Selon la mairie de Paris, les chiffres du tourisme sont très bons pour ces Jeux olympiques. D'après Pierre Rabadan, l’adjoint au Sport de la mairie de Paris, le taux de remplissage hôtelier est de 85% contre 72% habituellement.
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00:00Oui, en tout cas, sur la période des JO, on a malheureusement eu un trou d'air important avant les JO olympiques.
00:06Mais là, ce qu'on voit, c'est que la fête a enfin commencé avec la cérémonie d'ouverture.
00:11On a estimé, nous, qu'on va globalement faire en net, c'est-à-dire plus de 100 millions de chiffres d'affaires sur l'hôtellerie.
00:18Sur la période des deux semaines, on est quasiment à plus de 400 millions.
00:21Mais si on tient compte du trou d'air d'avant, lissons un petit peu les choses, ça reste malgré tout une opération positive.
00:27– Quels sont les secteurs touristiques qui ont le plus profité de ces jeux ?
00:31– C'est les choses un peu classiques, l'hébergement marchand avec, évidemment, l'hôtellerie.
00:36On a le plus bénéficié, on a Paris et l'Île-de-France.
00:39Vous savez, on a souvent parlé que c'était les jeux de la plaine Saint-Denis,
00:43parce qu'il y avait effectivement la nouvelle piscine, beaucoup d'épreuves.
00:46Elles se déroulaient également au Stade de France, c'est le cas.
00:48L'Île-de-France a vraiment bien profité, même légèrement mieux que Paris là-dessus.
00:53Par contre, si on regarde les musées ou encore les restaurateurs ou les restaurants,
00:58on va dire que le bilan est un peu plus mitigé.
01:00– Alors, est-ce que c'est un bonus pour Paris et sa région,
01:04ou bien est-ce que ça se fait au détriment d'autres régions françaises
01:07qui ont pâti finalement de l'organisation de ces jeux ?
01:09– Non, c'est globalement plutôt assez positif.
01:12Évidemment, le début juillet, on n'en parle plus, on sait que c'était mauvais.
01:15Là maintenant, par exemple, si vous prenez des destinations comme Cannes ou la Côte d'Azur,
01:20il y a eu un effet de report important de touristes qui n'avaient pas envie
01:23de vivre les ferles-essences des JO, ce qui peut être compréhensible aussi,
01:26et qui se sont rabattus sur des destinations alternatives
01:29un peu plus tôt que prévu, sur des périodes un peu plus longues.
01:31Donc clairement, la Côte d'Azur tire son épingle du jeu.
01:33On voit aussi que le très mauvais temps qu'on a eu, presque un mois de novembre,
01:38sur les 4-5 premiers mois de l'année, a poussé les Français à privilégier,
01:42ou en tout cas garantir le soleil.
01:43Et ça évidemment, la Méditerranée, c'est clairement une garantie en termes de soleil.
01:47Donc nous, globalement, ça a plutôt bénéficié à tous.
01:49Et puis je terminerai juste sur les autres villes qui ont accueilli,
01:52je pense à Aix-Marseille, à Lille, où là, à Marseille,
01:55on a fait plus de 50% de chiffre d'affaires.
01:57Et Châteauroux et Lille, c'est quasiment x4.
02:00Donc clairement, il y a un impact qui est positif.