Une centaine d'habitants venus pour soutenir une médecin, agressée dans son cabinet à Marseille

  • le mois dernier
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L'émotion était encore vive à Marseille. Plus d'une semaine après l'agression ultra-violente d'une jeune médecin dans son cabinet des quartiers nord de la ville, les habitants se sont réunis en solidarité ce jeudi soir. Une centaine d'habitants du quartier sont venus témoigner de leur soutien.
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00:00Émotion ce soir à Marseille, plus d'une semaine après l'agression ultra-violente d'une jeune médecin dans son cabinet des quartiers nord de la ville.
00:07Les habitants se sont réunis ce soir. Bonsoir Nina Pavan.
00:10Bonsoir à tous.
00:13Vous êtes sur place pour Europe 1. Une centaine d'habitants du quartier sont venus témoigner de leur soutien.
00:19Oui, des habitants, des patients toujours sous le choc. Cette jeune médecin, Sarah Amblain, venait de s'installer dans ce cabinet médical
00:27décrite comme très humaine et très appréciée. Aujourd'hui, elle n'est pas certaine de reprendre son poste.
00:32J'ai choisi de venir ici. J'ai eu des propositions pour aller travailler ailleurs et c'était vraiment un choix parce que je voulais être utile.
00:40Et je sais qu'ici, je pourrais être utile. Les besoins sont colossaux.
00:44Après, je vous avoue que cet événement m'a fait un peu tout remettre en question en me disant est-ce que je vais continuer ici ?
00:51Je vous avoue que pour l'instant, je n'ai pas répondu à la question.
00:55On l'a senti très affectée, ce que comprend d'ailleurs la maire de secteur. Mais un médecin qui part dans ce quartier, ce serait une véritable tragédie.
01:04Je comprends parfaitement ce que vous avez vécu et je comprends que vous êtes effectivement dans une réflexion et dans une phase de réflexion qui est complètement compréhensible.
01:13Mais je vous demande, en tant que maire de secteur, de rester.
01:18Un cri du cœur de la maire de secteur mais aussi des habitants. Les deux agresseurs, les deux jeunes femmes de 25 et 11 ans ont pu être identifiées mais pour l'instant, toujours aucune interpellation.
01:29Merci. Annie Napavant, correspondante Europe 1 à Marseille.

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