A l’IGN, l’agent de terrain de l’inventaire forestier réalise des points d’inventaire précis dans les massifs. Il collecte sur chaque zone plus de 200 informations : description du peuplement, mesures effectuées sur les arbres, types de sols, observations écologiques et floristiques et pédologiques.
Un métier qui permet un contact permanent avec la nature, une grande autonomie et qui s’exerce dans des milieux très variés.
Un métier qui permet un contact permanent avec la nature, une grande autonomie et qui s’exerce dans des milieux très variés.
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00:00Je m'appelle Florent Frocoutaz, je travaille pour la division inventaire forestier de l'IGN.
00:17Je suis en charge de la collecte des données forestières sur le secteur des Alpes du Nord.
00:22A la suite d'un BTS en gestion forestière, j'ai passé un concours du ministère de l'Agriculture et ensuite j'ai été affecté au service forestier où je suis actuellement.
00:34Notre travail en binôme consiste à réaliser des points d'inventaire précis sur le terrain, en forêt.
00:42On a un rôle essentiellement de collecte de données, donc ces données sont stockées dans un serveur qui va servir aux informaticiens et aux services de traitement de données.
00:53Après on a des données écologiques sur lesquelles on a un peu plus d'interprétation et c'est justement là où on va faire parler notre savoir-faire et notre connaissance.
01:02Par rapport à nos relevés floristiques et pédologiques, on va décrire l'habitat forestier, donc là on a vraiment une phase d'interprétation des données.
01:11Il faut avoir quand même une base forestière ou du moins environnementale au niveau de la formation et puis il faut avoir de la rigueur parce qu'on a un protocole assez précis à suivre,
01:20donc sur la prise de mesures, sur une série de données à collecter assez précisément.
01:27Ce que j'aime dans mon métier c'est d'être en permanence au contact de la nature, c'est d'avoir une grande autonomie de travail.
01:35Il faut avoir un peu l'esprit aussi baroudeur, on est en déplacement toute la semaine et puis il y a les contraintes du climat.
01:43L'été c'est très sympa, c'est super agréable et l'hiver c'est un peu plus contraignant et puis je pense qu'il faut avoir un petit goût du service public.
01:54Alors en forêt on ne croise pas énormément de gens mais on se retrouve souvent en forêt privée,
01:58quand on croise le propriétaire il faut faire preuve de diplomatie, de pédagogie et puis l'échange est souvent intéressant.
02:06Même si on applique toujours un protocole qui ne change pas, on le fait toujours dans des conditions et dans des endroits différents,
02:12donc on n'a pas cette sensation de routine.