Matthieu Hocque, secrétaire général du «Millénaire», analyse le discours du chef de l'Etat après les JO : «Emmanuel Macron veut capitaliser sur le succès de ces Jeux olympiques pour construire son héritage politique».
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00:00Je parlais au début de déni de réalité, c'est-à-dire qu'en fait,
00:02il veut capitaliser sur le succès de ses Jeux olympiques
00:04pour construire son héritage politique.
00:06Mais avec cet exemple, je prends un exemple parmi ceux que j'ai cités,
00:09mais il dit le dépassement des clivages.
00:12Ça a été justement la grande marque de fabrique
00:14qui a porté M. Macron en 2017, en nommant des gens et de droite et de gauche.
00:18Là, il dit, sur les Jeux olympiques, ça a été un succès, de gauche aussi,
00:23Castaner, etc.
00:25Sur les Jeux olympiques, il dit, il y a une présidente de région
00:29qui est de droite et une maire de Paris qui est de gauche.
00:31Et ça a été un succès.
00:33Et donc, en fait, il va traduire ça à l'Assemblée nationale en coalition.
00:36Or, s'il veut une coalition, ça veut dire qu'il ne veut pas de cohabitation.
00:40Donc, c'est-à-dire qu'il ne veut pas partager le pouvoir.
00:42Or, le message qu'ont envoyé les Français dès les législatives de 2022,
00:47c'était de partager le pouvoir avec le reste du spectre politique.
00:50Les Européennes, je n'en parle pas, c'est la pire claque électorale
00:52d'un parti présidentiel au pouvoir.
00:54Même sous Hollande-Valls, on n'était pas tombé aussi bas.
00:56Même sous Mitterrand-Rocard, on n'était pas tombé aussi bas.
00:58Et puis, troisième élément, c'est qu'il va aussi dire aux gens.
01:03J'ai été notamment aux personnes, les 10 millions de gens qui ont voté
01:06pour le Rassemblement national ou pour un parti plus à droite que la Macronie.
01:09Ce programme-là, qui est un programme qui n'est pas un programme en même temps.
01:13Eh bien, finalement, je ne vais pas l'appliquer.