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AmusantTranscription
00:00Nous sommes très heureux d'être là ce matin, nous avons pu remettre notre lettre au président de la magistrature, si je peux le dire.
00:16Et nous sommes très contents de pouvoir le remettre parce que le contenu est de demander à la justice burkinabé d'être loyal avec le peuple burkinabé.
00:25Nous savons qu'il n'y a pas une burkinabé au-delà des autres burkinabés, on est tous burkinabés, on est tous pareils.
00:33C'est vrai qu'il y a eu des incompréhensions à quelque part où l'autorité burkinabé a réquisitionné certains magistrats d'aller au front pour connaître la réalité.
00:42Mais après cela, nous avons eu des réponses à leur niveau. Malheureusement, il y a eu avant ça des réquisitions où ces personnes sont allées sur le terrain et sont venues témoigner devant la presse.
00:56Aujourd'hui, je ne peux pas comprendre pourquoi des personnes qui se disent garants de la justice, qui connaissent les réalités du pays, c'était à eux-mêmes de demander d'aller au front,
01:08de constater la réalité pour pouvoir mieux juger les responsables. Malheureusement, personne ne veut aller. Ce sont les pauvres gens comme nous qui partons chaque fois sur le terrain comme des combattants
01:20et ils sont là, assis devant leur bureau en se disant hommes de droit. Leur réponse nous a intérieurement touchés, nous sommes totalement découragés de leur attitude.
01:32Si eux, la justice, peuvent condamner des gens à la justice 2 ans, 3 ans et aucun ne peut répondre à cela, je ne pense pas que les autorités compétentes puissent réquisitionner certains d'entre eux.
01:46Donc c'est une manière de nous dire que toute personne peut refuser un ordre donné par la justice. Donc pour cela, nous venons ce matin pour leur dire d'obéir à la volonté du peuple burkinabé.
02:00Nous disons, Son Excellence, le camarade Capitaine Ibrahim Traoré prend une décision qui ne conforme pas à la décision du peuple, c'est le peuple qui doit sortir et dire non, mais pas la justice qui doit répondre à la place du peuple.
02:14C'est pour dire que toutes les lois que ces juges appuient pour juger sont votées par le peuple, la représentation qui a laïreté. Et tous les décrets sont votés au niveau de l'exécutif.
02:26Les juges sont les applicants, donc aujourd'hui nous verrons leur dire qu'il n'y a pas de chef au Burkina Faso, nous avons qu'un seul chef qui est le chef de l'Etat, le président Ibrahim Traoré.
02:37Nous voudrons que tous les citoyens subissent la loi de façon égale, la question de la nation à tout le monde, les intérêts de la nation également à tout le monde.
02:48Donc nous ne voudrons pas que des acteurs aujourd'hui au Burkina Faso se soustraient de cette disposition-là, qui donne pouvoir à nos autorités d'amener qui que ce soit au front, sauf si la personne tombe sur le coup des incapacités.
03:01Donc c'est pour ça que nous sommes là, nous saluons le peuple qui s'est mobilisé et nous espérons que demain le domaine de la justice, y compris ses acteurs, vont comprendre qu'en réalité c'est l'intérêt général qui est au défunt de tout.
03:15Tant que la question du Burkina Faso est évoquée, c'est pour tout le monde. Personne ne répond plus.
03:20Le président de l'inter-syndicale a dénoncé le fait que c'est ciblé.
03:23Eh, tout là, tout là, tout là.
03:24Il dit que c'est parce qu'il n'y a pas de chef.
03:26Mais l'inter-syndicale dit que c'est ciblé, là où d'ailleurs c'est insultant et que c'est marrant.
03:36L'inter-syndicale, est-ce que c'est eux qui étaient dans les tribunaux lorsqu'ils rendaient les décisions concernant nos camarades ?
03:43Maintenant, si c'est eux, la question que je voudrais retourner, est-ce qu'ils ont condamné nos camarades expressement ?
03:49Et aujourd'hui, ils doutent d'être réclusionnés parce qu'ils les ont condamnés expressement.
03:53Si ce n'est pas exprès, s'ils ont subi le goût de la loi, il y a beaucoup de Burkinabés qui ont été condamnés, peut-être même plus chers que nos militants.
04:02Mais pourquoi ils font le lien ?
04:04En fait, ce sont des manœuvres qu'on a plutôt relévées, qui ne sont pas dignes d'un juge.
04:11Voilà, qui ne sont pas dignes d'un juge.
04:13On ne peut pas fuir la reconquête, le combat pour le retour à la sécurité. Ce n'est pas possible.
04:20On ne peut pas fuir ça. Il n'y a pas de manœuvres qui tiennent.
04:23La suite après cette marche, c'est veiller sur leurs attitudes. Est-ce qu'ils vont changer ?
04:28S'ils ne changeront pas, c'est au peuple de visiter.
04:31Et le peuple, au moment où il prendra des actions fortes afin de ressourcer une justice qui est en face de son peuple.
04:39Pourquoi on dit que la justice, c'est pour servir la loi ?
04:42Donc, si les magistrats sont des serviteurs de la loi et qu'ils refusent d'appliquer la loi,
04:48est-ce qu'ils peuvent faire les juges même de la loi, qui ne sont pas en compétitivité avec les statuts ?
04:54Il y a un problème. C'est pourquoi nous allons veiller permanent sur leurs attitudes.
04:59Voir dans quelles mesures ils vont changer.
05:01Nous avons mis un message, nous espérons qu'ils vont entendre raison et qu'ils vont prendre des décisions
05:07compatibles avec la situation du peuple montréalais.