• il y a 3 mois
Novembre 2021, vingt-six trésors royaux du Dahomey s’apprêtent à quitter Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, devenue le Bénin. Avec plusieurs milliers d’autres, ces œuvres furent pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892. Mais comment vivre le retour de ces ancêtres dans un pays qui a dû se construire et composer avec leur absence ? Tandis que l’âme des œuvres se libère, le débat fait rage parmi les étudiants de l’université d’Abomey Calavi.
Transcription
00:00J'ai donc pensé que c'était la fin...
00:03Mais je ne me souviens plus du tout...
00:05Je n'ai pas encore vu la dernière fois...
00:08J'ai donc pensé que c'était la fin...
00:10Non...
00:11C'était le début...
00:13Qu'est-ce que j'avais fait ?
00:15Qu'est-ce que je n'ai pas fait ?
00:18Qu'est-ce que j'ai fait ?
00:21Qu'est-ce que je n'ai pas fait ?
00:24Qu'est-ce que je n'ai pas fait ?
00:28Actuons, actions pour les toilettes.
00:37Ça va permettre aux historiens, aux artistes,
00:39de se réapproprier cette histoire-là.
00:44C'est un fait purement politique.
00:46En rien, ce n'est historique.
00:51Même notre propre culture n'a pas été
00:54apprise dans notre nom.
00:55Ce qui a été pillé il y a plus d'un siècle,
00:58c'est l'âme des peuples.

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