Les salariés d'Evollys en grève pour protester contre le projet d'Urcoopa

  • il y a 4 jours

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00:00Alors là on a mobilisé depuis lundi, nous c'est par rapport qu'on veut qu'Henri Lebon enlève la
00:10requête qu'il avait mis sur Égolys, l'abattoir. Je veux dire que moi honnêtement je préviens comme
00:16les gens, on écoute, on voit, on assiste à la réunion, on n'a pas une nouvelle de M. Lebon. Je
00:22pense que déjà il aurait dû venir voir ici le personnel, voir ce qui se passe et nous expliquer
00:26un peu. Alors comme j'ai vu ce matin, le cahier qui a été écrit dans les journaux, je ne comprends
00:32pas. Pourquoi écrire dans les journaux et pas venir nous voir et nous expliquer ce qui se passe ? Déjà
00:35tu ne parles. Moi c'est déjà ça que je veux entendre et le personnel qui est ici, qui est mobilisé,
00:40c'est parce qu'il paraît que nous on nous a expliqué, nous on est leur porte-parole et on veut
00:44bien entendre, on veut bien comprendre mais on veut qu'il vienne nous expliquer ici. On veut qu'il
00:49vienne nous voir, qu'il dise ce qui se passe, réellement. Pour moi oui c'est un peu méprisant
00:53de dire que nous en tant que personnel on n'est pas, comment on voit ça dans les médias, c'est pas
00:57top. Déjà là on va faire un peu le forcing, pourquoi pas ? On va essayer de tenir, même si
01:03on a entendu parler que l'état demande réquisition et de prendre 40 personnes pour faire l'abattage de
01:08la volaille et surtout, ce qui m'étonne un peu, faire l'abattage de la volaille pour enfouir et
01:13jeter. Alors qu'on voit la réunion, le soleil convicté, les gens sont... Il y a une boutique
01:18qui est ici aujourd'hui, qu'il y a des prix qui sont attractifs et abattre la volaille pour jeter,
01:22je pense que pour moi c'est pas pensable. Franchement, ça me fait mal. Les éleveurs étaient
01:26déjà plus ou moins au courant de ce qui se passait, ils voyaient déjà attention, comme c'était un peu
01:30en ce moment chez nous. On n'a pas fait une grève comme ça du jour au lendemain, ils étaient déjà
01:35au courant, le mal qu'on avait ici par rapport au groupe, on n'avait pas de nouvelles d'un côté
01:40ou de l'autre. Nous, notre direction, on a des nouvelles, mais de l'autre côté on n'a rien. On a
01:43un peu de la casse sociale ça aussi, c'est parce que nous aujourd'hui, nous en tant que l'UES,
01:47on vient à leur donner la parole, c'est-à-dire on vient parler de ce que les salariés eux disent,
01:51c'est par rapport à leur inquiétude, c'est pour ça qu'il faut bien qu'on l'amène ici pour leur parler.
01:55Je veux dire qu'on attend de l'autre côté, qu'est-ce qu'ils vont dire, c'est ça aujourd'hui,
02:00on attend. Mais sinon, on ne bouge pas.

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