• il y a 2 mois
Avec Christophe MÉDICI, Psychosociologue, Fondateur de la Méthode Haute Qualité Relationnelle. Auteur de plusieurs ouvrages, de « Merci mon Amour » - Éditions La Musardine et « Découvrir sa mission de vie par la mélothérapie » - Éditions Lanore.

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##BRIGITTE_LAHAIE-2024-09-06##
Transcription
00:00:00Bonjour à tous, nous allons parler musique aujourd'hui sur SUDRADIO durant ces deux heures.
00:00:10Et oui, on va terminer la semaine en musique parce que la musique c'est bien connu,
00:00:15cela adoucit les mœurs. Et c'est en compagnie de Christophe Médici qui va savoir vous guider
00:00:21et vous dire pourquoi vous aimez tout particulièrement telle ou telle autre mélodie.
00:00:25En tout cas, ce qui est certain, c'est que depuis des siècles, depuis, j'ai presque envie de dire,
00:00:29le début de l'humanité, la musique joue un rôle essentiel. Que ce soit le tambour qui
00:00:34galvanisait les soldats qui partaient à l'assaut de l'ennemi, que ce soit l'orgue dans les églises
00:00:40qui aidait les pèlerins à mieux s'unir. Et puis, je pense aussi aux thérapies par la musique comme
00:00:45la fameuse thérapie de bol tibétain. Moi, c'est une expérience que j'ai connue et c'était assez
00:00:50magique, je dois bien le reconnaître. Et oui, la musique a des effets particuliers sur nous,
00:00:55elle met en relief nos émotions, nos ressentis, elle fait vibrer notre corps et le rapport à la
00:01:02musique dans nos ébats sexuels, eh bien, c'est peut-être intéressant de se pencher sur cette
00:01:08question. Est-ce que vous aimez ou pas mettre un fond musical quand vous faites l'amour ? En tout
00:01:13cas, je vous invite à venir nous raconter votre histoire avec une chanson en particulier ou une
00:01:18musique en particulier. Et pour ça, bien sûr, vous nous appelez au 0 826 300 300. Et puis,
00:01:23avant de présenter Christophe Médici, je vais vous donner un petit peu le programme du jour. On
00:01:28va essayer de comprendre cette devise. Quelle est la différence entre désir et excitation ? En love,
00:01:35conseil, je vous parlerai de s'aimer avec un point d'interrogation. Comment s'aimer ? En sexe,
00:01:41au conseil, on parlera du langage des baisers et je vous propose, pour ou contre, faire l'amour
00:01:47en musique. Bonjour Christophe Médici. Bonjour Brigitte Lehé. Alors, vous avez écrit un livre
00:01:52qui marche très très bien, qui a un vrai succès bien mérité d'ailleurs. Découvrir sa mission de
00:01:58vie par la mélothérapie aux éditions Lanore. Je ne connais personne qui n'aime pas la musique. Non,
00:02:05la dernière étude disait que 94% des Français adoraient les chansons. J'en veux pour preuve
00:02:10toutes les émissions autour de la chanson qui cartonnent. Il y en a même une qui est une des
00:02:14plus vieilles émissions du PAF. N'oubliez pas les paroles. Tous les soirs en prime time,
00:02:18au groupe près de 2,5 millions de gens chez Nagui et Brigitte. Tous les The Voice,
00:02:23tous les télécrochets. En ce moment, il y a The Voice Kids ou avant la Nouvelle Star. Pour autant,
00:02:29c'est vrai que ce livre parle de mélothérapie. C'est-à-dire qu'avec mon meilleur ami que je
00:02:35salue là, qui s'appelle Philippe Mazec et Psychanalyse Yunguin, nous, on est très branchés
00:02:38chansons. Je sais que beaucoup de vos auditeurs aiment la chanson. La différence quand même
00:02:44entre la musique et la chanson, c'est que dans la chanson, il y a des paroles. Bien sûr. Mais
00:02:48j'ai voulu aborder aussi la question de la musique pour une raison très simple. Je pense
00:02:53quand on fait l'amour qu'il vaut mieux de la musique qu'une chanson parce qu'on va être
00:02:59attiré par les paroles et on va être moins relié à notre partenaire. Je pense qu'il est mieux de
00:03:06faire l'amour sur des musiques que sur des chansons. C'est pour ça que j'ai abordé ce thème de cette
00:03:13manière-là. Mais on peut évidemment parler de la chanson parce qu'en revanche, si vous avez une
00:03:20chanson qui est très symbolique de votre histoire d'amour parce que vous vous êtes rencontré sur
00:03:24cette chanson ou parce que cette chanson a marqué votre vie de couple, ça peut être intéressant,
00:03:29pourquoi pas, de temps en temps, de l'écouter ensemble. C'est ça l'intérêt. Je crois que c'est
00:03:33un moment d'une marionnette de Proust qui aura de ses effets et qui va renouer dans le couple.
00:03:40Chacun a la bande-son de sa vie, Brigitte. Chacun, quand il écoute une chanson, que ce soit dans
00:03:46sa voiture ou ailleurs, ça peut lui référer à un événement de sa vie. Vous parlez d'une histoire
00:03:50d'amour, ça peut être aussi un été qui était sympathique ou alors un événement particulier,
00:03:54le mariage d'un ami. Et cette chanson-là va avoir, vous parlez de Proust évidemment,
00:03:58une connexion avec ses mémoires, avec des mémoires émotionnelles, volins, nonlins,
00:04:05parfois pour des moments durs de sa vie. Ce qui est intéressant dans la mélothérapie,
00:04:09c'est le mot grec « mélos », le mot grec « mélos », c'est le mot grec « thérapeïne » qu'on a mis
00:04:12ensemble. « Mélos », ça vient de la mélodie, « champs canoncés », « thérapeïne », « soin ».
00:04:15Et il est évident que pour nous, avec Philippe Mazet, on pense que les chansons sont la thérapie
00:04:20des gens qui ne savent pas qu'ils font une thérapie. C'est un peu des M. Jourdain qui font
00:04:23une thérapie parce qu'ils écoutent une chanson. Et si cette chanson vous marque, elle a un sens
00:04:29pour vous. Mais n'importe quelle chanson, on ne fait pas de distinction entre la grande,
00:04:32petite chanson. Ce que vous dites est tout à fait juste, mais je pourrais dire la même
00:04:36chose d'un livre ou d'un film. Quand un film nous a marqués, c'est parce qu'à ce moment-là,
00:04:40quand on a vu ce film, il a parlé de nous. Il n'y a que ce qui nous parle de nous qui nous
00:04:46intéresse. Mais là où vous avez raison, les chansons, on est tous marqués par des chansons.
00:04:52Et je dirais même que les chansons qui nous ont marquées au moment de l'adolescence,
00:04:58c'est un moment où on est très en recherche de qui on est, elles sont intéressantes parce
00:05:04qu'elles démontrent un peu quels étaient nos désirs inconscients quand on avait 15, 16,
00:05:1017 ans. Et ces désirs-là, de temps en temps, ce n'est pas mal d'essayer de les retrouver quand
00:05:15on est adulte parce que parfois, on a pris des chemins qui n'étaient pas forcément les bons.
00:05:19Et peut-être que ça peut être intéressant aussi, pour ceux qui nous écoutent aujourd'hui,
00:05:23de faire un petit retour en arrière. Quelle était la chanson que vous adoriez quand vous étiez...
00:05:31C'est ça. Et d'autant plus que nous, on a couplé ça avec l'idée de la mission de vie. C'est un
00:05:35dispositif, je sais que vous avez beaucoup aimé mes livres et merci d'avoir dit ce que vous pensez
00:05:39du livre, sur l'idée que tout le monde a une mission de vie. Et on a la possibilité, via ce
00:05:45dispositif qu'on a créé... Quand vous parlez de mission de vie, c'est-à-dire... Nous, on part de
00:05:48l'idée qu'on revient sur Terre avec une mission. Voilà. Et qu'on l'a choisi là-haut. Il y a un
00:05:52côté un peu spirituel. On adore la spiritualité. Jung était très spiritualiste. Donc il y a l'idée
00:05:57que notre âme s'est réincarnée avec une mission à accomplir. Alors, ce n'est pas mission impossible,
00:06:00c'est mission possible. Voilà. Et l'idée, c'est qu'avec ce dispositif, les gens vont avoir des
00:06:06réponses. Ils vont avoir des réponses. Ils vont avoir des réponses sur ce qu'ils amènent à
00:06:09l'humanité, leurs points forts, leurs points faibles, leurs quêtes profondes. Et à la fin,
00:06:12s'en rend une phrase, leur mission de vie. Et d'ailleurs, à chaque fois qu'on fait, avec vous,
00:06:16on a déjà fait une ou deux émissions là-dessus, ou des conférences aux quatre coins de France.
00:06:19J'étais encore à Nice cet été. J'ai fait une conférence sur la promenade des Anglais. Et les
00:06:23gens étaient bluffés. Peut-être qu'on va pouvoir faire jouer les auditeurs. Là, leur demander
00:06:27quelle chanson que vous l'avez dit, on trouvera des clés. Et vous allez voir, Brigitte, à chaque
00:06:31fois, ça tombe juste. C'est quand même étonnant. Après... Non, ce n'est pas étonnant. Parce que,
00:06:36de toute façon, si on aime particulièrement cette chanson-là, c'est qu'elle parle de nous.
00:06:41C'est une chanson qui montre... Qui touche à notre inconscient. Notre inconscient ou pas,
00:06:47d'ailleurs. En tout cas, un événement. Parce que l'idée, en fait, vous parliez des films. Vous
00:06:52avez raison, les films, c'est pareil. Mais la différence entre un film et une chanson, c'est,
00:06:56prenez n'importe quelle chanson que vous aimez. Combien de fois on l'a écoutée dans notre vie ?
00:07:00Quand elle repasse sur n'importe quoi, Chante France ou... C'est peut-être la 600e fois que
00:07:05j'entends telle chanson. Le chanteur de Balavoine. Le chanteur de Balavoine ? C'est ma première
00:07:09boum. J'avais 12 ans. C'est le premier 45 tours que j'ai acheté pour l'offrir à quelqu'un,
00:07:14à ma première boum. Vous vous rappelez, on allait en boum, nous, notre génération. Eh bien, voilà.
00:07:17Eh bien, à chaque fois que j'entends le chanteur de Balavoine, qu'à côté, le tube qu'a fait
00:07:21connaître Daniel Balavoine, on est bien d'accord. Avant, ça ne marchait pas très bien pour lui. Eh
00:07:24bien, à chaque fois que je réentends le chanteur, je suis le Christophe de 5e, de 12 ans qui va faire
00:07:30son premier bisou. Vous aviez envie d'être chanteur ? Pas du tout. Mais j'avais offert,
00:07:33j'avais acheté à la petite fille. Qu'est-ce qui vous a plu dans cette chanson ? J'adorais,
00:07:37j'adorais le chanteur de Balavoine. D'ailleurs, pour moi, le chanteur de Balavoine, c'est un homme
00:07:41qui explique ce qu'est sa mission de vie. Qu'est-ce qu'il veut faire de sa vie ? Je me présente,
00:07:45je m'appelle Henri. Moi, j'aimerais bien réussir ma vie, être aimé, être beau. Il dit qu'est-ce
00:07:50qu'il veut être ? Qu'est-ce que je veux faire ? Qu'est-ce que je veux donner à l'humanité ? Je
00:07:54veux dire, vous vous êtes reconnu dans cette chanson ? Je pense. Oui, oui, c'est le message
00:07:59que vous transmettez à ceux qui vous écoutent. Je pense que l'idée de vouloir être connu,
00:08:02réussir sa vie, faire quelque chose de sa vie, avoir un destin et puis avoir des choses à
00:08:07transmettre aux gens. Ne prenez jamais l'hélicoptère. C'est-à-dire que je fais très attention quand je
00:08:12suis au milieu du Sahara. Vous savez, on me l'a proposé une cinquantaine de fois. Je dis non,
00:08:15surtout par tempête. Je dis non, s'il te plaît, je ne veux pas être pé à son âme. Mais regardez,
00:08:21ils sont éternels, ces gens-là. Alors moi, je voudrais revenir quand même sur la musique,
00:08:26si ça ne vous ennuie pas. Je vous en prie. Même si je comprends bien que vous êtes très fan de
00:08:31votre livre et vous avez raison. Ce qui est important quand même dans la musique, c'est
00:08:36qu'elle fait vibrer les cellules de notre corps. Et comme je le disais encore hier, notre corps ne
00:08:44ment jamais. Et notre corps, si on le laisse aller sur la musique, on sait par exemple à quel
00:08:49point la danse a des effets bénéfiques sur notre santé, sur notre organisme. Et donc, écouter de la
00:08:57musique, l'écouter réellement, pas en fond sonore comme ça, ça permet de laisser le corps ressentir
00:09:05et ça permet de laisser aussi les émotions. Par exemple, ça pourrait paraître bizarre ce que je
00:09:13vais dire, mais quand on est malheureux parce qu'on est en chagrin d'amour par exemple, écouter
00:09:18des chansons tristes ou de la musique triste, ça peut nous permettre de laisser les larmes couler
00:09:23et d'évacuer son chagrin. C'est un peu aussi pour ça que je voulais revenir sur la musique,
00:09:30sur la mélodie. Pas seulement pour trouver sa mission de vie, mais juste pour être peut-être
00:09:35plus en accord avec soi dans l'instant qu'on est en train de vivre. Et c'est tellement vrai ce que
00:09:42vous dites Brigitte, qu'une étude est sortie il y a quelques mois qui dit même qu'il y a ce qu'on
00:09:45appelle en anglais, c'est des chercheurs américains qui l'ont trouvé, un skin orgasme, un orgasme de
00:09:49peau quand on écoute de la musique. Un skin orgasme qui font que la musique est orgasmique
00:09:55parfois. Alors c'est un certain type d'orgasme, c'est le skin orgasme, c'est-à-dire ça te donne
00:09:58des frissons, j'ai les poils. Et ça a été étudié, presque 70% des gens ont un skin orgasme en écoutant
00:10:04certaines musiques. Moi par exemple, vous allez me dire, je suis fou de The Voice, je regarde tous
00:10:09les The Voice, parce que j'aime tellement voir, moi je dis ces gens qui font leur prestat là, ça fait
00:10:14des mois, des années, des années qui rêvent. Alors ils ne vont pas tous devenir des Florent Pagny ou des
00:10:19Clara Luciani, mais ils sont géniaux. Et là en ce moment il y a The Voice Kids, je regarde autant
00:10:24The Voice Kids que The Voice. Je trouve, quand quelqu'un chante, je crois même que c'est vous un jour qui
00:10:29me l'aviez dit en off, vous m'avez dit quand quelqu'un chante, il est forcément branché sur son enfant
00:10:33intérieur. Oui, c'est moi qui vous ai raconté ça. Et je suis entièrement d'accord avec ça. Il est
00:10:37évident que, d'ailleurs, les enfants chantent très bien. C'est les adultes qui souvent n'arrivent
00:10:45plus à chanter parce qu'ils ont coupé leur relation avec leur enfant intérieur. Et d'ailleurs,
00:10:51qui ne chante pas quand il est tout seul ? Dans ta voiture, dans votre voiture. Et j'invite
00:10:58vraiment les gens à oser chanter tout seul s'ils ont peur du ridicule, mais chanter,
00:11:04écouter de la musique, danser, libérer votre corps. Et vous parliez de spiritualité tout à l'heure.
00:11:11Il n'y a pas une religion au monde, Brigitte, depuis la nuit des temps. Et Dieu sait s'il y en
00:11:14a eu, des polythéistes et tout ce que vous voulez, qui n'a pas, pour regrouper les humains, la musique
00:11:19et la chanson, il n'y en a pas une. Ça relie. Vous prenez les temples des protestants, vous vous rappelez
00:11:24comment ils chantent ? Prenez les bouddhistes, vous prenez n'importe quelle religion, qu'elle
00:11:28soit monothéiste ou autre, ils ont tous chanté ensemble. Parce qu'en plus, non seulement ça
00:11:31relie, mais il y a une dimension généreuse quand on chante ensemble, qui amène cette émotion
00:11:36collective extraordinaire qui s'appelle la biaise. Et les succès des chorales, ça fait énormément de bien
00:11:41aux gens qui vont chanter en chorale. Donc c'est à vous maintenant de nous dire qu'est-ce qui vous
00:11:47émeut, qu'est-ce qui vous transforme, qu'est-ce que vous aimez dans la musique au 0 826 300 300.
00:11:53A tout de suite. Et nous allons commencer avec Florence à parler musique grâce à Christophe
00:12:05Médissier et à son livre, un peu notre fil rouge, découvrir sa mission de vie par la mélothérapie.
00:12:10Bonjour Florence. Bonjour Brigitte, bonjour Christophe. Bonjour Florence. Et vous écoutez
00:12:16beaucoup de musique Florence, bien sûr. Tout à fait, la musique c'est tous les jours, tout le
00:12:22temps. J'ai un travail où je suis souvent dans la voiture, donc c'est la musique dans la voiture. Je
00:12:28m'endors avec la musique ou de la méditation. Et j'écoute la musique chez moi, c'est tout le temps
00:12:35en fait. J'ai tout le temps un fond de musique et de tout genre de musique. Il n'y a pas une journée
00:12:43sans musique dans ma vie. Elle vous a bien raison. Et quel serait le genre de musique que vous
00:12:48préférez ? Parce qu'on a quand même forcément des musiques qu'on préfère, même si on aime la
00:12:51musique. Oui, le genre de musique préférée, c'est plutôt des musiques contemporaines, voilà des
00:13:00artistes du moment. Et je partage ça du coup avec mes enfants. Bien sûr, toi et ma grande-fille qui est
00:13:08adolescente et qui aime beaucoup la musique aussi. Donc c'est un point commun. Donc c'est des chansons
00:13:12que vous écoutez, c'est pas de la musique ? Oui, des chansons, oui. Et vous avez les mêmes goûts
00:13:20que votre fille ? Parce que parfois c'est un petit problème de génération entre parents-enfants et on
00:13:25se dispute un peu. Oui, des fois ça peut arriver que je lui dise, écoute, je mets ce que je préfère.
00:13:34Voilà, et on fait chacune autre chose en fait. Mais non, mais souvent sur ma playlist, il y a des
00:13:39chansons qu'elle aime bien aussi. Non, il y a des points communs, voilà. Et vous arrivez à vous
00:13:45faire découvrir mutuellement vos chansons que vous aimez bien ? Tout à fait, oui, c'est vrai. Oui,
00:13:51oui, parce que ça peut arriver des fois qu'elle écoute certaines chansons et je lui dis, ah ben ça,
00:13:56c'est plus de ma génération que de la sienne. Oui, ça arrive. Et on pouvait vous demander si
00:14:02vous avez une chanson préférée, c'est plutôt une chanson française ou une chanson internationale,
00:14:05Florence ? Alors là, ce sont des chansons françaises en ce moment et des chansons qui
00:14:11me font penser à des personnes, des personnes, alors soit des personnes qui sont sorties de ma
00:14:17vie, soit des personnes qui sont, soit des personnes qui rentrent. Une nouvelle personne
00:14:22qui rentre dans ma vie, ça me fait toujours, je trouve toujours une chanson qui m'y fait penser
00:14:28et que le texte me fait penser un petit peu. Oui, c'est rigolo, oui. Oui, c'est intéressant,
00:14:34vous vous associez une relation à une chanson. Oui, une rupture, par exemple, la rupture avec
00:14:43mon ex-mari. Il y a une chanson en ce moment, Zimane S, c'est quitté, on l'écoute, je l'écoute
00:14:50tout le temps, ma fille elle aime bien aussi et ça me fait penser à mon ex-mari, voilà, tu fais
00:14:55ta vie, je fais la mienne et puis voilà. C'est positif, malgré que ce soit une chanson de rupture.
00:15:00Tout le temps, oui, tout le temps, ça me fait penser à la personne, mais sans que ce soit
00:15:06nostalgique, non, non du tout. Après, ça a pu m'arriver dans des périodes de vie, la période
00:15:13de rupture, période de deuil, d'avoir des chansons tristes. Notamment, j'avais pendant très très
00:15:18longtemps la chanson de Simon & Garfunkel, celle-là. Mais bon, c'est positif. Laquelle de Simon & Garfunkel?
00:15:24Oh, j'adore cette chanson. Vous l'adorez Brigitte. Je l'aime par Marie Laforêt parce que je suis une
00:15:32grande fan de Marie Laforêt. Et j'ai découvert une adaptation faite par Gérard Lenormand, des années
00:15:3870, où il parle d'écologie sur The Sound of Silence et ce n'est pas les mêmes paroles. On peut la
00:15:44trouver sur Youtube, c'est incroyable. Vous la connaissez, cette adaptation de Lenormand? Je ne sais pas, mais les
00:15:51paroles de la voix du silence sont magnifiques. Mais vous adorez Marie Laforêt. Oui, mais cette chanson est
00:15:58merveilleuse. Et puis la mélodie, évidemment, c'est Simon & Garfunkel. Et moi, vous savez ce que je trouvais
00:16:01extraordinaire, Florence, je parlais il y a quelques minutes au début de l'émission de The Voice Kids,
00:16:05vous savez, les petits de 6 ans, 8 ans, 12 ans, mais qui se mettent à chanter la quête de Brel ou
00:16:11quand on a que l'amour. Vous imaginez, Brel, il est mort en 2018. Alors, on ne va pas parler sans arrêt des kids parce que
00:16:17moi, je ne suis pas fan des enfants qu'on amène à la télé et faire chanter à 12 ans.
00:16:22Je l'ai dit, vous en avez parlé, maintenant, on n'en parle pas. On n'en parle plus.
00:16:29C'est les parents qui projettent, qui envoient leurs enfants. Oui, et puis je pense surtout que c'est pas...
00:16:34On sait à quel point certains enfants ont très mal vécu le fait d'avoir été starisé très tôt.
00:16:41C'est le point d'effet pervers.
00:16:46Moi, j'étais contre les Miss, les Cutie Smins, et sincèrement, je ne suis pas fan.
00:16:52Je ne regarde pas The Voice, donc je ne sais pas, mais je pense que c'est quand même
00:16:58important de signaler qu'un enfant, c'est un enfant et qu'il faut peut-être le laisser à sa place d'enfant.
00:17:02Oui, je partage, mais j'aime tellement la chanson.
00:17:09Excusez-moi d'être un peu rabat-joie, je suis désolée.
00:17:12Vous n'êtes pas rabat-joie, vous avez raison de passer la limite pour les enfants.
00:17:15Ce que je trouvais génial, c'est qu'une chanson, c'est éternel.
00:17:18C'est-à-dire, le chanteur est mort, Brel, en l'occurrence, en 1978.
00:17:22Et en 2024, on chante encore Brel. Il est encore là, Barbara aussi.
00:17:27Et la chanson, si elle touche... Vous savez, voilà, musique, c'est pareil.
00:17:33Peinture, c'est pareil. Sculpture, c'est pareil. Il y a des choses...
00:17:36Il est passionné, il ne vous laisse plus parler, Florence.
00:17:37Florence, je voulais juste finir là-dessus.
00:17:39C'est partie de l'ordre de la créativité, c'est sûr.
00:17:41C'est ça, c'est ça.
00:17:43Ben oui, complètement.
00:17:45Dans la préface d'une pièce de théâtre de Victor Hugo, il disait que l'art a quelque chose qui touche au grand et au vrai.
00:17:51Et il disait, si le grand et le vrai se croisent, ça fait une grande oeuvre d'art.
00:17:56Une grande chanson, elle a quelque chose de grand et quelque chose de vrai.
00:18:00Florence, je vous laisse conclure, si vous pouvez.
00:18:02Oui, et quelque chose de très touchant, de très émouvant.
00:18:06Qui n'a pas eu des frissons à écouter une chanson.
00:18:09Quand ça parle vraiment et que ça résonne, forcément, ça fait frissonner, ça fait vidrer.
00:18:17Et vous chantez bien, Florence ?
00:18:20Pas du tout. Oui, je chante, dans la voiture, mais complètement.
00:18:25Comme moi, toute seule, oui.
00:18:26Voilà, tout à fait. Après, ce n'est pas gênant, ce n'est pas du tout...
00:18:29Non, quand on chante soi-même, on ne se casse pas les oreilles, on se fait du bien.
00:18:34Oui, après, ça permet de libérer aussi.
00:18:36Moi, je pense que ça permet de libérer aussi.
00:18:40Oui, après, c'est très drôle aussi.
00:18:43J'aime beaucoup, beaucoup la musique, mais après, je ne sais pas du tout ni chanter, ni faire d'instruments.
00:18:47Mais ce n'est pas grave, ce n'est pas grave.
00:18:49Vous vous laissez emporter par la musique et vous avez bien raison.
00:18:54Merci beaucoup, en tout cas.
00:18:55Merci, Florence, à cet échange.
00:18:57Allez, on fait une petite pause.
00:18:58On se retrouve pour le Love Conseil.
00:19:01S'aimer, et oui, l'amour, ça commence par soi-même.
00:19:03Mais je vous en dis un peu plus dans un instant.
00:19:06Brigitte Ley, Sud Radio, le Love Conseil.
00:19:10Eh oui, l'amour, Christophe Médici, on le sait, l'amour, ça commence par soi-même.
00:19:14L'amour de soi n'est pas de l'égoïsme.
00:19:17Et ça, c'est vraiment important parce qu'il y a cette idée comme ça, encore,
00:19:20encore très ancrée dans notre morale que de s'aimer soi-même, c'est d'être égoïste.
00:19:26Non, ça n'a rien à voir.
00:19:27Être égoïste, c'est ne penser qu'à soi.
00:19:29Mais s'aimer, ça veut dire s'occuper de soi d'abord.
00:19:35Mais s'aimer, ça veut dire ne pas se juger, ne pas s'en vouloir,
00:19:38s'accepter tel qu'on est.
00:19:40Et là, je crois que j'ai lancé le mot s'accepter tant qu'on ne s'accepte pas,
00:19:44tant qu'on essaye de se jouer, de jouer un rôle,
00:19:47tant qu'on voudrait être quelqu'un d'autre, ça sonne faux.
00:19:51On ne peut pas s'aimer tant qu'on ne s'accepte pas.
00:19:54Et si, par exemple, on va prendre un défaut,
00:19:59bon, pas très grave, mais si, par exemple, on se trouve un peu paresseux,
00:20:03il faut accepter cette tendance à la paresse et en profiter
00:20:08pour justement vous relaxer au lieu de vous vautrer dans votre canapé.
00:20:12Se relaxer, être en contemplation,
00:20:17c'est, je dirais, les qualités de la paresse.
00:20:21De savoir être à l'écoute des autres sans rien faire,
00:20:25c'est une qualité de la paresse.
00:20:27Donc, il y a toujours une manière de se voir d'une manière positive.
00:20:33Et à partir du moment où vous êtes en bonne relation avec vous,
00:20:37eh bien, forcément, il va en sortir quelque chose de positif.
00:20:39Il va en sortir de la créativité et d'un défaut.
00:20:43Vous verrez que vous pourrez en trouver quelque chose de tout à fait positif.
00:20:47Mais si on ne s'aime pas, c'est à ce moment-là qu'on devient égoïste.
00:20:50Parce que quand on ne s'aime pas, on a besoin de tout ramener à soi.
00:20:54On a besoin de parler de soi.
00:20:56Je ne sais pas si vous avez remarqué, Christophe,
00:20:57mais les gens qui ont besoin de beaucoup parler d'eux-mêmes
00:21:00sont souvent des gens qui n'ont pas une si bonne estime d'eux-mêmes.
00:21:02Parce que si on a une très bonne estime d'eux-mêmes, de soi-même,
00:21:05on n'a pas besoin de parler de soi.
00:21:08Ne vous traitez jamais de stupide.
00:21:12Ne vous dites jamais, oh, je suis con, j'ai...
00:21:15Non, vous avez peut-être fait une connerie, mais vous n'êtes pas con.
00:21:18C'est très important.
00:21:20Non, mais la nuance, c'est essentiel.
00:21:22Appréciez les petites choses dont vous êtes capable.
00:21:25Et puis, petit à petit, vous verrez que vous en ferez des plus grandes.
00:21:28Aimez-vous physiquement tel que vous êtes.
00:21:30C'est comme ça. Vous êtes né comme ça.
00:21:32C'est vos origines. Vous êtes unique et il faut s'accepter.
00:21:35Et puis, inscrivez quelque part plusieurs de ces phrases à méditer tous les jours.
00:21:40Je suis une belle personne.
00:21:41J'ai de la tendresse pour moi. Je suis mon meilleur ami.
00:21:43J'ai confiance en moi.
00:21:45Ma vie a du sens.
00:21:46Enfin, aidez-vous à vous aimer vous-même.
00:21:49Tout à fait d'accord.
00:21:50L'estime de soi, autrement dit, ça se travaille.
00:21:53L'amour de soi, ça se travaille.
00:21:55Oui, et c'est tout le temps, tout le temps, toujours.
00:21:58Et il faut vraiment, vraiment, je vous assure, c'est une condition
00:22:04indispensable pour être bien avec soi et bien avec les autres.
00:22:10Et n'oublions pas qu'on aime l'autre comme on s'aime soi-même.
00:22:14Il paraît.
00:22:14Donc, si tu t'aimes bien, t'aimeras bien l'autre.
00:22:17On continue avec Jacob qui est avec nous.
00:22:18Bonjour Jacob.
00:22:20Oui, bonjour Brigitte.
00:22:21Bonjour Christophe Demidici.
00:22:22Bonjour Jacob.
00:22:24Oui, eh bien, allez-y.
00:22:25Dites-nous ce que vous aimez dans la musique, justement.
00:22:29Alors, la musique, moi normalement, je n'ai plus de télé depuis 20 ans.
00:22:32Donc, j'ai la musique.
00:22:33Je n'ai plus de poste de télé, de télévision.
00:22:35Je n'en ai plus du tout.
00:22:36Et pour moi, c'est vital.
00:22:38Voilà, je viens carrément de dire ça.
00:22:40Je grandis avec.
00:22:41J'ai une maman qui m'a bercé avec Barbara, qui jouait de la guitare.
00:22:47Votre maman jouait de la guitare ?
00:22:49Oui, oui, oui.
00:22:50Magnifique, oui.
00:22:52Mais elle sortait aussi en boîte, elle dansait dans les amis de disco.
00:22:55Elle était très, très, je dis elle était parce que malheureusement, elle n'est plus là.
00:23:00Très, très joyeuse et très...
00:23:02Enfin, toutes sortes de musiques, mais surtout des musiques entraînantes.
00:23:05Surtout la grande époque du disco, quoi.
00:23:07J'ai joué du disco dans tous les sens, les Bee Gees et tout le reste.
00:23:10Donc, j'ai grandi dans la musique.
00:23:12Moi, de mon côté, c'est les années 70.
00:23:15C'est plein de choses, plein, plein, plein, plein de choses, plein de musiques.
00:23:20Et ça vous arrive, j'imagine, d'écouter des chansons particulièrement
00:23:24qui vous qui vous relient à elle ?
00:23:26Parce que quand vous dites elle n'est plus là, non, elle est encore là en vous.
00:23:30Oui, mais bon.
00:23:31Alors, ce serait quoi ?
00:23:32Ce serait quoi la chanson qui vous évoque le plus votre maman ?
00:23:35C'est toutes les époques du disco.
00:23:36C'est des trucs d'époque des Bee Gees.
00:23:38C'est toute l'époque, toute cette époque des années 80 qui revient à la mode.
00:23:44Parce que comme ça, il va décoder, Christophe, dites nous la chanson,
00:23:47peut-être, ou celle ou la musique qui serait la plus,
00:23:51qui là, comme ça, vous évoquerait le plus votre votre maman.
00:23:54Et donc, celle que j'ai mise pour son enterrement, donc la Compagnie Créole,
00:23:58le bal marqué, donc en plein dans l'église, en fait, on a eu,
00:24:02on a eu le bal marqué.
00:24:03Je demandais au prêtre, voilà, j'ai dit voilà,
00:24:05on va pas mettre Mozart ou je ne sais pas trop quoi.
00:24:08On va mettre quelque chose qui lui ressemble,
00:24:09qui est entraînant et tout d'un coup, c'est intéressant.
00:24:13Un enterrement, c'est surprenant.
00:24:16C'est ce que je voulais, parce qu'elle voyait souvent
00:24:20les enterrements négros, négros spirituaux.
00:24:22Alors vous savez, aux Etats-Unis, où ils chantent et c'est toujours
00:24:25à la laqueuse, j'aimerais bien que ce soit comme ça pour moi.
00:24:28Et moi, ni une ni deux, j'ai dit Allez, on y va.
00:24:30La Compagnie Créole, le bal marqué.
00:24:32Et deux mois après, on mettait les masques, d'ailleurs, en plus.
00:24:35Ah tiens, et alors, si vous voulez qu'on joue,
00:24:38vous voulez qu'on joue, c'est ça ?
00:24:39Vous voulez qu'on fasse un petit jeu de mission de vie ?
00:24:41Vous êtes prêt à jouer, Jacob ?
00:24:42Vous êtes prêt à jouer ?
00:24:43Bien sûr, je suis très joueur.
00:24:44Bon alors, dites moi un chiffre entre 1 et 13.
00:24:488.
00:24:488.
00:24:50Alors, à quel mot, en un mot,
00:24:53mot positif vous fait penser le bal masqué ?
00:24:56Alors évidemment, on a compris que c'était associé
00:24:57à l'enterrement de votre maman, mais là, je vous demande la chanson,
00:24:59le bal masqué, à quel mot positif ça vous fait penser ?
00:25:02La fête, sans hésiter.
00:25:05La fête, eh bien, c'est votre point fort dans la vie.
00:25:08Vous êtes quelqu'un qui savait amener de la fête quelque part.
00:25:12Quelque part, alors ?
00:25:13Oui, regardez, le jour de l'enterrement de votre maman,
00:25:15vous amenez de la fête.
00:25:15Oui, oui, oui, oui, oui, oui, c'était quelque chose de...
00:25:19Vous avez voulu que ce soit joyeux.
00:25:21Vous avez voulu que ce soit joyeux.
00:25:22Voilà, dans une petite église au bord du bassin, à Rondernos.
00:25:24En tout cas, votre maman, visiblement, savait faire la fête.
00:25:27Eh oui.
00:25:28Elle a passé, elle a vraiment fait beaucoup, beaucoup la fête, oui.
00:25:31Elle a même passé dans des cabarets.
00:25:33Donc, elle vous l'a forcément transmis.
00:25:36Si vous avez l'impression, parce que j'ai entendu un peu votre réticence
00:25:39à ce que vous a dit Christophe.
00:25:41Donc, si vous avez l'impression que vous ne savez pas faire la fête,
00:25:44c'est important que vous compreniez que quelque part,
00:25:47c'est la perte de votre maman qui laisse une petite trace triste chez vous,
00:25:51qui vous empêche de faire la fête.
00:25:53Mais au fond, vous en êtes tout à fait capable.
00:25:56Oui, il y a des morceaux de musique que je n'ai pas pu écouter, par exemple.
00:25:58Il y a des choses qu'elle écoutait, que je n'écoute pas.
00:26:00Oui, mais...
00:26:01Il y a des choses nouvelles, des musiques nouvelles aussi.
00:26:03Jacob, encore une fois, moi, je vais revenir sur un point
00:26:07qui, pour moi, est essentiel.
00:26:09Ce qui rend malheureux les gens, c'est cette incapacité à accepter l'inévitable.
00:26:14C'est inévitable de perdre sa maman.
00:26:17C'est inévitable, vous êtes bien d'accord.
00:26:18C'est dans l'ordre des choses.
00:26:20Non, non, c'est inévitable.
00:26:21Sinon, vous êtes mort.
00:26:23Donc, si vous êtes mort, on n'en parle plus.
00:26:25Quand on est mort, de toute façon, on n'a rien à accepter.
00:26:27C'est fini.
00:26:28Bon, donc, dans la vie, c'est inévitable d'accepter la mort de sa maman.
00:26:34Vous êtes d'accord ?
00:26:35Tout à fait.
00:26:35Bon, donc, il faut l'accepter.
00:26:37Je suis très satisfait.
00:26:39Oui, mais si vous l'acceptez, vous serez capable de faire la fête avec vos amis
00:26:43et vous serez encore plus une belle personne,
00:26:45même si je ne doute pas que vous en êtes une.
00:26:47Et peut-être, Jacob, dans l'envie de réécouter, justement,
00:26:52toutes ces chansons qui vous évoquent votre maman, j'ai bien entendu,
00:26:56mais vous mettre en joie parce que finalement, sont-ils complètement partis ?
00:27:00Bien sûr, d'une certaine manière, si on écoute le livre d'un auteur d'il y a un an,
00:27:04la mort n'existe pas.
00:27:05En tout cas, moi, je ne crois pas ça.
00:27:06Mais en tout cas, c'est un livre qui est un best-seller depuis quelques temps.
00:27:11Et ça veut dire que, quelque part,
00:27:14les gens ne sont pas morts quand on pense encore à eux.
00:27:17Oui, bien sûr.
00:27:18En tout cas, elle n'est pas morte en vous.
00:27:19Exactement, c'est ça.
00:27:21Non, mais oui.
00:27:22Et tant que vous n'acceptez pas,
00:27:25quelque part, vous la faites mourir.
00:27:27C'est ça que je veux vous expliquer.
00:27:28Oui, surtout que c'était...
00:27:30Vous voyez, votre maman n'a qu'une envie, c'est que vous soyez joyeux.
00:27:33Et que vous fassiez la fête comme elle.
00:27:35Oui, elle m'en a parlé, elle me l'a dit.
00:27:38Moi, je veux qu'après, voilà.
00:27:39Alors, qu'est-ce qui bloque ? Pourquoi ça bloque ?
00:27:42Je travaille dessus, je me fais aider.
00:27:44C'est bien.
00:27:45Oui, c'est bien de vous faire aider.
00:27:47Et je voulais même vous dire que maman est sortie dans des cabarets transformistes
00:27:51avec des travestis.
00:27:53Non, sur Bordeaux, le Vergal en époque.
00:27:57Ça s'appelle le Vergalant.
00:27:58Et donc, c'était génial.
00:28:00Il fallait avoir une ouverture d'esprit aussi sur tout.
00:28:03Je veux dire que c'était la fête, mais n'importe où, n'importe comment,
00:28:07il n'y avait pas de restrictions.
00:28:09Et qu'est-ce qui vous empêche de faire pareil ?
00:28:13Là, j'ai un réseau d'amis qui est un peu étiolé,
00:28:16qui s'est un peu restreint, on va dire.
00:28:19Avec le Covid, avec pas mal de choses.
00:28:21Ça se retrouve des amis, Jacob.
00:28:24Oui, oui, oui.
00:28:25Franchement.
00:28:26Oui, oui, oui, il faut être positif.
00:28:27Vous avez raison.
00:28:28En attendant, j'écoute beaucoup de musique.
00:28:30Je vous dis que c'est une thérapie et ça me fait un bien.
00:28:33J'écoute de tout.
00:28:34J'écoute Dead Candy.
00:28:35Alors là, comme ça, quelle serait la dernière chanson que vous avez écoutée,
00:28:39que vous avez aimée beaucoup ?
00:28:41Alors, c'est un chanteur, c'est très récent.
00:28:45J'écoute aussi des trucs nouveaux aussi parce que c'est bien.
00:28:47Il s'appelle Fernaud.
00:28:48F-R-N-A-U-D.
00:28:49Et ça s'appelle Osaka et c'est magnifique.
00:28:53Il utilise des vieux synthés.
00:28:55Vraiment, je le conseille.
00:28:58Il est atypique.
00:29:01C'est un jeune qui pionche dans les référentiels des personnes de 50 ans, quoi.
00:29:0960.
00:29:10Et c'est très sympa.
00:29:11Le parfum d'Osaka, c'est très bien écrit, il y a de très jolis textes.
00:29:16Voilà.
00:29:17Et à quel thème positif ça vous fait penser, Osaka, Fernaud, en un mot, j'accorde ?
00:29:22À ma maman, bien sûr.
00:29:23Elle dansait le Trist en robe du soir ou en kimono noir.
00:29:27Je la vois pieds nus dans le salon en train de danser, quoi.
00:29:30Et maman, ça vous fait penser à quel thème, en un mot ?
00:29:32Maman ?
00:29:33Oui, ça vous fait penser, votre maman, à quel mot, à quel thème positif ?
00:29:37Voyante, c'est parce que ma maman était voyante.
00:29:41Vous devez en avoir aussi, vous, parce que c'est un peu ce que vous amenez aux humains.
00:29:46Certainement, vous devez avoir aussi des capacités de voir des choses, Jacob.
00:29:49Alors oui, oui, oui.
00:29:50Ben voilà.
00:29:51Alors là, je ne me trompe pas.
00:29:52Ouf, j'ai gagné un pot au rattrapage.
00:29:54Oui, voilà.
00:29:55Le Normand, Tarot de Marseille, Tarot des Mines et tout ça.
00:29:58Oui, mais non, mais tout ça, voilà.
00:30:00Et bien, c'est bien.
00:30:01Avec modération, moi, je ne le fais pas.
00:30:03Oui, mais à ce moment-là, aidez les autres, vous allez sortir de ce deuil impossible.
00:30:09Parce que ce deuil est impossible parce qu'au fond, je vais dire quelque chose de pas gentil
00:30:13sur votre maman, Jacob.
00:30:16Vous m'en voudrez peut-être toute votre vie, mais ce n'est pas grave, je vais le dire.
00:30:19Je pense que votre mère vous a juste un tout petit peu trop écrasé.
00:30:25Et elle ne vous a pas laissé trop aimer.
00:30:29On n'aime jamais trop.
00:30:30Non, mais non, c'était énorme.
00:30:32Non, non, non, elle vous a juste un peu écrasé.
00:30:34Elle a eu un peu d'emprise sur vous et elle vous a empêché d'éclore.
00:30:38Il est temps maintenant qu'elle est partie, que vous puissiez vivre votre vie pleinement
00:30:42et que vous puissiez éclore.
00:30:44Tout à fait, mais écoutez, c'est très gentil de me dire ça.
00:30:47C'est des paroles très positives.
00:30:48Vous n'avez pas appelé pour rien.
00:30:49Non, mais jamais.
00:30:50Non, mais de toute façon, on n'appelle jamais Brigitte pour rien.
00:30:52C'est 120 euros, Jacob.
00:30:53Vous pouvez faire une carte bleue.
00:30:54Il faut prendre de la carte bleue.
00:30:55Il n'y a pas de problème, Jacob.
00:30:56Je ne prends rien, je donne.
00:30:57Je sais que vous donnez, Brigitte.
00:30:58Et je vous écoute depuis toutes ces années.
00:30:59Je n'en doute pas une seconde.
00:31:00Et ça fait vraiment du bien.
00:31:01Merci beaucoup.
00:31:02Mais c'est bien qu'on rie, Jacob.
00:31:03Vous êtes d'accord.
00:31:04Non, mais je m'attends.
00:31:05C'est important, Jacob.
00:31:06On ne peut pas vivre toute sa vie dans le regret de sa maman qui est partie parce qu'on a perdu
00:31:12sa béquille.
00:31:13Non, vous pouvez tenir debout.
00:31:14J'en suis sûr.
00:31:15Écoutez, on n'a pas de problème.
00:31:16On n'a pas de problème.
00:31:17On n'a pas de problème.
00:31:18On n'a pas de problème.
00:31:19On n'a pas de problème.
00:31:20On n'a pas de problème.
00:31:21On n'a pas de problème.
00:31:22On n'a pas de problème.
00:31:23On n'a pas de problème.
00:31:24On n'a pas de problème.
00:31:25On n'a pas de problème.
00:31:26On n'a pas de problème.
00:31:27On n'a pas de problème.
00:31:28On n'a pas de problème.
00:31:29On n'a pas de problème.
00:31:30On n'a pas de problème.
00:31:31On n'a pas de problème.
00:31:32On n'a pas de problème.
00:31:33On n'a pas de problème.
00:31:34On n'a pas de problème.
00:31:35On n'a pas de problème.
00:31:36On n'a pas de problème.
00:31:37On n'a pas de problème.
00:31:38On n'a pas de problème.
00:31:39On n'a pas de problème.
00:31:40On n'a pas de problème.
00:31:41On n'a pas de problème.
00:31:42On n'a pas de problème.
00:31:43On n'a pas de problème.
00:31:44On n'a pas de problème.
00:31:45On n'a pas de problème.
00:31:46On n'a pas de problème.
00:31:47On n'a pas de problème.
00:31:48On n'a pas de problème.
00:31:49On n'a pas de problème.
00:31:50On n'a pas de problème.
00:31:51On n'a pas de problème.
00:31:52de la vie.
00:31:53Surtout quand on a eu la chance d'avoir des bons parents.
00:31:56Mais malheureusement, ça fait partie de la vie et il faut apprendre à être adulte
00:32:02et à grandir après la perte de ses parents, évidemment.
00:32:07Oui, mais les relations trop fusionnelles, c'est compliqué, vous savez, c'est, voilà,
00:32:10je me demande si c'est bien de la part des parents d'enclencher des relations aussi
00:32:14fusionnelles et aussi intenses.
00:32:15Voilà.
00:32:16Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, vous savez, les animaux, très
00:32:21vite, poussent un petit peu les oisillons ou les bébés mammifères pour qu'ils grandissent
00:32:29et qu'ils volent de leurs propres ailes.
00:32:31Et c'est ça aussi le rôle d'un parent, c'est d'élever ses enfants, c'est pas de les couver
00:32:37jusqu'au bout.
00:32:38Je suis désolée.
00:32:39C'est ça le rôle d'un bon parent, c'est d'élever son enfant pour qu'il puisse tout
00:32:46seul ensuite continuer à vivre.
00:32:49C'est ça le rôle des parents.
00:32:51Je crois qu'on l'oublie d'autant plus aujourd'hui avec le fait d'avoir un seul enfant qu'on
00:32:58super protège et qu'on rend parfois un petit peu trop narcissique.
00:33:03Donc, non, non, c'est bien parfois de rappeler un peu le bon sens.
00:33:07Élever un enfant, c'est le mot à lui tout seul, explique tout.
00:33:12Merci, Jacob.
00:33:13En tout cas, merci beaucoup.
00:33:14Je ne vais pas parler pendant deux heures des enfants.
00:33:19On parle de musique aujourd'hui.
00:33:20Oui, mais musique, enfant, vous avez vu comment on associe ?
00:33:23C'est intéressant.
00:33:24Très lié.
00:33:25L'enfant intérieur.
00:33:26J'ai bien aimé ce que vous avez dit à Jacob, mais musique, enfant, enfant intérieur, je
00:33:30crois que forcément, et puis moi, je pense que tout être humain qui a quelque chose
00:33:34qui nous intéresse, c'est quelqu'un qui est connecté à son enfant intérieur.
00:33:38Il n'y a pas pire qu'un adulte qui a mis son enfant intérieur sous un bunker.
00:33:41Vous êtes d'accord Brigitte ?
00:33:42Bien sûr.
00:33:43Mais après, il faut continuer à entretenir son enfant intérieur, mais il faut être adulte.
00:33:48On est bien d'accord.
00:33:50On est bien d'accord.
00:33:51On est bien d'accord.
00:33:52Eh bien, merci Jacob.
00:33:53Et puis, une petite pause et on se retrouve dans un instant avec Toujours en Musique évidemment.
00:33:57Christophe Médici est avec nous et nous évoquons les chansons, la musique, quelle
00:34:08musique serait bonne pour alimenter nos débats, nos zébats amoureux ? Vous pouvez nous appeler
00:34:17et en parler avec nous au 0 826 300 300 et nous avons Christian qui est avec nous.
00:34:22Bonjour Christian.
00:34:23Bonjour Brigitte.
00:34:24Bonjour Christophe.
00:34:25Bonjour Christian.
00:34:26Je suis toujours très heureux d'avoir, de pouvoir partir de votre émission Brigitte
00:34:32et je veux vous remercier et vous féliciter parce que vous aviez vu juste sur ma situation
00:34:38de votre aide.
00:34:39Bon, ce n'est pas le moment d'en parler, mais voilà.
00:34:41Écoutez, tant mieux si je vous ai aidé.
00:34:43Je suis là pour ça.
00:34:44Enfin, j'essaie en tout cas.
00:34:45J'essaie.
00:34:47Et alors vous, vous voulez nous parler d'une chanson qui vous a particulièrement marquée,
00:34:53que vous aimez particulièrement.
00:34:54Alors moi, bon, j'en ai pas mal, mais deux chansons m'ont particulièrement marquée.
00:35:00C'est Le Sud de Nino Ferrer parce que c'était l'année 1975, l'année de mon service militaire
00:35:08et c'était le titre de l'été et au foyer des soldats, on passait souvent ça.
00:35:15Et une autre, celle de Gérard Normand, alors sa première chanson, L'île et puis Les
00:35:21Matins d'hiver qui me versent depuis longtemps et je suis fan de Gérard depuis le début.
00:35:27J'ai tous ses disques, tous ses CD.
00:35:30Je fais partie d'un club.
00:35:32Bon, voilà.
00:35:35Mais vous voyez, c'est intéressant parce qu'une fois encore, vous nous parlez de trois
00:35:39chansons qui sont quand même des chansons plutôt de votre jeunesse.
00:35:43Enfin, votre jeunesse, non, mais votre adolescence.
00:35:45Enfin, vous aviez.
00:35:46Oui, j'avais 20 ans.
00:35:49Oui, c'est fou comment à 20 ans, les chansons qu'on aime nous marquent à vie, je trouve.
00:35:56Ah oui, effectivement.
00:35:58Alors qu'actuellement, notamment dans le dernier album de Gérard, il y a des chansons
00:36:04extraordinaires.
00:36:05Malheureusement, par rapport à mon cours de radio, mais ils sont écrits de façon très
00:36:12réaliste.
00:36:13Il y en a une qui est formidable, c'est La terre s'est endormie et j'espère qu'elle
00:36:18n'est pas prémonitoire.
00:36:19On peut vous demander, peut-être on fait un jeu.
00:36:21On va vous demander, Christian, d'accord, on va faire de la mélothérapie.
00:36:24Vous êtes prêt ?
00:36:25Pourquoi pas ?
00:36:26Alors, Le Sud, c'est un chef d'oeuvre absolu, n'est-ce pas, Brigitte ?
00:36:29C'est un chef d'oeuvre absolu de Nino Ferrer.
00:36:31C'est un bijou.
00:36:32J'adore cette chanson.
00:36:33À quel thème positif vous fait penser cette chanson, Nino Ferrer ?
00:36:37Christian, en un mot, à quel thème ?
00:36:42La vie, la simple vie.
00:36:45La vie.
00:36:46D'accord.
00:36:47Alors moi, je pense que vous êtes un homme et d'ailleurs, on l'entend à votre voix.
00:36:50Vous êtes quelqu'un de très vivant et vous amenez ça aux humains qui vous entourent.
00:36:55Vous amenez ce que Jacques Salomé, mon ex-enseignant, appelait la vivance.
00:36:58C'est juste ou pas ?
00:36:59De la joie de vivre et de la force de vivre.
00:37:01Vous êtes vivant.
00:37:02Vous êtes vivant, Christian.
00:37:03Oui, je suis très, très vivant.
00:37:04Je fais partie de plusieurs clubs.
00:37:06Je fais partie d'une chorale.
00:37:08Je fais partie des 500 voix.
00:37:11Oui, vous aimez la vie.
00:37:13Vous êtes quelqu'un qui aimait la vie.
00:37:15Vous êtes vivant.
00:37:16Il est vivant.
00:37:17Oui, oui.
00:37:18C'est marrant.
00:37:19Oui, c'est marrant.
00:37:20Même si je suis sacrément, mais bon, c'est la vie.
00:37:25Et ce qui est incroyable, cette chanson du Sud, il a raison quelque part.
00:37:28Parce qu'elle fait le tour, la chanson du Sud.
00:37:30La fin est horrible, le dernier couplet, parce qu'il y aura la guerre un jour ou l'autre.
00:37:33Je ne l'aimais pas.
00:37:34J'ai vu à votre visage.
00:37:35Brigitte n'est pas fan.
00:37:36Je ne suis pas fan, mais ça me regarde vraiment.
00:37:37Moi, ça me rappelle un très mauvais souvenir.
00:37:38Parce que moi, je suis fou de Nino Ferrer.
00:37:39Parce qu'en plus, j'ai 50% italien et Nino était italien.
00:37:42On est d'accord.
00:37:43Mais moi, alors moi, moi, ça me rappelle un très mauvais souvenir.
00:37:46Vous voyez comme quoi les chansons et la manette de Bruce.
00:37:48Moi, on est l'été 98.
00:37:50On va revenir à Christian.
00:37:51Oui, d'accord.
00:37:52Merci Christophe.
00:37:53Je ne reparle pas de Nino Ferrer.
00:37:54De mon Nino à moi.
00:37:55Christian, la chanson « Il ».
00:37:57Et la chanson de Gérard Le Normand.
00:37:59À quel thème positif vous faites-elle penser, celle-là ?
00:38:02Eh bien, « Il », c'est parce que c'est la marque d'hiver.
00:38:07Ça me rappelle mon enfance.
00:38:08Quand j'allais à l'école, c'était pas mon frère, mais c'était ma sœur.
00:38:11Effectivement, on se battait à grands coups de boule de neige en riant.
00:38:16Et donc, le thème positif auquel vous fait penser cette chanson, c'est l'enfance ?
00:38:21L'enfance, oui.
00:38:23Il y a quelque chose qui vous manque ?
00:38:25Vous avez une nostalgie de l'enfance ?
00:38:27Ça vous manque, votre enfant, vos enfances ?
00:38:29Il y a quelque chose qui vous manque là-dedans ?
00:38:30C'est juste ?
00:38:31Oui, peut-être.
00:38:33Vous avez adoré votre enfance ?
00:38:35Oui.
00:38:38Vous êtes ému, vous êtes ému.
00:38:42Mais vous avez adoré votre enfance ?
00:38:44Oui.
00:38:45Il y a quelque chose qui vous manque de cette spontanéité, de cette innocence de l'enfance ?
00:38:50Vous êtes peut-être un peu idéaliste, non, Christian ?
00:38:55Peut-être que vous trouvez que le monde des adultes est un peu dur ?
00:38:59Oui, le monde des adultes est dur.
00:39:04Je l'ai vécu de par mon métier, parce que j'étais dans la gendarmerie.
00:39:08Effectivement, oui.
00:39:10Excusez-moi, mais vous faisiez un métier où vous voyiez vraiment toute la noirceur de l'humanité.
00:39:18Ah ben, voilà.
00:39:20C'est la misère du monde, comme on dit souvent.
00:39:23Absolument, mais pour connaître quelques personnes qui sont dans ce métier, franchement, il faut...
00:39:31Écoutez, vous me touchez beaucoup, alors j'ai envie de vous faire un cadeau, Christian.
00:39:35Je vais vous offrir mon livre « Découvrir sa mission de vie par la mélothérapie », d'accord ?
00:39:40Et il sera dédicacé par Brigitte et par moi, d'accord ?
00:39:43On laisse à la réalisation et on vous l'envoie.
00:39:46Et puis, je vais vous dire une chose, Christian.
00:39:48Vous avez fait ce choix de ce métier, sans doute, pour que les choses soient plus belles.
00:39:54Et puis, vous avez peut-être le sentiment d'avoir raté votre mission de vie.
00:39:57Non, vous ne l'avez pas raté, parce que forcément, vous avez fait des belles choses.
00:40:00Forcément, vous avez aidé des gens.
00:40:02Forcément, vous avez sauvé des gens.
00:40:04Donc, gardez ça dans votre tête.
00:40:06Ne gardez pas les côtés de toute la noirceur que vous avez vues.
00:40:13Gardez les belles choses que vous avez su faire pendant toutes ces années où vous avez été dans ce métier.
00:40:19C'est important, vous voyez, c'est important toujours de garder,
00:40:23même si, bien sûr, tout ce que vous avez vu de noir, de temps en temps, vous revient, je l'imagine bien.
00:40:29Mais essayez de, vous voyez, de positiver quand même.
00:40:33Parce qu'on a entendu votre moment de nostalgie quand Christophe vous a parlé de votre enfance.
00:40:40Et on a envie que vous gardiez cet enfant intérieur intact.
00:40:45Intact, c'est pour ça que je reste jeune, d'ailleurs.
00:40:48Et que vous aimez la vie, surtout.
00:40:50Voilà, j'ai bientôt 70 ans, mais ça s'entend pas.
00:40:54C'est très jeune.
00:40:56Oui, oui, c'est très jeune. On est de la classe, Brigitte.
00:41:00C'est un enfant de 7 ans et de 10 ans qui se multiplie, voilà, c'est tout.
00:41:04Merci, merci beaucoup, Christian.
00:41:06Petite devinette, Christophe Médicis, c'est quoi une fille très, très gentille ?
00:41:10J'insiste bien sur le très, très gentille.
00:41:12La réponse, c'est après les infos.
00:41:19Eh bien, nous continuons cette deuxième heure en musique, grâce à vous, Christophe Médicis,
00:41:24et à ce livre qui plaît tellement et qui est formidable,
00:41:28qui s'appelle Découvrir sa mission de vie par la mélothérapie, aux éditions Lanore.
00:41:35Alors, on va continuer, bien sûr, avec Éric qui nous a rejoints.
00:41:38Mais d'abord, je voudrais la réponse à ma devinette.
00:41:40C'est quoi une femme très, très gentille ?
00:41:43Alors, voilà, une femme qui suce, c'est une femme qui est gentille.
00:41:48Une femme qui suce et qui avale, c'est une femme très gentille.
00:41:52Mais celle qui suce, avale et puis qui ensuite rentre chez elle, c'est une femme très, très gentille.
00:42:00Il n'y a qu'une femme qui peut raconter ça.
00:42:02Un homme ne peut pas la sortir aujourd'hui.
00:42:04C'est fini, c'est fini.
00:42:06Alors, avant de donner la parole à Éric, je vais revenir sur le dicton du jour.
00:42:11Quelle est la différence entre désir et excitation ?
00:42:14Eh bien, ça va vous plaire parce que le désir, c'est du côté de la tête.
00:42:18L'excitation, c'est du côté du corps.
00:42:22Mais le désir, c'est du côté de la tête.
00:42:24L'excitation, c'est du côté du cœur, du corps, décidément.
00:42:29Mais le cœur fait partie du corps.
00:42:31Oui, c'est vrai.
00:42:32Mais l'excitation, c'est quand même le corps qui le manifeste.
00:42:36Le désir, c'est dans la tête et ça vient d'ailleurs.
00:42:42Bonjour Éric.
00:42:44Oui, bonjour Brigitte.
00:42:47Merci d'être avec nous.
00:42:49C'est Christophe qui est avec nous.
00:42:51J'aime bien ce que vous avez envie de nous raconter.
00:42:53La musique peut remplacer les drogues.
00:42:55Oui, oui.
00:42:57C'est intéressant.
00:42:59La drogue, je vous rassure, je ne connais pas.
00:43:01Et donc, effectivement, il y a un certain mal-être dans le pays.
00:43:06Il y a beaucoup de gens qui ressentent le besoin de se droguer à cause de ce mal-être.
00:43:10Et moi, je trouve que la musique a perdu beaucoup de place.
00:43:15Comme repère, j'ai 73 ans, donc j'ai bien connu les années 70-80.
00:43:21Et à la télévision, il y a eu beaucoup de variétés, beaucoup de musique, beaucoup de chansons, tout ça.
00:43:26Et tout ça, ça a carrément disparu.
00:43:28Il y a quand même, comme le disait tout à l'heure Christophe, il y a quand même N'oubliez pas les paroles, Voice, qui sont des émissions qui marchent très très fort.
00:43:37Oui, c'est vrai.
00:43:39N'oubliez pas les paroles, Éric.
00:43:41Tous les soirs de la semaine, c'est 2,5 millions de personnes qui se donnent rendez-vous pour essayer de s'amuser, à savoir s'ils retiennent les paroles d'une chanson ou pas.
00:43:50C'est fou.
00:43:51Et c'est une des émissions les plus anciennes, puisque Nagui l'a commencé en 2007, quand même.
00:43:55On est en 2024.
00:43:56Oui, d'accord.
00:43:57Mais ce n'est pas la musique telle que je l'entends, en fait.
00:44:00Comment vous l'entendez, vous, la musique ?
00:44:02Moi, je dors sur tout le son.
00:44:04Je suis un passionné du son.
00:44:06L'exemple que j'aime donner, c'est par exemple que ma télévision est toute rebranchée sur une chaîne ici.
00:44:11Pour moi, l'émotion d'un film, c'est le son avant l'image.
00:44:16L'émotion, c'est le son pour moi, et c'est pour ça que j'adore le son.
00:44:21J'adore écouter la radio, peut-être pour ça aussi.
00:44:24Je suis assez d'accord avec vous.
00:44:27La musique dans un film est très importante.
00:44:31Et en même temps, on ne s'en rend pas compte quand elle est bien.
00:44:35Elle provoque une émotion, c'est vrai.
00:44:39Mais les acteurs, quand ils jouent bien et qu'ils sont des bons acteurs, ça provoque aussi une émotion, quand même.
00:44:45Oui, bien sûr.
00:44:47Ce n'est pas seulement le côté musique, c'est le côté le parler, quand on s'exprime.
00:44:52Le son, pour moi, c'est tout ça.
00:44:54De toute façon, la radio, c'est un vecteur d'émotion.
00:44:57Notre voix, elle est...
00:44:59J'allais venir.
00:45:00La voix, c'est un instrument de musique et c'est un son.
00:45:03Vous avez des voix que vous aimez, d'autres que vous aimez moyennement et d'autres que vous détestez.
00:45:08Vous devez beaucoup aimer la voix de Brigitte Lay, par exemple.
00:45:11Au niveau son, j'aime tout ce qui est basse, par exemple.
00:45:15Ah oui, les voix de basse.
00:45:17J'aime moins les aigus.
00:45:19Par exemple, quand je dis que j'aime la musique, j'aurais du mal à écouter du piano.
00:45:23Le piano, je trouve que c'est un peu agressif.
00:45:26Je n'aime pas le rap aussi.
00:45:29Moi, j'aime le hard rock.
00:45:31Alors que tout à l'heure, quand je disais que c'était une solution pour se détendre,
00:45:35il m'arrive le soir, pour me détendre un peu, je me mets le casque et j'écoute du hard rock, par exemple.
00:45:41J'écoute du ACF, des trucs comme ça.
00:45:43Ça me booste, ça me revigore, ça me permet de déconnecter de ma journée.
00:45:48Et après, c'est reparti.
00:45:50Vous êtes quand même assez paradoxal.
00:45:52Je connais des gens qui, le soir très tard, mettent du métal, comme s'ils étaient au Hellfest.
00:45:58Quand vous écoutez les sonothérapeutes ou les musicothérapeutes,
00:46:01parce que ce n'est pas d'aujourd'hui, Brigitte l'a dit dès le début de l'émission,
00:46:03la musique est thérapeutique, bien sûr,
00:46:05parce qu'elle imprègne les cellules du cerveau et elle imprègne tout le corps.
00:46:09Mais pour autant, on doit être sur certaines zones hertziennes,
00:46:13surtout pour bien dormir.
00:46:15Et je rappelle à tout le monde que selon l'Institut de veille du sommeil français,
00:46:184 Français sur 10 dorment mal.
00:46:20Et Dieu sait si c'est un des piliers de la santé.
00:46:23Pour s'endormir, mettre du métal juste avant de dormir,
00:46:27ce n'est pas ce que tout le monde met, vous êtes d'accord avec moi ?
00:46:30Ça excite, ça met le cerveau en onde bêta au niveau du système nerveux,
00:46:34pas en onde alpha.
00:46:36Ce n'est pas ça qu'on va écouter en 96.
00:46:38Mais peut-être que ça vous permet...
00:46:40Je n'écoute pas de la musique avant de me coucher.
00:46:42Mais d'autres, oui !
00:46:45Une heure avant, on peut écouter une musique très...
00:46:47Oui, mais peut-être que quand vous écoutez cette musique-là,
00:46:50ça vous permet de vous mettre en phase avec une énergie qui a besoin de sortir,
00:46:56et puis ensuite, vous êtes plus calme, je suppose.
00:46:59Ça doit être quelque chose comme ça.
00:47:01Ça me procure du plaisir, c'est simplement pour ça.
00:47:05Oui, oui.
00:47:06Mais ça, la notion de plaisir, c'est autre chose.
00:47:08Même quand je suis sportif, je fais du vélo,
00:47:11quand je fais du vélo, je pars faire 3 heures, 4 heures de vélo.
00:47:14Alors vous savez que c'est interdit de mettre des écouteurs en vélo.
00:47:18Il vaut mieux, parce que sinon...
00:47:21Sur le guidon, je me suis fixé une enceinte d'autos,
00:47:24et je mets ma musique un peu fort,
00:47:26et puis ça met même un pédalé un peu plus fort, vous voyez ?
00:47:29Et vous mettez du hard ?
00:47:31Ah, je mets un petit peu de tout.
00:47:34Vous montez les baux de Provence avec Metallica ?
00:47:38Ah, je mets un petit peu de tout.
00:47:40Alors vous pédalez en rythme ?
00:47:42Oui, j'écoute un groupe qui s'appelle New Order.
00:47:44Je sais pas si vous connaissez.
00:47:45Si, si, on connaît bien.
00:47:46Bon, alors j'espère...
00:47:48Excusez-moi Eric, mais j'espère que quand vous faites l'amour,
00:47:50vous ne mettez pas du hard rock,
00:47:52parce que sinon la pauvre, elle va être démontée.
00:47:54Mais il y a des femmes qui aiment ça, Brigitte.
00:47:56Peut-être pas pendant une heure.
00:48:00Mais vous savez, je fais...
00:48:01Vous allez peut-être rigoler.
00:48:03Mais j'espère.
00:48:04Les gens qui vont en concert,
00:48:05les gens qui payent en concert,
00:48:06quand ils vont en concert,
00:48:08quand ils sortent du concert,
00:48:09ils sont tous contents.
00:48:10Vous allez à un match de foot,
00:48:11si votre équipe a perdu,
00:48:12vous sortez pas forcément contents.
00:48:14C'est vrai.
00:48:15Oui, mais regardez, vous parlez de chansons.
00:48:17Ça va heureux tout le monde,
00:48:18c'est ce que je veux dire.
00:48:19Ça relie.
00:48:20Un concert, ça relie.
00:48:22Un match de foot, ça fait deux clans.
00:48:24Oui, mais vous parlez de chansons et de sport.
00:48:26Non, mais il a raison.
00:48:27Il a raison.
00:48:28C'est intéressant ce qu'il dit.
00:48:29C'est tout à fait intéressant
00:48:30et on va filer la métaphore qu'il nous fait
00:48:31sur chansons, musique et sport.
00:48:33Maintenant, il y a des stades.
00:48:35Par exemple, prenez le stade Bollard à Lens.
00:48:38Il n'y a pas un match à Bollard
00:48:40où ils ne chantent pas les corons de Bachelet.
00:48:42Pour eux, c'est leur hymne.
00:48:44C'est presque l'hymne régional.
00:48:46Mais regardez maintenant le rugby.
00:48:48Pourquoi le rugby ?
00:48:49Maintenant, depuis des mois et des mois,
00:48:51qui allait penser ça ?
00:48:52On a associé un match de rugby
00:48:54aux yeux d'Émilie de Jodassin.
00:48:57Mais qui allait penser un jour
00:48:59que ce seraient les yeux d'Émilie de Jodassin
00:49:01que tous les supporters,
00:49:02même pendant les JO,
00:49:03chantaient
00:49:04nanana nanana
00:49:06dans les yeux d'Émilie ?
00:49:08Eh bien non, c'est les yeux d'Émilie
00:49:10que les supporters de rugby chantent
00:49:12quand l'équipe de France de rugby gagne.
00:49:14Qui ? La médaille d'Eurogeo.
00:49:15Qui ? L'équipe de France au tournoi Destination.
00:49:17Qui aurait pu associer un jour, Brigitte ?
00:49:20J'ai un côté Luchini là.
00:49:21Mais qui aurait pu associer un jour
00:49:23les yeux d'Émilie au rugby
00:49:25avant que les supporters choisissent cette chanson ?
00:49:27Pourquoi les yeux d'Émilie ?
00:49:29Mystère.
00:49:30Mais quelqu'un a lancé l'idée
00:49:31puis ça a pris quoi ?
00:49:32Eh bien oui, mais c'est extraordinaire.
00:49:34Il y a sûrement une raison, je ne sais pas.
00:49:36Moi je reconnais que
00:49:38je n'ai pas réfléchi sur cette question
00:49:40mais c'est intéressant en tout cas, c'est vrai.
00:49:42Quand je dis j'aime la chanson,
00:49:44un de mes chanteurs favoris
00:49:46c'est Jean-Jacques Goldman par exemple.
00:49:48Moi j'adorais Jean-Jacques Goldman.
00:49:50J'aimais ses textes aussi.
00:49:52C'est un génie Goldman, monsieur.
00:49:56C'est peut-être beaucoup le critiquer
00:49:58mais bon, moi je trouve quand même
00:50:00c'est beau de critiquer
00:50:03C'est un génie Jean-Jacques.
00:50:05C'est un génie.
00:50:07C'est quelqu'un de...
00:50:11Ses chansons restent...
00:50:13Vous savez, ce qu'on reconnaît
00:50:15dans un chanteur qui justement
00:50:17reste,
00:50:19c'est son talent.
00:50:21Quand un chanteur passe
00:50:23les générations, c'est parce qu'il avait
00:50:25réellement du talent.
00:50:27Il y a des chanteurs qu'on a totalement oubliés
00:50:29et qui peut-être avaient plus de succès
00:50:31à l'époque que Brel ou Brassens.
00:50:33Il y a une super chanson qui est très peu connue
00:50:35de lui, j'invite les auditeurs à l'écouter,
00:50:37ça s'appelle Les choses.
00:50:39C'est une chanson sur
00:50:41le matérialisme.
00:50:43Le refrain dit
00:50:45j'ai pris les choses et les choses
00:50:47m'ont pris, c'est plus je pense
00:50:49c'est j'ai, donc je suis.
00:50:51Oui, oui.
00:50:53En tout cas, moi je connais bien
00:50:55cette phrase qui est
00:50:57une phrase qui vient de la spiritualité,
00:50:59bien sûr, mais vous savez s'il a su
00:51:01prendre autant de recul malgré
00:51:03l'énorme succès qu'il avait, c'est
00:51:05certainement parce que
00:51:07il est en accord avec
00:51:09lui-même et avec les profondeurs
00:51:11de son âme. Il est béni du sort, c'est la personnalité
00:51:13préférée des français depuis des décennies.
00:51:15Il ne fait plus entendre parler de lui,
00:51:17il vit en Angleterre avec son épouse
00:51:19qui est une de ses anciennes femmes d'ailleurs, tout le monde le sait.
00:51:21On dit que cet été
00:51:23ils l'ont retrouvé en train de faire le tour de Bretagne
00:51:25dans des, c'est extraordinaire,
00:51:27en anonyme avec sa femme.
00:51:29Et bien, Georges Agolman, c'est la personnalité préférée
00:51:31des français chaque année.
00:51:33Et puis il avait une musique, je veux dire, moi c'est vrai
00:51:35que j'aimais aussi les Beatles.
00:51:37Il y a des groupes que musicalement
00:51:39j'ai du plaisir,
00:51:41vraiment du plaisir à écouter.
00:51:43C'est un peu ma drogue.
00:51:45C'est pour ça que j'ai dit quelque part la cuisine,
00:51:47la musique c'est un peu ma drogue.
00:51:49Voilà, c'est comme ça.
00:51:51Là où vous avez raison, c'est que
00:51:53écouter de la musique ça fait du bien,
00:51:55que ce soit ce qu'on aime comme musique,
00:51:57bien sûr, il faut écouter de la musique
00:51:59qu'on aime,
00:52:01mais oui,
00:52:03il n'y a aucun effet négatif
00:52:05à écouter de la musique,
00:52:07tandis que la drogue, on connaît par coeur
00:52:09les effets négatifs et vous avez raison.
00:52:11Mais encore une fois,
00:52:13je crois que la musique reste
00:52:15et restera
00:52:17et elle existe depuis la nuit des temps, je pense.
00:52:19Je pense qu'on jouait du tam-tam
00:52:21dès qu'on a pu
00:52:23se servir du séminaire.
00:52:25Par contre, si je peux dire un petit mot sur la drogue,
00:52:27moi ce qui me pose
00:52:29un petit problème,
00:52:31quand j'écoute ce qui est cité sur la drogue,
00:52:33on parle beaucoup
00:52:35de la punition.
00:52:37Comment punir ceux qui consomment
00:52:39et comment punir ceux qui font du trafic.
00:52:41Et ce qui me pose
00:52:43un problème, c'est qu'on ne parle pas,
00:52:45on ne va pas au fond des choses.
00:52:47Moi c'est ce que je reproche un peu à beaucoup de gens,
00:52:49c'est qu'on ne pousse pas l'analyse.
00:52:51Pousser l'analyse, pour moi,
00:52:53c'est pourquoi les gens se droguent,
00:52:55pourquoi il y en a qui disent que ça me détend.
00:52:57Il faut pousser l'analyse.
00:52:59Bon, ça te détend, ok,
00:53:01mais quand tu n'en prends plus, tu n'es plus détendu,
00:53:03donc ce n'est pas une solution.
00:53:05Qu'est-ce qu'on peut mettre à la place ?
00:53:07Tout ça, on n'en parle pas.
00:53:09On ne parle que des sanctions,
00:53:11on ne parle pas de trouver une autre solution.
00:53:13Ce serait quoi l'autre solution ?
00:53:15Justement, un exemple,
00:53:17écoutez de la musique, faites du sport,
00:53:19je ne sais pas, je ne suis pas spécialiste,
00:53:21je ne suis pas maître.
00:53:23On dit toujours qu'il faut remplacer une addiction par une autre.
00:53:25C'est tout ce que je sais.
00:53:27La seule chose que je peux vous dire par rapport à la drogue,
00:53:29c'est que j'ai des amis addictologues, Brigitte en a beaucoup aussi,
00:53:31et des thérapeutes, vous voyez.
00:53:33Quand quelqu'un a une addiction, toxique, on est bien d'accord,
00:53:35c'est qu'il y a une valeur fondamentale
00:53:37chez lui qui n'est pas nourrie dans sa vie.
00:53:39Il y a du vide, c'est tout,
00:53:41et ça remplit du vide.
00:53:43Il y a un vide.
00:53:45Si c'était si simple,
00:53:47c'est la différence d'être un passionné.
00:53:49La passion aussi, ça remplit du vide.
00:53:51Mais contrairement à l'addiction,
00:53:53ça fait du bien,
00:53:55alors que l'addiction fait du mal.
00:53:57C'est toute la différence.
00:53:59Merci Eric.
00:54:01On fait une petite pause,
00:54:03on se retrouve dans un instant sur Sud Radio
00:54:05avec vous et vos musiques préférées.
00:54:0714h-16h,
00:54:09Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:54:11Je voulais vous signaler que
00:54:13Christophe Médicis qui est avec nous
00:54:15et qui parle musique sur Sud Radio
00:54:17organise
00:54:19une soirée.
00:54:21Je vous invite à aller
00:54:23voir sur son site
00:54:25Melothérapie.fr si vous avez envie d'y participer.
00:54:27Ça s'appellera
00:54:29Les clés de la mélothérapie.
00:54:31Dis-moi quelle chanson tu aimes, je te dirai
00:54:33quelle est ta mission de vie.
00:54:35C'est à Paris, le 27 septembre.
00:54:37Si ça vous dit,
00:54:39vous allez sur le site Melothérapie.fr
00:54:41et Christophe, comme toujours,
00:54:43vous avez la générosité d'inviter
00:54:45les 10 premières personnes qui s'inscriront
00:54:47sur ce site Melothérapie.fr.
00:54:49Et pour l'instant,
00:54:51c'est Martial qui est avec nous
00:54:53sur Sud Radio. Bonjour Martial.
00:54:55Bonjour Brigitte.
00:54:57Merci d'être avec nous.
00:54:59C'est avec un immense plaisir.
00:55:01Et la musique adoucit les mœurs,
00:55:03vous êtes d'accord ?
00:55:05C'est Aristote qui disait ça, si je ne m'amuse.
00:55:07C'est vrai ?
00:55:09C'est Aristote qui a dit ça il y a 20 ans à peu près,
00:55:11je ne l'ai pas.
00:55:13Je l'ai bien connu moi, Aristote.
00:55:15Je lui ai apporté son petit déjeuner.
00:55:17Je connaissais son beau-frère,
00:55:19il était sympa.
00:55:21Et moi j'ai bien connu sa mère.
00:55:27Donc voilà, un peu de culture.
00:55:29Oui, oui,
00:55:31non seulement ça adoucit les mœurs,
00:55:33mais c'est ce qu'il disait,
00:55:35c'est qu'en fait, la musique à mon sens,
00:55:37c'est un peu comme l'encens.
00:55:39Et ça permet
00:55:41de se reconnecter quasiment
00:55:43à son âme.
00:55:45Ça permet d'aller haut et fort.
00:55:47Je dirais même que ça permet de voyager.
00:55:49La musique de tout temps nous a permis
00:55:51que l'on aille bien, que l'on aille mal,
00:55:53que l'on fasse la fête.
00:55:55J'aime bien cette idée de voyager.
00:55:57On ne l'a pas dit depuis
00:55:5914 heures et c'est vrai que si on écoute
00:56:01je pense tout à l'heure
00:56:03une chanson créole,
00:56:05on se projette aux Antilles.
00:56:07Vous avez raison,
00:56:09ça permet de voyager,
00:56:11à peu de frais d'ailleurs.
00:56:13Oui, et dans le temps
00:56:15et dans l'espace.
00:56:17C'est vrai.
00:56:19Ça apporte un bien-être
00:56:21absolu
00:56:23ou un mal-être, parce que des fois on a besoin
00:56:25d'être en peine. Alors pour la petite histoire,
00:56:27le bien-être c'est rentable.
00:56:29Tiens, c'est le titre d'un de mes livres en 2012.
00:56:31C'est le titre d'un de mes livres
00:56:33Martial, le bien-être c'est rentable.
00:56:35C'est pour ça que je le dis.
00:56:37Monsieur est un lecteur de Christophe Médicis,
00:56:39vous avez de saines lectures.
00:56:41J'écoute à HQR.
00:56:43Et oui, ça fait voyager,
00:56:45mais dans le temps, dans l'espace,
00:56:47tant que ce soit notre...
00:56:49C'est inconditionnel en fait.
00:56:51Que l'on fête,
00:56:53parce qu'il y a des pays où on fête un enterrement,
00:56:55on fête un mort, ou que l'on fête une naissance,
00:56:57en fait la musique est là.
00:56:59Elle nous accompagne tout le temps,
00:57:01tout au long de nos vies.
00:57:03Les premiers sons
00:57:05que l'on entend,
00:57:07c'est le son de la mer.
00:57:09Quand on est dans le ventre.
00:57:11Et c'est une musique en fait.
00:57:13Je vais même vous dire,
00:57:15quand on écoute les battements du coeur,
00:57:17par exemple, c'est une musique assez
00:57:19extraordinaire.
00:57:21C'est une mélodie.
00:57:23Et pour l'enfant, la parole
00:57:25et le verbe du père ou de la mère,
00:57:27mais notamment de la mère,
00:57:29mais tous les sons
00:57:31de l'entourage quand il est dans le ventre
00:57:33de la mère, deviennent des musiques.
00:57:35Les sons qui
00:57:37lui seront après
00:57:39communs et qui vont le rassurer
00:57:41tout au long de sa vie. De la même façon que
00:57:43quand on ne se sent pas bien, on écoute un petit blues,
00:57:45ce qu'importe, c'est une musique qui nous rassure.
00:57:47Et donc la musique est là pour nous entourer
00:57:49et pour nous reconnecter.
00:57:51Martial, puisque vous avez
00:57:53parlé d'Aristote, vous voulez qu'un autre philosophe
00:57:55lui fasse écho ?
00:57:57Alors allons-y.
00:57:59Il avait dit, sans la musique,
00:58:01la vie serait une erreur. On est d'accord ?
00:58:03Et tellement il a raison,
00:58:05ça m'a rappelé tout ce que vous dites, qui est passionnant.
00:58:07Vous êtes très profond Martial.
00:58:09En fait, un homme
00:58:11un jour a raconté, et ce n'est pas n'importe qui
00:58:13de cet homme du XXe siècle, c'est Viktor Frankl
00:58:15qui avait eu l'expérience des camps,
00:58:17les fameux camps de concentration. Lui et Georges Champrin,
00:58:19les deux ont été internés dans les camps.
00:58:21Et que disent-ils ? Alors le chef-d'oeuvre
00:58:23dit Viktor Frankl, Brigitte évidemment, c'est le sens de la vie.
00:58:25Qui est pour moi un des plus grands livres du XXe siècle.
00:58:27Et il dit que les gens qui se sont
00:58:29sortis vivants, pas tous, mais une majorité
00:58:31de gens qui se sont sortis vivants des camps,
00:58:33de la chose la plus exécrable,
00:58:35qu'est-ce qu'ils faisaient tous les jours ?
00:58:37Ils donnaient du sens à cette journée,
00:58:39et ils chantaient ensemble, ils se rappelaient
00:58:41de musiques ensemble, et ils tentaient
00:58:43le plus possible de mettre de l'art
00:58:45dans leur vie. Et Georges Champrin
00:58:47comme Viktor Frankl disent la même chose.
00:58:49Dans le plus abominable du
00:58:51abominable de l'humain,
00:58:53ils mettaient de la beauté.
00:58:55C'est de la musique, c'est de la beauté.
00:58:57C'est de la beauté une chanson, c'est de la beauté.
00:58:59Mettre du beau dans le plus laid possible,
00:59:01c'est ce qui a sauvé des gens
00:59:03des camps de concentration. C'est magnifique, n'est-ce pas ?
00:59:05Alors en effet,
00:59:07et la musique je dirais,
00:59:09c'est presque, enfin c'est pas presque,
00:59:11c'est de l'amour.
00:59:13En tout cas c'est de la joie,
00:59:15même quand c'est une chanson triste,
00:59:17et pour moi l'émotion qui
00:59:19ramène le plus à l'amour, c'est
00:59:21évidemment la joie. Donc vous avez raison.
00:59:23Il y a la joie en fait.
00:59:25Oui, oui, bien sûr.
00:59:27Même la Valkyrie
00:59:29qui peut donner du cœur au ventre
00:59:31pour l'enfer d'assaut,
00:59:33et bien là aussi,
00:59:35il y a quelque chose à l'intérieur qui permet
00:59:37d'aller de l'avant. Donc à chaque fois,
00:59:39alors je compose un peu,
00:59:41pas de la musique mais des paroles.
00:59:43Moi j'ai un lieu où je fais des concerts tous les samedis,
00:59:45et on fait des jam stations.
00:59:47Génial ! C'est où ? Dans Paris ou Île-de-France
00:59:49ou en province ?
00:59:51C'est Toulouse à Carbone, le garage.
00:59:53C'est un lieu de perdition.
00:59:55C'est trop dangereux.
00:59:57Écoutez, vous êtes formidable.
00:59:59Vous oeuvrez pour la musique.
01:00:01Vous avez un lieu de musique.
01:00:03Plus en avant parce que
01:00:05par mon épargneau
01:00:07et quel que soit le grain, même pendant le
01:00:09Covid, j'ai maintenu les concerts.
01:00:11J'étais jusqu'au bout et
01:00:13j'y tiens parce que
01:00:15c'est une façon de communiquer.
01:00:17Quand je vois des jeunes dans la rue
01:00:19avec un billet de 10 balles, ils peuvent boire une petite bière,
01:00:21manger une frite et avoir un concert gratuit.
01:00:23Tous les concerts sont gratuits chez moi, j'insiste.
01:00:25Il nous faut transmettre.
01:00:27C'est une transmission. Il y a plein de messages
01:00:29dans la musique.
01:00:31Il y a plein de valeurs à l'intérieur.
01:00:33On en a besoin.
01:00:35Merci beaucoup
01:00:37Martial.
01:00:39Vous nous transmettez votre
01:00:41amour de la musique et
01:00:43votre enthousiasme. Ça fait plaisir.
01:00:45Je ne savais pas que c'était Aristote
01:00:47qui avait dit que la musique
01:00:49adoucit les mœurs. Je suis toujours heureuse
01:00:51d'apprendre quelque chose.
01:00:53Merci pour tout ça.
01:00:55On fait une petite pause. On se retrouve pour le
01:00:57Sexe au conseil. Je vais vous parler du langage
01:00:59des baisers qui font du bruit aussi.
01:01:01C'est une musique parfois bien agréable.
01:01:03Brigitte Laé,
01:01:05Sud Radio. Le Sexe au
01:01:07Conseil. Christophe,
01:01:09d'ici, je vais parler des baisers,
01:01:11du langage des baisers.
01:01:13C'est vrai que
01:01:15quand on parle du baiser, on a toujours l'impression que c'est
01:01:17le même. Non, il y a
01:01:19une infinité de baisers.
01:01:21Je vous propose un petit test
01:01:23si vous connaissez bien. D'abord,
01:01:25le French Kiss, c'est quoi ?
01:01:27C'est juste s'embrasser sur la bouche. Avec la langue.
01:01:29Avec la langue ? Oui, je crois.
01:01:31Vous me faites douter tout d'un coup.
01:01:33Le baiser Eskimo ?
01:01:35Avec les deux nez.
01:01:37Le baiser Papillon ?
01:01:39Avec les oreilles. Non, je plaisante.
01:01:41Ce n'est pas avec les oreilles, mais c'est avec
01:01:43quelque chose du visage.
01:01:45Avec les cils sur la joue.
01:01:47C'est mignon.
01:01:49Le baiser Possessif ?
01:01:51On appuie sur la bouche
01:01:53de son partenaire, mais bouche fermée.
01:01:55Comme ça.
01:01:57Le baiser Russe ?
01:01:59C'est en jetant
01:02:01le verre ? Non, c'est entre deux personnes
01:02:03du même sexe. Ils appellent ça le baiser russe ?
01:02:05C'est un baiser russe, oui, parce que les
01:02:07hommes s'embrassent. Oui, c'est vrai.
01:02:09Même dans les carnavals à Dunkerque et dans
01:02:11le Nord, ils s'embrassent. Le baisemain ?
01:02:13Le baisemain, c'est le XVIIe, XVIIIe siècle.
01:02:15C'est le baiser sur la main.
01:02:17C'est comme ça qu'ils baisaient la main.
01:02:19La bise, ça, tout le monde connaît.
01:02:21Évidemment, c'est un baiser sur la joue.
01:02:23Le susson, c'est un baiser
01:02:25qui susse.
01:02:27Je vous propose déjà,
01:02:29c'est le propos de mon sexoconseil,
01:02:31d'inventer un nom pour votre baiser
01:02:33favori, la manière dont vous préférez vous embrasser.
01:02:35Vous inventez un nom. Vous appelez ça le baiser
01:02:37je ne sais pas quoi.
01:02:39Je voudrais juste rappeler aussi
01:02:41dans ce sexoconseil que le baiser,
01:02:43c'est important que l'haleine soit bonne.
01:02:45Votre dentiste,
01:02:47la personne
01:02:49la mieux placée pour vous dire si vous avez
01:02:51une haleine un peu rébarbative
01:02:53parce que ça peut arriver avec
01:02:55une hygiène dentaire. Ce n'est pas forcément
01:02:57de votre faute, mais autant le savoir.
01:02:59Brossez-vous les dents,
01:03:01évidemment, et passez un peu la brosse
01:03:03sur la langue si vous avez tendance à avoir
01:03:05une haleine pas extraordinaire.
01:03:07Et puis, bien sûr, il y a les petites pastilles,
01:03:09bonbons à la menthe, etc.
01:03:11Pourquoi pas ? Il faut éviter
01:03:13certains aliments. Si vous avez
01:03:15envie d'embrasser quelqu'un pour la première fois,
01:03:17vous avez un rendez-vous galant, évitez l'ail,
01:03:19l'oignon, les épices.
01:03:21Et puis, ayez toujours un
01:03:23fil dentaire ou un cure-dent avec vous.
01:03:25Et c'est souvent le foie
01:03:27qui est responsable d'une mauvaise haleine
01:03:29avec des nourritures un peu trop chargées.
01:03:31Donc, peut-être
01:03:33un peu plus de tisane,
01:03:35de thé, pour libérer
01:03:37votre foie
01:03:39de tous ces toxiques.
01:03:41Voilà, c'était le sexe au conseil du jour.
01:03:43Alors,
01:03:45nous avons maintenant
01:03:47deux personnes qui vont
01:03:49témoigner. Donc, c'est Arnaud
01:03:51qui est avec nous. Bonjour Arnaud.
01:03:53Bonjour. Donc, vous, vous êtes pour
01:03:55de la musique lorsqu'on fait l'amour
01:03:57et nous avons Nadia qui est contre.
01:03:59Donc, il va falloir la convaincre.
01:04:01Non !
01:04:03Oui, il va falloir la convaincre. Allez-y Arnaud.
01:04:05Je pense que c'est le contraire.
01:04:07C'est moi qui suis contre.
01:04:09Je suis désolée,
01:04:11on s'est trompé sur mon conducteur. C'est pas grave.
01:04:13Excusez-moi. Donc, je reprends.
01:04:15C'est Nadia qui va devoir convaincre
01:04:17Arnaud.
01:04:19Ok, ok.
01:04:21Allez-y Nadia.
01:04:23Oui, bonjour tout le monde.
01:04:25Bonjour Nadia.
01:04:27Oui, moi je suis totalement pour
01:04:29parce que je trouve déjà,
01:04:31ça force la musique, ça peut être de la musique
01:04:33douce, de la musique classique, un peu
01:04:35pop-rock, enfin n'importe.
01:04:37Déjà, ça permet
01:04:39d'avoir un souvenir.
01:04:41Voilà, pour
01:04:43l'acte avec la personne.
01:04:45Et ensuite, je trouve ça sexy. Mais bon,
01:04:47après, c'est moi.
01:04:49Ça me...
01:04:51Oui, mais c'est vous qui... Vous avez raison.
01:04:53Mais c'est vos arguments qui m'importent.
01:04:55Allez-y. Voilà.
01:04:57Ça me motive en fait.
01:04:59Selon la musique,
01:05:01ça peut me donner des idées.
01:05:03Je trouve ça très chouette.
01:05:05Ça vous apporte
01:05:07plus de sensualité ?
01:05:09Je trouve, oui.
01:05:11Je me sens peut-être plus à l'aise,
01:05:13je sais pas. Peut-être qu'on entend moins les bruits
01:05:15personnels de chacun.
01:05:17Il me semble, on est un peu
01:05:19axés sur la musique. Du coup,
01:05:21ça nous emporte.
01:05:23Oui, c'est ça.
01:05:25En plus, si c'est une musique que j'aime particulièrement,
01:05:27ça peut, je pense, m'importer.
01:05:29Alors Arnaud, qu'est-ce que
01:05:31vous avez envie de répondre à Nadia ?
01:05:33Moi, je trouve ça
01:05:35intéressant.
01:05:37Moi, j'ai essayé avec et sans musique.
01:05:39J'ai essayé avec
01:05:41parce que j'avais l'habitude d'en faire sans.
01:05:43Et moi, je trouve qu'au contraire,
01:05:45ça bride beaucoup. Je dirais en matière
01:05:47de rythme,
01:05:49en matière
01:05:51d'intention musicale, entre guillemets.
01:05:53Si on part sur, je sais pas moi,
01:05:55quelque chose de rock ou quelque chose
01:05:57de rythmé
01:05:59ou quelque chose de peut-être trop
01:06:01calme, je trouve que ça
01:06:03a une incidence
01:06:05sur
01:06:07la sensation.
01:06:09Je crois que
01:06:11en tout cas, moi, pour ma part...
01:06:13Ça vous déconcentre.
01:06:15Ça vous déconcentre, c'est ça.
01:06:17Il n'y a justement pas de musique. Je trouve que la concentration se fait
01:06:19à partir du moment où l'alchimie se crée.
01:06:21Et pour moi, le temps s'arrête
01:06:23et les sens
01:06:25sont en éveil et on va capter l'autre.
01:06:27Et je trouve qu'une musique rajoute
01:06:29quelque chose de superflu quand
01:06:31l'ambiance est
01:06:33palpable, quand il y a quelque chose
01:06:35d'une atmosphère qui change.
01:06:37Je crois que moi,
01:06:39j'aime le côté
01:06:41très passionné.
01:06:43Et donc, du coup,
01:06:45pour avoir mis un peu de musique,
01:06:47des fois, elle n'était plus en lien
01:06:49avec ce que je faisais, où il y avait une
01:06:51forme de décalage.
01:06:53Je trouve que, pour ma part,
01:06:55il faudrait soit
01:06:57une musique qui change à partir des
01:06:59mensonges, du rythme cardiaque ou je ne sais quoi.
01:07:01Mais je trouve que, du coup,
01:07:03ce n'est pas vraiment le cas.
01:07:05Nadia, vous aviez envie de réagir. Vous n'êtes pas d'accord ?
01:07:07Oui, mais non. Ce n'est pas que je ne suis pas d'accord.
01:07:09On a le droit de ne pas être d'accord.
01:07:11On s'écoute
01:07:13et on se respecte
01:07:15sur Sud Radio. Il n'y a pas de soucis, Nadia.
01:07:17On parle vrai.
01:07:19Justement,
01:07:21je trouve l'inverse. En fait, ça réveille des sens
01:07:23en écoutant la musique.
01:07:25On écoute aussi son corps
01:07:27qui, lui,
01:07:29reçoit
01:07:31le rythme ou la pulsation de la musique
01:07:33quelquefois.
01:07:35C'est l'impression que ça me donne,
01:07:37que ça réveille des sens.
01:07:39Et donc, je suis plus
01:07:41à l'écoute de mes sens.
01:07:43Dans la musique aussi, c'est fou comme ça peut être différent.
01:07:45Peut-être que
01:07:47je peux faire une synthèse
01:07:49pour tenter de vous rapprocher tous les deux.
01:07:51Pas que vous fassiez l'amour, mais qu'on vous rapproche.
01:07:53Finalement,
01:07:55qu'il y ait de la musique ou pas de la musique,
01:07:57est-ce qu'il n'y a pas toujours de la musique quand on fait l'amour ?
01:07:59Je vous explique ce que je veux dire.
01:08:01On se parle bien souvent.
01:08:03On entend le bruit de l'autre.
01:08:05Une femme qui prend du plaisir, elle ne reste pas
01:08:07toujours silencieuse. Un homme
01:08:09qui prend du plaisir ne reste pas
01:08:11toujours silencieux. Et j'en veux pour preuve
01:08:13que Solaire se disait que le sexe sans les mots,
01:08:15c'est rien.
01:08:17Par exemple, je fais partie des gens, quand je fais des love coaching,
01:08:19je connaissais un jeune homme qui me disait
01:08:21« Moi, je n'aime pas quand une femme ne fait pas un seul bruit
01:08:23au lit. » Et il me disait
01:08:25qu'à un moment donné, quand sa femme, pendant
01:08:27un temps, ne faisait pas un seul bruit au lit,
01:08:29il lui a dit, au bout de deux mois, à sa nouvelle compagne,
01:08:31« Il t'est arrivé un problème, toi, dans ta vie. »
01:08:33Et oui, il lui est arrivé un problème.
01:08:35On ne lâchait pas une.
01:08:37Il y a des femmes qui me disent
01:08:39« Je connais des hommes, quand ils jouissent,
01:08:41je ne sais même pas qu'ils ont joui. »
01:08:43Oui, c'est problématique, ça.
01:08:45C'est quand même étonnant, Nadia, non ?
01:08:47Oui, mais complètement.
01:08:49Il y a des hommes, quand ils font du bruit,
01:08:51ils font de la musique, quand ils jouissent, je peux vous dire.
01:08:53Ils font du bruit, de la musique,
01:08:55je ne sais pas.
01:08:57Mais on a l'impression
01:08:59de n'avoir servi à rien, en fait.
01:09:01En gros, moi, c'est un peu l'impression que ça m'avait donnée,
01:09:03de parler d'un dans l'autre.
01:09:05J'ai dit « Mais il s'est passé quoi ? »
01:09:07Oui, allez-y, Arnaud.
01:09:09Et oui, je suis d'accord avec vous.
01:09:11Toujours une musique, mais finalement,
01:09:13de rajouter une musique sur une musique du corps,
01:09:15est-ce que ce ne serait pas justement trop ?
01:09:17Moi, j'aime
01:09:19justement ce côté
01:09:21où on sent, où on gémit,
01:09:23où on entend tout, et on sent aussi
01:09:25un peu.
01:09:27Oui, mais peut-être que ce que Nadia nous dit,
01:09:29qui peut-être
01:09:31est plus compréhensible du côté féminin,
01:09:33c'est que la musique permet
01:09:35justement de libérer un peu les sens
01:09:37et de mieux s'abandonner
01:09:39à l'acte.
01:09:41Après, je crois que c'est comme ça
01:09:43que vous l'expliquez, Nadia.
01:09:45Bien résumé, oui, bien sûr.
01:09:47En ce sens,
01:09:49c'est peut-être intéressant d'avoir
01:09:51de la musique, quitte à ce que
01:09:53à un moment donné, elle s'arrête, mais pour démarrer.
01:09:55C'est ce que j'allais dire,
01:09:57parce que pour les préliminaires, pourquoi pas ?
01:09:59Pour déshabiller
01:10:01la personne, etc.
01:10:03Pour mettre une musique, mais
01:10:05dans ce cas-là, la musique vient aider
01:10:07une peur
01:10:09ou une difficulté à lâcher prise, peut-être.
01:10:11Ça peut être le cas.
01:10:13Mais voilà.
01:10:15Sans parler de peur,
01:10:17j'aimais bien ce que disait
01:10:19Martial, ça nous permet de voyager,
01:10:21la musique, ça nous permet de nous emporter.
01:10:23Et donc la musique peut-être,
01:10:25à un moment donné, en préliminaire,
01:10:27justement, comme vous l'avez dit, Arnaud,
01:10:29ça peut être intéressant.
01:10:33Mais encore une fois,
01:10:35c'est pas n'importe quelle musique.
01:10:37Moi, j'ai tendance à dire que pour
01:10:39un acte sexuel, il vaut mieux de la musique
01:10:41que des chansons, parce que les paroles
01:10:43en effet, vont attirer
01:10:45notre attention.
01:10:47Mais la musique classique, par exemple,
01:10:49en fond sonore,
01:10:51je pense qu'elle peut aider à...
01:10:53Comme d'ailleurs, il y a de la musique
01:10:55dans des séances de relaxation
01:10:57ou des séances de massage,
01:10:59pour aider la personne, justement, à lâcher
01:11:01un peu, vous voyez ?
01:11:03C'est intéressant de voir quel genre de musique
01:11:05marcherait.
01:11:07Après, peut-être que le couple
01:11:09doit en discuter ensemble.
01:11:11Mais peut-être pas Wagner, il vaut peut-être mieux des...
01:11:13Pas des Requiem,
01:11:15on est d'accord. Pas des Requiem, ça c'est sûr.
01:11:17C'est drôle parce que je trouve que ça révèle aussi
01:11:19un peu quel côté on aime
01:11:21dans la sexualité. C'est quelque chose
01:11:23un peu plus, je sais pas, osé
01:11:25ou un truc un peu plus calme
01:11:27ou je sais pas, je pense que ça définirait aussi...
01:11:29En tout cas, moi,
01:11:31j'ai déjà reçu des CD
01:11:33qui étaient faits pour les
01:11:35alcoves, avec en effet
01:11:37des musiques assez...
01:11:41Langoureuses. Sensuelles, oui.
01:11:43Langoureuses.
01:11:45En plus, pour un premier rendez-vous
01:11:47avec une personne qu'on ne connaît pas,
01:11:49je trouve que ça doit pas être mal, ça, en fait, démarrer comme ça.
01:11:51Oui, oui, oui,
01:11:53mais je pense que vous avez... Dans l'absolu,
01:11:55vous avez tous les deux raison, c'est-à-dire que oui,
01:11:57un peu de musique, pourquoi pas, mais pas
01:11:59un concert
01:12:03de la compagnie créole, quoi.
01:12:05L'important, c'est que les deux
01:12:07se sentent confortables
01:12:09et s'il y en a un qui veut de la musique,
01:12:11l'autre du silence, on alterne.
01:12:13Mais parfois, généralement, ça se discute.
01:12:15Moi, je fais partie de ces gens qui n'ont pas besoin de musique
01:12:17pour faire l'amour. Je trouve rien de mieux que je suis d'accord
01:12:19moi avec celui qui... nos deux auditeurs,
01:12:21celui qui n'en veut pas. Jamais j'ai fait de la musique.
01:12:23Jamais. Voilà.
01:12:25Non, non, c'est comme ça. Mais je peux comprendre aussi
01:12:27qu'une femme dise, tiens, on peut mettre
01:12:29de la musique. Moi, je m'en fous,
01:12:31mais c'est pas ma cam.
01:12:33On n'a pas besoin de ça.
01:12:35C'est peut-être par gêne, en fait.
01:12:37Au début, je veux dire, de la relation.
01:12:39Moi, je pense que je peux l'interpréter comme ça.
01:12:41Au niveau de la gêne, mettre un peu de musique,
01:12:43ça peut accompagner...
01:12:45ça peut m'accompagner à moi, en fait.
01:12:47Oui, ça vous aide.
01:12:49Oui, voilà que ça m'aide.
01:12:51Oui, oui, mais je pense aussi que
01:12:53ça peut être aussi
01:12:55quelque chose qui va développer
01:12:57un petit peu nos sens, la musique.
01:12:59On l'a dit tout au long de l'émission.
01:13:01Peut-être...
01:13:03Alors après, ça peut,
01:13:05en effet, je suis d'accord aussi avec ce qu'a dit Arnaud,
01:13:07ça peut nous déconnecter
01:13:09de notre partenaire, mais ça peut aussi,
01:13:11si les deux sont
01:13:13sur la même
01:13:15musique...
01:13:17Oui, ça peut
01:13:19provoquer quelque chose
01:13:21de sensationnel, quoi.
01:13:23Oui, mais
01:13:25instinctivement,
01:13:27je ne sais pas si ça vous le fait, mais
01:13:29j'aurais du mal, moi, à ne pas être en rythme
01:13:31avec la musique, quoi. Par exemple, je me dis une musique lente
01:13:33ou je fais...
01:13:35Oui, mais regardez, si on met le Boléro de Ravel,
01:13:37ça démarre tout doucement,
01:13:39puis ça monte, ça monte, ça monte.
01:13:41Moi, je veux bien, et puis ça dure suffisamment de temps.
01:13:43C'est ça.
01:13:45Je crois que ça dure 13 minutes.
01:13:47Je crois que c'est 13 minutes,
01:13:49le Boléro de Ravel, c'est pas mal.
01:13:51Et puis ça monte, ça monte, ça monte
01:13:53de plus en plus rapide. Si vous tenez le rythme,
01:13:55Arnaud, ça peut être intéressant.
01:13:57Sinon, on avait un auditeur
01:13:59qui aimait beaucoup le métal. Vous pouvez mettre du métal
01:14:01aussi.
01:14:03Vous faites l'amour au Hellfest.
01:14:05Oui, c'est ça.
01:14:07Ce serait intéressant aussi
01:14:09le style de musique approprié, parce que
01:14:11je ne sais pas, c'est un genre de
01:14:13jazz, non ? Ce serait
01:14:15le plus approprié pour...
01:14:17Pourquoi pas, mais Arnaud,
01:14:19essayez d'imaginer la musique qui vous
01:14:21accompagnerait bien dans
01:14:23votre relation sexuelle
01:14:25et puis faites le montage,
01:14:27et puis essayez, puis vous me direz.
01:14:29Vous me tiendrez.
01:14:31Ça me couperait forcément.
01:14:33Du coup, là, je serai dans
01:14:35mon mental,
01:14:37plutôt que dans le vrai.
01:14:39Je comprends bien.
01:14:41Merci à tous les deux, en tout cas, parce que
01:14:43c'était vraiment intéressant, parce que
01:14:45vos deux avis sont
01:14:47justes et défendables.
01:14:49Moi, je ne prends pas parti.
01:14:51En tout cas, Nadia,
01:14:53vous avez essayé de convaincre
01:14:55Arnaud, et puis il a
01:14:57tenu bon. Ils ne feront pas forcément l'amour
01:14:59ensemble. En tout cas,
01:15:01pas dans des conditions musicales.
01:15:03On est bien d'accord. Merci à tous les deux, en tout cas.
01:15:05Merci beaucoup. Allez, on se fait
01:15:07une petite pause, et puis on va conclure dans un instant.
01:15:0914h16,
01:15:11Brigitta et
01:15:13Sud Radio.
01:15:15Christophe Médici est avec nous.
01:15:17Vous êtes l'auteur de ce livre,
01:15:19Découvrir sa mission de vie
01:15:21par la mélothérapie, aux éditions La Nord.
01:15:23Et puis, si vous avez envie d'assister
01:15:25à la conférence, à la soirée
01:15:27de Christophe Médici à Paris,
01:15:29le 27 septembre,
01:15:31c'est un vendredi, c'est dans
01:15:33trois semaines, vous pouvez
01:15:35vous inscrire sur son site
01:15:37melothérapie.fr
01:15:39et vous saurez
01:15:41de quelle chanson vous aimez
01:15:43et quelle est votre mission de vie.
01:15:45Voilà. Et c'est bien sûr ce que
01:15:47vous décrivez dans ce livre dont je viens de parler.
01:15:49On va conclure avec Lise,
01:15:51qui est avec nous. Bonjour Lise.
01:15:53Bonjour. Merci d'être avec nous Lise.
01:15:55Je crois que vous allez faire plaisir à Christophe
01:15:57en parlant de cette chanson qui était la chanson
01:15:59de votre premier amour.
01:16:01Ah !
01:16:03C'est laquelle ?
01:16:05Il est curieux.
01:16:07On commence avec la chanson du premier amour ?
01:16:09Si vous voulez, oui.
01:16:11Parce que j'avais une autre chanson.
01:16:13On commence par l'autre chanson.
01:16:15La chanson de mon fils
01:16:17qui s'appelle
01:16:19Comme azuar du groupe Nirvana.
01:16:21Ah !
01:16:23Alors là, oui.
01:16:25Vous avez une anecdote à nous raconter sur cette chanson.
01:16:27Oui, tout à fait. Cette chanson date de
01:16:291991. Bizarrement, c'est l'année
01:16:31de naissance de mon garçon,
01:16:33qui est insurdoué, bourré
01:16:35de mal-être à l'époque, parce que
01:16:37ça fait longtemps que ça s'est passé cette histoire.
01:16:39Et rien que je vous en parle,
01:16:41j'en ai des frissons, parce qu'à chaque fois que je l'entends,
01:16:43ça me ramène des années en arrière
01:16:45où il y avait beaucoup d'incompréhension entre lui
01:16:47et moi. Donc un jour,
01:16:49il me dit, écoute maman, si ça te permet,
01:16:51tu m'emmènes dans un magasin
01:16:53d'instruments, je voudrais voir quelque chose.
01:16:55Donc il demande une guitare
01:16:57basse, la moins chère, car il sait que sa
01:16:59maman solo fait attention,
01:17:01étant donné que nous n'avions plus le même niveau de vie.
01:17:03Et là, il commence à jouer.
01:17:05Le vendeur me regarde et me dit,
01:17:07mais c'est qui son prof ?
01:17:09Alors moi, j'étais dépitée
01:17:11et fière aussi, parce que je ne
01:17:13comprenais plus.
01:17:15Je ne comprenais plus, parce que mon fils, je ne lui ai pas payé
01:17:17des cours de guitare.
01:17:19Et de temps en temps, j'entendais
01:17:21des petits airs,
01:17:23j'adore les Beatles,
01:17:25j'entendais toutes ces musiques
01:17:27qui m'ont ramené des années en arrière quand j'étais jeune.
01:17:29Mais bon, sans plus.
01:17:31Et là,
01:17:33le mot sort, Internet.
01:17:35Donc vraiment,
01:17:37ça a été quelque chose de
01:17:39très particulier.
01:17:41Donc il a appris à jouer de la guitare sur Internet ?
01:17:43Oui.
01:17:45Comme quoi, de temps en temps, c'est bien de rendre hommage à Internet.
01:17:47Oui.
01:17:49Il y a du mauvais, mais il y a du très bon.
01:17:51Et lui, c'est l'utiliser dans le bon sens.
01:17:53Oui, vraiment.
01:17:55Et donc vraiment, je peux vous dire que
01:17:57de le voir jouer, de voir cette
01:17:59personne qui était là, wow,
01:18:01j'étais fière.
01:18:03Je ne comprenais pas trop.
01:18:05Il passait son temps
01:18:07enfermé dans sa chambre,
01:18:09à écouter des fois des musiques.
01:18:11Il m'a fait connaître des groupes que je ne connaissais absolument pas.
01:18:13Bon, Nirvana, je ne connaissais pas.
01:18:15Lui, son truc aussi, c'est
01:18:17les Red Hot Chili Peppers. Alors là aussi,
01:18:19il y a eu d'autres chansons.
01:18:21Mais vraiment, mon fils,
01:18:23à la limite, c'est mon prof. Prof de musique.
01:18:25Et vous avez appris,
01:18:27j'imagine, à aimer les chansons
01:18:29qu'il aime.
01:18:31Oui, j'adore le groupe Muse.
01:18:33Muse, c'est mon fils.
01:18:37Parce que je sens qu'il a beaucoup de goût.
01:18:39Il est très doué.
01:18:41Bon, je suis un peu mélomane,
01:18:43mais je n'ai pas tout à fait les mêmes goûts que lui.
01:18:45C'est vrai que quand j'entends tous ces groupes,
01:18:47de suite, je pense à lui.
01:18:49Je pense à lui.
01:18:51Mais bon, ça me renvoie aussi
01:18:53à des choses où il y avait beaucoup de mal-être,
01:18:55où il y avait beaucoup d'incompréhension entre nous.
01:18:57On pourrait dire que la musique l'a un peu sauvé,
01:18:59visiblement.
01:19:01C'est formidable, ça.
01:19:03Ça a été sa drogue,
01:19:05pour rebondir sur le témoignage d'Eric
01:19:07que nous avons eu à 15h.
01:19:09C'est l'a sauvé, oui.
01:19:11Avant de vous avoir au téléphone, je regardais
01:19:13et en fait, l'explication de cette chanson,
01:19:15« Come as you are »,
01:19:17parle de l'héroïne.
01:19:19Le chanteur...
01:19:21Vous savez qui était Kurt Cobain, quand même.
01:19:23Oui, un petit peu.
01:19:25C'était un personnage ultra charismatique.
01:19:27C'était le chanteur du groupe Brigitte Nirvana.
01:19:29Malheureusement, il fait partie
01:19:31du groupe des 27, on est d'accord.
01:19:33Tous ceux qui meurent à 27 ans,
01:19:35comme l'autre chanteuse.
01:19:37Son nom m'échappe.
01:19:39Amy Winehouse.
01:19:41Et d'autres.
01:19:43C'était un personnage, par contre,
01:19:45ultra charismatique.
01:19:47Il avait des millions de fans, Kurt Cobain.
01:19:49Oui, tout à fait.
01:19:51Mais Nirvana, quand même,
01:19:53c'était bien drogue et psychédélique.
01:19:55Tout à fait.
01:19:57Je pense que mon fils devait être tenté,
01:19:59parce qu'une fois, je ne vous cache pas,
01:20:01il est rentré à la maison, il avait les yeux tout rouges.
01:20:03Il était très bizarre.
01:20:05Et moi, qui n'ai jamais touché à tout ça, je ne comprenais pas.
01:20:07Pour moi, j'avais l'impression de voir
01:20:09une espèce de zombie, un extraterrestre.
01:20:11Après, j'ai compris, parce que
01:20:13j'ai lu aussi des bouquins sur ces jeunes,
01:20:15ces jeunes aussi surdoués,
01:20:17qui sont en très grande souffrance.
01:20:19Et donc, je vous dis,
01:20:21c'est pour ça que rien que je vous en parle,
01:20:23j'ai des frissons, parce qu'à cause de ça,
01:20:25on a eu beaucoup d'incompréhension de tous les deux.
01:20:27Une personne de ma famille
01:20:29en a même joué.
01:20:31Elle savait qu'entre nous, il y avait tellement d'amour.
01:20:33Elle a transformé cet amour
01:20:35en haine.
01:20:37Vous voyez jusqu'où ça peut aller.
01:20:39Il est devenu musicien, votre fils, il est dans la musique ?
01:20:41Non, absolument pas.
01:20:43Il est dans l'informatique.
01:20:45Et il a quel âge aujourd'hui ?
01:20:47Il a 32 ans.
01:20:49Il va bien ?
01:20:51C'est un papa
01:20:53qui a deux enfants magnifiques.
01:20:55Une femme formidable.
01:20:57Et vraiment, je veux dire, d'où on est partis,
01:20:59tous, quand je vois
01:21:01vraiment ce qu'il a fait,
01:21:03je suis fière de lui.
01:21:05Bravo la maman à l'enfance.
01:21:07Finalement, on ne va pas parler, parce qu'on n'a plus le temps
01:21:09de votre chanson de premier amour. Ce n'est pas grave, ça n'a pas d'importance.
01:21:11Ce n'est pas grave. Simplement,
01:21:13est-ce que je peux dédier une chanson à mon fils ?
01:21:15Ce n'est pas une chanson de Kurt Cobain.
01:21:17Une chanson, on va dire,
01:21:19c'est la chanson du film
01:21:21Le Passage, avec le magistral
01:21:23Alain Delon qui nous a quittés.
01:21:25Oui, la chanson de Francis Lalanne.
01:21:27Elle est magnifique, cette chanson.
01:21:29Parce que les paroles, je les dédie à mon enfant.
01:21:31Et excusez-moi,
01:21:33ce chanteur, c'est son papa qui me l'a fait connaître
01:21:35avant sa naissance.
01:21:37Et cette chanson, ce message, je le dédie
01:21:39à tous les parents qui sont privés de leurs enfants.
01:21:41Parce que mon fils,
01:21:43malheureusement, je suis privée de lui.
01:21:45Mais la chanson finit bien
01:21:47en disant, un jour, on se retrouvera.
01:21:49Absolument.
01:21:51C'est une très belle chanson.
01:21:53On est très touchés par votre émotion.
01:21:55On va conclure par votre émotion,
01:21:57Lise, et puis on va surtout conclure
01:21:59par ce beau message que la musique
01:22:01peut sauver aussi.
01:22:03C'était beau, Lise.
01:22:05On peut faire un cadeau à Lise en lui disant
01:22:07un vers d'André Chédid, la mère de Louis Chédid,
01:22:09puisqu'on parle de musique, puisqu'elle nous a fait
01:22:11un tellement beau cadeau.
01:22:13Lise, comme disait André Chédid,
01:22:15la grand-mère de M est la mère de Louis Chédid,
01:22:17donc une famille de musiciens.
01:22:19Que tes larmes irriguent,
01:22:21plutôt qu'elles ne te rongent.
01:22:23Absolument.
01:22:25Très beau vers d'André Chédid.
01:22:27C'est formidable.
01:22:29Merci, Lise. On vous laisse avec votre émotion,
01:22:31mais vous nous avez touchés, évidemment.
01:22:33Merci beaucoup, Christophe Médici.
01:22:35Comme toujours,
01:22:37c'est vrai, la musique,
01:22:39les chansons, ça parle
01:22:41avec le cœur.
01:22:43Je vous remercie, parce que c'est vrai,
01:22:45à chaque fois, on entend des témoignages
01:22:47très touchants, divers,
01:22:49et continuez, bien sûr,
01:22:51à écouter la chanson,
01:22:53parce que, justement,
01:22:55elle nous fait du bien.
01:22:57Tout de suite, vous retrouvez Alexandre Deleuvenne,
01:22:59c'est votre avenir,
01:23:01et puis on se retrouve lundi avec Samuel Comblès.
01:23:03On va parler de quelque chose qui, malheureusement,
01:23:05est en train de
01:23:07prendre beaucoup d'ampleur.
01:23:09On va parler du chantage sexuel,
01:23:11et on verra comment éviter ça, évidemment.

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