PSG et Pernot-Ricard vrai scandale à Marseille ?

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C’est la grosse polémique de ces derniers jours, la marque Pernot-Ricard a failli devenir un des sponsors officiels du Paris Saint-Germain.
Un partenariat qui a été vu d’un très mauvais œil chez les Marseillais qui ont vécu ça comme une véritable trahison. Jérôme Rothen et Jean-Michel Larqué ne sont pas d’accord à ce sujet.

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Transcript
00:00En fait, j'ai envie d'être un peu philosophe ce soir.
00:03Jean-Michel, il n'aime pas les rivalités.
00:06Il veut un foot aseptisé, il nous l'a dit.
00:08Il nous l'a déjà dit, il continue à nous le dire.
00:12Il n'aime pas les rivalités, il n'aime pas ceux-ci,
00:14alors qu'il en a connu des belles et des belles,
00:16et que c'est l'essence même du football.
00:20Mais sur l'ensemble, les Marseillais ont raison.
00:23Moi, je suis parisien.
00:26Vous le savez tous, dans tous les cas,
00:28il y a des choses à ne pas faire quand tu es à Paris,
00:30et il y a des choses à ne pas faire quand tu es à Marseille.
00:33Mais l'appartenance de cette marque-là,
00:36bien sûr qu'elle dépasse juste le sponsoring,
00:40c'est culturel à Marseille.
00:41Donc automatiquement, ça va toucher.
00:44D'autant plus quand ça prend de l'ampleur comme ça,
00:46ça va toucher les Marseillais.
00:47Et pour preuve, c'est que là, ils font machine arrière.
00:49Alors comme tu dis, ils ne retirent pas tout leur sponsor,
00:53le sponsoring avec le Paris Saint-Germain,
00:55parce que ça fait déjà pas mal de temps qu'ils bossent avec le PSG.
00:58Mais entre bosser avec le PSG et montrer la marque un peu plus,
01:02et s'identifier un peu plus au Paris Saint-Germain
01:05quand il y a Pernod Ricard,
01:06excuse-moi que là, c'est complètement déplacé.
01:09Et que là, je vois du côté des Marseillais,
01:11je comprends leur agacement,
01:13et ils ont bien eu raison de faire machine arrière,
01:15le PDG de Pernod Ricard,
01:17sous la pression, c'est malheureux,
01:19mais sous la pression, il l'a quand même fait,
01:21et donc c'est une preuve d'intelligence.
01:23Mais ce que je ne comprends pas, c'est le Paris Saint-Germain.
01:26Parce que le Paris Saint-Germain, c'est la même chose.
01:28Moi, je reproche,
01:31et j'ai reproché les premières années au Qatar
01:34de laisser un petit peu trop
01:38l'âme du club de côté,
01:40et de faire que leurs idées,
01:41et par moments, de les ramener en force.
01:45Ça s'est corrigé au fur et à mesure des années,
01:47et tant mieux.
01:48— L'épisode de la musique, c'était il n'y a pas si vieux,
01:50la musique d'entrée qui a été changée.
01:52— Oui, mais ils corrigent, ils font des erreurs.
01:56Mais là, on est en 2024,
01:58et la prochaine étape, c'est quoi ?
01:59C'est avoir Pastis sur le maillot ?
02:01Pastis ?
02:02Pastis 51 sur le maillot ?
02:04Non, mais où on va ?
02:05Tu vois, il y a des choses, je suis désolé,
02:08ils ont beaucoup à travailler au Paris Saint-Germain,
02:10dans le sponsoring.
02:11Ils ont fait ce club,
02:14c'est une dimension incroyable,
02:15un des meilleurs clubs au monde de ce côté-là.
02:17Comment il n'y en a pas un, là-dedans,
02:19qui peut rappeler « attention, attention,
02:22c'est une marque marseillaise, on ne va pas s'identifier ».
02:24Il y a quand même cette rivalité.
02:25Même si aujourd'hui, on n'est plus dans la même cour,
02:29« attention ».
02:29Mais non, en fait, ils ne font pas attention à ça.
02:32Ils s'en foutent, et puis c'est à l'arrivée,
02:34les Marseillais qui sont obligés de faire machine arrière,
02:35parce que ça fait beaucoup de bruit.
02:37Parce que la passion, parce que la ferveur,
02:40parce que, comme on dit souvent,
02:41et c'est un Parisien qui te le dit,
02:42à Marseille, c'est quelque chose de particulier.
02:44Et là, les Parisiens l'ont encore montré.
02:46Alors, il nous manque quelque chose ici, dans tous les cas.
02:49Et donc, moi, je dis bravo à Marseille,
02:50bravo d'avoir fait machine arrière sur ce sponsoring.
02:55Pas de Zidane à Paris, pas de Pastis à Paris.
02:58– Très bien. Par contre, tu as commencé en disant « je vais être philosophe »,
03:00et après, tu as mis un tac, l'agent Michel,
03:01et quand est-ce que tu étais philosophe ?
03:03– Dans toute ma démonstration.
03:04– Ah d'accord.
03:06– Alors, j'ai quitté le foot, là, je suis en dehors du foot.
03:09– Oui, c'est vrai, c'est vrai.
03:10Toi qui n'aimes pas les rivalités, qu'est-ce que tu en penses ?
03:13– Moi, je vais parler de Kant, justement, parce que ça me...
03:16Bon, je n'ai rien compris, pour quelles raisons il avait commencé en me mettant
03:21au milieu du Pastis.
03:24Voilà, mais le Paris Saint-Germain, il n'y est pour rien, là-dedans.
03:29Le Paris Saint-Germain fait son business,
03:31mais le Paris Saint-Germain prend un trésor marseillais,
03:37et ils étaient bien contents d'avoir réussi ce coup.
03:42Ceux qui sont responsables là-dessus, c'est le marketing, le sponsoring.
03:50Il y a un intelligent, chez Ricard,
03:53il y a un intelligent qui a considéré que c'était fabuleux,
03:57que c'était formidable d'augmenter et d'être encore plus visible
04:02avec le Paris Saint-Germain qu'il ne l'était.
04:05– Oui, mais après, Jérôme a raison, il y a le PSG qui est fautif dans l'histoire aussi.
04:07– Bien sûr, mais le Paris Saint-Germain prend un trésor,
04:13vole un trésor marseillais.
04:15D'ailleurs...
04:16– Non, mais t'aurais aimé que Casano soit sur le maillot de Lyon, toi ?
04:19– Je ne parle pas en ces termes.
04:23Ils ont bien joué le coup, ils leur ont foutu le bordel à Marseille.
04:27Ils ont bien joué le coup, mais l'intelligent dans l'affaire,
04:30c'est le responsable du marketing qui aujourd'hui devrait aller passer,
04:36prendre son reçu pour solde de tout compte.
04:39C'est incroyable de faire une bêtise pareille.
04:42Et heureusement qu'est monté au créneau, pas le maire de Marseille,
04:46parce qu'entre celui qui emploie les vrais salariés
04:53et qui les paie avec leur boulot, c'est quand même la société Pernod Ricard,
04:57donc je ne vois pas ce que le maire de Marseille vient faire là-dedans.
05:00Mais heureusement que la petite fille de Ricard, du fondateur,
05:06est montée au créneau, et c'était une affaire de famille.
05:11– Heureusement que les Marseillais sont montés au créneau aussi.
05:14– Elle, qui n'a peut-être pas le diplôme supérieur de marketing et de sponsoring,
05:21elle a compris que ça faisait partie du patrimoine des Marseillais,
05:26et qu'on ne pouvait pas se faire piquer son patrimoine.
05:32– Et à Paris c'est normal qu'ils essayent de le piquer.
05:35Il ne peut pas y avoir cette réflexion-là du côté du PSG.
05:37– Je ne te répète personne,
05:40tu es peut-être plus intelligent que moi,
05:44ou tu as peut-être vu des choses que moi je n'avais pas,
05:50ça n'a choqué personne à Paris,
05:53où j'ai manqué un épisode,
05:56ça n'a choqué personne à Paris,
05:59qu'eux améliorent le partenariat qu'ils avaient avec Pernod Ricard.
06:04– On n'a pas demandé aux passionnés du PSG…
06:06– Tu as un peu raison quand même, Jean-Michel, il a un peu raison,
06:09il n'y a pas eu de même tollé qu'à Marseille quand même.
06:11– Je n'ai vu personne, le tollé, il est à Marseille,
06:13ils se font piquer le trésor,
06:17ce qu'ils considèrent comme le patrimoine,
06:19c'est à eux de réagir, et ils ont réagi, et ils ont bien fait,
06:24et je ne connais pas la petite-fille de M. Ricard,
06:27mais je pense que ses mots et sa position
06:30ont été déterminantes dans le retrait de Pernod Ricard,
06:34mais c'est elle qui a raison,
06:37non, à un moment donné, quand on te vole les bijoux de famille,
06:42tu essaies de réagir, et elle, elle a réagi, et je la félicite.
06:46– Lorraine Ricard, bravo Lorraine.

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