• il y a 4 mois
Derrière les réussites de Vinicius, Rodrygo ou Martinelli, ainsi que le renouveau des clubs nationaux en Amérique du Sud, le Brésil et son championnat sont redevenus très attractifs (et ce malgré les résultats en berne de l'équipe nationale).

Explications, notamment durant cette période de mercato.

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--- TIMELINE ---
00:00 Introduction sur les cycles dans le football
01:25 Retour sur la hype du Brésil au tournant des années 2000
02:12 Le déclin des stars (Ronaldinho, Adriano, Robinho) et d'autres soucis
03:35 Les Brésiliens sont les joueurs qui s'exportent le plus au monde
04:10 Domination des clubs brésiliens en Amérique du Sud
05:42 Des réussites marquantes (Vinicius, Rodrygo, Martinelli...)
06:13 La multipropriété favorise les jeunes brésiliens
09:08 Les pionniers des agents et du business sont au Brésil

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Sport
Transcription
00:00Bonjour à tous et bienvenue, le sport, particulièrement le football, fonctionne par cycle.
00:04Rappelez-vous, il y a quasiment 20 ans désormais, José Mourinho explose Porto, puis ensuite Chelsea,
00:09et donc de fait, cela va aider des techniciens portugais à être demandés ici et là.
00:13Dans les années 2010, avec l'apogée de l'Espagne en équipe nationale et du Barça dans le football de club,
00:18évidemment ça va inciter plein d'entraîneurs et plein de clubs à développer un football,
00:23peut-être davantage bâillé sur la possession, avec des gabarits un peu différents,
00:26mais surtout, en fait, ça va aider les techniciens espagnols et aussi les directeurs techniques nationaux espagnols
00:31à s'implanter sur tous les continents.
00:33Et il y a une mode, notamment au tournant des années 2000, et qui revient assez régulièrement,
00:38c'est celle des joueurs brésiliens.
00:40Une mode qui était peut-être un peu moins hype il y a quelques années, mais là qui est de retour très très forte,
00:45on le voit d'ailleurs avec les sommes sur le mercato,
00:46où on a de plus en plus de joueurs, parfois très jeunes du championnat brésilien,
00:50arrivés en Europe, et pas simplement, on va dire, en Russie, en Belgique, ou dans des clubs d'intermédiaires,
00:55mais dans des gros clubs.
00:57Alors, évidemment, c'est derrière Vinicius, Rodrigo,
01:00on pourrait également citer Martinelli et Arsenal, qui est parti très jeune et qui a réussi à s'imposer chez les Gunners,
01:04alors que beaucoup disaient, oh, les limites physiques, etc., pour un jeune brésilien, s'imposer tout en première ligue,
01:09on se rend compte qu'aujourd'hui, c'est plus forcément le cas.
01:11Et donc, qu'est-ce qu'il a fait pour que le Brésil, et notamment son championnat,
01:15retrouve le lustre qu'il avait sur le marché des transferts, et pour les recruteurs, et pour les clubs,
01:20alors que, je le répète, il y a 10 ans, c'était moins le cas ?
01:22Alors, on va faire un petit retour en arrière, et rappeler forcément que le Brésil,
01:25dans l'imaginaire collectif de beaucoup, c'est pas forcément faux,
01:28c'est le pays du football, des artistes, etc.
01:31Pourquoi je parle autour des années 2000 ?
01:33Parce que Ronaldo, R9, LeVray, Rivaldo, Roberto, Carlos, Cafu, bref, vous connaissez vos classiques.
01:39Et donc, à l'époque, le football commence à se mondialiser,
01:42mais avant que ce soit un football global, c'est-à-dire que les clubs recrutent des joueurs du monde entier,
01:48avant, il y avait moins d'étrangers, mais la plupart, on allait chercher des joueurs brésiliens.
01:51Donc, il y avait déjà ça.
01:52Ensuite, arrive le tournant Issa 2000, le football commence à se mondialiser,
01:55donc on va moins se focaliser, concrètement, sur le Brésil.
01:59Et puis, va arriver, évidemment, des mecs qui font des carrés exceptionnels,
02:02on peut penser à Marcelo, Ronaldinho, Kaká, Robinho, qui, à l'époque, c'était une énorme star et tout, Adriano.
02:08Sauf qu'en fait, dans ces jours-là, à part Marcelo, qui, pour le coup,
02:12est-ce que c'est pas l'une des plus grandes carrières au niveau international ?
02:16En termes de régularité, etc., je lance ce débat.
02:18On a aussi Maikon, qui a une longévité exceptionnelle, bon, pas autant qu'à fond, mais bref.
02:22On a quand même eu tous ces artistes-là, alors, Kaká, après, il y a eu le déclin,
02:25et surtout, Ronaldinho, Adriano, et tout ce qu'on a connu vis-à-vis de Robinho.
02:28Et à partir de là, tu te dis, il n'y a plus tellement de successeurs,
02:30Neymar est arrivé avec tout ce que vous avez pu voir,
02:32mais on a l'impression qu'il y a eu un trou couplé, en fait, à une équipe nationale,
02:35dont les résultats étaient décevants.
02:37Des fois, dans le jeu, c'était bien, mais il leur manque quelque chose,
02:39et forcément, il y a eu des matchs qui ont rappelé en face à l'Allemagne et tout.
02:42Et donc, en fait, quelque part, pour les propriétaires de clubs
02:44qui se fient beaucoup aussi aux échéances nationales,
02:47on se dit, ah, peut-être que les Brésiliens, on va moins recruter.
02:50Dans le même temps, il y a aussi eu des échecs,
02:52de joueurs qui sont arrivés très jeunes, etc., ça n'a pas marché,
02:54d'autres transferts un peu frauduleux.
02:56La TPE, à un moment donné, donc la tierce propriété,
02:58ça a été tellement un bordel,
03:00couplé à la santé financière ultra précaire de certains clubs,
03:03parce qu'attention, au Brésil, tu n'as que des grands clubs.
03:05Je veux dire, on peut parler de Corinthians, de Santos, de Cruzeiro,
03:08d'Independiente, de Grêmio, d'Altec Minero, de Botafogo,
03:11la Fluminense et Flamengo, enfin bon,
03:13on peut faire la liste, elle va durer, durer, durer, durer.
03:15Le problème, souvent, c'est qu'il y en a un qui va tomber,
03:17l'autre qui va remonter, etc., parce que financièrement, ça ne tient pas.
03:19Et c'est pour ça que ça tenait sur les agents et la TPE.
03:22Le problème avec les agents, c'est que ça,
03:24j'en ai parlé longuement dans la Mano Negra,
03:26tu as des mecs qui se sont gavés, alors autant ils ont fait passer des bons joueurs,
03:28autant, il y en a d'autres, c'était plus compliqué.
03:30Plus on dit oui, le style de vie, l'adaptation.
03:32Ça n'empêche pas que les joueurs brésiliens étaient toujours, et sont toujours,
03:35les premiers à s'exporter dans le monde.
03:37En termes de nationalité, c'est eux qui peuplent le plus la planète de football,
03:40notamment au Japon, au Qatar,
03:42enfin bref, en Russie, où il y a toujours pas mal de transferts, d'ailleurs.
03:44Bref, le joueur brésilien, il est partout.
03:46Ça, c'est au niveau mondial. Sauf que dans les top, top clubs,
03:48en fait, les joueurs brésiliens
03:50venaient dans une partie, et ensuite,
03:52ils allaient potentiellement rejoindre un top club.
03:54On se rappelle de certaines filiales liées, justement, à certains agents,
03:56notamment qui a joué au Raption,
03:58ou à un autre, au Shakhtar Donetsk, etc.
04:00Et puis, vers 2015, là vraiment,
04:02la hype est complètement descendue,
04:04notamment du championnat brésilien, les résultats de l'équipe nationale, etc.
04:06Sauf que depuis quelques années,
04:08qu'est-ce qu'on voit ? Notamment en Libertadores,
04:10donc la coupe de clubs principales en Amérique latine.
04:12Aujourd'hui, le Brésil, de nouveau,
04:14domine complètement, il n'y a même plus de débat.
04:16On a vu Fluminense, on a vu Flamengo,
04:18on a vu Grêmio, on a eu Palmera, si je ne dis pas de bêtises, aussi.
04:20Je crois que sur les cinq ou six dernières éditions,
04:22River Plate, en Argentine,
04:24en gagne simplement une.
04:26Que pour des clubs brésiliens, avec des fois des finales brésiliennes.
04:28Et en Sud-américana,
04:30la deuxième compétition de clubs, alors je crois que les deux dernières éditions
04:32sont gagnées par un club équatorien,
04:34mais on remarque quand même une présence brésilienne, parfois en demi-finale,
04:36mais surtout en finale. Alors certes, c'était des finales
04:38malheureuses récemment, mais enfin globalement,
04:40ils sont là. Financièrement,
04:42je rappelle également que c'est un championnat qui est assez fort.
04:44Alors, il faut avec des dettes,
04:46des montages un peu bizarres. On va voir ce qui va se passer
04:48pour Vasco de Garmin, on va voir ce qui se passera pour Botafogo
04:50aussi à l'avenir. Mais aujourd'hui,
04:52c'est un championnat qui est quand même fort financièrement,
04:54qui est capable d'attirer des Uruguayens,
04:56notamment des Uruguayens, on peut parler de DRS Caleta,
04:58mais pas que. Et donc également au Brésil
05:00de faire des transferts intra-championnats,
05:02qui parfois valent plusieurs millions d'euros.
05:04Il ne faut quand même pas l'oublier. Il y a une véritable économie
05:06intra-Brésil. Ce qu'aujourd'hui, on a beaucoup
05:08de mal à voir dans les autres championnats sud-américains.
05:10Ou alors, il faut montrer un peu plus haut,
05:12voire en Amérique centrale et surtout en Amérique du Nord.
05:14Quand je dis Amérique centrale, c'est au Mexique et encore,
05:16il y aurait pas mal à redire. Et donc, depuis
05:18quelques années, domination absolue
05:22en Amérique latine. Ok, on l'a compris.
05:24Pour l'équipe nationale, c'est toujours, mais bon.
05:26Au niveau des clubs, on est revenu. Une santé financière, certains
05:28qui ont eu des nouveaux capitaux, etc.
05:30Alors encore une fois, ça peut être dangereux de tête à terre, mais en tout cas, il y a ça.
05:32Dans le même temps, il y a une autre génération d'agents
05:34qui arrivent, plus le contrôle de certains, des patrons,
05:36des Bertolucci et tout, qui aujourd'hui
05:38contrôlent un petit peu quand même le marché brésilien sur pas mal de joueurs.
05:40Et surtout, t'as eu des réussites. Et des réussites qui marchent.
05:42Vinicius Rodrigo, c'est forcément le cas.
05:44Surtout Vinicius, j'ai pas besoin d'aller plus loin,
05:46on voit en Ligue des Champions, et puis on voit Martinelli,
05:48et puis on voit plein d'autres joueurs arriver,
05:50ce qui fait que la somme des transferts,
05:52rendez-vous bien compte, l'année dernière,
05:542023-2024, plus de
05:56300 millions d'euros
05:58sortant du championnat du Brésil en vente.
06:00Avant, on était vers 220-230,
06:02c'est-à-dire que d'un coup, on prend plus de 100 millions et que là,
06:04déjà, on approche déjà les 200 millions
06:06et on compte pas le mercato d'hiver. Donc on voit
06:08une énorme hausse. Cette hausse,
06:10plus le fait que le championnat brésilien,
06:12elle s'explique notamment par les MCO,
06:14le Club Ownership, cette fameuse multipropriété.
06:16Alors on le voit évidemment avec l'Olympique Lyonnais,
06:18mais pas que. On voit des joueurs aujourd'hui,
06:20comme Savignot,
06:22qui appartient officiellement au City Football Group, alors,
06:24il était à 3, vous savez, puis il a jamais joué à 3,
06:26il était à Girona, et maintenant il arrive à City, transfert énorme,
06:28etc. Et tout. Très jeune. Et en fait, il y a plein,
06:30on peut le voir aussi avec Chelsea, qui va recruter
06:32le très jeune de Palmeiras, qui arrivera en 2025,
06:34j'ai perdu son nom. Sur les noms, vous m'excusez,
06:36je les maîtrise pas tous. Le City Football Group avait
06:38également pris un joueur très jeune, qui aujourd'hui est à Dortmund,
06:40un défenseur. J'ai également perdu son nom,
06:42mais il est en équipe nationale du Brésil. En tout cas,
06:44pour vous dire quoi ? Que ces clubs, qui ont
06:46plusieurs filiales, en fait, ils vont aller récupérer des jeunes
06:48brésiliens, parfois très très chers, pour
06:50ensuite le dispatcher dans les clubs filiales,
06:52et parfois, ça marche. Et là, c'est en train
06:54de marcher. Et donc, il y a plein de réussites.
06:56Dans le même temps, on a vu quoi ? Alors là, on voit le gardien
06:58de l'Olympique Lyonnais. En effet, on se dit, c'est
07:00plutôt pas mal. Puis on a vu le Paris Saint-Germain recruter
07:02Berraldo. Alors, Luis Henrique aime beaucoup. Certains
07:04diront qu'il a moins de hype, en effet, au Brésil.
07:06Le PSG a également pris Moscardo
07:08l'hiver dernier. Alors, pour le moment, c'est pas... Il a été
07:10blessé, là. Il a été prêté immédiatement à Reims.
07:12Mais on voit des gros clubs, même
07:14Vitor Roque et le Barça, mais 40 patates !
07:16On a fait une vidéo sur les finances
07:18du Barça et tout. Donc, on voit que même les gros
07:20reviennent directement au Brésil,
07:22récupérer des très jeunes. C'est-à-dire des mecs qui
07:24ont des fois qu'une saison, deux saisons, pas plus,
07:26voire moins. Alors qu'auparavant,
07:28on peut se rappeler... Normalement, c'est les clubs intermédiaires.
07:30Je pense à Nottingham Forest, qui avait pris
07:32un bon défenseur brésilien. Encore une fois, j'ai un problème avec tous les noms.
07:34Mais on le voit. Nantes avait pris
07:36Hudson. Bon, ça n'a pas tellement marché. Normalement, c'est des clubs
07:38belges. Aux aînés de Saint-Pétersbourg, ils ont plusieurs brésiliens.
07:40Enfin, comme je vous dis, normalement, il y a des clubs intermédiaires.
07:42Et ensuite, potentiellement, ils vont dans les grands clubs.
07:44Là, on remarque que de par ses filiales
07:46et de par la mondialisation de plus en plus grande,
07:48on voit que les tops, que ce soit le City Football Group,
07:50le Real a toujours eu cette tradition, quand même, d'aller récupérer
07:52un peu les meilleurs espoirs brésiliens. Un petit peu pareil pour
07:54savoir ça. Mais on voit que les autres, également,
07:56vont y aller en se disant
07:58on va récupérer des joueurs brésiliens, parce que ça fait un peu rêver,
08:00ça se revend, etc. Il faut vraiment prendre le joueur.
08:02Je suis désolé de dire ça quand je dis ça se revend.
08:04Il faut bien penser que pour les clubs,
08:06ce sont des marchandises.
08:08C'est-à-dire, je le mets là, je le revends là. Qu'est-ce que je peux en faire ?
08:10C'est comme des placements boursaux. Il faut bien comprendre ça.
08:12Et en fait, on se dit, il y a tellement de talents au Brésil,
08:14renforcés, comme je vous dis, par des clubs de plus en plus forts
08:16sur la scène continentale, que donc, avec le MCO,
08:18on va les récupérer de plus en plus jeunes et tout.
08:20C'est très rare, aujourd'hui, d'avoir un Bruno Guimares. Bruno Guimares,
08:22il avait quand même plusieurs saisons, si je ne dis pas de bêtises,
08:24avant d'arriver à Lyon. Aujourd'hui, c'est de plus en plus rare.
08:26Même si, vous allez me dire, en équipe nationale,
08:28il y a un ou deux millénaires, je crois que c'est André, si je ne dis pas de bêtises,
08:30ça fait des années qu'il est au championnat brésilien,
08:32il n'est toujours pas sorti.
08:34Mais les exemples comme ça sont
08:36de plus en plus rares. Donc, cette vidéo, pour dire quoi ?
08:38C'est que, je répète, le football
08:40est fait de cycle. Et là, le championnat brésilien
08:42et le joueur brésilien est de nouveau en pleine hype.
08:44Alors, c'est assez curieux, parce que, justement,
08:46l'équipe nationale, on l'a vu lors de la
08:48dernière Coupe du Monde, lors de la dernière Copa America,
08:50il y a un petit souci. Peut-être une nouvelle génération qui va arriver.
08:52Il y a plein de jeunes là. On attend, évidemment,
08:54Monts et Merveilles de Hendrick et tout.
08:56Mais, tout ça pour dire quoi ? C'est qu'aujourd'hui, on s'attire sur les
08:58très, très, très jeunes. Et quand on voit Chelsea, alors Chelsea,
09:00c'est les rois, le City Football Group,
09:02et d'autres, même des filiales un peu plus petites,
09:04aller au Brésil, on se dit qu'en effet,
09:06ça a bon dos, aussi pour une bonne raison.
09:08C'est que, je le rappelle, le cœur du business
09:10footballistique, souvent on dit c'est l'Europe.
09:12Erreur. Les pionniers du football business,
09:14ils étaient sud-américains, en Argentine, l'Uruguay
09:16et au Brésil. Sauf que l'Argentine et surtout
09:18l'Uruguay n'avaient pas les moyens de ça, et donc
09:20ça s'est fait au Brésil avec les gros clubs belges de l'époque.
09:22Pour tout cela, je rappelle à ma vidéo
09:24sur Juan Figueres Virsky, champion d'échecs
09:26devant l'éternel, paix à son âme, l'Uruguayen,
09:28qui s'était, qui finalement,
09:30après a évolué au Brésil, etc.
09:32C'est lui qui a fait tout ce business entre l'Amérique latine
09:34et l'Europe, et qui a inventé tous les préceptes du foot business.
09:36C'est-à-dire que tout ce qu'on voit aujourd'hui,
09:38et souvent après c'est diffusé au Portugal et puis ailleurs,
09:40ben souvent en fait ça a commencé en Amérique latine
09:42et principalement au Brésil. Alors pourquoi le joueur brésilien
09:44il se vend autant et encore aujourd'hui ?
09:46C'est parce qu'aussi les princes
09:48et les pionniers du business, ils sont là-bas.
09:50Et donc je le rappelle avant toute chose, oui il y a le choix sportif,
09:52il y a la hype et aussi toute cette légende,
09:54cette médiatisation, et le Brésil ça fait rêver, etc.
09:57Mais il y a avant tout une bonne raison,
09:59c'est qu'au Brésil, c'est avant tout un football de business.
10:01Derrière la passion, derrière ces clubs magnifiques,
10:03derrière ces joueurs, ces arabesques, n'oubliez pas une seule chose,
10:05il y a toujours moyen de faire un petit billet,
10:07et aujourd'hui plus que jamais,
10:09notamment avec la multipropriété,
10:11et ces propriétaires qui rêvent d'avoir des joueurs
10:13de plus en plus jeunes pour les dispatchers,
10:15ici et là. Enfin bref, j'espère que ça vous permet d'y voir
10:17un peu plus clair sur les dessous du business,
10:19et on reviendra bientôt pour évoquer d'autres dessous du mercato,
10:21parce que croyez-moi, il y a eu tellement de deals folkloriques
10:23que je prépare une petite vidéo,
10:25pour ne pas piquer des hannetons. Allez, keep the faith.

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