• il y a 3 mois
Les marques de luxe françaises s'inquiètent des "pingti", leurre en mandarin. Ces contrefaçons sont plus menaçantes car de meilleure qualité et font fureur en Chine, où les classes moyennes touchées par l'inflation se tournent sur ces biens.

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Transcription
00:00Des contrefaçons à s'y méprendre, qui visent une clientèle aisée.
00:04On les appelle des pink tea, ça signifie l'heure en langue chinoise.
00:08Des copies quasi identiques des sacs Chanel, Hermès, Bottega Veneta et même des cosmétiques de luxe,
00:13comme ceux de cette marque japonaise.
00:15Cette réplique du légendaire Kelly de la maison Hermès est ici vendue 7800 yuan, c'est-à-dire 1000 euros,
00:21alors qu'un exemplaire authentique coûte plus de 10 000 euros.
00:24Le logo est absent, mais le design est identique et surtout, la confection est de qualité.
00:29C'est un petit peu un milieu de gamme, c'est entre la contrefaçon de Pacotti et la contrefaçon qui est faite avec des produits réalisés,
00:39avec des produits un peu plus nobles, mais ça reste une contrefaçon.
00:43Comment expliquer le succès grandissant de ce type de contrefaçon ?
00:46D'abord par le ralentissement économique en Chine qui touche aussi les classes supérieures,
00:50mais c'est aussi pour elle une façon de plébisciter le made in China.
00:55Pour Madame Wong qui va faire ses emplettes généralement à Paris-Rue-Montagne,
01:01il y aura peut-être un intérêt plus grand à vouloir pertinemment utiliser une copie d'un sac LVMH,
01:13sachant que ce sac aura été réalisé par un compatriote,
01:18donc ça participe aussi d'une forme de nationalisme culturel.
01:23Nous sommes chinois fiers de l'être, on vous copie parce qu'on est excellent.
01:27Le phénomène est pour l'heure restreint à la Chine.
01:29Les grandes marques françaises de luxe veulent croire qu'il ne s'étendra pas à d'autres pays.

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