• l’année dernière
Le Réseau d'un kilomètre carré (SKA) est un projet international très ambitieux visant à construire le radiotélescope le plus sensible jamais conçu. L'Afrique du Sud a été choisie comme site de construction des antennes à fréquence intermédiaire du SKA. Une entreprise chinoise collabore avec des instituts de recherche d'Afrique du Sud, d'Italie et d'autres pays pour achever la construction du lot des structures d'antennes du SKA.

Catégorie

🤖
Technologie
Transcription
00:00L'univers est un spectacle grandiose et infini.
00:05Mais peut-on l'entendre ? Et comment imaginer le tout premier corps céleste né après
00:14le Big Bang ?
00:15Chen Zhefeng, ingénieur en antenne à l'Institut de Recherche en Réseau et Communication de
00:32CETC.
00:33Ce soir, son travail consiste à tester l'antenne à fréquence intermédiaire nouvellement
00:37construite.
00:38Après avoir terminé ce travail, il devra se rendre en Afrique du Sud, où ce télescope
00:48sera installé pour la phase finale.
00:50Le 12 mars 2019, 7 pays fondateurs, dont l'Australie, la Chine, l'Italie, les Pays-Bas,
01:14le Portugal, l'Afrique du Sud et le Royaume-Uni, ont signé la convention de l'observatoire
01:20SKA à Rome, s'engageant à construire un vaste réseau de radiotélescopes.
01:25Compte tenu de la bonne visibilité de la voie lactée dans l'hémisphère sud et
01:29de la faible interférence radioélectrique, l'Afrique du Sud a été choisie comme site
01:33de construction des antennes à fréquence intermédiaire du SKA.
01:37En tant qu'unité principale de l'Alliance pour les antennes paraboliques du SKA, l'Institut
01:43de Recherche en Réseau et Communication de CETC a collaboré avec des instituts de recherche
01:49d'Afrique du Sud, d'Italie et d'autres pays pour achever la construction du lot
01:54des structures d'antennes du SKA.
02:06Pour atteindre une résolution élevée, il est nécessaire que le diamètre des radiotélescopes
02:11soit très grand.
02:12Étant donné que le diamètre d'un seul télescope est limité, les astronomes utilisent
02:17le principe de l'interférométrie pour combiner des radiotélescopes situés dans
02:21le monde entier, permettant ainsi de maximiser l'observation des profondeurs de l'Univers.
02:41Nadim est un scientifique sud-africain chargé du test du projet SKA.
02:46Son travail consiste à utiliser des expériences scientifiques pour tester le télescope, s'assurer
02:52que tous les composants fonctionnent normalement et surveiller en permanence les signaux envoyés
02:56par le télescope.
03:06Le CAT 7 est composé de 7 radiotélescopes et fait partie des projets précurseurs du SKA.
03:17Magnifique.
03:25Alors, que sont-ils faits en fait ?
03:29Oh, c'est comme un surfboard.
03:33Et c'est incroyable aussi de regarder ces télescopes qui prennent des signaux qui ont voyagé
03:40des centaines de millions d'années, ils ont traversé l'Univers, pour être reçus et capturés,
03:47ce qui nous donnera les clous nécessaires pour développer les mystères de l'Univers.
04:00Le projet SKA vérifiera la gravité en observant les pulsars et les trous noirs.
04:06En outre, il explorera les exoplanètes et les formes de vie qui pourraient s'y trouver,
04:11et même la formation des premiers corps célestes après le Big Bang.
04:16Ce projet a été en train de se développer depuis plus d'une dizaine d'années.
04:20Le processus a été très complexe.
04:22Mais, peu importe ce que l'on appelle quelque chose de challengeant,
04:25le développement et l'évolution de l'humanité sont tous des répercussions inévitables.
04:32Il n'y a pas de regret.
04:34Le SKA est beaucoup de choses.
04:36C'est un projet scientifique,
04:38c'est de la recherche et de la développement,
04:40c'est de l'ingénierie,
04:41c'est de la diplomatie scientifique,
04:43c'est de la collaboration entre les pays et les gouvernements
04:46pour développer un projet international.
04:49Mais, au-delà de tout, c'est conduit par la curiosité insatiable des humains
04:54pour comprendre notre place dans l'Univers.

Recommandations