Martin Garagnon, porte-parole d’«Ensemble pour la République» : «Ce n’est pas Emmanuel Macron mais les Français qui ont voulu ce nouvel équilibre inédit à l’Assemblée nationale».
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00:00Mais c'était un peu écrit d'avance pour une raison simple, c'est que depuis le soir du second tour des élections législatives,
00:06la gauche, et notamment la personne de Jean-Luc Mélenchon, triturent un peu les mots et le vocabulaire.
00:11C'est-à-dire qu'ils nous ont dit dès 20h03, M. Mélenchon en l'occurrence une fois de plus, sur tous les plateaux télé,
00:16nous avons gagné et nous sommes là pour appliquer tout le programme, rien que le programme du NFP.
00:21Ça aurait été le cas et ça aurait été parfaitement légitime si ce bloc politique, cette alliance électoraliste,
00:28avait obtenu une majorité absolue, ce qui, loin sans faux, n'est pas le cas.
00:32Ils n'ont même pas eu une majorité relative telle que celle que le Bloc central avait à la présence de l'égalité législative.
00:39Mais en revanche, ce n'est pas Emmanuel Macron qui provoque une impasse politique,
00:42ce sont les Français qui ont voté au soir du second tour et qui ont voté massivement.
00:46Ce sont les Français qui ont voulu cette situation et ce nouvel équilibre inédit, il est vrai, à l'Assemblée nationale.
00:52– Permettez-moi de préciser ma pensée, quand je dis qu'il n'avait personne de l'obligé à dissoudre,
00:58il s'agissait d'élections européennes, je pense que sa défaite, il aurait pu la digérer
01:03et continuer avec la majorité qu'il avait, continuer plutôt que de provoquer cette dissolution.
01:08– Je suis honnête, c'est qui avait vu arriver la solution ?
01:10– Qui avait vu arriver la solution ? C'est toute sa responsabilité, elle est là.
01:14– Cette dissolution, elle a été demandée depuis des mois et des mois par toutes les oppositions.
01:19Donc il est bien beau maintenant de s'insurger contre cette décision que les oppositions de gauche comme de droite…
01:25– C'est lui qui la décide, ce n'est pas les oppositions de droite ou de gauche qui la décident, c'est lui.
01:29– Mais qu'est-ce qu'il y a de plus démocratique que de redonner la parole aux Français ?
01:31– Il est désavoué dans une élection européenne, sur des thématiques européennes, ça concerne la France certes,
01:38mais il n'y avait aucune obligation de dissoudre l'Assemblée nationale à la suite.
01:42– Tout le monde savait bien qu'une situation de blocage allait voir le jour
01:45et qu'il fallait au contraire trancher ce nœud gordien dès le soir.
01:49– Oui, mais est-ce qu'on est…
01:51– Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org