Stéphane Guillon revient sur la chronique sur DSK qui avait fait grand bruit à l'époque !
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00:00Je vais vous parler de la crise. Mais avant, je vais vous dire que j'ai assez peu apprécié
00:04les commentaires de votre humoriste.
00:06Les responsables politiques ou les responsables d'actions publiques comme moi ont le droit,
00:10même le devoir sans doute,
00:12d'être critiqués par les humoristes, mais l'humour c'est pas drôle quand c'est principalement de la méchanceté.
00:16Vous êtes où au moment où il dit ça à DSK ? Vous êtes encore en studio Stéphanie ?
00:20Je suis rentré chez moi, j'ai appelé la personne qui s'occupe de ma presse en lui disant
00:24écoute j'ai fait un papier,
00:26DSK a répondu,
00:28ça va peut-être buzzer un peu, et on s'arrête là.
00:30Et là, comme avant un tsunami,
00:32il y a une heure
00:34de calme total.
00:36Rien.
00:38Et au bout d'une heure,
00:40le téléphone s'est mis à sonner, mais à sonner, sonner, sonner,
00:42et là il y avait la presse nationale
00:44et internationale.
00:46Faut savoir que j'ai quand même eu
00:48une page dans le New York Times
00:50suite à cette histoire.
00:52Le comique qui s'est fait
00:54Dominique Strauss-Kahn.
00:56Dans ces appels, il y a aussi un appel de la direction
00:58de France Inter, très vite ou pas ?
01:00Oui, il y a un appel de la direction, il y a un appel de Bruce Toussaint
01:02qui me dit
01:04est-ce que je peux t'interviewer à midi ?
01:06Alors je lui dis bah ouais,
01:08je le connais bien, je lui dis oui Bruce, si tu veux
01:10tu m'interviewes à midi, au téléphone.
01:12Et là Bruce m'appelle à midi et demi
01:14et il me dit alors
01:16ils t'ont engueulé France Inter,
01:18tu t'es fait taper sur les doigts, et là moi
01:20qui en rajoute toujours, j'ai dit non non
01:22ils sont très contents, ils viennent de m'offrir
01:24une caisse de champagne.
01:26Et le truc
01:28part dans l'astratosphère,
01:30service public, comment on peut
01:32envoyer une caisse de champagne à Stéphane Guillon
01:34chez lui ? C'est-à-dire que les gens prennent tout
01:36au premier degré.