sport.
00:18:09On va prendre un autre sport, ça va mettre tout le monde d'accord.
00:18:12Merci, madame.
00:18:14Le rugby, par exemple.
00:18:16En rugby, pareil.
00:18:18Pas un seul Noir au rugby.
00:18:20Pas un seul.
00:18:22Si.
00:18:23Si, il y en a un.
00:18:24Il y en a un, mais il s'appelle comment ?
00:18:26Blanco.
00:18:28Voyez qu'il fait des efforts, le gars !
00:18:38Toujours pas là ?
00:18:40Ni les Noirs, ni les Blancs.
00:18:42Personne ?
00:18:44Il va faire pipi, il va faire quoi ?
00:18:46Ah non, il est venu, voilà.
00:18:49Bouge plus, s'il te plaît.
00:18:52Genre dans la merde, regarde.
00:18:57Voyez, les unes comme les autres, elles sont pas là.
00:18:59Il n'y a pas de différence.
00:19:02C'est con parce que c'était une chanson sympa.
00:19:06Avec une musique sympa.
00:19:09Donc un truc assez sympa dans l'ensemble.
00:19:12Je veux dire autre chose que ce qu'on entend en discothèque maintenant.
00:19:16Ça, c'est pas pour me mettre les jeunes à dos.
00:19:19Non, non, il n'y a pas de jeu de mots, monsieur.
00:19:22Il me voit me mettre les jeunes à dos, déjà, tu vois.
00:19:25Ça, ça a la peau quand même, hein !
00:19:30Je me méfie parce que avant de jouer au Splendide,
00:19:33je jouais au Point Virgule.
00:19:35C'est la rue Saint-Croix de la Bretonnerie.
00:19:37Dans le quatrième.
00:19:39Pour ceux qui connaissent le quartier, c'est très très gai comme quartier.
00:19:42C'est-à-dire là-bas, c'est vrai que les jeunes,
00:19:45ils n'hésitent pas à se mettre à dos dans ce coin-là.
00:19:48Qu'est-ce que tu fais ce soir ?
00:19:49On pourrait peut-être se mettre à dos.
00:19:52Et c'est vrai que rue Saint-Croix de la Bretonnerie,
00:19:56vous laissez tomber un truc par terre.
00:19:59Et bien, il faut le ramener au pied jusqu'à la rue des Archives.
00:20:03Comme ça, tu vois.
00:20:05C'est vrai.
00:20:07Tu laisses tomber le truc.
00:20:10Et arrivée rue des Archives,
00:20:13vous mettez contre un mur comme ça
00:20:15et vous le ramassez comme ça, le truc.
00:20:18C'est des coups à en prendre un coup quand même.
00:20:21C'est pour ça que je disais,
00:20:23c'est pas pour me mettre les jeunes à dos,
00:20:25mais en parlant de musique,
00:20:27vous êtes allés en discothèque récemment ?
00:20:30Vous avez hâte ? Bien sûr que si !
00:20:34Vous avez entendu ça, la musique de discothèque ?
00:20:38La house ?
00:20:41Je suis désolé pour ceux qui n'ont pas entendu.
00:20:43En discothèque, maintenant, c'est quand même
00:20:45Rock to the beat.
00:20:47Rock to the beat.
00:20:49Rock to the beat.
00:20:51Rock... Ils sont à l'usine, les gars, tu vois.
00:20:55Tu danses jusqu'à quelle heure, toi ?
00:20:57Moi, quatre heures. Et toi ?
00:20:58Moi, six heures.
00:20:59Putain, t'as pas le pot.
00:21:00Rock to the beat.
00:21:02Rock to the beat.
00:21:04Rock...
00:21:07Bien raconté.
00:21:09De temps en temps, on entend
00:21:11Acide !
00:21:13Ecstasy !
00:21:15Rock to the beat.
00:21:17Rock to the beat.
00:21:21À mon avis, il y a d'autres moyens de s'amuser, hein.
00:21:25Oui, parce que Rock to the beat,
00:21:28littéralement, ça veut à peu près dire
00:21:31Est-ce que tu le sens bien, mon gros Rock ?
00:21:36Ecstasy, c'est une pilule, tu prends ça,
00:21:38t'as envie de rouler des gamelles à tout le monde ?
00:21:42Tu vois une bouche d'égout dans la rue, hop, c'est parti !
00:21:50À mon avis, il y a d'autres moyens, hein.
00:21:56Toujours rien ?
00:21:59Je signale que si elles viennent pas, les filles,
00:22:02ça va considérablement alléger le spectacle, ça, hein.
00:22:06Remarquez, c'est à la mode.
00:22:08Tout est allégé, maintenant, vous avez vu ?
00:22:11Vous avez vu l'enchaînement, l'enchaînement ?
00:22:14Allégé, ça va, hein.
00:22:16Non, je dis ça pour le cas où il y aurait encore
00:22:19deux ou trois cons qui croiraient que les filles vont venir.
00:22:24Je me méfie.
00:22:26Des fois, il y a des cons, quand même, hein.
00:22:29Là, ça a l'air qu'il n'y en a pas trop, ça va.
00:22:32Peut-être un peu dans le fond, peut-être.
00:22:35Non, encore pas tellement, pas tellement.
00:22:38Peut-être lui, peut-être.
00:22:42J'aime bien, quand je fais ça, tout le monde se retourne.
00:22:45Même le mec qui est contre le mur se retourne.
00:22:48C'est bon, moi, je...
00:22:51Non, je déconnais, hein.
00:22:54Il a l'air costaud, en plus.
00:22:56Non, je disais, c'est vrai.
00:22:58Je ne l'ai pas inventé, vous avez vu ?
00:23:01Tout est allégé.
00:23:03Le lait, il est allégé.
00:23:05Le fromage, il est allégé.
00:23:07Je ne sais même pas si Régine n'en a pas perdu un peu, ces temps-ci.
00:23:11Et puis, mon dieu, tout le monde s'y met.
00:23:14Les clubs sont allégés.
00:23:16Même la Tour Eiffel, ils l'ont allégé.
00:23:19Ça aussi, c'est marrant.
00:23:21Si on regarde bien sur Terre,
00:23:23vous avez à peu près un cinquième des gens
00:23:26dont la principale préoccupation est de ne pas grossir.
00:23:30Puis vous avez quand même quatre cinquièmes
00:23:33qui, eux, voudraient simplement manger, si c'était possible.
00:23:37Merci pour eux.
00:23:43Même si ce n'est pas trop léger, ils voudraient bien le manger.
00:23:47Moi, j'ai dans l'idée que du lait entier, ils le boiraient, par exemple.
00:23:51Si, si, si, ils le boiraient.
00:23:54Bon, ils feraient un peu la gueule au début, mais ils le boiraient.
00:23:58Ta, ta, ta !
00:24:01Ils le boiraient.
00:24:03Bon alors, c'est marrant, ça.
00:24:06C'est marrant.
00:24:08Alors que nous, dans les pays riches,
00:24:10chez nous, on se souhaite bon appétit.
00:24:12C'est vrai, nous, on a à manger dans l'assiette.
00:24:15Si on est venu à la table, c'est sûrement parce qu'on avait faim.
00:24:18Et alors, il reste une vieille angoisse qui plane sur nos tables, à nous.
00:24:22C'est, est-ce qu'on va avoir de l'appétit ?
00:24:25Ça, ça nous fout les jetons, ça.
00:24:28Alors, on s'encourage les uns les autres.
00:24:30On se dit, allez, bon appétit.
00:24:33On y croit, on se bat.
00:24:36On ne va pas se laisser emmerder par une blanquette de veau.
00:24:40Parce que, d'accord, on a eu de l'appétit ce matin.
00:24:43On en a eu un midi, mais ce soir, on n'est pas à l'abri.
00:24:47Ça, on fouette avec l'appétit, nous.
00:24:50C'est marrant, ça, les expressions.
00:24:53Il y en a plein d'autres, d'ailleurs, je dois donner une paire.
00:24:55Vous vous pointez au resto avec un copain, par exemple.
00:24:58Vous arrivez, le garçon, il vient vous accueillir.
00:25:01Il dit, c'est pour dîner ? Non, c'est pour faire un tennis, connard.
00:25:06Vous avez des cours de libre, non ?
00:25:09Non, ben, alors, on va dîner, à ce moment-là.
00:25:14Après, il insiste, il dit, deux couverts.
00:25:17Non, mon pote, il va manger avec ses doigts.
00:25:19Moi, je repasserai la fourchette de temps en temps, connard.
00:25:25Attention, c'est sûr.
00:25:28C'est sûr, des fois, c'est le client qui est con, quand même.
00:25:32Des fois, le client, il prend le menu, il dit, il est frais, votre poisson ?
00:25:36Non, il est pourri depuis quatre jours, mais on va essayer de le fournir, quand même.
00:25:40C'est le jeu.
00:25:43Tout ça, je vous le donne, vous pouvez le ramener chez vous, je vous le donne, cadeau.
00:25:47Tiens, un autre exemple.
00:25:49Vous êtes invité à une soirée.
00:25:51Chez quelqu'un, vous arrivez, la maîtresse de maison, elle vient, elle ouvre la porte,
00:25:55et elle fait, oh, c'est vous !
00:25:58Déjà, si ça n'avait pas été toi, elle n'aurait peut-être pas ouvert, déjà, toi.
00:26:02Alors, toi, t'as amené un bouquet pour être poli,
00:26:05et là, dès qu'elle voit le bouquet, elle se met à hurler à la mort, elle fait,
00:26:09oh, des fleurs !
00:26:12Parce que, d'habitude, on va lui offrir des carottes rampées,
00:26:16ou des boulons, ou des roues de bagnole.
00:26:20Donc là, elle est vachement étonnée, c'est des fleurs.
00:26:23Moi, j'avais encore jamais fait le coup, tu vois.
00:26:27Alors, tu rentres, quand même,
00:26:29et puis là, à gauche, t'as les chambres à coucher,
00:26:32à droite, t'as la cuisine,
00:26:34puis devant, t'as une pièce pleine d'invités.
00:26:37Et là, elle croit m'en ajouter,
00:26:39c'est par là !
00:26:42Pour le cas où t'aurais voulu aller dormir une heure ou deux avant,
00:26:46ou si tu voulais aller faire un peu de vaisselle avant.
00:26:50Alors, après, ainsi, elle dit,
00:26:52si vous voulez bien me suivre,
00:26:54ben, un peu que je veux la suivre.
00:26:56Je me suis pas tapé deux heures d'embouteillage dans Paris
00:26:59et j'ai été attaqué à trois mètres du bol de sangria, quand même.
00:27:03Alors, il y a pire. Il y a pire.
00:27:06Parce qu'une fois à l'intérieur,
00:27:08tu rencontres un copain qui te dit,
00:27:11ah, t'as été invité aussi ?
00:27:14Tu dis, oh, j'ai cassé un caron pour rentrer, quand même.
00:27:18Puis, entre nous, si j'étais venu pour recoller la moquette,
00:27:21tu crois que j'aurais mis un smoking ?
00:27:26Il y en a plein, tout ça, je vous le donne.
00:27:28Cadeau.
00:27:30Et tiens, encore quelques autres,
00:27:32parce que j'en trouve une tous les soirs, en ce moment.
00:27:35C'est facile.
00:27:36Tu rencontres un copain dans la rue, il te dit,
00:27:38tiens, t'as été chez le coiffeur ?
00:27:40Non, non, ils se sont tombés tout seuls, cette nuit.
00:27:43Ou alors, tiens, t'es rentré de vacances ?
00:27:46Non, tu veux bien que j'y suis encore, connard ?
00:27:50Ah, il y a aussi le fameux faites comme chez vous.
00:27:53Eh bien, ça va être un bon bordel dans cinq minutes, je te dis.
00:27:59Et c'est même dangereux, parce que l'autre jour,
00:28:02l'autre jour, je suis rentré d'une boulangerie,
00:28:04j'ai dit, bonjour, madame, est-ce que vous avez des grosses miches ?
00:28:08Eh bien, elle m'a mis un pas dans la gueule, hein.
00:28:12Faut se méfier.
00:28:13Tout ça, je vous le donne, vous pouvez le ramener chez vous.
00:28:16Voilà.
00:28:17Personne, non ?
00:28:21Claude ?
00:28:23Toujours rien ?
00:28:26Parce que moi, je veux bien faire un peu le con avec les gens, mais...
00:28:29Ils commencent à s'impatienter, je te signale, hein.
00:28:33Je fais quoi, maintenant ?
00:28:35Pub.
00:28:37Pub ?
00:28:40Je veux bien faire une pub ?
00:28:42Pour le Splendide ?
00:28:44Ben, en ce moment, il y a moi.
00:28:48C'est pas mal.
00:28:50Puis à partir de mardi, prochain, il y aura Farid Chappelle,
00:28:53qu'il faut venir voir, parce que c'est génial.
00:28:55Puis moi, je reprends, juillet, août, septembre.
00:28:58C'est vrai.
00:29:01Ça va faire rire personne, ton truc, je te signale, hein.
00:29:06Alors, ce que tu fais maintenant, Claude, dès que t'as une idée,
00:29:10tu la gardes, s'il te plaît.
00:29:15Ou alors, j'ai une pub pour moi,
00:29:18comme les journalistes sportifs.
00:29:20Parce que j'ai vu, les journalistes sportifs sont un peu bêtes, des fois, c'est vrai,
00:29:24mais il y a un truc qu'on peut pas leur reprocher,
00:29:26c'est qu'ils ont bien compris comment ça marchait, la pub.
00:29:29Les journalistes sportifs, je les ai pas inventés, c'est vrai.
00:29:31Vous les avez entendus comme moi, ils sont là...
00:29:33Jean-Michel Leliot, oui, Didier Rousteau, je vous reçois bien.
00:29:36Alors, Jean-Michel Leliot...
00:29:38Oui, Didier Rousteau, je vous écoute, oui.
00:29:40Alors, Jean-Michel Leliot...
00:29:43Oui, alors, allez-y, Didier Rousteau, allez-y.
00:29:45Alors, Jean-Michel Leliot, Didier Rousteau,
00:29:47Jean-Michel Leliot, Didier Rousteau, il n'arrête pas.
00:29:51Et ça marche, je veux dire.
00:29:53On s'en souvient, ça marche.
00:29:56D'ailleurs, on peut même faire l'expérience avec n'importe qui.
00:29:58Par exemple, tiens, vous, monsieur, vous vous appelez comment, monsieur ?
00:30:00Moi ?
00:30:01Oui.
00:30:02Philippe, comment ?
00:30:03Philippe Feuillbois.
00:30:04Philippe Feuillbois.
00:30:05Feuillbois.
00:30:06Je suis tombé sur un simple, en plus.
00:30:10Parce que l'autre jour, je suis tombé sur un Van Der Beukeren, c'était une...
00:30:14Philippe Feuillbois.
00:30:15Je remercie les gens d'être si simples que ça, Feuillbois.
00:30:18Donc, on va faire l'expérience, vous allez voir, avec Philippe Feuillbois.
00:30:23Vous ne bougez pas, il n'y a pas de trucage, rien du tout.
00:30:25Alors, Philippe Feuillbois, Philippe Feuillbois,
00:30:28vous êtes actuellement au Splendide, Philippe Feuillbois.
00:30:31Alors, Philippe Feuillbois, Philippe Feuillbois,
00:30:34comment est l'ambiance au Splendide, Philippe Feuillbois ?
00:30:37Comment est l'ambiance, Philippe Feuillbois ?
00:30:39Bonne, Jean-Marie Bigard, s'il te plaît.
00:30:43Salaud.
00:30:50Sa femme se dit, pourquoi nous, bordel ?
00:30:55Pourquoi nous ?
00:30:57Ça va aller, voilà, regarde.
00:30:58Donc, Philippe Feuillbois.
00:31:00Donc, somme toute, Philippe Feuillbois, une bonne ambiance, Philippe Feuillbois.
00:31:03Bonne, Jean-Marie Bigard.
00:31:04Voilà, Philippe Feuillbois.
00:31:06Voilà la picture.
00:31:13Vous avez vu ?
00:31:14Merci, Philippe, ça a été super.
00:31:17Vous avez vu, on a fait l'expérience avec Philippe Feuillbois.
00:31:21Je vous l'ai dit, il n'y avait pas de trucage, rien.
00:31:24Ça a marché.
00:31:26Ça a marché parce que maintenant, tout le monde connaît Philippe Feuillbois.
00:31:31D'ailleurs, les gens, ils vont dire, nous, on est venus le soir où il y avait Philippe Feuillbois.
00:31:37Tu vois, tu vas sortir, les gens vont dire, tu crois que c'est Philippe Feuillbois ?
00:31:42Et oui, je te promets, c'est Philippe Feuillbois.
00:31:45Sacré Philippe.
00:31:47Quel déconneur, celui-là.
00:31:50Merci, Philippe, t'as été super.
00:31:53Vous avez vu, on a fait l'expérience avec Philippe Feuillbois.
00:31:57Je te repasse une couche de temps en temps.
00:32:00Vous avez vu, la pub, c'est pas plus compliqué que ça.
00:32:03Voilà, c'est tout simple.
00:32:05C'est tout simple, la pub, tout simple.
00:32:09C'est tout simple, sauf des fois.
00:32:13Où c'est pas simple, quand même.
00:32:15Moi, j'ai un problème avec une pub, c'est la pub ultra-bright.
00:32:19Vous la voyez, la pub ultra-bright ?
00:32:21La fille qui a la rose dans les dents avec le dentifrice.
00:32:24Vous la voyez ?
00:32:26Eh bien, moi, je la comprends pas, cette pub-là.
00:32:28Alors là, honnêtement, je comprends pas le ressort psychologique de cette pub.
00:32:33Vous la voyez, la pub, hein ?
00:32:35La fille, elle est là, sur une falaise, à 40 mètres au-dessus de l'eau.
00:32:40En face d'elle, il y a un gars.
00:32:43T'as vraiment ça dans la peau, quand même, toi, hein ?
00:32:47Non, non, ça existe pas, ça, comme tâche.
00:32:49Sinon, c'est énorme.
00:32:52Il y a un gars qui est sur un piton rocheux.
00:32:56À 40 mètres aussi au-dessus de l'eau.
00:32:58On se demande même comment il est monté jusque-là, le gars.
00:33:01Surtout en pantalon de smoking et torse nu.
00:33:04Enfin, il est monté. On va le laisser, maintenant qu'il est monté.
00:33:08C'est vrai, il s'est fait chier à monter, le gars.
00:33:12Donc le gars, il est là.
00:33:14Et l'autre, elle a la rose dans les dents.
00:33:16Elle le regarde, elle est là, elle est là.
00:33:18Elle lui fait un sourire.
00:33:20Déjà, elle se fout à moitié de sa gueule, déjà.
00:33:24Elle est là, elle est là, elle est là.
00:33:26Puis hop, elle prend la rose.
00:33:28Et elle la jette en bas.
00:33:30Et après, regarde le mec.
00:33:32Regarde le mec.
00:33:34La rose.
00:33:36Le mec.
00:33:38La rose.
00:33:40Le mec, la rose.
00:33:42J'ai l'air de dire, si t'as des couilles, tu sautes.
00:33:46Bon, le gars.
00:33:48Sympa, le gars.
00:33:51Le gars, mon vieux, il plonge, le gars.
00:33:54Le gars, mon vieux, il plonge, le gars.
00:33:58Il risque sa vie, le gars.
00:34:01Il n'hésite pas, il plonge 40 mètres plus bas.
00:34:05Mon vieux, il ressort.
00:34:07Il a la rose entre les dents.
00:34:10Compétent, le gars.
00:34:13Bon, ben l'autre, elle rebasse au-dessus de lui en deltaplane.
00:34:17Elle est là.
00:34:19Toujours avec son sourire.
00:34:22Eh ben, moi, je dis que c'est pas du tout évident qu'il la nique.
00:34:29Moi, je vois le coup qu'il se la fait pas, le gars.
00:34:33C'est pas gagné.
00:34:36Je sais pas ce que t'en penses, Philippe Feuillebois.
00:34:40Je t'avais dit, hein.
00:34:44Mais moi, je dis que c'est pas gagné.
00:34:46Moi, je dis que c'est pas gagné.
00:34:51Là non plus, c'est pas gagné, oui.
00:34:57Non, c'est pas un problème de costume, Claude.
00:34:59Elles en ont pas de costume.
00:35:02Elles ont une perruque, trois plumes et un string.
00:35:06Comme sur les plages, cet été.
00:35:09Ça non plus, je l'ai pas inventé.
00:35:11T'as vu ça, cet été ?
00:35:13Sur les plages.
00:35:15Cet été.
00:35:17Cet été, on pourrait dire même, oui.
00:35:20C'est vrai qu'il reste plus grand-chose, hein.
00:35:22Bon, elles ont renoncé à acheter le haut il y a plusieurs années.
00:35:25Ça, on l'a vu.
00:35:26C'est tellement cher, remarque.
00:35:28Plus c'est petit, plus c'est cher.
00:35:30Mais en bas, t'as vu ce qu'il reste en bas ?
00:35:34Derrière, il y a quoi derrière ?
00:35:36Il y a une ficelle.
00:35:39Devant, il y a un petit morceau de tissu.
00:35:42Minuscule.
00:35:44Qui rétrécit d'années en années.
00:35:48Oui, parce qu'au fur et à mesure,
00:35:50elles gagnent du terrain en rasant tout autour.
00:35:54Je sais qu'elles le font, hein.
00:35:57Même que quand elles auront fini de tout raser,
00:35:59elles n'auront plus qu'à se mettre à ce pas à droite sur la choupinette
00:36:02et elles pourront aller sur la plage, direct.
00:36:05Ça m'avait pas l'air.
00:36:09Ça va jusqu'où ça va aller ?
00:36:11Ça va finir, il y en a qui vont se recoudre calme.
00:36:15Ils attirent les fils quand ?
00:36:17En septembre, quand je reviens.
00:36:20Tout ça pour pas avoir de marque.
00:36:23Mais c'est pas tellement ça que je voulais dire, encore.
00:36:26Non, ce que je voulais dire, c'est une réflexion philosophique sur l'époque
00:36:29qui me semble importante.
00:36:31Je voudrais que vous rameniez chez vous.
00:36:33Ce que je voulais dire, c'est que la différence qu'il y a
00:36:35entre les vieux maillots de bain et les nouveaux,
00:36:38c'est qu'avant, il fallait écarter le maillot pour voir les fesses,
00:36:43alors que maintenant, il faut quand même écarter les fesses pour voir le réseau.
00:36:52C'est vrai.
00:36:57C'est vrai qu'on vit quand même une drôle d'époque
00:37:00quand on pense que même les téléphones s'enfilent.
00:37:04Les haricots aussi, oui, je sais.
00:37:09C'est lamentable.
00:37:13Toujours rien ?
00:37:14Bon, moi, je crois que je vais prendre le taureau par les cornes, Claude.
00:37:17Moi, je crois qu'on va pas attendre les filles.
00:37:19Comme ça, indéfiniment, ça peut pas durer.
00:37:22Ce que je vous propose, c'est de vous faire,
00:37:24si vous voulez bien, la chanson sans les filles.
00:37:27C'est ça.
00:37:28Ce que je vous propose, c'est de vous faire,
00:37:30si vous voulez bien, la chanson sans les filles.
00:37:33Si vous êtes d'accord, bien sûr.
00:37:35D'accord ?
00:37:36À moins qu'il y en ait une dizaine qui veuillent se filmer à poil assez vite.
00:37:41Parce qu'on n'a pas... Non.
00:37:44Bon, alors, Claude, tu éteins, s'il te plaît.
00:37:47Éteins la salle. Merci.
00:37:48Alors, on va tout reprendre comme au départ.
00:37:50Et puis, tu te contentes de balancer la bande-son, s'il te plaît.
00:37:54Moi, je fais la chanson sans les filles.
00:37:56Et puis, voilà.
00:37:57Merci.
00:38:19Je me démerde.
00:38:22Bon, alors, là, comme je suis parti là,
00:38:24je vais faire la chanson sans les filles, sans la bande.
00:38:29Bon, arrête un peu, toi, s'il te plaît.
00:38:32Alors, lui, il se dit, il y a bande, il y a filles.
00:38:36Ça doit s'emboîter quelque part, sûrement.
00:38:40Ça, elle n'a pour rien.
00:38:43Bon, la chanson, c'est Aline.
00:38:50Chanson de Christophe, une belle chanson.
00:38:55Oh...
00:38:59Profitez que j'ai une belle voix.
00:39:01Aline.
00:39:06Je vais dessiner.
00:39:13Ça te semble un peu bas aussi, hein ?
00:39:16Ouais, je vais prendre un peu plus haut.
00:39:17T'as raison, je vais prendre un peu plus haut.
00:39:20Merci, Claude. Merci.
00:39:22Aline.
00:39:25Aline.
00:39:27J'avais dessiné.
00:39:30Putain, il faut chier, les filles, aussi, hein ?
00:39:33Alors, je passe pour un blaireau, maintenant !
00:39:37J'avais dessiné.
00:39:40Je ne sais même plus quoi, en plus.
00:39:42J'avais dessiné sur le sable.
00:39:45Oui, merci, sur le sable.
00:39:47Sur le sable, c'est une connerie, sur le sable, en plus.
00:39:50Ça se barre tout de suite, sur le sable.
00:39:52Ça se barre tout de suite, sur le sable.
00:39:55Enfin, il dessine où il veut, j'en ai à foutre.
00:39:59J'ai dessiné, tu parles !
00:40:02Ça, ils vont me le payer, je te le dis.
00:40:04Ces salopes, c'est pas possible.
00:40:07Je pense à l'autre con qui oublie la bande.
00:40:12J'avais dessiné.
00:40:15Ben, je suis déçu, déçu, toi, déçu.
00:40:19Bon, Aline.
00:40:22Sinon...
00:40:26Ou alors, sinon, je vous fais la version allemande, si vous voulez.
00:40:30J'ai une version allemande qui est pas mal, ça vous dit ?
00:40:33Oui !
00:40:34Oh, il y a une ambiance, ce soir, dis donc.
00:40:37Vous voulez la version allemande ?
00:40:39Oui !
00:40:40Eh ben, dites-le !
00:40:43Bonsoir, madame.
00:40:45Bonsoir, mademoiselle.
00:40:48Et bonsoir, monsieur.
00:40:50J'avais dessiné...
00:40:53sur le sable...
00:40:56ton doux visage...
00:40:58qui me souriait...
00:41:00à l'époque.
00:41:02Et j'ai crié...
00:41:04Aline !
00:41:06Faut qu'elle revienne !
00:41:08Aline !
00:41:20J'ai entendu...
00:41:22à la radio, ce matin...
00:41:25on a eu une chance...
00:41:27sur 10 millions...
00:41:29de se faire mordre par une chauve-souris enragée.
00:41:35Faut quand même savoir...
00:41:37qu'il y a un gars qui s'est sûrement cassé le cul...
00:41:40pendant des mois et des mois...
00:41:42avec du matériel et tout.
00:41:44Et...
00:41:46et...
00:41:47avec du matériel et tout.
00:41:49Pour arriver à la conclusion suivante...
00:41:52on a eu une chance sur 10 millions...
00:41:55de se faire mordre par une chauve-souris enragée.
00:42:00Alors moi, je suis pas curieux...
00:42:02mais j'aurais quand même bien savoir comment il a fait, le gars...
00:42:06pour déterminer qu'on avait tous...
00:42:08en moyenne...
00:42:10une chance sur 10 millions de se faire mordre.
00:42:13Ben oui, monsieur, bon...
00:42:14admettons que le gars soit très copain...
00:42:17avec une bande de chauve-souris enragées...
00:42:21il les connaît depuis longtemps...
00:42:24il les a déjà dépannés quand elles étaient dans la merde et tout...
00:42:28mon vieux, elles lui doivent tout...
00:42:30elles lui cachent rien...
00:42:32ils ont un degré d'intimité ensemble...
00:42:34mais bon...
00:42:36moi, je dis que c'est un peu facile...
00:42:38de foutre les jetons à tout le monde...
00:42:41avec finalement...
00:42:42la seule chance...
00:42:44qu'on a de se faire mordre...
00:42:46en occultant...
00:42:48volontairement, excusez-moi du peu...
00:42:50les 9.999.999...
00:42:53autres chances...
00:42:55qu'on a de pas se faire mordre.
00:42:58Donc, de pas mourir dans d'atroces souffrances.
00:43:02Ben oui, monsieur, bon...
00:43:04moi, je vois, j'habite dans le 10ème...
00:43:06bon, déjà, le 10ème, c'est un quartier...
00:43:09question chauve-souris qui est assez tranquille...
00:43:10il faut reconnaître...
00:43:12si, si, si, c'est tranquille...
00:43:15en plus, j'habite au 5ème sans ascenseur...
00:43:18je vais te dire, j'ai un code...
00:43:20à la porte en bas, il y a un interphone...
00:43:22je vais te dire, la chauve-souris...
00:43:24elle peut toujours se pointer...
00:43:27bon, mais admettons...
00:43:29admettons...
00:43:31arrive une chauve-souris...
00:43:33enragée...
00:43:35elle est là, elle bave...
00:43:37elle est enragée...
00:43:39bon, hop, elle se met à trifouiller mon code...
00:43:43elle est là, elle trifouille...
00:43:45elle cherche, elle cherche...
00:43:47si, si, monsieur, quand elles sont enragées...
00:43:49elles cherchent quand même, hein...
00:43:51elle est là, elle cherche, elle cherche...
00:43:53paf !
00:43:55elle tombe sur mon code...
00:43:57il faut encore qu'elle imite...
00:43:59la voix d'un gars que je connais...
00:44:02sinon, je n'ouvre pas, moi...
00:44:04bon, j'étais un petit peu bourré la veille...
00:44:06je n'ai pas bien dormi...
00:44:08c'est pas ça la question...
00:44:10j'ouvre...
00:44:12il faut qu'elle pousse la porte...
00:44:14c'est grand comme ça, une chauve-souris...
00:44:22bon, mais admettons...
00:44:24admettons, elle pousse la porte...
00:44:26mais vous n'allez quand même pas me dire...
00:44:28qu'elle va monter les 5 étages à pied...
00:44:30comme ça...
00:44:32sans se faire repérer par quelqu'un...
00:44:34non, je n'y crois pas, je n'y crois pas...
00:44:37honnêtement, je n'y crois pas...
00:44:40de toute façon, j'ai fait mettre un judas, moi...
00:44:42à ma porte, alors...
00:44:56bon, elle arrive sur le palier...
00:45:00qu'est-ce qui prouve...
00:45:02qu'elle va frapper à ma porte...
00:45:04il y a 4 appartements sur le palier...
00:45:13bon, elle frappe à ma porte...
00:45:16ben, j'ai pas le pot, hein, jusqu'à maintenant...
00:45:19parce que là, manifestement...
00:45:21c'est moi qu'elle veut mordre...
00:45:23là, elle m'a choisi dans l'immeuble...
00:45:25elle ne veut plus mordre personne d'autre...
00:45:27c'est moi...
00:45:29bon, ben, je vais jusqu'au bout, j'ouvre...
00:45:31qu'est-ce qui prouve...
00:45:33qu'elle va me sauter tout de suite à la gorge...
00:45:35pour me mordre...
00:45:37dis-donc...
00:45:39elle n'est pas un petit peu fatiguée...
00:45:41cette chauve-souris...
00:45:43depuis tout ce qu'elle a fait tout à l'heure...
00:45:45elle a peut-être soif...
00:45:47bon, ben, moi, je l'installe dans la banquette...
00:45:50je fais mine d'aller y chercher un verre d'eau...
00:45:52dans la cuisine...
00:45:54qu'est-ce qui m'empêche de revenir avec un fusil...
00:45:57ben, alors, parce qu'elle ne se méfie pas...
00:45:59c'est quand même qu'une bête, hein...
00:46:01Philippe Feuillebois...
00:46:04alors...
00:46:06j'y tire dessus, même si je la loupe...
00:46:08ben, elle a peur, et puis elle s'envole par la fenêtre...
00:46:10alors que je pense à l'autre con, là...
00:46:12qui fout les jetons à tout le monde...
00:46:14avec ses chauves-souris...
00:46:16en plus, c'est dangereux, ce mec-là, hein...
00:46:18imagine, j'ai un copain qui vient chez moi...
00:46:20déguisé en chauve-souris...
00:46:22pour me faire rigoler...
00:46:24eh ben, j'y tire dessus...
00:46:26parfaitement...
00:46:28j'ai un copain qui vient chez moi...
00:46:30déguisé en chauve-souris...
00:46:31pour me faire rigoler...
00:46:33alors qu'il arrête, hein...
00:46:35l'autre, là...
00:46:37avec ses chauves-souris, hein...
00:46:44j'ai peur des chauves-souris...
00:46:46alors, attendez...
00:46:48moi, il y a un sujet...
00:46:50que j'aimerais qu'on aborde ensemble...
00:46:52si vous le voulez bien...
00:46:54je sais si c'est normalement un truc...
00:46:56dont on ne parle pas trop avec le public...
00:46:58mais moi, j'aimerais quand même en parler avec vous...
00:47:00j'aimerais qu'on aborde ensemble...
00:47:02si vous le voulez bien...
00:47:04je sais si c'est normalement un truc...
00:47:06dont on ne parle pas trop avec le public...
00:47:08mais moi, j'aimerais quand même en parler avec vous...
00:47:10j'aimerais qu'on aborde ensemble...
00:47:12si vous le voulez bien...
00:47:13moi, j'aimerais quand même en parler avec vous...
00:47:15j'aimerais qu'on fasse ensemble...
00:47:17mesdames et messieurs...
00:47:19le calcul de la recette...
00:47:21de ce soir...
00:47:25parce que là, vous avez vu...
00:47:27il y a du monde...
00:47:29ça représente du pognon...
00:47:31je suis sûr qu'il y a pensé Philippe Feuillbois...
00:47:33alors déjà...
00:47:35j'aimerais vous tranquilliser tout de suite sur un truc...
00:47:37c'est que je ne me mets pas tout dans la poche...
00:47:39loin de là...
00:47:41pour vous donner une idée...
00:47:43Claude me prend à lui tout seul 10%...
00:47:45il n'y a qu'à voir déjà que...
00:47:47merde...
00:47:50et là, il l'a mal pris...
00:47:57bon, alors, combien alors ?
00:47:5912 ?
00:48:0114 ?
00:48:03dis donc, tu le fais...
00:48:05je vais couper mon micro...
00:48:07tu as combien de temps pour un feu salaud ?
00:48:11je ne sais pas...
00:48:13je vois que tu t'énerves...
00:48:15tu rallumes s'il te plaît...
00:48:17tu rallumes...
00:48:19incroyable...
00:48:21à deux...
00:48:23merde...
00:48:25ils marchandent tous les soirs...
00:48:27je ne vous compte pas...
00:48:29les invités...
00:48:31et ce que gaule la caissière à l'entrée...
00:48:36non, je déconne, Stéphanie...
00:48:38je déconne...
00:48:40mais elle gaule un peu quand même...
00:48:44bon, attention...
00:48:46elle ne gaule pas énormément...
00:48:48mais elle arrive à doubler son salaire...
00:48:51ah oui, là, je vois...
00:48:53elle se fait des mois à 2004 maintenant...
00:48:56alors, je ne vous dis pas...
00:48:58ce que prennent les deux directeurs...
00:49:00du Splendide, Christian et Bruno...
00:49:02c'est honteux...
00:49:04mon vieux, quand mon producteur...
00:49:06il est passé derrière...
00:49:08c'est tout juste si je ne suis pas obligé...
00:49:10d'en rajouter de ma poche...
00:49:11on n'en est pas loin...
00:49:13ça, c'est moi...
00:49:15vous, maintenant...
00:49:17vous, vous avez payé environ 100 balles...
00:49:19un peu plus, un peu moins...
00:49:21vous avez rigolé environ 200 fois...
00:49:24on a recompté, on a recompté...
00:49:27ça vous met le rire...
00:49:29à peu près à 50 centimes...
00:49:33ce qui n'est pas énorme...
00:49:35sauf monsieur qui n'a rigolé que deux fois...
00:49:38monsieur a pris deux rires à 50 balles...
00:49:42monsieur a les moyens...
00:49:45c'est 120 balles ici...
00:49:47en plus, il y a de la lumière...
00:49:50il reste 20 balles, c'est pour le personnel...
00:49:53il rigole et les embarque...
00:49:58je déconnais...
00:50:00il a rigolé au moins 3 ou 4 fois...
00:50:05il est gentil...
00:50:08un peu chiant parce qu'il ne rigole pas...
00:50:10sinon, il est gentil...
00:50:12mais chiant quand même...
00:50:15il est gentil...
00:50:17je vais y aller, je vais lui serrer la main...
00:50:19je vais profiter que tu aies de la lumière...
00:50:22il a cru que j'allais lui mettre une claque dans la gueule...
00:50:25c'est un geste d'amitié...
00:50:27ça veut dire que ça ne veut pas...
00:50:32un peu chiant quand même...
00:50:35il est adorable...
00:50:37je vous le donne aussi quand vous voulez faire chier un copain...
00:50:39quand vous parlez de lui, vous dites...
00:50:41lui, il est gentil, mais il est chiant...
00:50:43mais il est gentil...
00:50:45mais chiant...
00:50:48mais lui, il est gentil...
00:50:51on ne va pas faire que ça non plus...
00:50:54si vous voulez, on peut le faire tous ensemble...
00:50:56il est gentil, mais il est...
00:50:58chiant...
00:51:00tout le monde le dit, il n'y a pas que moi qui le dit...
00:51:02alors arrête un peu, arrête...
00:51:08il s'est pris une casquette aussi celui-là...
00:51:11vous n'avez qu'à vous mettre avec Philippe Feuillbois...
00:51:14à la sortie pour faire quelques dédicaces...
00:51:17avec l'obsédé au bout...
00:51:19la dame au postillon...
00:51:21puis Robert, vas-y aussi...
00:51:23ouais, Jérôme aussi...
00:51:26non, je disais...
00:51:28par rapport au calcul du rire...
00:51:30je disais...
00:51:32je ne vous compte pas...
00:51:34les rires...
00:51:35que vous allez déclencher...
00:51:37pas demain, mais lundi...
00:51:39au boulot...
00:51:41auprès de vos collègues de travail...
00:51:43ou même de vos supérieurs...
00:51:45ça se trouve, il y en a encore de l'augmentation...
00:51:47je ne prends rien là-dessus...
00:51:49cadeau...
00:51:51il y en a peut-être même qui vont emballer des gonzesses...
00:51:53grâce à ça...
00:51:55je ne prends rien sur les gonzesses non plus...
00:51:57ce que je vous demanderais simplement...
00:51:59c'est de ne pas trop rigoler tout de suite à la sortie...
00:52:01parce que moi, quand je vous entends...
00:52:03que je pense à tout le pognon...
00:52:05que je perds...
00:52:07je vous demanderais d'attendre...
00:52:09d'être au bout de la rue...
00:52:11pour commencer à rigoler...
00:52:13un autre truc...
00:52:15je voudrais qu'on parle un petit peu...
00:52:17parce que là, on s'approche un petit peu...
00:52:19de la fin du spectacle...
00:52:21et alors moi, je voudrais qu'on aborde un peu...
00:52:23le problème des rappels...
00:52:27ça, je voudrais qu'on en parle dès maintenant...
00:52:29qu'on ne soit pas emmerdés avec ça...
00:52:31je voudrais déjà vous expliquer...
00:52:33comment ça fonctionne les rappels...
00:52:35parce que ça, si on ne vous l'a jamais dit...
00:52:37moi, je ne vais pas me gêner, je vais le faire...
00:52:39parce que les rappels...
00:52:41il faut savoir, dans tous les théâtres de France...
00:52:43et de Navarre, ça marche comme ça...
00:52:45les rappels, je vous explique...
00:52:47on fait noir, musique, applaudissement...
00:52:49noir, musique, applaudissement...
00:52:51trois, quatre fois...
00:52:53on ne rallume pas la salle...
00:52:55donc les gens ne peuvent pas se barrer dans le noir...
00:52:57et alors, au bout de trois ou quatre fois...
00:52:59on estime qu'il y a un rappel...
00:53:01un truc donc en plus...
00:53:03mais qu'on a prévu...
00:53:06de faire croire...
00:53:08qu'il y a en plus...
00:53:10je ne sais pas si je me fais bien comprendre...
00:53:12je vais m'adresser plus aux dames...
00:53:14par exemple, ou aux jeunes filles...
00:53:16mille moiselles, quand vous allez à la parfumerie...
00:53:18par exemple, vous venez d'acheter...
00:53:20pour 750 balles de Chanel...
00:53:22et bien, on vous donne un petit échantillon...
00:53:24un petit truc, à vous mettre...
00:53:26où vous voulez...
00:53:28oui, ou sur le sourcil...
00:53:30c'est pour essayer...
00:53:32et si le lendemain, vous revenez...
00:53:33que vous en rachetez encore...
00:53:35pour 750 balles...
00:53:37on vous en donne un autre...
00:53:39pour faire l'autre surcil...
00:53:41si vous voulez, c'est le petit truc en plus...
00:53:43pour garder le client...
00:53:45alors, j'aime autant vous dire...
00:53:47qu'on va pas faire des cimagrées...
00:53:49comme ça, entre nous...
00:53:51c'est pas mon style...
00:53:53moi, je vais tout simplement...
00:53:55vous poser la question...
00:53:57quels sont ceux...
00:53:59qui ne veulent pas de rappel ?
00:54:00quel monde d'enculé dans le fond...
00:54:03je les avais repérés tout à l'heure...
00:54:05je les avais repérés...
00:54:07merci Claude, merci...
00:54:09bon, alors attention...
00:54:11maintenant...
00:54:13quels sont ceux...
00:54:15qui veulent un...
00:54:17rappel ?
00:54:21salaud, Philippe Feuillbois...
00:54:24parce que lui, il ne laisse pas la main...
00:54:26je comprends, mais toi...
00:54:28alors là, vous avez vu...
00:54:30je vous ai pas forcé...
00:54:32vous avez vu...
00:54:34il y a une immense majorité de gens...
00:54:36qui n'ont pas d'avis...
00:54:39et ça, on voit ça à la télé...
00:54:41tous les jours...
00:54:43les questions Minitel A5 par exemple...
00:54:45et la question c'est...
00:54:47avez-vous été opéré des amygdales...
00:54:49par exemple...
00:54:51alors, vous avez 20% qui répondent oui...
00:54:5320% qui répondent non...
00:54:55puis 60% qui n'ont pas d'avis...
00:54:57bonjour monsieur...
00:54:58vous avez été opéré des amygdales...
00:55:00j'ai pas d'avis, j'ai pas d'avis...
00:55:02oui ou non ?
00:55:04non, mais je vais même pas répondre...
00:55:06alors nous, ce qu'on va faire...
00:55:08c'est qu'on va faire un rappel...
00:55:10mais nous, on va s'organiser...
00:55:12on va faire un rappel très carré, très propre...
00:55:14pas envie que ça soit le bordel avec ça...
00:55:16on va s'organiser...
00:55:18vous allez me rappeler une première fois...
00:55:20ça c'est normal...
00:55:22vous allez me rappeler une seconde fois...
00:55:24là, je suis déjà un peu étonné...
00:55:26puis alors, vous allez me rappeler une troisième fois...
00:55:28alors là, je m'y attends pas du tout...
00:55:31pas du tout...
00:55:33à tel point, je vous demanderai même...
00:55:35d'insister un peu la troisième fois...
00:55:37parce que si ça se trouve...
00:55:39je suis déjà barré dans les loges...
00:55:41alors là, vous hésitez pas la troisième fois...
00:55:43vous assistez les pieds, les mains et tout...
00:55:45bi, gar, bi, gar, bi...
00:55:47ça vous fait chier de commencer par bi...
00:55:49vous attaquez uniquement la gar...
00:55:51ça fait gar, bi, gar, bi, gar...
00:55:53c'est pareil...
00:55:55au troisième coup seulement...
00:55:57d'accord ?
00:55:59alors, on y va...
00:56:01je compte sur vous...
00:56:03très carré, très propre...
00:56:05Claude, tu es prêt ?
00:56:07mesdames et messieurs, vous êtes prêts pour le rappel ?
00:56:09attention...
00:56:11noir, musique !
00:56:25bi, gar, bi, gar, bi...
00:56:55bi, gar, bi, gar, bi...
00:56:57bi, gar, bi, gar, bi...
00:56:59bi, gar, bi, gar, bi...
00:57:01bi, gar, bi, gar, bi...
00:57:03arrêtez !
00:57:05arrêtez !
00:57:07là, c'est le rappel !
00:57:12putain, et puis, je ne m'y attendais pas du tout...
00:57:17ça fait super plaisir...
00:57:25là, c'est le rappel, c'est le rappel...
00:57:27alors, le rappel...
00:57:29pas question, au rappel...
00:57:31de faire un truc en dessous...
00:57:33le rappel, c'est un truc qui doit être toujours très, très fort...
00:57:35il faut faire vraiment un truc...
00:57:37vous voyez, t'es fouille dans son nez...
00:57:40il vient d'achopper un beau...
00:57:44je t'ai vu !
00:57:48sans gêne des gens...
00:57:50parce que des fois, on se dit...
00:57:52oh non, il est trop loin, je le repends...
00:57:54je vais attendre la fin du spectacle...
00:57:56je l'aurai plus tard...
00:57:58et là, il en a chopé un beau...
00:58:00il n'a pas voulu le lâcher...
00:58:02vous l'avez eu, finalement ?
00:58:04c'était un garçon ou une fille ?
00:58:07remarquez, je n'en veux pas...
00:58:09parce que c'est vrai que c'est agréable...
00:58:11quand on en chope un gros, quand même...
00:58:13c'est vrai, on a tous des crottes de nez...
00:58:16des fois, on est là, on dit...
00:58:18oh la vache, il est gros, il est gros...
00:58:20et puis, il se casse en deux...
00:58:22c'est vrai...
00:58:24c'est vrai, les crottes de nez, c'est comme les pets...
00:58:26c'est pareil...
00:58:28tout le monde fait des pets...
00:58:30et on n'en parle jamais, pourquoi ?
00:58:32c'est pas sale, on peut très bien le dire...
00:58:34tout le monde fait des pets, c'est vrai...
00:58:36vous, moi, tout le monde...
00:58:39bon là, ne le faites pas en même temps...
00:58:42c'est chacun son tour, quand même...
00:58:44on s'arrange...
00:58:46vous imaginez si tout le monde pétait en même temps...
00:58:48la couche d'ozone, elle en prendrait un cours...
00:58:51c'est vrai, tout le monde...
00:58:53et puis, entre nous...
00:58:55ça rassure, quand même, de dire ça...
00:58:57parce que c'est vrai, quand on regarde bien les ministres...
00:58:59les présidents de la république...
00:59:01le pape, il pète...
00:59:04le pape, il fait des bulles, plutôt...
00:59:06mais il pète aussi, bien sûr...
00:59:08tout le monde...
00:59:10tout le monde, tout le monde, tout le monde...
00:59:12par exemple, vous, mademoiselle, vous pétez, par exemple...
00:59:15elle se dit aussi, pourquoi moi, tu vois...
00:59:18on est 400, attention...
00:59:19vous avez vu, elle est ravissante, comme tout...
00:59:21et bien, elle pète, quand même...
00:59:23et des fois, ça sent pas bon...
00:59:25il faut reconnaître, hein...
00:59:27mais c'est normal, il n'y a pas de honte...
00:59:29et c'est vrai que vous êtes ravissante, mademoiselle...
00:59:31je vais d'ailleurs faire une illustre comparaison...
00:59:33avec vous...
00:59:35si vous le voulez bien, je disais...
00:59:37les présidents de la république...
00:59:39je ne peux pas faire mieux, comme comparaison...
00:59:41vous voyez, parce que ça met tout à plat...
00:59:43je disais, les présidents de la république...
00:59:45prenons le nôtre...
00:59:47François Mitterrand...
00:59:49il ne pète rien, quand même...
00:59:51bon, ben, Mitterrand, il pète, comme vous et moi...
00:59:53bon alors...
00:59:55moi, Mitterrand, souvent, j'imagine...
00:59:57il est dans sa bagnole, Mitterrand...
00:59:594 motards devant...
01:00:014 motards derrière...
01:00:03et lui, il est au milieu...
01:00:05il y va, il pète...
01:00:07d'ailleurs, c'est pour ça, qu'il met une vitre...
01:00:09entre le chauffeur et le...
01:00:11vous voyez, c'est pour protéger le chauffeur...
01:00:14qui, lui, pète de son côté, le chauffeur, dessus...
01:00:17il ne va pas se gêner, c'est des bagnoles...
01:00:19il va protéger chacun de son côté...
01:00:21et d'ailleurs, il y a un truc...
01:00:23qu'il faut dire sur le pet...
01:00:25qui est vachement important...
01:00:27je profite qu'on est entre nous...
01:00:29il y a un truc qui est vachement important...
01:00:31il faut dire, c'est que...
01:00:33quand nous, on fait un pet...
01:00:35même s'il est immonde...
01:00:37on ne peut pas le sentir tellement il pue...
01:00:39c'est une horreur...
01:00:41et bien, je vais vous dire un truc...
01:00:43c'est quand même notre pet, tu vois...
01:00:45un gros pet, à nous, qui pue...
01:00:47et bien, il pue moins...
01:00:49le petit pet d'un autre...
01:00:51il pue toujours plus...
01:00:53et d'ailleurs, entre nous...
01:00:55c'est très rare...
01:00:57qu'on se barre d'un pet à nous...
01:00:59des fois, on en fait un gros...
01:01:01les copains disent...
01:01:03oh, salaud, qu'est-ce que tu as fait...
01:01:05et nous, on est là, on reste dedans...
01:01:07on dit, la vache, c'est génial...
01:01:09on en est fier...
01:01:11on en est fier...
01:01:13voilà ce que je voulais dire...
01:01:15c'est vrai...
01:01:17et ce n'est pas sale...
01:01:19quand on est emmerdé avec les pets...
01:01:21c'est quand tu te retrouves...
01:01:23au lit, pour la première fois...
01:01:25avec une jeune fille...
01:01:27je précise, pour la première fois...
01:01:29parce qu'au bout de 6 mois de mariage...
01:01:31on se pète dessus...
01:01:33bon, pendant les 6 premiers mois...
01:01:35on se prévient encore un peu...
01:01:37on dit, attention, chérie...
01:01:39je vais en lâcher un...
01:01:41mais après 6 mois...
01:01:43c'est la guerre froide...
01:01:45on se tire dessus...
01:01:47alors là, c'est la première fois...
01:01:49tu n'avais pas prévu du tout...
01:01:51hop, là, un pet qui arrive...
01:01:53pas question de le faire sous les draps...
01:01:55tu es repéré tout de suite...
01:01:57alors là, il y a différentes techniques...
01:01:59il y en a qui passent la jambe...
01:02:01par-dessus le drap...
01:02:03ils disent, comment ça va mieux...
01:02:05ton grand-père...
01:02:07il y a des malins, il y a des malins...
01:02:10vous savez pourquoi on se fait la gueule...
01:02:12parce qu'on est tous concernés...
01:02:14par ce truc-là...
01:02:16vous avez vu, ce n'est pas sale...
01:02:17on peut en parler...
01:02:19tiens, je vous donne un autre exemple...
01:02:21parce qu'après, on va dire...
01:02:23le gars, il fait avec l'épée et tout...
01:02:25je vous donne un autre exemple...
01:02:27vous discutez avec votre patron...
01:02:29vous êtes là en train de discuter...
01:02:31c'est vachement important et tout...
01:02:33puis alors, vous avez envie de tousser...
01:02:35ça arrive, des fois, t'as envie de tousser...
01:02:37alors, vous dites à votre patron...
01:02:39attendez, attendez...
01:02:41excusez-moi une seconde...
01:02:43et là, tu te retournes, tu fais...
01:02:45et clac, il t'arrive un médaillon...
01:02:47salut...
01:02:49je pense qu'on s'est tout dit, hein...
01:02:52non, vous ne voulez pas qu'on s'embrasse plutôt, non...
01:02:55vous voulez vraiment qu'on se serre la main...
01:02:57bon, ben, tant pis...
01:02:59tu repars et t'as un macaron comme ça...
01:03:01maintenant, je suis d'accord avec vous...
01:03:03il y aurait des sujets...
01:03:05beaucoup plus graves que l'épée...
01:03:07qu'on pourrait aborder, ça, c'est sûr...
01:03:09il y aurait des sujets...
01:03:11beaucoup plus graves que l'épée...
01:03:13tiens, par exemple, des fois...
01:03:15on croit que c'est un pet...
01:03:17ben, c'est beaucoup plus grave, hein...
01:03:19eh oui, parce que ça laisse des marques et tout, hein...
01:03:22non, mais ça, on n'en parle pas, c'est trop dégueulasse...
01:03:24on n'en parle pas, non, non, non...
01:03:26c'est des traces de pneus, on appelle ça...
01:03:28et des fois, ça ne se barre pas au lavage, hein...
01:03:30il faut frotter avec de l'eau de Javel, c'est énorme...
01:03:32bon, alors, qu'est-ce que je disais...
01:03:34avant qu'il fouille dans son aile, monsieur...
01:03:36ah oui, je disais le rappel...
01:03:38voilà, ça, c'est vachement important...
01:03:40il y a un truc, d'ailleurs...
01:03:42je ne sais pas si je vous l'ai dit...
01:03:44qui est vachement important dans le spectacle...
01:03:45c'est le dernier effet...
01:03:47ça, c'est super important...
01:03:49s'il est loupé, c'est l'horreur...
01:03:51alors, je vais donc vous faire le rappel...
01:03:53que je vous ai promis tout à l'heure...
01:03:55voilà...
01:03:57je vous demanderais peut-être d'être bien attentif...
01:03:59parce que c'est très court...
01:04:01vous allez voir, c'est très concentré...
01:04:03hein, ça rappelle bien tout...
01:04:05c'est sûrement pour ça qu'on appelle ça un rappel, d'ailleurs...
01:04:07parce que ça rappelle bien...
01:04:09vous allez voir, c'est très court, hein...
01:04:11alors, vous êtes bien attentif, attention...
01:04:13je vais donc vous faire le rappel...
01:04:15mesdames et messieurs,
01:04:17il n'est pas pour le rappel...
01:04:19attention... rappel... rappel...
01:04:21rappel... rappel... rappel...
01:04:23oh ben oui !
01:04:45bravo ! bravo ! bravo !
01:05:16bravo ! bravo ! bravo !
01:05:18merci beaucoup, merci !