Le ras-le-bol de Marseillais : "Ici, c’est tout le temps dégueulasse"

  • il y a 13 jours
Hier, sous l’Ombrière du Vieux-Port, devant un collectif d’associations, Éric Akopian, le fondateur de Clean my Calanques, a lancé un appel aux Marseillais.
Un samedi d’été ordinaire sous l’Ombrière. Tresseuses et touristes ont d’abord vu se former un cercle autour du portrait de Paul Watson, fondateur du mouvement Sea Shepherd et figure emblématique de la lutte contre la chasse baleinière, arrêté par la police danoise le 21 juillet à la demande du gourvernement japonais. Comme Lucas, adhérent de l’antenne locale, les sympatisants se sont réunis pour "sensibiliser et mobiliser les Marseillais, en attendant le 15 août et la décision du ministère de la Justice danois quant à l’extradiction de Paul Watson".

Puis ce sont d’autres militants qui ont investi l’espace avec des sacs-poubelle (pleins) en pagaille. "On les a juste remplis sur la route en venant jusqu’ici. Tout le monde sature, c’est pas possible d’avoir la plus belle ville du monde et de vivre dans les déchets, ce n’est pas normal. Tous les étés, on s’aperçoit qu’il y a plus de monde sur les plages et dans la ville. Et tous les étés, les poubelles s’accumulent, à la fin de la journée on ne voit même plus le container", peste Éric Akopian, fondateur de l’association Clean my calanques.

Un coup de gueule partagé par d’autres associations et militants, comme Kamel Saari (Dark Massilia). Dans ses filets, le plongeur a ramené de Sormiou sa pêche du matin, canettes et bouteilles en plastique. Au mégaphone, Éric Akopian persiste et signe. "Cette mobilisation est la première mais pas la dernière : il est temps d’agir, nous avons la taxe d’ordures ménagères la plus élevée. Où va l’argent ? Que feriez-vous sans les associations ?", lance le militant.

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