Erik Tegnér : «L’attrait salarial faible» du métier de médecin hospitalier et les «conditions de travail» expliquent le manque d'internes

  • il y a 2 semaines
Pour Erik Tegnér, directeur de la rédaction de «Frontière», «l’attrait salarial faible» du métier de médecin hospitalier et les «conditions de travail» difficiles expliquent pourquoi les hôpitaux français manquent d’internes.
Transcript
00:00Déjà, il faut avoir en tête que lorsque vous faites un cursus de médecine,
00:03il y a des médecins qui sont très bien payés, les chirurgiens, les spécialités.
00:07Le médecin généraliste ou celui qui va se retrouver en hôpital aujourd'hui,
00:11il n'est globalement pas très bien payé par rapport à moi, j'en connais,
00:14qui ont fait neuf ans d'études et qui se retrouvent avec 2000 euros à l'hôpital,
00:182300 euros en faisant des nuits.
00:19Ça va être extrêmement intense.
00:21Donc, c'est compliqué.
00:21C'est le premier élément d'un point de vue d'attrait salarial.
00:25C'est assez faible là-dessus.
00:27Le deuxième élément, c'est évidemment les conditions de travail.
00:29Le manque de moyens, l'insécurité aussi dans certains hôpitaux,
00:32surtout dans le cadre des urgences.
00:35Et derrière, il faut comprendre aussi que depuis, par exemple, sept ans,
00:38si on prend juste les sept dernières années,
00:39le ministère qui a le plus de rotation au niveau des ministres,
00:44c'était le ministère de la Santé.
00:45Et donc, depuis le début, on ne se prend pas vraiment à bras le corps ce sujet,
00:49alors qu'on se rappelait que pendant la crise du Covid,
00:51on ne cessait de faire des émissions là-dessus, mais pourtant, rien n'a été fait.
00:59Sous-titrage Société Radio-Canada

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