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00:00En ce lundi matin, dans Ici Matin sur France Bleu Touraine, on découvre comme chaque jour
00:04un métier avec vous Emilie Mendoza, bonjour Emilie.
00:07Bonjour.
00:08Ça s'appelle « C'est mon boulot » et votre invité aujourd'hui est prof, mais
00:10alors attention, pas de n'importe quoi, non, pas d'histoire géo, non, pas de maths
00:14non plus, non, pas de physique chimie, non, non, il est prof de danse, de danse hip-hop.
00:17On se rappelle de ce générique « Achipper, achoper », exactement, avec Sidney.
00:26Votre invité est donc prof de danse hip-hop à Tours et alentour, Chag, bonjour.
00:31Bonjour.
00:32Bonjour.
00:33Sidney, c'est ce qui vous a inspiré dans le hip-hop, c'est ce qui vous a fait découvrir
00:36ces danses-là ?
00:37Même si je suis très vieux maintenant, j'étais encore trop jeune, dans les années 83-84,
00:44je regardais comme ça du coin de l'œil, mais non, non, ce n'était pas ce qui m'a
00:49poussé vraiment, c'est un tout petit peu plus tard.
00:52Il y a beaucoup de gens qui ont découvert le hip-hop et surtout la spécialité breakdance
00:57cet été aux Jeux Olympiques, il y a un effet G.I.O. sur votre activité, grâce à ça,
01:02plus d'adhérents qui commencent à vous contacter ?
01:04Sur la dernière année, c'est vrai qu'on a eu pas mal de sollicitations pour les écoles,
01:09les initiations, etc.
01:10Après, je pense que ça va retomber un petit peu comme un soufflet, on n'attendait pas
01:15spécialement de retomber non plus, on fait les choses quand on nous appelle et puis tout
01:21va bien.
01:22Je disais, c'est une spécialité le breakdance, parce que vous, ce n'est pas forcément ce
01:25que vous enseignez dans vos cours ?
01:27Alors, la danse hip-hop, c'est plein de disciplines différentes, c'est une dizaine de techniques
01:32de danse debout et puis le breakdance, tout ce qui est au sol.
01:36Moi, je suis plus spécialisé dans les danses debout et j'ai des collègues qui sont plus
01:41spécialisés break, mais on fait un peu de tout, on pose un peu de tout en fonction
01:46des groupes.
01:47Nicolas, il y a quelques minutes, vous disiez que c'est plus pour les jeunes, c'est une
01:50réalité, ça aujourd'hui ? Qui fréquente les cours de danse ?
01:53Alors, à l'année, c'est vrai qu'on a une majorité d'ados, d'enfants à partir de 8
01:59ans, mais on a des vrais adultes aussi, des vrais vrais adultes quand on va dans les EHPAD.
02:05De plus en plus.
02:07Donc, même enseigneur, on peut s'unir.
02:09Tout à fait, on a fait des beaux projets dernièrement, ces 3-4 dernières années.
02:14Et voilà, c'est pour tout le monde.
02:19On a plus de...
02:21Dans les cours à l'année, on a plus de filles, de femmes que de garçons.
02:25C'est intéressant parce que l'image qu'on a du hip-hop, c'est plus quelque chose de
02:29masculin.
02:30Oui, ça a bien évolué, mais c'est vrai qu'aller prendre un cours de danse, même
02:36si c'est un cours de danse hip-hop, c'est vrai que c'est une démarche encore un peu
02:40cliché.
02:41Est-ce que c'est plus physique que d'autres danses type tango, rock ? Est-ce que c'est
02:47plus sportif ?
02:49C'est vraiment différent.
02:52C'est vraiment différent le rapport à deux quand on fait du rock ou du lindy ou des choses
02:59à deux, c'est différent de toute façon.
03:01Les danses solo et certaines danses, bien évidemment le break, le sol, c'est évidemment
03:09très physique.
03:10Les danses debout, ça sollicite avant tout une écoute de la musique, une implication
03:16du corps, etc. qui n'est pas obligatoirement tout le temps physique.
03:20Vous m'avez presque convaincu d'aller prendre des cours de danse hip-hop.
03:23Pour nous, Émilie, on a autre chose.
03:27Pour nous qui ne sommes pas très doués, on a ça, c'est plus ça.