• il y a 3 mois
Avec Yan Chantrel, sénateur PS des Français établis hors de France et vice-président de la commission de la culture, de l'éducation et du sport.

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##LE_TOUR_DE_FRANCE_DES_NOUVEAUX_DEPUTES-2024-08-09##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Jean-Marie Bordry.
00:04Il est 8h38 sur Sud Radio, tout de suite on accueille notre invité politique, Yann Chantrel.
00:09Bonjour à vous.
00:10Bonjour.
00:10Bienvenue sur Sud Radio, vous êtes sénateur socialiste des Français établis hors de France.
00:15Vous êtes aussi vice-président de la Commission de la Culture, de l'Éducation et du Sport au Sénat.
00:19On va évidemment parler sport avec vous dans quelques instants.
00:23Avant ça, vous êtes des Français établis hors de France, vous étiez établi dans le Canada pour ce qui vous concerne.
00:27Oui, absolument.
00:28Comment on suit les Jeux Olympiques de Paris dans votre circonscription ?
00:32Alors dans le monde, puisque moi je représente au Sénat les Français qui sont établis dans le monde entier,
00:36je peux vous dire les messages que je reçois, c'est un message de fierté de nos compatriotes partout dans le monde,
00:41puisque ces Jeux Olympiques sont évidemment une réussite.
00:45Très satisfait aussi dès la cérémonie d'ouverture finalement qui a vraiment lancé, qui a été un moment...
00:49Alors ça a fait beaucoup de bruit, ça a fait polémique aussi.
00:51Est-ce que ça a choqué ? Tiens, dans le monde, oui ça a choqué.
00:54Non, ça n'a pas choqué, je pense qu'il y a eu une fierté parce que ça a donné une belle image de la ville.
00:58D'ailleurs, c'est la première fois que c'est en dehors d'un stade,
01:00ce qui a pu donner un éclairage vraiment magnifique de la ville de Paris
01:04et de mettre en avant notre culture aussi dans sa diversité.
01:07Alors je sais que cette diversité ne plaît pas à tout le monde, mais c'est une réalité française également.
01:11Bien sûr, et d'où le sens de ma question.
01:13Est-ce que ce qu'on a montré pendant cette cérémonie d'ouverture...
01:16Bon, les sondages disent qu'une grande majorité des Français ont apprécié la cérémonie, quoi qu'on en pense.
01:20En revanche, dans certains pays, ça a beaucoup choqué.
01:23Le pape a cru critiquer, par exemple, la scène représentant justement le dernier repas du Christ.
01:29D'après lui, en tout cas, on a eu d'autres pays qui ont fustigé ça.
01:33Viktor Orban très critique en Hongrie, en Russie, je ne vous en parle même pas.
01:37Bon, on a choqué.
01:38Oui, vous prenez l'exemple quand même de régimes plus ou moins autoritaires, on va dire.
01:43Donc, que eux ça les choque, c'est plutôt une belle chose.
01:45C'est la réalité du monde.
01:46Puisque nous avons mis en avant justement l'universalisme français, la diversité française, c'est la réalité.
01:52Et ce qui a été perçu, c'est comme tel, c'est vraiment l'image de la France.
01:55Alors par contre, entre l'image qui est donnée de cette diversité et les réalités dans notre pays par rapport aux inégalités qui font place dans notre pays, qui sont importantes,
02:04et les discriminations, ça c'est un autre sujet, bien évidemment.
02:07Mais moi, j'en étais très fier, j'étais très ému justement par rapport à cette cérémonie.
02:11Je trouve qu'elle a été belle, ça a été un beau lancement.
02:13Et puis ça a continué ensuite avec nos athlètes, bien évidemment, qui nous ont apporté beaucoup de médailles.
02:18Justement, la France qui vient décrocher une nouvelle médaille d'or.
02:20Deuxième semaine, on ne va pas se mentir, beaucoup plus difficile que la première.
02:23On s'y attendait un petit peu.
02:24On gagne beaucoup moins de médailles, mais on a quelques finales qui se profilent.
02:27Donc c'est déjà ça.
02:28Quoi qu'il en soit, certains athlètes ont été assez critiques.
02:30Je prends par exemple Florent Manodou qui nous explique que la France n'est pas un pays de sport.
02:35Regardez, on est décroché par l'Australie au classement des médailles.
02:39Pourtant l'Australie est beaucoup, beaucoup moins peuplée que la France.
02:42Comment on explique que certains pays performent beaucoup plus que nous ?
02:46Après, je sais que c'est une habitude française de s'auto-flageller.
02:50Quand on regarde les autres, quand on se compare, on a quand même un bon classement.
02:55On a quand même gagné, même en dehors des Jeux Olympiques,
02:57on est quand même une grande nation de sport, de football.
02:59On a gagné deux fois la Coupe du Monde.
03:00On a gagné au handball aussi.
03:01Il y a une multitude de types.
03:02On est une grande nation de sport.
03:04Il faut quand même en avoir conscience parmi les nations de sport.
03:06Pourtant, certains athlètes disent le contraire.
03:08Après, est-ce qu'il pourrait y avoir plus de choses qui sont faites pour pouvoir accompagner les athlètes ?
03:14D'ailleurs, beaucoup d'athlètes, et j'en suis le témoin,
03:16vont des fois effectivement à l'étranger aussi.
03:18Ils vont aux États-Unis aussi pour pouvoir franchir un cap.
03:20Pourquoi ils ont besoin de franchir un cap ?
03:22Pour pouvoir franchir un cap.
03:23Des fois, c'est des caps aussi mentales,
03:26parce qu'il y a aussi toute une préparation globale.
03:30Mais l'INSEP, ici, a fait énormément, a énormément travaillé.
03:33J'ai pu visiter leur site.
03:34Il y a eu un gros travail aussi de la Porte de la France là-dessus.
03:37Mais je pense qu'il y a certains éléments sur lesquels nous avons un peu de retard, effectivement.
03:41Je pense sur la préparation mentale.
03:42Même tout ce qui est politique de santé mentale en général en France
03:45est quelque chose de tabou, de peu abordé.
03:48Donc, on est très sportif mais trop fragile psychologiquement ?
03:51Ce n'est pas forcément en termes de fragilité,
03:52mais l'aspect mental dans le sport est déterminant, est important.
03:55On voit les très grandes sportives,
03:56je vois Djokovic, des gens comme ça,
03:57des personnes qui sont très préparées mentalement.
03:59Et c'est peut-être sous-estimé, je dirais, en France.
04:02Donc, il manque quelque chose qu'on va peut-être aller chercher dans d'autres pays.
04:05Par exemple, je pense qu'il s'est passé en handball.
04:08Alors, l'équipe de France de handball,
04:09elle a dominé ce sport pendant presque 20 ans.
04:12Il reste quelques secondes, elle est devant,
04:14elle doit juste garder la balle, elle la perd.
04:16Les Allemands égalisent, à la fin, ils gagnent.
04:17Ça, c'est mental ?
04:18Oui, effectivement, ça peut être mental.
04:21Après, c'est la préparation.
04:23Il faut voir qu'aussi, je prends l'exemple nord-américain que je connais le plus.
04:26Il y a des universités qui préparent,
04:28il y a même des bourses qui sont données.
04:29Ce sont des universités qui coûtent très cher.
04:31Il y a tout un travail qui est fait dès le plus jeune âge.
04:33Je pense que ça, c'est ce qu'il faudrait que nous renforcions dans notre pays.
04:37De pouvoir avoir un accompagnement beaucoup plus important.
04:39Alors, les collectivités territoriales font énormément au niveau du sport.
04:43Oui, elles financent les équipements souvent.
04:45Mais il y a aussi renforcer l'attractivité du sport.
04:48Par exemple, c'est difficile de gagner sa vie quand on fait du sport.
04:51On ne va pas se mentir.
04:52Sauf quand on est footballeur de haut niveau.
04:54Mais on ne parle que de ceux qui sont millionnaires.
04:55Il y en a beaucoup qui la gagnent très mal.
04:57Bruno Le Maire, le ministre de l'économie,
04:59alors même que la polémique avait été lancée par David Douillet,
05:01Bruno Le Maire dit qu'il ne faut pas que les primes des athlètes
05:05soient fiscalisées.
05:07Pourquoi on a attendu les Jeux Olympiques pour se dire
05:10qu'il ne faut peut-être pas imposer les athlètes ?
05:14Oui, je pense qu'au-delà de l'imposition des athlètes,
05:17parce que c'est normal que tout le monde participe à l'effort collectif,
05:20mais c'est vrai qu'il y a des sports qui ont plus de mal que d'autres
05:24parce qu'ils ne sont pas visibles.
05:26Ils ne sont pas reconnus.
05:27Il n'y a pas beaucoup de licenciés également.
05:29Je vous prends l'exemple, j'ai vu un match récemment du hockey sur gazon.
05:33L'Allemagne, c'est des milliers et des milliers de licenciés.
05:36Nous, c'est très peu.
05:37Donc il y a des sports qui sont très peu développés.
05:39Et si la pétanque était un sport olympique,
05:41on serait surement champion olympique multiple fois,
05:43alors que ça n'existe pas ailleurs.
05:44L'imposition des primes.
05:46Mais l'imposition des primes, après ça c'est un sujet...
05:49Est-ce que vous êtes favorable...
05:50Tout dépend, parce que quand on gagne beaucoup d'argent,
05:52qu'on gagne des millions, je suis désolé...
05:54Non mais d'accord, mais là on parle des primes des Jeux Olympiques.
05:56Est-ce que vous êtes favorable au fait que ce que gagnent les athlètes
06:00ne soit pas imposé ?
06:01Moi, je suis favorable à ce que tout le monde soit imposé,
06:05quoi qu'il fasse.
06:06Il n'y a pas de privilège.
06:08Donc pas de privilège pour les sportifs.
06:09Il ne faut pas de privilège.
06:10Non, il ne faut pas une société de privilège.
06:11D'ailleurs, quelqu'un qui gagne peu, c'est peu su,
06:13ne paiera pas d'impôt.
06:14Parce que c'est déjà le cas en France.
06:15Il y a 50% de la population qui ne paye pas d'impôt sur le revenu,
06:18parce qu'ils ne gagnent pas suffisamment.
06:19Donc pour vous, ce n'était pas un scandale,
06:20contrairement à ce qu'a dit David Douillet,
06:22que les primes des athlètes aux JO soient imposées ?
06:24Non, pour moi, ce n'est pas un scandale.
06:26Ce sera dit, en tout cas, clairement.
06:28Parlons politique désormais.
06:30Vous êtes, je le rappelle, sénateur socialiste.
06:33Est-ce que vous voulez toujours qu'Emmanuel Macron
06:36nomme Lucie Castet à Matignon ?
06:38Oui, non seulement nous le souhaitons,
06:41mais c'est ce qu'il devrait faire.
06:42Parce que c'est ce qui est fait dans tout régime démocratique parlementaire.
06:46Vous parlez du Canada, on pourrait parler également de l'Espagne,
06:48du Royaume-Uni, qui sont des régimes parlementaires.
06:50Qu'est-ce qui se passe ?
06:51C'est passé pour Justin Trudeau, qui est au Canada.
06:53Il n'a pas de majorité, mais c'est lui qui est arrivé en tête.
06:55Donc c'est lui qui a été en charge
06:57d'avoir la possibilité de former une majorité.
07:00À condition de tenir compte des autres partis
07:02pour arriver à faire passer des voix.
07:04Alors, comment le faire si on nomme même pas déjà la personne qui est arrivée en tête ?
07:07Est-ce que vous pensez que la gauche est capable
07:09de faire des compromis avec les autres députés,
07:11quel que soit leur camp, dans ce cas-là,
07:12pour arriver à faire passer des voix ?
07:14Déjà, pour pouvoir faire des compromis,
07:15la première étape, c'est de nommer la personne qui est arrivée en tête,
07:17la coalition qui est arrivée en tête.
07:19À partir de là, la personne est en charge
07:22de former un gouvernement qui peut tenir
07:24et qui n'est pas censuré, pour faire passer des textes.
07:26C'est exactement ce qui s'est passé précédemment
07:28avec Emmanuel Macron, qui n'avait pas de majorité.
07:30Il a nommé la personne qui était en tête.
07:32Raison pour laquelle tout votre camp a qualifié
07:34la majorité précédente, je cite,
07:36de « minorité présidentielle ».
07:38Vous êtes vous-même une minorité encore plus minoritaire que la précédente.
07:40Il y a une minorité, et le but, c'est justement
07:42de construire des majorités, de projets,
07:44sur des textes, sur lesquels il s'en est demandé,
07:46en faisant vivre le Parlement.
07:48C'est ça, le Parlement. Moi, j'en fais partie.
07:50Il y a des propositions, à mon avis,
07:52qui peuvent rejoindre l'ensemble de la population
07:54et qui sont très populaires.
07:56Il y a l'augmentation des revenus,
07:58des salaires minimums, notamment,
08:00qui est populaire également dans la population.
08:02Dans l'opinion publique, mais pas à l'Assemblée nationale.
08:04Il y a même des centristes
08:06qui l'ont proposé aussi bien à l'Assemblée nationale
08:08qu'au Sénat.
08:10Vous pourriez faire passer le SMIC à 1 600 euros,
08:12par exemple, à l'Assemblée nationale,
08:14vous pensez ? Oui, tout à fait.
08:16Vous pensez que vous pourriez aussi abroger la réforme des retraites ?
08:18De toute façon, on peut le faire passer par un simple décret.
08:20De toute manière, au niveau du SMIC,
08:22c'est comme ça que ça se fait.
08:24Après la réforme des retraites, dans la population,
08:26il y a une majorité.
08:28Si Emmanuel Macron a été sanctionné, c'est en grande partie
08:30à cause de ça, de sa politique brutale, néolibérale
08:32qu'il a pratiquée. Vous avez une majorité
08:34également pour abroger
08:36la réforme des retraites. Pourtant, aujourd'hui,
08:38le régime des retraites est davantage en déficit
08:40qu'il ne l'était à l'époque de la réforme.
08:42Il y a d'autres moyens de trouver, justement. Il y a déjà les cotisations,
08:44les cotisations sociales.
08:46Il y a la possibilité de revoir notre système.
08:48Vous savez, je pense que...
08:50C'est important. On a parlé de pouvoir d'achat.
08:52Augmenter les cotisations. Vous venez de dire
08:54qu'il faudrait mieux augmenter les cotisations
08:56des Français en retraite.
08:58Des Français qui ont le plus, qui bénéficient le plus.
09:00Parce que quand vous regardez nos mesures,
09:0290% ne touchent pas les Français.
09:04C'est 10% les plus riches.
09:06Et pour ça, il vous faudrait une majorité. C'est une réforme des retraites en tant que telle ?
09:08Oui, tout à fait.
09:10C'est une réforme derrière. Mais déjà, il faut commencer par abroger
09:12parce que c'est ce que souhaitent nos compatriotes.
09:14Il faut avoir aussi les temps de travail.
09:16Moi, je considère que les métiers les plus pénibles,
09:18et il y en a qui sont très pénibles, où vous devriez même partir avant.
09:20À 55 ans.
09:22Et vous pouvez partir plus tard quand vous faites un métier.
09:24Potentiellement, il y a des métiers, peut-être le vôtre,
09:26vous ne souhaiterez jamais partir à la retraite.
09:28Ça peut être tout à fait votre droit.
09:30Il faudra bien que j'y passe un moment.
09:32Mais ça veut dire que si Lucie Castepas
09:34arrive à Matignon, une des premières choses
09:36qu'elle devrait lancer, ce serait une réforme des retraites.
09:38Une énième réforme des retraites.
09:40C'est pas une énième réforme des retraites.
09:42C'est d'abroger celle qui était inégalitaire.
09:44J'appartiens à une génération
09:46qui a passé son temps à voir des manifestations
09:48contre des réformes des retraites. On ne sait même pas à quel âge
09:50on partira à la retraite à un moment ou à un autre.
09:52Parce que ça a toujours été des réformes des retraites injustes.
09:54Qui a toujours fait peser, d'ailleurs, sur ceux qui ont le moins.
09:56Quand je vois, en parlant des retraites,
09:58c'est un vrai sujet,
10:00je vois beaucoup de nos compatriotes qui partent de France,
10:02qui vivent notamment en Afrique,
10:04parce qu'ils ne peuvent pas subvenir à de leurs besoins
10:06avec les petites retraites qui touchent.
10:08Ils ont besoin de partir dans un pays où, éventuellement,
10:10ils auront un peu plus de pouvoir d'achat et de pouvoir de vivre.
10:12Et en attendant, il vous faudra, quoi qu'il en soit,
10:14pour arriver à travailler sur ces sujets-là,
10:16une majorité qui, pour l'instant, il faut bien dire,
10:18est introuvable.
10:20Justement, c'est l'avis du Parlement.
10:22Imaginons qu'Emmanuel Macron nomme quelqu'un d'autre à Matignon.
10:24Pourquoi pas Xavier Bertrand,
10:26président de droite de la région Hauts-de-France,
10:28prêt à relever le défi, la droite plutôt sociale,
10:30il faut bien le dire, qui a su dans le passé
10:32travailler avec la gauche dans sa région.
10:34Vous seriez prêt à travailler avec un gouvernement ?
10:36Non, absolument pas.
10:38Au début, ça serait une insulte, déjà,
10:40au vote des Français de nommer une personne qui est ici
10:42d'un groupe ultra-minoritaire,
10:44qui fait une quarantaine de parlementaires.
10:46À la limite, il fera moins de jaloux.
10:48Automatiquement, ça ne serait pas respectueux.
10:50À partir du moment où le président de la République
10:52ne respecte pas,
10:54il a dissous l'Assemblée nationale dans la foule de l'élection européenne,
10:56il y avait une urgence, a priori,
10:58à clarifier.
11:00Il n'y a plus d'urgence, puisque ça fait plus d'un mois
11:02qu'on attend, justement, qu'il nomme...
11:04Il a promis de le faire à la mi-août, on en approche.
11:06S'il nomme quelqu'un qui n'est pas de gauche, qu'est-ce que vous ferez ?
11:08Clairement, nous ne soutiendrons pas.
11:10Nous ne soutiendrons rien de cette personne.
11:12Qu'est-ce que vous ferez ? Comment vous empêcherez Emmanuel Macron
11:14de nommer quelqu'un d'autre qu'un
11:16représentant de la gauche ?
11:18Vous avez l'émotion de censure, le budget qui va arriver.
11:20Donc, si jamais ce budget n'est pas
11:22corrélé à ce que nous avons défendu,
11:24et les propositions que nous faisons... Parce que, vous savez, au Parlement, c'est très simple.
11:26Nous faisons des propositions d'amendement,
11:28nous déposons des propositions.
11:30Si ces propositions sont adotées, ce sont les nôtres.
11:32Donc, nous les soutiendrons.
11:34Qu'est-ce que vous ferez ?
11:36Qu'est-ce que vous ferez ?
11:38Qu'est-ce que vous ferez ?
11:40Qu'est-ce que vous ferez ?
11:42Qu'est-ce que vous ferez ?
11:44Qu'est-ce que vous ferez ?
11:46Qu'est-ce que vous ferez ?
11:48Qu'est-ce que vous ferez ?
11:50Qu'est-ce que vous ferez ?
11:52Qu'est-ce que vous ferez ?
11:54Qu'est-ce que vous ferez ?
11:56Qu'est-ce que vous ferez ?
11:58Qu'est-ce que vous ferez ?
12:00Qu'est-ce que vous ferez ?
12:02Qu'est-ce que vous ferez ?
12:04Qu'est-ce que vous ferez ?
12:06Qu'est-ce que vous ferez ?
12:08Qu'est-ce que vous ferez ?
12:10Qu'est-ce que vous ferez ?
12:12Qu'est-ce que vous ferez ?
12:14Qu'est-ce que vous ferez ?
12:16Qu'est-ce que vous ferez ?
12:18Qu'est-ce que vous ferez ?
12:20Qu'est-ce que vous ferez ?
12:22Qu'est-ce que vous ferez ?
12:24Qu'est-ce que vous ferez ?
12:26Qu'est-ce que vous ferez ?
12:28Qu'est-ce que vous ferez ?
12:30Qu'est-ce que vous ferez ?
12:32Qu'est-ce que vous ferez ?
12:34Qu'est-ce que vous ferez ?
12:36Qu'est-ce que vous ferez ?
12:38Qu'est-ce que vous ferez ?
12:40Qu'est-ce que vous ferez ?
12:42Qu'est-ce que vous ferez ?
12:44Qu'est-ce que vous ferez ?
12:46Qu'est-ce que vous ferez ?
12:48Qu'est-ce que vous ferez ?
12:50Qu'est-ce que vous ferez ?
12:52Qu'est-ce que vous ferez ?
12:54Qu'est-ce que vous ferez ?
12:56Qu'est-ce que vous ferez ?
12:58Qu'est-ce que vous ferez ?
13:00Qu'est-ce que vous ferez ?
13:02Qu'est-ce que vous ferez ?
13:04Qu'est-ce que vous ferez ?
13:06Qu'est-ce que vous ferez ?
13:08Qu'est-ce que vous ferez ?
13:10Qu'est-ce que vous ferez ?
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13:52Qu'est-ce que vous ferez ?
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