Découvertures en obstétrique au Témiscouata : « c’est un service essentiel, c’est vital »

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00:00Le petit Raphaël est venu au monde il y a trois semaines.
00:03Quand c'est un troisième, des fois, c'est rapide. On va avoir
00:06le temps de se rendre, il va y avoir des complications.
00:09La maman fait partie de celles qui ont dû vivre un stress
00:12supplémentaire. C'était impossible d'accoucher au
00:15Témiscouata entre le 25 juin et le 9 septembre, faute de
00:18personnel. Elle avait 45 minutes de route à parcourir pour
00:21se rendre à l'hôpital de Rivière-du-Loup.
00:24On crée des liens de confiance avec notre étape obstétrique
00:27à Témis. On est suivis tout le long de notre grossesse.
00:30Puis le fait d'aller accoucher ailleurs m'a mis sur les lèvres
00:33royalement. J'ai eu une très belle expérience, par contre,
00:36mais j'aurais aimé ça accoucher dans mon coin, plus proche.
00:39Et autre témoignage qui démontre l'importance des
00:42services en obstétrique, un couple du Témiscouata a vécu
00:45une terrible épreuve. À 24 semaines de grossesse, la mère
00:48a subi une grave complication.
00:50Elle a failli mourir et le bébé n'a pas survécu.
00:53Si on n'aurait pas eu un service à Notre-Dame en obstétrique,
00:56dans ce temps-là, ma conjointe, elle serait morte.
00:59Il restait entre 4 h et 6 h à vivre.
01:02C'était en décembre dernier, en pleine tempête de neige.
01:05La rapidité des équipes à l'hôpital de Notre-Dame-du-Lac
01:09a fait la différence.
01:10Elle faisait de la pré-eclampsie sévère. Puis dans ce temps-là,
01:13on ne savait pas que c'était un syndrome de help qu'elle faisait.
01:16Transférée d'urgence à Québec en ambulance, sa conjointe,
01:19qui a eu une césarienne, a pu être sauvée. Leur petite-fille
01:22est toutefois décédée une semaine plus tard.
01:25C'est horrible. Oui, c'est un grand malheur, mais au moins,
01:28on a sauvé ma femme.
01:30Depuis 3 ans, il y a eu environ 200 jours de découverture.
01:33Ces citoyens ajoutent leur voix à tous ceux qui réclament
01:36des solutions rapidement.
01:38Ils interpellent directement le ministre de la Santé.
01:41On est des mamans, on est des êtres humains. On a le droit
01:44à nos services. Dans le milieu de vie, il faut trouver
01:47le personnel qu'il faut, mettre les fonds nécessaires
01:50au besoin.
01:52Faites quelque chose. C'est une petite place. Oui, il n'y a pas
01:55beaucoup de monde, mais c'est un service essentiel.
01:58On a besoin de ça. C'est vital dans le coin.
02:01Le département d'obstétriques est présentement ouvert,
02:04mais seulement du lundi au vendredi.

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