Ce vendredi sur le plateau de 180 Minutes Info Été, Sarah Saldmann et Amaury Brelet ont échangé sur le port du burkini à la plage.
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00:00Vous avez entièrement raison, après, c'est toujours la difficulté
00:02de combiner la liberté de se vêtir et le trouble à l'ordre public.
00:05Mais n'oublions pas que le contexte dans lequel nous sommes aujourd'hui
00:08n'est pas des plus sereins.
00:10Quand on est en Burkini, c'est qu'on a la volonté,
00:12à mon sens et ça n'engage que moi,
00:14de montrer et d'affirmer sa propre religion
00:16de façon quand même assez ostentatoire.
00:18Donc outre les conditions d'hygiène,
00:20je ne suis pas hygiéniste, je n'en sais rien,
00:22mais on peut quand même s'interroger la volonté de montrer
00:24que oui, on partage sa religion
00:27de la façon la plus ostentatoire possible,
00:29et c'est difficile de le nier.
00:30Allez-y, Amaury-Brelé, une dernière réaction.
00:32La loi qui existe est très bien, laissant au maire, localement,
00:35le choix de décider ou non d'interdire...
00:37Oui, vous avez raison, mais dès qu'un maire fait ça,
00:39qu'est-ce qui se passe ? Il y a un recours immédiatement.
00:41Ça faut aussi, alors après...
00:42La justice, de décider ensuite si ses arrêtés doivent être validés
00:46ou cassés.
00:47Ça veut dire qu'on fait du inconcréto au cas par cas,
00:49ce qui est tout à fait pertinent.
00:51Il n'y a pas d'interdiction générale et absolue,
00:53c'est, je crois, l'arrêt Benjamin 1933.