A la une de cette édition, Bruno Le Maire s’en va et laisse une économie en lambeaux. La pauvreté, elle, aura bien progressé durant le septennat du dilaté de Bercy.
Nous irons ensuite suivre les derniers événements autour de la guerre en Ukraine. Après une attaque de drones ukrainiens sur le nord-ouest de la Russie, nous dresserons le bilan de la situation militaire de Kiev, avec un pouvoir politique aux abois.
Et enfin, une page germanique avec la remise en place de contrôles frontaliers chez nos voisins allemands.
Nous irons ensuite suivre les derniers événements autour de la guerre en Ukraine. Après une attaque de drones ukrainiens sur le nord-ouest de la Russie, nous dresserons le bilan de la situation militaire de Kiev, avec un pouvoir politique aux abois.
Et enfin, une page germanique avec la remise en place de contrôles frontaliers chez nos voisins allemands.
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00:00Retrouvez votre journal avec Terre de France, la collection entièrement fabriquée en France et qui défend nos valeurs traditionnelles.
00:07Terre-de-france.fr
00:09Générique
00:23Madame, Monsieur, bonsoir.
00:24A la une de cette édition, Bruno Le Maire s'en va et laisse une économie en lambeaux.
00:28La pauvreté, elle, aura bien progressé durant le septennat du dilaté de Bercy.
00:34Nous irons ensuite suivre les derniers événements autour de la guerre en Ukraine après une attaque de drones sur le nord-ouest de la Russie.
00:41Nous dresserons le bilan de la situation militaire de Kiev.
00:45Et enfin, une page germanique avec la remise en place de contrôles frontaliers chez nos voisins allemands.
00:54Ils ont ruiné la France, le binôme Macron Le Maire.
00:57C'est fini, le bilan est déplorable.
00:59Le ministre de l'économie a tout de même sabré le champagne à Bercy, chronique d'un effondrement.
01:04Les sanctions sont efficaces.
01:06Les sanctions économiques et financières sont même d'une efficacité redoutable.
01:09Nous allons donc provoquer l'effondrement de l'économie.
01:12Et notre stratégie économique est solide et donne des résultats.
01:17Je les ai protégés.
01:18J'ai sauvé les usines.
01:20J'ai sauvé les restaurateurs.
01:21J'ai sauvé les hôteliers.
01:22J'ai sauvé le monde de l'événementiel.
01:24J'ai sauvé les emplois, les compétences, la filière aéronautique.
01:28Je suis fier d'avoir sauvé Renault.
01:295 milliards d'euros de prêts qui ont été avancés.
01:31Je suis fier d'avoir sauvé Air France.
01:32Des milliards d'euros de prêts garantis par l'État qui ont été avancés.
01:35Fantasmes, glorioles et arrogance.
01:37Bruno Le Maire s'en va après avoir démoli l'économie française.
01:41Et pour fêter la fin de son septennat,
01:43il a même organisé une petite sauterie du côté de Bercy,
01:46se mettant en scène devant un parterre de fonctionnaires du ministère
01:50et de petites huiles du macronisme.
01:52Un pot de départ en fanfare,
01:54lors duquel il a vanté les mérites de ses petits copains ministériels,
01:57Gabriel Attal et Gérald Darmanin.
01:59Dans un lyrisme qui sonne résolument faux,
02:02il a évoqué l'importance du mot « service » en politique,
02:05confondant probablement avec « se servir ».
02:08Son bilan après sept années à Bercy est catastrophique.
02:11Certes, il a dû faire face à une crise sanitaire mondiale,
02:14mais son bilan dépasse largement cet épisode.
02:17En avril, alors que la France voyait sa note dégradée
02:19par les agences de notation,
02:21le député d'opposition RN Jordan Guyton
02:24évoquait ce septennat Le Maire en quelques mots.
02:27Je ne peux pas croire que Bruno Le Maire,
02:29qui est ministre de l'économie depuis 7 ans,
02:31n'avait pas toutes les informations,
02:33semaine par semaine, des remontées,
02:35des gains de l'État, des revenus de l'État,
02:37des recettes de l'État.
02:39C'est impossible. Bruno Le Maire,
02:41c'est quand même 900 milliards de dettes
02:43depuis 2017 en plus pour notre pays,
02:45pour nos compatriotes.
02:47C'est une charge qui va peser sur nos enfants,
02:49nos petits-enfants.
02:51Il y a quand même des remontées de terrain
02:52quand vous êtes ministre de l'économie
02:53qui sont peut-être même supérieures
02:54à celles du Parlement,
02:55et je pense que Bruno Le Maire
02:56est un menteur depuis le début.
02:57Un menteur, mais pas seulement.
02:58Mardi, le député insoumis Aurélien Lecoq
03:00a ainsi interpellé le ministre
03:02lors de son dernier passage en commission des finances.
03:04La commission auditionne aujourd'hui un voleur.
03:07Oui, monsieur Bruno Le Maire,
03:09vous êtes un voleur, et plutôt deux fois qu'une.
03:11D'abord parce que vous avez volé les élections
03:14et que vous avez passé l'été à préparer un budget,
03:17alors même que vous avez été balayé
03:19par les Français dans les urnes
03:21qui n'en peuvent plus de vos politiques
03:22qui détruisent nos services publics.
03:24Ensuite, vous êtes un voleur
03:25parce que vous avez volé méthodiquement
03:27l'argent des Français
03:28pour les offrir aux plus riches de ce pays.
03:30Depuis 2017,
03:32vous avez fait exploser la dette de 900 milliards d'euros
03:35et vous voulez la faire payer aux Français.
03:37S'agit-il d'incompétence ?
03:38Non.
03:39Vous savez pertinemment ce que vous faites.
03:41Vous osez déplorer aujourd'hui
03:42une baisse imprévisible de recettes,
03:44que c'était un accident.
03:45Vous avez sciemment vidé les caisses de l'État
03:48pour préparer une nouvelle saignée pour 2025.
03:50Menteur, voleur, pornocrate littéraire,
03:52le ministre Le Maire n'aura rien épargné aux Français.
03:56Alors que le pays faisait face à des menaces économiques
03:58sans précédent,
03:59le transfuge des Républicains
04:00se félicitait de publier des romans
04:02dans lesquels il glorifiait la sexualité vue côté court,
04:06parvenant même à agacer Emmanuel Macron
04:08pourtant pas franchement chocable en la matière.
04:11Les aventures du petit Bruno
04:13auraient presque quelque chose de drôle
04:15si elles n'avaient pas des conséquences graves.
04:17En effet, alors que le ministre dilaté
04:19sabrait le champagne à Bercy,
04:21le Secours populaire, lui,
04:22publiait son baromètre annuel de la pauvreté.
04:25Si l'association, très marquée à gauche,
04:27peut avoir évidemment un parti pris,
04:29l'étude n'en demeure pas moins
04:30un indicateur de l'état du pays.
04:33Et si Bruno Le Maire et Emmanuel Macron
04:35ne cessent de vanter un pays où le chômage est bas,
04:37la secrétaire générale du Secours populaire,
04:40Henriette Steinberg,
04:41insiste, elle, sur le travail qui, je cite,
04:43« n'est plus un rempart contre la pauvreté ».
04:46Le document de l'association,
04:47qui vient en aide aux plus démunis,
04:49fait plus généralement état d'une précarité
04:51qui s'étend et s'aggrave en France.
04:53Et vont prendre notamment le fait
04:54qu'un parent sur trois se prive de manger
04:56pour nourrir ses enfants,
04:57ou encore que deux Français sur cinq
04:58disent avoir traversé une période
05:00de grande fragilité financière,
05:02au moins à un moment de leur vie,
05:04un niveau jamais atteint depuis 2013.
05:07Si la précarité touche tout le territoire,
05:09la campagne est encore plus exposée
05:11avec un niveau de précarité
05:12qui monte à 69% en zone rurale.
05:15Un tableau de la pauvreté qui s'empire
05:17depuis sept ans,
05:18avec un binôme Macron-Lemaire
05:20qui n'a jamais permis un regain économique,
05:22alors que la relocalisation
05:24et la réindustrialisation
05:25sont restés des slogans
05:27que la France a perdu nombre de ses fleurons
05:29et que, surtout,
05:30les Français se sont appauvris.
05:33À 55 ans,
05:34Bruno Lemaire quitte Bercy libre.
05:36Il ira faire un peu d'argent dans le privé
05:38ou dispenser ses conseils
05:40à l'occasion de conférences et de cours
05:42richement rémunérés.
05:46L'offensive sur Kursk sera-t-elle
05:50le dernier sous-breceau ukrainien ?
05:52Plus d'un mois après le début
05:53des opérations lancées par Kiev
05:54sur le territoire russe,
05:56la situation militaire des forces ukrainiennes
05:58est plus délicate que jamais.
05:59Le point avec Élise Blaise
06:01et les explications d'Hervé Cares.
06:03Mercredi, la Russie a intercepté
06:05trois drones,
06:06des objets volants sans pilote,
06:07dans le ciel de Murmansk,
06:09une zone faisant partie de la Laponie,
06:11éloignée de près de 2000 km de l'Ukraine.
06:15Une opération sans réelles conséquences
06:17qui a toutefois posé de nombreuses questions.
06:20En effet, beaucoup de commentateurs
06:21ont estimé que les appareils
06:23avaient dû décoller de Norvège ou de Finlande
06:25pour des raisons d'autonomie,
06:26une hypothèse de participation
06:28donc d'un pays tiers à la guerre
06:30contre la Russie,
06:31qui aurait alors des conséquences mondiales
06:33dramatiques.
06:34Sans surprise, Dmitri Peskov,
06:36le porte-parole du Kremlin,
06:38a fait taire les rumeurs
06:39qui auraient pu mettre le feu aux poudres.
06:41Le spécialiste de la gestion de crise,
06:43Hervé Carès, revient sur les faits.
06:45Les drones sont souvent des avions de tourisme
06:47qui sont modifiés par les Ukrainiens.
06:49Tous les drones à longue portée,
06:51comme ça, de plusieurs milliers de kilomètres,
06:54ce sont des avions de tourisme
06:55qui sont modifiés par les Ukrainiens
06:57et qui sont téléopérés
06:58et guidés ensuite par GPS.
07:01Donc, il y a une charge militaire
07:04qui est d'autant plus faible
07:06que la cible est éloignée
07:08du point de départ du drone.
07:09Là, on était sur une cible
07:11qui était à plusieurs milliers de kilomètres,
07:12environ 2000 kilomètres.
07:14Ils sont certainement partis d'Ukraine.
07:16Il faut couper court à toutes les rumeurs
07:19qui laisseraient entendre
07:21que ces drones seraient partis
07:22soit de la Finlande, soit de la Norvège.
07:24Je ne vois pas la Finlande et la Norvège
07:26s'exposer comme ça,
07:27de manière irréfléchie dans un conflit.
07:30On est sur un vol
07:32qui a été programmé par les Ukrainiens
07:34qui allongeait les frontières norvégiennes
07:36et finlandaises
07:37de manière à tromper
07:40la surveillance aérienne russe.
07:44Sachant que ce sont des avions de tourisme,
07:47ça crée également une confusion
07:49pour les Russes
07:50dans la surveillance de leur espace aérien.
07:52Une opération qui visait sans doute
07:54l'aéroport militaire d'Olenia
07:56où se trouvent des bombardiers lourds
07:58Tupolev 95
07:59utilisés dans les offensives
08:01contre les infrastructures ukrainiennes
08:03par Moscou.
08:04Car si cette affaire de Mourmansk
08:05a attiré l'attention,
08:07elle ne doit pas éluder
08:08la situation militaire générale de l'Ukraine.
08:10Une situation particulièrement critique
08:12depuis l'offensive ratée sur Kursk
08:14début août.
08:15Le général Sierski,
08:16c'est ce qui a plus ou moins flûté,
08:18était opposé sur le plan militaire
08:21à cette opération.
08:22C'est qu'en fait,
08:23elle n'a fait qu'accélérer
08:26la réalisation des objectifs stratégiques russes
08:29qui sont de deux ordres.
08:30Le premier,
08:31la destruction des forces militaires ukrainiennes,
08:35ce qu'on appelle la guerre d'attrition
08:37qui est menée depuis novembre 2022.
08:39Et le deuxième,
08:40c'est la conquête du Donbass
08:42au 1er fête.
08:43Et bien sûr,
08:45dans un deuxième temps,
08:47la conquête des oblastes
08:49qu'ils ont annexés.
08:50Le deuxième effet négatif
08:52que ça a eu pour les ukrainiens,
08:53c'est qu'ils ont utilisé
08:55des forces qui étaient en réserve,
08:57donc ils ont exposé aux feux russes.
08:59Et ces forces qui auraient pu venir
09:01renforcer le front du Donbass,
09:03c'est le front sur lequel
09:05les forces russes continuent à avancer.
09:07Puisque pour réaliser cette opération,
09:09les ukrainiens ont utilisé leur réserve stratégique,
09:11mais ont également dégarni
09:13une partie du front du Donbass,
09:14voire même du front de Kherson.
09:16Donc on est dans une situation
09:18qui est paradoxale sur le plan militaire,
09:20puisque les ukrainiens,
09:21avec cette opération,
09:22favorisent un nouveau fiasco militaire
09:24pour l'Ukraine
09:25qui clôt également un échec stratégique
09:27sur le plan politique.
09:29Au départ,
09:30cette offensive sur Koursk,
09:31sur le plan politique,
09:32avait du sens,
09:33dans la mesure où on peut considérer
09:35qu'au travers de cette offensive,
09:37les ukrainiens
09:39comptaient déstabiliser
09:41un des centres de gravité russes,
09:42qui était l'assentiment de la population
09:44vis-à-vis de cette guerre.
09:45De fait,
09:46ça a plutôt,
09:47sur le plan politique,
09:48entraîné un effet contraire,
09:50puisqu'il y a eu un regain patriotique
09:52au sein de la population.
09:53Les personnes, maintenant,
09:54sont beaucoup plus favorables
09:56à des opérations militaires
09:58qui seraient plus radicales
10:00vis-à-vis de l'Ukraine,
10:01puisqu'elles considèrent
10:03que le territoire russe
10:04a été attaqué,
10:05en plus,
10:06sur un endroit
10:07qui est un petit peu emblématique
10:09pour l'histoire russe
10:10et notamment l'histoire
10:11de la grande guerre patriotique.
10:12Une opération qui aura donc
10:13permis à la Russie
10:14de resserrer les rangs,
10:15alors même que l'Ukraine
10:16est de plus en plus morcelée.
10:18En effet,
10:19Kiev tient avec un pouvoir politique
10:20dont le président
10:21n'a plus réellement de mandat
10:22depuis mai dernier,
10:24et avec un gouvernement
10:25marqué par la corruption
10:26et les démissions.
10:28Une tendance à l'effondrement
10:29qui jouera sans doute
10:30son dénouement
10:31en novembre prochain,
10:32non pas dans les urnes ukrainiennes,
10:34mais dans les urnes américaines.
10:40Frontière Uber à l'Est,
10:41l'Allemagne remet en place
10:42des contrôles frontaliers
10:44en vue de combattre
10:45l'immigration clandestine,
10:46mais surtout pour contrer
10:47la montée de l'AFD.
10:48Nicolas de Lambert-Thoy.
10:50Ce lundi 9 septembre,
10:51le gouvernement fédéral allemand,
10:53qu'il faut-il le rappeler,
10:54est constitué d'une coalition
10:56de plusieurs parties de gauche,
10:58a annoncé la mise en place
10:59de contrôles frontaliers
11:01pour enrayer l'immigration
11:02clandestine en Allemagne.
11:04Ces contrôles,
11:05déjà existants depuis fin 2023
11:07en provenance de Pologne,
11:09de Tchéquie, d'Autriche
11:10et de Suisse,
11:11seront désormais généralisés
11:13à l'ensemble des frontières allemandes,
11:15ce qui devrait donc inclure
11:16la France, le Luxembourg,
11:17la Belgique,
11:18les Pays-Bas et le Danemark.
11:20Dans la pratique,
11:21ces contrôles peuvent consister
11:23en des checkpoints aux frontières,
11:25avec éventuellement fouilles
11:26plus ou moins poussées du véhicule,
11:28ce qui peut aussi considérablement
11:29ralentir la circulation,
11:31avec souvent deux heures de perdues
11:33sur un point frontalier
11:34comme celui de Passau,
11:35entre l'Allemagne et l'Autriche.
11:37Cette nouvelle entorse
11:38au principe de la libre circulation
11:39de Schengen
11:40n'est au demeurant pas nouvelle,
11:42puisque des contrôles similaires
11:43existaient suite aux vagues
11:44d'attentats terroristes
11:45en 2015-2016,
11:47ou avec le Covid.
11:48Concrètement,
11:49cela pourrait amener
11:50au renvoi de clandestins
11:51ayant déjà été enregistrés
11:53dans un autre pays de l'Union européenne,
11:55ce qui s'est par exemple
11:56illustré lorsqu'en juin de cette année,
11:58les autorités allemandes
11:59ont renvoyé en Pologne
12:00un groupe d'Afghans,
12:02après les avoir refoulés
12:03de la frontière.
12:04Si les gouvernements italiens
12:05et néerlandais
12:06ont plutôt salué cette mesure,
12:07en revanche,
12:08elle est vivement critiquée
12:09en Pologne ou en Autriche.
12:10On pourra en tout état de cause
12:11s'étonner que l'Allemagne,
12:13qui lors de la crise migratoire
12:14de 2015 a tout fait
12:16pour favoriser la venue
12:17de millions de migrants en Europe,
12:19effectue un tel retournement de veste.
12:21D'une part,
12:22on peut largement soupçonner
12:23que l'agenda électoral
12:24soit étroitement lié à cette décision.
12:27En effet, début septembre,
12:29les partis de gouvernement
12:30ont subi une véritable déroute
12:32lors des élections régionales
12:33en Saxe et en Thuringe
12:35et risquent de subir
12:36un nouveau revers le 22 septembre
12:38dans le Land du Brandebourg.
12:40Des concessions à l'opinion publique
12:42sur les questions migratoires
12:43ou la question ukrainienne
12:45semblent donc constituer
12:46une tentative assez désespérée
12:48de réponse
12:49aux progrès électoraux
12:50des nationalistes de droite de l'AFD
12:52et aux populistes de gauche
12:54du BSV de Sarah Wagenknecht.
12:56Par ailleurs,
12:57l'Allemagne pourrait également
12:58s'efforcer à sa façon
12:59d'obliger les autres États de l'Union
13:01à garder leurs migrants
13:02plutôt que de les rediriger vers l'Allemagne,
13:04qui est de loin
13:05la destination la plus attrayante
13:07de l'Union européenne
13:08pour les migrants.
13:09Une façon comme une autre
13:10de mettre en œuvre
13:11le futur pacte sur l'asile
13:13et les migrations
13:14qui a été voté au printemps.
13:15Ce sera notamment le cas
13:16pour la Hongrie
13:17qui a reçu une amende
13:18de 200 millions d'euros
13:19pour avoir,
13:20selon la Cour de justice
13:21de l'Union européenne,
13:22introduit des restrictions
13:23aux droits d'asile.
13:24En retour,
13:25le gouvernement hongrois
13:26menace ouvertement
13:27d'offrir un aller simple
13:28direction Bruxelles
13:29aux migrants
13:30se trouvant
13:31dans la zone frontalière
13:32entre la Serbie
13:33et la Hongrie,
13:34ce qui fait réagir
13:35avec véhémence à Bruxelles,
13:36que ce soit
13:37la municipalité
13:38de la capitale belge
13:39ou la Commission européenne.
13:40Mais on observe également
13:41ce type de réaction en Pologne,
13:43où le gouvernement de gauche
13:44dirigé par Donald Tusk,
13:46qui est un fidèle serviteur
13:47de Bruxelles
13:48et par ailleurs promet
13:49des procès de Nuremberg
13:50pour la droite polonaise
13:51retournée dans l'opposition,
13:52mais qui semble vouloir éviter
13:54de voir des milliers
13:55de migrants déambulés
13:56dans les rues
13:57des grandes villes polonaises
13:58et préfère donc voir ces gens
13:59se diriger vers
14:00la frontière allemande.
14:01On doit donc s'attendre,
14:02dans les prochains mois,
14:03à voir,
14:04au gré des sautes
14:05d'humeur électorale
14:06des européens,
14:07des contrôles de frontières
14:08se réinstaurer
14:09ici ou là.
14:10Cela n'aura sans doute pas
14:11pour effet
14:12d'enrayer une immigration
14:13voulue par Bruxelles
14:15et validée
14:16par les gouvernements
14:17européens,
14:18mais cela devrait
14:19en revanche
14:20sensiblement limiter
14:21la libre circulation
14:22des européens
14:23tout en créant l'illusion
14:24qu'il s'agit là
14:25d'une protection.
14:30Et passons à présent
14:31à l'actualité en bref.
14:35Les bombardements
14:36sur la Palestine
14:37s'intensifient.
14:38Mercredi,
14:39au centre de la bande de Gaza,
14:40une frappe israélienne
14:41a fait 18 morts
14:42dans une école.
14:43Le secrétaire général
14:44des Nations Unies,
14:45Antonio Guterres,
14:46a déploré qu'une école
14:47transformée en refuge
14:48pour 12 000 personnes
14:49ait de nouveau été visée
14:50par des frappes aériennes
14:51et que six collaborateurs
14:52de l'agence
14:53des Nations Unies
14:54pour les réfugiés
14:55palestiniens,
14:56l'UNRWA,
14:57y avaient trouvé
14:58la mort.
14:59Tzahal a affirmé
15:00de son côté
15:01qu'il s'agissait
15:02d'une frappe
15:03de précision
15:04contre des terroristes
15:05qui opéraient
15:06à l'intérieur
15:07d'un cendre
15:08de commandement
15:09du Hamas.
15:10D'autres bombardements
15:11israéliens ont eu lieu
15:12en Cisjordanie,
15:13faisant 5 morts
15:14dans la ville de Tubas
15:15et 3 morts
15:16dans une voiture
15:17l'ONU a appelé
15:18à faire cesser,
15:19je cite,
15:20les violations dramatiques
15:21du droit international.
15:22Le rectorat
15:23de l'académie
15:24de Bordeaux
15:25manie le compas
15:26et l'équerre.
15:27Le directeur
15:28de l'établissement
15:29de l'Immaculée Conception
15:30à Pau
15:31a été suspendu
15:32pour trois ans
15:33pour atteinte
15:34à la laïcité
15:35par les services
15:36de l'État.
15:37C'est mercredi
15:38que le rectorat
15:39a expulsé le directeur
15:40tout en affirmant
15:41qu'il s'agissait
15:42d'une décision individuelle
15:43adressée à l'intéressé
15:44sur laquelle
15:45nous ne sommes pas fondés
15:46sur le sujet.
15:47Opacité,
15:48donc,
15:49et un directeur
15:50également enseignant
15:51qui n'a pas été interdit
15:52d'exercer
15:53et semble faire les frais
15:54de la vindicte médiatique
15:55de Libération
15:56qui lui reproche
15:57l'aspect confessionnel
15:58de son établissement
15:59qui pourtant
16:00est catholique.
16:01Le journal
16:02Pédocomplaisant
16:03avait en effet
16:04produit un article
16:05la charge
16:06contre le chef
16:07d'établissement
16:08avec la complicité
16:09de syndicats.
16:10Pour les avocats
16:11du directeur,
16:12le dossier du rectorat
16:13est vide,
16:14trafiqué et orienté.
16:15Depuis,
16:16les conceptions
16:17comptaient 44%.
16:18Deux mentions
16:19très bien au bac.
16:20Une manifestation
16:21de soutien
16:22a eu lieu
16:23jeudi matin
16:24à 8h
16:25devant le collège lycée.
16:26Le lobby LGBT
16:27ne pardonne pas
16:28à ceux
16:29qui lui ont tourné
16:30le dos.
16:31L'ancienne fémine
16:32Marguerite Stern,
16:33aujourd'hui militante
16:34contre l'idéologie du genre
16:35et ses dangers
16:36pour les enfants
16:37est notamment
16:38dans leur viseur.
16:39Dans la nuit de mardi
16:40à mercredi,
16:41des menaces
16:42ont été envoyées
16:43par mail
16:45Le motif,
16:46une conférence
16:47de Marguerite Stern
16:48prévue le 19 septembre
16:49dans les locaux
16:50de l'école à Lyon.
16:51La façade
16:52de l'établissement
16:53a aussi été dégradée.
16:54La direction de l'ICEP
16:55a affirmé
16:56ne pas céder
16:57aux intimidations
16:58et maintenir
16:59la conférence.
17:00Friture sur la ligne
17:01insoumise
17:02après le départ
17:03avec pertes
17:04et fracas
17:05des Ténardiers
17:06de Seine-Saint-Denis,
17:07les citoyens
17:08Garrido et Corbière
17:09ainsi que d'une poignée
17:10d'historiques
17:11de la France insoumise.
17:12A l'image
17:13François Ruffin
17:14qui s'agace à nouveau
17:15sur le cas
17:16de Jean-Luc Mélenchon.
17:17Dans un entretien
17:18donné au Nouvel Obs,
17:19le député de la Somme
17:20dénonce
17:21la stratégie
17:22de découpe
17:23de la France
17:24en segment de LFI.
17:25Revenant sur l'absence
17:26de débat
17:27et de contradictions
17:28au sein du parti,
17:29il dénonce également
17:30le changement de ligne
17:31de Jean-Luc Mélenchon
17:32qui mise tout
17:33sur la jeunesse
17:34et les quartiers populaires.
17:35Soulignant que
17:36ses petits camarades
17:37n'ont pas dit un mot
17:38sur le drame de Crépole,
17:39François Ruffin
17:40semble découvrir
17:41qui est Jean-Luc Mélenchon
17:42et qui se rêve
17:43en petit chevalier rouge
17:44de la campagne française.
17:45Un entretien
17:46qui tombe à pic
17:47alors que Jean-Luc Mélenchon
17:48semble de plus en plus
17:49à l'aise
17:50dans sa stratégie indigéniste
17:51comme en témoignent
17:52les enregistrements effectués
17:53lors de la manifestation
17:54du 7 septembre à Paris.
17:56Je mobilise la jeunesse
17:58et les quartiers populaires.
18:00Tout le reste,
18:01laissez tomber
18:02ou perdez votre temps.
18:03Là se trouve
18:04la marge
18:05de Jean-Luc Mélenchon.
18:06Pour une fois,
18:07il s'agissait bien
18:08d'un fou
18:09mais pas seulement.
18:10Un individu échappé
18:11à un hôpital psychiatrique
18:12a poignardé trois fois au cou
18:13un médecin vendredi
18:14dans un parking souterrain
18:15situé au cœur
18:16du quartier de Wagram
18:17dans le 17ème arrondissement
18:18de Paris.
18:19Youssouf F.
18:20Né en Italie,
18:21s'était échappé
18:22d'un hôpital psychiatrique
18:23le mercredi précédent.
18:24Son attaque au couteau,
18:25il a été interpellé
18:26mardi,
18:27quatre jours après les faits
18:28alors qu'il avait pris la fuite
18:29à bord d'une voiture volée.
18:30Une enquête pour vol
18:31avec armes,
18:32tentatives de meurtre,
18:33enlèvement et séquestration
18:34a été ouverte.
18:35Que les JO vous manquent ou pas,
18:36vous en aurez encore
18:38samedi à Paris.
18:39La parade olympique
18:40va réunir les athlètes
18:41sur les Champs-Elysées.
18:42Le coût de l'événement ?
18:435 millions d'euros.
18:44Selon les informations
18:45du Canard Enchaîné,
18:46l'Elysée gère tellement bien
18:47votre argent
18:48qu'il n'y avait plus
18:49de budget disponible
18:50et qu'il a fallu empiéter
18:51sur les fonds
18:52de France Télévisions.
18:53Le groupe audiovisuel public
18:54a dû piocher
18:55dans ses recettes publicitaires.
18:56Le tout pour un événement
18:57qui doit casser les codes
18:58selon les mots
18:59d'Emmanuel Macron.
19:00Les codes ont pourtant
19:01déjà été cassés
19:02depuis bien longtemps.
19:04Ce soir, immédiat.
19:05Quant à nous,
19:06on se retrouve demain.
19:07Merci pour votre fidélité.
19:08A demain.
19:09Bonsoir.