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00:00Il faut qu'on puisse, je le disais, ouvrir le capot du gouvernement des missionnaires.
00:04Et c'est pour cela, notamment, et il y a plusieurs initiatives qui ont été prises,
00:08à titre personnel, que j'ai porté avec l'ensemble du groupe écologiste
00:11une question prioritaire de constitutionnalité pour aussi expliquer le fait qu'il y avait des députés,
00:16ministres, des missionnaires, qui vont prendre des actes dits d'affaires courantes
00:20mais qui revêtent vraiment de caractères politiques majeurs.
00:25Et les travaux de préparation du budget, quand on voit que maintenant,
00:28on nous explique que cela se fait avec un budget contraint,
00:32que nous n'avons pas de la possibilité d'avoir de nouvelles recettes
00:34ou que les projections de croissance sont telles qu'il nous faudrait faire des milliards d'économies,
00:40notamment sur l'hôpital public.
00:41C'était 2 milliards d'économies sur la question de l'hôpital public
00:49qui ont été préparées par ce gouvernement des missionnaires.
00:53Donc on voit bien que cette question de séparation des pouvoirs doit être réparée.
00:56On a été quelques collègues à prendre l'initiative, par exemple,
00:59mais ça peut évoluer aussi au gré des discussions,
01:01d'une commission d'enquête pour regarder la façon dont les pouvoirs publics ont été organisés.
01:06On a quand même un gouvernement des missionnaires,
01:08dont on a vraiment le sentiment quand on regarde avec le recul,
01:11qui n'a en fait démissionné que pour que 17 membres du gouvernement
01:16puissent participer à l'élection de la présidente de l'Assemblée nationale.
01:20C'était rappelé par Léa à travers la question prioritaire de constitutionnalité qu'elle a portée.
01:25Donc en fait, le président de ce qu'on nous dit
01:28n'avait aucune intention de nommer un nouveau gouvernement
01:30avant la fin des Jeux olympiques.
01:32Ce qui prouve bien qu'en fait, cette démission,
01:34elle était une manipulation institutionnelle,
01:36uniquement pour bloquer,
01:37s'accaparer à un certain nombre de pouvoirs pendant tout l'été
01:39et pour influer sur l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale.
01:43Donc il faut regarder lucidement aujourd'hui, avec du recul,
01:46est-ce que cette situation est normale ?
01:48Comment pourrait-elle être utilisée demain par d'autres pouvoirs d'une autre nature ?
01:52Parce qu'en fait, il vous suffirait demain qu'un gouvernement soit nommé,
01:54qu'il démissionne et après pendant des mois,
01:56vous pouvez agir comme ça sans le contrôle du Parlement
01:59et sans pouvoir être renversé.