• il y a 2 mois
Alain Delon, monument du cinéma s'est éteint ce dimanche. L'acteur était aussi un fan de sport et plus particulièrement de boxe. C'est lui qui avait financé le combat Bouttier - Monzon à Roland Garros en 1973.

Invité Florian Grill, le président de la Fédération Française de Rugby qui vit un été dramatique avec la disparition d'une jeune joueur en Afrique du Sud et la mise en examen de 2 titulaires du XV de France en Argentine pour viol avec violence en réunion.

A 10 jours des jeux paralympiques, entretien avec l'un des grands favoris, Alexandre Léautet en paracyclisme sur piste.

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Transcription
00:00On refait le sport avec le Parisien, aujourd'hui en France.
00:15Bonsoir à toutes et à tous. C'est un monument du cinéma qui s'est éteint effectivement aujourd'hui.
00:20Alain Delon s'en est allé. Depuis ce matin, RTL est revenu sur son immense carrière, hommage et réaction.
00:25Mais il ne faut pas oublier que Delon était aussi un passionné de sport, de boxe,
00:29surtout, nous allons y revenir dans un instant. Au cours de cette demi-heure, nous recevrons également Florian Grille,
00:34le président de la Fédération Française de Rugby, dans la tourmente, après la disparition en Afrique du Sud,
00:39du jeune joueur de 17 ans, Mehdi Nargizi, et les affaires en Argentine,
00:43notamment la mise en examen d'Hugo Auradou et d'Oscar Gégou pour viol avec violence en réunion.
00:49Et puis à dix jours de la cérémonie d'ouverture des Paralympiques, nous serons avec l'un des sportifs français
00:54qui pourrait bien être la star de ces Jeux de Paris 2024, le paracycliste sur piste, Alexandre Léauté.
01:00Nous n'oublierons pas la dernière étape du Tour de France féminin qui se termine actuellement à l'Alpe d'Huez.
01:05Et pour m'accompagner ce soir et pour la dernière fois d'ailleurs, Quentin Vasselin, bonsoir Quentin.
01:09Bonsoir Isabelle, bonsoir à toutes et à tous.
01:10L'actualité sportive, Quentin, on l'a dit, c'est le football avec la première journée de Ligue 1.
01:14Oui, Montpellier s'est actuellement en train de se jouer.
01:18Depuis 72 minutes, Montpellier et Strasbourg font un partout.
01:21Angers est dominé par le Racing Club de Lens 1 à 0, il reste donc 20 minutes à jouer.
01:27Et Toulouse et Nantes sont à 0-0 un petit peu plus tôt dans l'après-midi.
01:32Auxerre a battu sur le fil grâce à un but de Koulibaly, sa nouvelle recrue a battu sur le fil.
01:36L'Auger s'énisse deux buts à 1, un but à la 95e minute pour celui qui a enfilé pour la première fois le maillot de l'Aiguille Auxerre
01:42qui remonte en Ligue 1, Isabelle, ça fait plaisir toujours de voir Auxerre jouer des champs.
01:45Toujours.
01:46À 20h45, dernier match de cette première journée, Rennes reçoit Lyon.
01:49Et comme cette année c'est compliqué et cher de regarder la Ligue 1, nous vous rappelons que c'est gratuit et convivial avec RTL Foot.
01:54Dès 20h avec Philippe Sanfourche et jusqu'à 23h.
01:57Avant de terminer cette page foot, Quentin, donnez-nous des nouvelles rassurantes d'Angèle Gomez.
02:01Oui, gravement touchée hier dans un choc à la tête lors du match entre Lille et Rennes.
02:06Ça a provoqué l'interruption de la rencontre pendant une trentaine de minutes pour évacuer le joueur en toute sécurité, Angèle Gomez.
02:11Et elle a passé des examens neurologiques et un scanner des cervicales hier soir.
02:16Et ces résultats sont normaux.
02:18L'Anglais de 23 ans est sorti debout de l'hôpital de Rennes et a pu rentrer chez lui à Lille dans la nuit.
02:24Le milieu lillois dit vouloir rejouer très rapidement.
02:26Protocole commotion quand même engagé.
02:28Donc on ne va pas le revoir d'ici au moins une dizaine de jours.
02:31Mais bon, nouvelle rassurante quand même.
02:33On refait le sport.
02:35Avec le Parisien aujourd'hui en France.
02:37Isabelle Langer.
02:41C'est un monstre sacré du cinéma qui nous a quitté à 88 ans.
02:45Alain Delon a tiré sa révérence.
02:47Immense acteur, il était aussi un passionné de sport et notamment de boxe.
02:50Et qui de mieux ce soir pour nous en parler que la voix de la boxe.
02:53Bonsoir Jean-Philippe Lustig.
02:55Bonsoir Isabelle.
02:57Jean-Philippe Delon, je le disais, était un amateur de boxe.
03:00Il n'était pas un grand sportif.
03:02Mais il avait tout de même beaucoup travaillé son direct du droit.
03:05Pour Rocco et ses frères.
03:07Le film de Visconti sorti en 1960.
03:09Oui exactement.
03:11Lui-même n'était pas un grand sportif comme il le disait.
03:13En dehors d'avoir fait un peu de cyclisme.
03:15La boxe pour ce rôle en 1960.
03:17A l'âge de 24 ans.
03:19Il va s'investir à la demande de Visconti.
03:21Qui le choisit pour tenir ce rôle magistral.
03:24Qui va marquer sa carrière.
03:26Il va même s'entraîner d'ailleurs avec un champion italien.
03:29Giulio Loï.
03:31Qui a été à l'époque champion d'Europe des poils légers.
03:33Qui aussi brillera en super léger sur un plan mondial.
03:35Et donc il va travailler.
03:37Lui qui fume et qui boit.
03:39Il va se préparer comme un champion.
03:41Parce que c'est quelqu'un de très consciencieux.
03:43Et comme il veut prouver.
03:45Parce qu'il n'a pas suivi des cours d'art dramatique.
03:47Et que c'est un acteur dit naturel et spontané.
03:49Il faut qu'il travaille.
03:51Donc il va travailler son rôle de boxeur.
03:53Avec Brio.
03:55Au contraire de son copain.
03:57Qui lui était un boxeur.
03:59Intensif.
04:01Qui avait fait même des combats de façon officielle.
04:03Donc ce n'est pas le cas de l'un de l'autre.
04:05En revanche son investissement a été professionnel.
04:07Entier.
04:09Comme l'était le personnage.
04:11Sans demi-mesure.
04:13C'est pour ça qu'il est très crédible dans ce rôle.
04:15La salle de boxe dans le film.
04:17C'est au Vigorelli.
04:19Vous savez à Milan il y a ce fameux vélodrome.
04:21Il y a des records battus à l'époque.
04:23Fameux record de l'heure.
04:25Cet univers, ce lieu marquant et historique.
04:27De l'histoire du sport italien.
04:29Pour reproduire l'entraînement du boxeur.
04:31Et donc rendre le film.
04:33Et Alain Delon très crédible.
04:35Alain Delon qui s'était surtout investi.
04:37Jean-Philippe Sustic.
04:39Financièrement pour la revanche.
04:41Entre Jean-Claude Boutier et Carlos Monzon.
04:43En 1973 à Roland Garros.
04:45Alors si vous voulez.
04:47C'est intéressant.
04:49C'est la première fois qu'un non-promoteur.
04:51Quelqu'un qui n'est pas dans le milieu de la boxe.
04:53Mais qui en revanche était un passionné.
04:55Qui avait de l'argent bien entendu.
04:57Une notoriété incroyable.
04:59Et qui crée un lien très fort avec Jean-Claude Boutier.
05:01Jean-Claude Boutier dans ses années 1972-1973.
05:03Est une super star qui fait la une de Paris Match.
05:05Il faut bien se rendre compte de l'impact qu'avait Jean-Claude.
05:07Il avait fait tomber Monzon.
05:09Lors du combat en 1972 d'ailleurs.
05:11C'est pour ça qu'il voulait que Delon croyait en lui.
05:13C'est exactement ça.
05:15Il y a eu une première manche en juin 1972 à Colombes.
05:1735 000 personnes.
05:19RTL à cette époque était le partenaire.
05:21Moi j'étais tout petit.
05:23J'avais 10 ans et je me souviens d'avoir écouté.
05:25Je crois que c'était Guy Quédia qui était au bord de Ring à l'époque.
05:27Et qui a donc présenté ce combat.
05:31Et un an plus tard.
05:33Les deux s'étaient rencontrés déjà plusieurs mois auparavant.
05:35Et puis il avait été en admiration.
05:37Parce qu'avec Jean-Claude.
05:39On a souvent rencontré Alain Delon.
05:41Et à chaque fois Jean-Claude m'expliquait
05:43qu'il avait, lui Alain Delon,
05:45été séduit par le personnage de la réussite.
05:47La réussite d'un petit bonhomme près de Laval.
05:49Qui était donc un commis boucher.
05:51Comme lui était dans la charcuterie aussi.
05:53Les deux avaient un même lien.
05:55Même s'il y avait neuf ans les séparés.
05:57Et Alain Delon va utiliser sa notoriété.
05:59Sa maison magnifique à Douchy dans le Loiret.
06:01Pour mettre en place, payer lui les boxeurs.
06:03Et organiser ce match revanche.
06:05Qui se déroule le 29 septembre 1973 à Roland-Garros.
06:07Devant 15 000 spectateurs.
06:09Un match où il va l'inquiéter jusqu'au 12ème.
06:11Et Jean-Claude va malheureusement perdre au point.
06:13A l'issue de ce combat revanche.
06:15Mais c'est vraiment la première fois qu'en dehors.
06:17Il y a une personne.
06:19Avec cet impact médiatique.
06:21Qui sort du rang.
06:23Et qui décide de décider.
06:25Je montre ce combat.
06:27Et d'ailleurs.
06:29Jean-Claude m'avait montré la lettre.
06:31Très belle lettre.
06:33Qui est d'ailleurs au musée du sport à Nice.
06:35Exactement.
06:37Et Jean-Claude me l'avait montré.
06:39Et cette lettre est assez incroyable.
06:41Lorsqu'il lui dit.
06:43Maintenant c'est à toi de jouer.
06:45C'est très émouvant.
06:47Et pour terminer.
06:49On dira qu'Alain Delon a aussi commenté de la boxe.
06:51Sur TF1.
06:53Avec Thierry Roland et Roger Zabel.
06:55C'est un combat de Christophe Thieuzo en 1990.
06:57Il était aussi fan de cyclisme et du Tour de France.
06:59Et puis de la Formule 1 bien évidemment.
07:01Merci beaucoup Jean-Philippe Lustig d'avoir été avec nous ce soir.
07:03Avec plaisir.
07:05Il fallait rendre hommage à Delon le passionné de sport.
07:07Vous écoutez RTL.
07:09Il est 18h37.
07:11Restez avec nous.
07:13Le président de la Fédération Française de Rugby.
07:17On refait le sport.
07:23Avec le Parisien.
07:25Aujourd'hui en France.
07:27Le rugby français est dans la tourmente.
07:29Depuis quelques semaines.
07:31Et il nous semblait important d'avoir en ligne ce soir avec nous.
07:33Le président de la Fédération Française.
07:35Bonsoir Florian Grille.
07:37Florian Grille.
07:39Est-ce que la liaison est établie messieurs ?
07:41Merci d'avoir accepté notre invitation Florian Grille.
07:43Monsieur Grille.
07:45Il y a 10 jours.
07:47Le jeune joueur du stade Toulousain.
07:49Mehdi Narjissi.
07:51Disparaissait emporté au Cap de Bonne Espérance.
07:53En Afrique du Sud.
07:55Où l'équipe de France des moins de 18 ans effectuait un stage.
07:57Vous avez décidé mercredi.
07:59La suspension temporaire du staff.
08:01Et ouvert une enquête interne.
08:03Tout d'abord on voudrait savoir.
08:05Comment vont les joueurs qui étaient avec Mehdi à ce moment là ?
08:07Avant de parler des joueurs.
08:09La famille de Mehdi.
08:11Des joueurs bien sûr du staff.
08:13Et puis avoir une pensée pour tout le monde.
08:15Parce que c'est un drame absolu.
08:17Qui a ému toute la fédération.
08:19On a mis en place.
08:21Bien évidemment sur place.
08:23En lien avec le consulat, l'ambassade, le ministère.
08:25La fédération sud-africaine aussi.
08:27Des cellules psychologiques.
08:29Et des cellules psychologiques aussi en France.
08:31Avec les clubs.
08:33Notamment le stade Toulousain.
08:35Qui était le club de Mehdi.
08:37Il y a notre ami qui est très fort aussi.
08:39Son papa jouait là-bas. Il était à l'honneur.
08:41Il était à l'honneur.
08:43Et puis il y a une figure du SUH1.
08:45Il y a énormément d'émotions.
08:47Et on est très attentifs.
08:49A respecter un peu la psychologie de chacun.
08:51Et donc on a entamé une enquête.
08:53Comme vous le mentionniez.
08:55D'abord avec le staff.
08:57Mais on y va doucement aussi avec les joueurs.
08:59Parce que ce sont des joueurs mineurs.
09:01Et donc on ne veut pas les brusquer.
09:03Vous comptez Florian Grille les interroger ?
09:05En tout cas les questionner tous un à un ?
09:07C'est ça ?
09:09Oui on compte.
09:11On le fait en lien avec les psychologues aussi.
09:13Peut-être pour vérifier que chacun peut supporter un questionnement sur le sujet.
09:17Bien sûr.
09:19Mais oui on ne veut pas se contenter de l'interrogation du staff.
09:21On veut aussi interroger les joueurs.
09:23Pour avoir une vision complète.
09:25Parce qu'on a dans cet événement un devoir de vérité.
09:31Moi je suis président de la fédération française de rugby.
09:33Il n'y a pas question vis-à-vis de la famille.
09:35Vis-à-vis de M. et Mme Nargiski.
09:39De la sœur de Mehdi.
09:41On a un devoir de vérité.
09:43On doit savoir exactement ce qui s'est passé.
09:45Pourquoi est-ce qu'il a été décidé d'aller à cet endroit.
09:47Ce qui n'était pas prévu au planning.
09:49Une régénération était prévue.
09:51Dans un endroit dangereux.
09:53Qui est plutôt interdit à la baignade en plus.
09:55Alors il est déconseillé à la baignade.
09:59La Diaz Beach.
10:01Mais de toute façon.
10:03Il y a des règles qui encadrent.
10:07Le simple fait de se mettre dans l'eau avec des mineurs.
10:09Il y a beaucoup de questionnements autour de ça.
10:11L'enquête nous dira exactement ce qui s'est passé.
10:13Et quelles sont les responsabilités.
10:15Individuelles et ou collectives.
10:17Mais nous on veut faire toute transparence là-dessus.
10:21Et s'il doit y avoir un procès.
10:23Je le comprendrai très bien.
10:25Et je n'en veux pas à la colère de la famille Nargissi.
10:29Parce que clairement.
10:31Il y a des choses qui ont dysfonctionné.
10:33On le sait d'ores et déjà.
10:35Il faut que l'enquête administrative.
10:37L'enquête interne.
10:39Et l'enquête de police.
10:41Détermine clairement les responsabilités.
10:43Individuelles et ou collectives.
10:45Et justement la famille.
10:47Les parents sont sur place en Afrique du Sud.
10:49Du coup j'imagine que vous vous attendez à un procès.
10:51Oui.
10:53Mettez-vous à leur place.
10:55J'aurais pratiqué exactement de la même manière.
10:57Personne ne peut imaginer leur situation.
10:59Et personne ne peut imaginer ce qu'est leur situation.
11:01Donc un procès sera normal.
11:03Je n'ai pas de doute là-dessus.
11:05Là ils sont rentrés.
11:07Nous on a organisé immédiatement pour eux.
11:09Pour l'ensemble de la famille.
11:11Et aussi pour des proches.
11:13Leur déplacement en Afrique du Sud.
11:15Parce qu'ils voulaient contribuer aux recherches.
11:17Qui malheureusement n'ont rien donné à date.
11:19Les recherches normalement durent 15 jours.
11:21On s'est assuré avec les autorités sur place.
11:23Qu'elles puissent aller au-delà des 15 jours.
11:25Au-delà des 15 jours conventionnels.
11:27Je pense que c'est d'autant plus terrible
11:29qu'on ne retrouve pas le corps de Mehdi.
11:31Donc il faut imaginer la douleur pour la famille.
11:33Mais oui, bien sûr.
11:35Il y aura un procès.
11:37Et c'est normal.
11:39J'ai prévenu
11:41toutes les équipes de la fédération.
11:43Et le staff aussi.
11:45Il fallait assumer.
11:47Il ne fallait pas mettre la poussière sous le tapis.
11:49Ou essayer de cacher la vérité des faits.
11:51Les faits sont terribles.
11:53Il faut les regarder en face.
11:55Alors ce drame Florian Grille arrive après un été
11:57particulièrement tragique pour la fédération.
11:59La tournée en Argentine du 15 de France
12:01a été marquée tout d'abord par des pro-racistes
12:03de l'un de ses cadres, Melvin Jaminet.
12:05Puis la mise en examen d'Oscar Jégou
12:07et d'Hugo Radou pour viol
12:09avec Violence en Réunion.
12:11Les deux jeunes hommes qui étaient
12:13assignés à résidence à Mendoza sont désormais libres
12:15mais doivent rester en Argentine.
12:17Leur avocat devrait déposer demain une demande de non-lieu.
12:19Avez-vous eu des contacts récents
12:21avec le Palois et le Rochelet ?
12:23Oui, enfin moi j'ai des...
12:25Sur le dossier Jaminet, les propos racistes
12:27on a agi très vite
12:29avec la fédération. Moi j'ai pris des mesures immédiates
12:31de mise à pied temporaire
12:33et puis on a
12:35traduit devant la commission de discipline de la fédération
12:37et fait un signalement
12:39au procureur.
12:41Son club de tournoi l'a suspendu
12:4336 semaines.
12:45C'est la fédération qui l'a suspendu 34 semaines
12:47avec 8 semaines
12:49de travaux d'intérêt généraux
12:51s'il voulait réduire sa peine.
12:53Elle l'a ramené à 26 et le club de Toulon
12:55s'est aligné derrière la position de la fédération.
12:57Il me semble que
12:59le joueur a toujours la possibilité de faire appel
13:01mais selon ce qu'on me dit, il assume sa sanction
13:03et je pense que c'est bien
13:05parce qu'au rugby on assume les sanctions.
13:07S'il est suspendu, ça veut dire qu'il y a
13:09une possibilité de le revoir
13:11un jour sous la tunique du 15 de France ?
13:13On sait que c'était l'un des cadres en Argentine
13:15avec cette équipe très jeune.
13:17Les propos racistes
13:19sont assez incompatibles avec
13:21le fait de porter le maillot de l'équipe de France.
13:23Pour l'instant,
13:25il a une suspension
13:27de 34 semaines. Il faut qu'il l'exécute.
13:29Moi, président,
13:31la question
13:33ne s'opposera pas.
13:35Ensuite,
13:37s'agissant de l'affaire
13:39au Radou,
13:41j'ai envie de dire que nous, on a tenu le cap
13:43depuis le début.
13:45Il était 7h du matin
13:47pour nous en France, mais tout de suite,
13:49j'ai dit trois choses. J'ai dit un, qu'il fallait écouter la plaignante.
13:51C'était la première des choses.
13:53Deux, qu'il fallait rappeler la présomption
13:55d'innocence des deux joueurs.
13:57Et trois, faire confiance à la justice
13:59argentine. Or, on voit qu'effectivement,
14:01la justice argentine, maintenant,
14:03parce qu'ils n'avaient pas plaidé dans un premier temps,
14:05on avait entendu que l'avocate de la plaignante,
14:07depuis qu'ils ont plaidé, très récemment,
14:09puisqu'ils ont attendu d'avoir toutes les pièces,
14:11on a bien fait de lui faire confiance
14:13et de les mettre en liberté. Alors, pour l'instant, en Argentine,
14:15on verra si elle décide
14:17de les mettre en liberté en France
14:19et peut-être, ou pas, moi, je ne suis pas juge,
14:21je ne suis pas avocat,
14:23de les ramener et de leur permettre de rentrer en France.
14:25Voilà. Donc, j'attends
14:27le résultat
14:29de cela et je fais confiance encore
14:31et toujours à la justice argentine,
14:33parce que je pense qu'elle traite correctement
14:35le dossier. Est-ce que je suis en contact ? La réponse, c'est oui.
14:37Bien sûr. On suit
14:39l'affaire de très près aussi.
14:41Et c'est bien normal, parce que
14:43c'est notre responsabilité et que, quand on est président
14:45de la Fédération Française de Rugby, on doit assumer.
14:47Florian Grille, vous êtes en poste depuis
14:49juin 2023, la suite de Bernard Lapport,
14:51dans le contexte qui était particulièrement
14:53tendu avec l'organisation de la Coupe du Monde de Rugby,
14:55etc. Un an,
14:57un peu plus d'un an plus tard,
14:59comment vous vous sentez par rapport à
15:01l'été que vous venez de traverser ?
15:03Écoutez,
15:05mon état
15:07est rien par rapport à celui
15:09des familles.
15:11Je ne veux pas me plaindre, je veux assumer,
15:13mais c'est vrai que ça fait un an qu'on est là.
15:15J'ai décidé que ce mandat serait placé
15:17sous un principe et sous un devoir
15:19de vérité. En février dernier,
15:21on lançait une commission
15:23à la fédération avec la Ligue Nationale de Rugby
15:25sur les addictions,
15:27en parlant d'alcool, en parlant de cocaïne aussi,
15:29en parlant des violences sexuelles,
15:31en parlant des violences physiques.
15:33Tout ça existe dans le rugby. Par contre, ce n'est pas
15:35le fait du rugby. Malheureusement,
15:37ça existe dans la société.
15:39On le subit autant que le rugby.
15:41Il y a 360 000 licenciés
15:43dans cette fédération.
15:45Et ce n'est pas
15:47en quelques cas aussi
15:49grave ou gênant soit-il.
15:51On verra ce qu'il en est s'agissant de
15:53Gégou et Roidoux qui doivent jeter l'opprobre
15:55sur toute la population du rugby. Parce que la réalité
15:57du rugby, c'est que
15:59le rugby donne des goûters à des enfants qui n'en ont pas.
16:01Les volontaires bénévoles dans les clubs
16:03de rugby trouvent
16:05du boulot pour des jeunes.
16:07On a des sections de rugby adaptées pour des gamins
16:09en situation de handicap. On a des sections de rugby santé
16:11pour des femmes en rémission du cancer du sein.
16:13On travaille dans les quartiers populaires de la ville.
16:15On va dans les zones rurales. On crée du lien social.
16:17C'est ça la réalité du rugby.
16:19Je suis incroyablement
16:21en colère quand je vois
16:23des problèmes comme ça
16:25et l'image que ça peut donner
16:27du rugby qui ne correspond pas à la réalité
16:29de ce que nous sommes. Parce que le rugby,
16:31pour moi, et ça peut paraître paradoxal de le dire
16:33compte tenu de tout ce qu'on traverse
16:35et de tout ce qu'on a traversé cet été,
16:37ça reste une chance pour la société.
16:39C'est pour moi.
16:41On a pour projet de transformer la fédération
16:43en fédération à mission
16:45et on y oeuvre depuis un an.
16:47Parce qu'on veut assumer le rôle sportif, bien sûr,
16:49mais aussi un rôle éducatif. Parce que je pense
16:51que le rugby peut jouer un rôle éducatif
16:53et un rôle sociétal. Donc oui, on a été
16:55très secoués cet été.
16:57Mais raison de plus, il faut être
16:59d'autant plus fort et tenir la barre pour
17:01faire de cette fédération une fédération à mission
17:03et assumer la délégation de services publics
17:05qui est la nôtre.
17:07Vous avez convoqué des Etats généraux le 29 août prochain.
17:09Qu'est-ce que vous en attendez ? Qu'est-ce que vous voulez changer ?
17:11Avant ça, j'ai un comité directeur
17:13de la FEDE avec l'ensemble,
17:15une quarantaine d'élus de la FEDE le 23 août.
17:17Là aussi, je veux pouvoir
17:19d'abord répondre aux questions légitimes
17:21des élus du comité directeur, mais aussi
17:23voir un petit peu quelles sont leurs propositions.
17:25Et puis le 29 août, effectivement,
17:27des Etats généraux où on rassemblera
17:29à la fois la ligne nationale de rugby, PROVAL,
17:31qui est le syndicat des joueurs professionnels,
17:33mais aussi des membres des gens
17:35du rugby amateur, le ministère.
17:37Voilà, on va faire une grande
17:39table ronde avec des ateliers de travail
17:41sur les différents sujets. Moi, j'attends
17:43qu'il y ait un avant et un après.
17:45On doit à l'évidence
17:47les modes de fonctionnement
17:49historiques qui existaient depuis toujours
17:51dans le rugby, basés sur
17:53une autonomisation,
17:55une responsabilisation,
17:57à l'heure des réseaux sociaux, à l'heure
17:59d'une médiatisation plus grande, ont besoin
18:01d'être vus, et puis
18:03il faut assumer, il faut regarder les choses en face.
18:05On ne peut pas avoir
18:07des joueurs pour lesquels
18:09on fait de la
18:11nutrition, pour lesquels on
18:13mesure les performances
18:15de manière extrêmement précise, et puis avoir
18:17des excès de soirées,
18:19telles qu'ils ont pu être constatées,
18:21même s'il n'y a pas le drame
18:23d'un viol, si la justice argentine
18:25affirme qu'à priori,
18:27ce n'est pas forcément ça, pour autant, il y a
18:29quand même une soirée qui est excessivement arrosée,
18:31et ça, ce n'est pas possible quand on porte le coq,
18:33quand on a la responsabilité
18:35de porter le maillot de l'équipe de France,
18:37quand on représente la France.
18:39Moi, je laisse faire le sélectionneur
18:41sur l'organisation sportive, mais oui,
18:43on va resserrer le cadre de vie,
18:45et oui, on aura des sanctions
18:47financières qui n'existaient pas jusqu'ici,
18:49et des sanctions sportives, qui peuvent aller
18:51jusqu'à l'exclusion temporaire ou définitive des équipes
18:53Florian Grille, tout ne se passe
18:55pas mal, on a fait des rugby,
18:57et il y en a qui ont eu
18:59une petite soirée, peut-être un peu arrosée,
19:01mais on n'en veut pas, c'est l'équipe
19:03de rugby A7, emmenée par
19:05Antoine Dupont, médaille d'or, la première
19:07de la délégation française aux Jeux Olympiques, vous avez suivi,
19:09j'imagine, et quel moment fantastique !
19:11Merci de terminer par ça,
19:13parce que c'est un rayon de soleil,
19:15avant ça, ils avaient été champions du monde,
19:17avant ça, ils avaient été médaille d'or
19:19sur une étape
19:21du circuit Seven, la première depuis
19:2319 ans, et puis médaille d'argent
19:25à Los Angeles, et médaille d'argent à Hong Kong,
19:27la mec du rugby A7,
19:29c'est un truc formidable, il y a eu 530 000
19:31personnes en 6 jours au Stade de France,
19:33le stade a été plein, on a battu
19:35le record mondial pour un match de rugby féminin,
19:37avec 66 000 ou 67 000 personnes,
19:39donc ça a marché
19:41à fond pour les filles aussi,
19:43et ça s'est passé, et je voudrais rappeler la Coupe du Monde
19:45aussi, on a les
19:47semaines de Coupe du Monde,
19:49les 6 jours de Jeux Olympiques
19:51où il n'y a pas un problème, où le public
19:53est en liesse, où les gens
19:55fraternisent, c'est ça,
19:57la vraie image que j'ai envie qu'on retienne du rugby,
19:59et pas les dramatiques
20:01événements qu'on a vécu pendant tout l'été.
20:03Vous avez bien raison, merci beaucoup
20:05Florian Grille d'avoir accepté notre invitation,
20:07c'était important d'entendre votre parole ce soir,
20:09merci beaucoup monsieur.
20:11Merci.
20:13On continue, il est 18h50
20:15sur RTL.
20:17Le football !
20:19On arrive à la fin de cette première journée ?
20:21Oui, les arrêts de jeu ont débuté, direction Angers,
20:23le stade Raymond Coppa,
20:25où le SCO pour son retour dans l'élite
20:27reçoit Lance, candidat à l'Europe,
20:29Christian Penvert.
20:31Pour l'instant ça ne se passe pas très bien pour le SCO.
20:33C'est le moins qu'on puisse dire, mais c'est pourtant un match
20:35plaisant devant 15 000 personnes,
20:37et c'est Lance effectivement qui mène
20:391 à 0, un but de Wesley Saïd,
20:41à la 28ème, Lance qui a tiré à deux
20:43reprises sur le poteau Angevin,
20:45au 33ème, il faudra qu'Angers
20:47muscle un petit peu son effectif pour espérer
20:49le maintien, ce sera compliqué,
20:51le club qui vient d'accéder à l'un des plus
20:53petits budgets de la Ligue 1,
20:55peu d'argent, donc un effectif
20:57un petit peu limité, et ça se voit
20:59ce soir, il reste encore quelques
21:01secondes à jouer, mais pour l'instant c'est Lance
21:03qui mène 1 à 0.
21:05Au stadium Toulouse, affronte Nantes
21:07sous les yeux de Valentin Larchier.
21:09Oui, toujours 0-0
21:11au stadium entre le TFSC
21:13et le FC Nantes.
21:15C'est le seul match gratuit
21:17diffusé par Dazone, fantastique.
21:19Super imageux la Ligue 1.
21:21Après, on peut dire
21:23que c'est quand même un match où les gardiens
21:25brillent, parce qu'on a eu un excellent
21:27arrêt sur corner de Guillaume Reys,
21:29le gardien vice-champion olympique du TFSC,
21:31et 3 parades d'Alban Lafon.
21:33On voit un beau match de gardiens, mais c'est à peu près tout,
21:35toujours 0-0 entre le TFSC
21:37et Nantes, et on est entrés dans les arrêts de jeu.
21:39Enfin Montpellier défie à la motion
21:41le Racing Club de Strasbourg,
21:43Eric Martin. Et oui, il y a toujours
21:45un but partout ici entre Montpellier
21:47et Alsacien, le match qui s'emballe
21:49depuis la 58ème minute de jeu
21:51et l'ouverture du score alsacienne
21:53par le capitaine Habib Diarra
21:55d'une somptueuse frappe du droit,
21:57c'était un enroulé dans la lucarne gauche
21:59de Benjamin Lecomte, ça s'est un petit peu
22:01enflammé côté Montpellier, ensuite à la 64ème
22:03minute de jeu, pénalty de
22:05l'autre capitaine, le Montpellierain
22:07Teji Savanié, magnifiquement
22:09transformé, et depuis c'est un petit peu
22:11d'attaque-défense, début de saison, faute technique
22:13mais voilà, c'est une belle fin de match
22:15ici au stade de la Mosson.
22:17Les arrêts de jeu en ce moment, 11 minutes
22:19de temps additionnel, et il n'en reste
22:21plus que 7 à jouer, un partout
22:23entre Montpellier et Strasbourg.
22:25On rappelle tout à l'heure qu'Ausserre a battu Nice 2 buts à 1
22:27et que ce soir à partir de 20h45
22:29Rennes reçoit Lyon. Dans le reste de l'actualité
22:31on avait aussi un petit Grand Prix de MotoGP
22:33en Autriche. C'est la reprise !
22:35Oui absolument, et c'est Francesco Bagnaglia
22:37qui s'est imposé devant Roche et Martine
22:39l'Italien en a profité pour prendre la tête du classement général
22:41grâce à sa 35ème victoire en carrière
22:43Fabio Quartaro !
22:45Après la 18ème place, ils allaient allonger
22:47Johan Zarco fait encore mieux, 21ème !
22:49Il est temps que la saison se termine pour nos Français
22:51et puis il y avait la Vuelta, deuxième étape
22:53entre Kajkaj dans la banlieue de Lisbonne
22:55et Ourem au Portugal, victoire de
22:57Koudem Grave, Wout Van Aert
22:59et Mayo Rouge. Sachez aussi que Vingegaard a gagné
23:01le Tour de Pologne.
23:08C'est le match de retour
23:10après les Jeux Olympiques, place aux Paralympiques
23:12dans 10 jours ce sera la cérémonie d'ouverture
23:14place de la Concorde et sur la plus belle avenue du monde
23:16les Champs-Élysées. L'objectif pour l'équipe de France
23:18c'est 20 médailles d'or et une place dans le top 8
23:20des meilleures nations et pour cela
23:22les Bleus peuvent compter sur la pépite
23:24du paracyclisme sur piste. Bonsoir
23:26Alexandre Léauté !
23:28Bonsoir !
23:30Alexandre, est-ce que ça vous va
23:32si je dis que vous serez peut-être notre
23:34Léon Marchand des Jeux Paralympiques ?
23:37Euh...
23:39Non, je pense que Léon Marchand
23:41a fait des super Jeux Olympiques
23:43mais de là à me comparer à
23:45cet humain qui a été extraordinaire
23:47pendant les JO, c'est un peu
23:49démesuré je pense. Je vais quand même rappeler
23:51Quentin avant qu'il a remporté
23:534 médailles aux Jeux Paralympiques
23:55de Tokyo, 1 or en poursuite individuelle
23:571 argent et 2 de bronze et puis depuis
23:59c'est bien simple
24:01Alexandre Léauté au Championnat du Monde et d'Europe Réunie
24:03c'est 20 médailles
24:0518 en or, 2 en argent
24:07A seulement 23 ans
24:09Vous arrivez quand même avec un costume
24:11d'archi-favori
24:15Ouais, ça je sais qu'on me le répète assez souvent
24:17que je vais être
24:19favori sur les épreuves de cyclisme
24:21mais après on a une belle équipe de France
24:23et j'aurai des adversaires aussi coriaces
24:25donc après ça va être à moi de
24:27gérer cette pression-là supplémentaire
24:29A Tokyo j'avais la chance que personne ne me connaissait
24:31et je suis arrivé un peu
24:33voilà comme la cerise sur le gâteau
24:35et j'ai réussi à faire pas mal de choses
24:37là les Jeux de Paris ça va être différent
24:39mais j'ai la chance d'être bien accompagné
24:41ça fait 4 ans, 3 ans on va dire que je bosse
24:43très dur tous les jours pour avoir un super niveau
24:45et ça serait quand même dommage
24:47de tout couper à cause d'une
24:49série, mais une ouverture qui finit un peu tard
24:512 jours avant
24:53Quand vous voyez l'ambiance
24:55quand vous voyez l'ambiance
24:57qu'il y a eu pendant les JO
24:59vous vous attendez la même ferveur sur ces Paralympiques
25:01comme Alexandre Léauté ?
25:05Ben j'espère que
25:07au niveau des JO il y a une énorme ferveur
25:09que ce soit au Village France, dans tous les stades
25:11ou dès qu'il y a eu des médailles
25:13parce que les Olympiens ont fait quelque chose
25:15de grand aussi en termes de nombre de médailles
25:17donc j'espère qu'ils vont avoir
25:19la même ferveur, en tout cas nous on compte sur le public
25:21français pour faire le plus de résultats
25:23possible mais je pense qu'ils seront au rendez-vous
25:25C'est quoi l'objectif pour ces Jeux
25:27Para Alexandre en termes de médailles pour vous ?
25:31Ben
25:33moi d'un objectif
25:35personnel je me suis fixé
25:37deux médailles d'or après on verra bien ce que ça donne
25:39déjà une en or, chanter la
25:41marseillaise avec le public français je pense que
25:43c'est le rêve un peu de tous les athlètes
25:45donc une en or déjà ça serait
25:47incroyable mais je suis un peu un challenger
25:49donc j'aimerais bien faire mieux qu'à Tokyo quand même
25:51Merci beaucoup
25:53Alexandre Léauté, bon courage
25:55pour les derniers jours de préparation
25:57avant ces Jeux Paralympiques
26:01Merci beaucoup
26:03En train en lice pour vous le 30 c'est ça ?
26:07Ouais c'est ça exactement le 30 août
26:09avec l'épreuve dont je suis
26:11le chambon paralympique en titre la poursuite
26:13donc on va essayer de lancer
26:15les Jeux Para sur la plus belle
26:17des notes
26:19On l'espère pour vous aussi avec une belle marseillaise
26:21Merci beaucoup Alexandre
26:23A très vite
26:26RTL
26:28On refait le sport
26:30Pour terminer cette émission direction
26:32l'Alpe d'Huez pour l'arrivée du Tour de France
26:34féminin, bonsoir Arthur Perreira
26:36Bonsoir Isabelle, bonsoir à tous
26:38Vous êtes l'envoyé spécial de RTL
26:40sur place, ça y est c'est terminé ?
26:42C'est terminé avec une victoire
26:44d'étape pour la Hollandaise Demi Vollering
26:4621 virages qu'elle a fait en tête
26:48dans une échappée, 100% néerlandaise
26:50car Vollering était accompagnée de sa compatriote
26:52Rutja Kers, la victoire s'est
26:54jouée au sprint dans les 200 derniers mètres
26:56Vollering trop fort, trop rapide
26:58à survoler cette dernière bataille
27:00Les deux néerlandaises ont cru
27:02un temps entrevoir le maillot jaune, elles étaient
27:04à 1 minute 12, 1 minute 15 respectivement
27:06de Nievadoma au début de cette étape
27:08Mais à l'arrivée, moins de 4 secondes
27:10séparent la Polonaise
27:12qui finalement garde son maillot jaune
27:14Nievadoma qui dépasse de 4 petites
27:16secondes Vollering
27:18La Hollandaise, la Polonaise qui a
27:20lutté, qui s'est battue, on l'a vu serrer les dents
27:22pendant toute l'ascension, accompagnée
27:24par Evita Mutic, la tricolore
27:26qui a permis sûrement à la Polonaise de garder
27:28ce maillot jaune puisqu'elle a passé le relais
27:30on l'a vu, elle n'a pas démérité cette Française
27:32Evita Mutic qui était à domicile
27:34Arthur, qui voulait gagner contre son public
27:36Exactement
27:38qui a malheureusement terminé 3ème
27:40et en plus de ça Isabelle, elle termine au pied du podium
27:42à la 4ème place de ce
27:44classement général
27:46de ce Tour de France féminin
27:48C'est plein d'avenir pour elle
27:50C'était la suite à musique de la FDJ
27:52qu'on avait reçue, Quentin, dans l'émission
27:54Super fille
27:56pleine de peps
27:58L'ambiance, racontez-nous un peu l'ambiance Arthur
28:00L'ambiance, elle était
28:02tout simplement folle, dans les 500 derniers
28:04mètres déjà, ce que j'ai pu
28:06parcourir à pied, on pouvait voir la foule
28:08qui tapait sur les plaques
28:10en carton le long des barrières métalliques
28:12ils encourageaient tout simplement
28:14les cyclistes
28:16de ce Tour de France et les virages aussi
28:18on a oublié ces 21 virages
28:20on a vu le virage des Hollandais, les Hollandais
28:22qui ont poussé, qui ont crié, qui ont encouragé
28:24finalement les
28:26deux néerlandaises qui étaient un peu à
28:28domicile ici puisque
28:30je ne vais pas vous mentir, ici à l'Alpe d'Huez, je me demande si on n'est pas
28:32aux Pays-Bas plus qu'en France
28:34vu comment ça parle hollandais autour de nous
28:36et puis tout simplement cette ferveur
28:38c'est impressionnant
28:40Merci beaucoup Arthur Pereyra
28:42Bonne fin de soirée à l'Alpe d'Huez
28:44Avant de refermer cette émission, je voulais saluer
28:46mon plus fidèle, oh je vais avoir l'émotion mince
28:48mon plus fidèle partenaire dans On refait le sport
28:50je ne croyais pas que ça me gagnerait
28:52comme ça
28:54Quentin c'était un fidèle lieutenant
28:56qui m'a toujours épaulé depuis 3 ans
28:58avec son œil avisé sur l'actualité sportive
29:00un ton bien à lui surtout
29:02souvent impertinent, quitte à froisser
29:04certains de nos invités, il fallait rattraper le coup derrière
29:06mais toujours avec le sourire et jamais méchant
29:08On salue la mère Lebrun
29:10C'est ça, je pense beaucoup à Dominique Lebrun
29:12qui est devenu depuis
29:14voilà, c'est là où j'ai rattrapé le coup
29:16C'était avec beaucoup de regrets
29:18que je te laisse définitivement partir
29:20parce que Quentin il a décidé d'un avenir
29:22dans les RH qui était plus prometteur
29:24que le journalisme, il a peut-être raison
29:26Merci pour tout mon cher Quentin
29:28ta dégaine du dimanche que les auditeurs n'ont jamais eu la chance
29:30de voir à travers leur poste de radio
29:32et ton humour au 20ème degré vont beaucoup me manquer
29:34Merci Ertel
29:36Bon vent à toi et à ta chère Marie
29:38Voilà, c'est fini
29:40On refait le sport
29:42Vous écoutez Ertel, il est 19h

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