Alors que les débats sur les vitraux contemporains à Notre-Dame reprennent, Charlotte d'Ornellas rappelle que le monument, au-delà de son aspect patrimonial, est un lieu de culte dont la construction est intrinsèquement sacrée.
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00:00A mon avis, de fait, il était défavorable.
00:02Et alors Ashtana Tiddy, ce n'était pas l'unanimité.
00:04La décision a été prise à l'unanimité quand même.
00:07Ils étaient défavorables.
00:08Ils évoquaient, comme dit Dirik Nair dans votre sujet, la Charte de Venise,
00:13qui dit qu'un monument classé historique tel quel et ses vitraux
00:16n'ont pas été abîmés et que donc la dépense est parfaitement inutile,
00:19alors que ça pourrait rester dans l'État.
00:21Mais moi, je reste persuadée que la réaction un peu craintive
00:25sur ce sujet, exactement de la même manière que sur la flèche, d'ailleurs,
00:30relève beaucoup plus de l'époque et de la crainte sur ce qui est capable
00:33de faire l'époque et ce qui est incapable de comprendre
00:36aussi l'époque d'un monument qui n'est pas juste patrimonial,
00:39mais accessoirement un lieu de culte.
00:41Et ça a un sens, évidemment, dans la construction elle-même,
00:44qu'un problème en soi, parce qu'en effet,
00:47au moment où violait le duc, fait la flèche et ses grisailles,
00:51ses vitraux s'appellent des grisailles.
00:53Probablement, il y a beaucoup de gens qui ont réagi extrêmement négativement aussi.
00:56Maintenant, aujourd'hui, est-ce que Emmanuel Macron le fait
00:58pour laisser une trace dans l'histoire ou parce qu'il a au fond de lui
01:02la volonté d'inscrire cette époque-là dans l'action de grâce par rapport au ciel ?
01:07Laissez-moi avoir une petite idée sur la réponse.
01:09C'est probablement ce qui inquiète aussi beaucoup de fidèles déjà
01:12et sur le terrain patrimonial, beaucoup de Français tout court.