Echange tendu entre Anne-Sophie Lapix et Anne Hidalgo au 20 heures de France 2
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00:00Ce que nous apprenons là ensemble, c'est quand même à retrouver le goût d'être ensemble et ça c'est pas rien et j'espère que ça durera à nous aussi collectivement, à nous aussi les politiques, de faire durer ce moment-là.
00:12Mais là on est concret là, est-ce que toutes ça, est-ce que les conditions pour faire baisser l'insécurité, pour améliorer aussi la propreté ?
00:18Alors d'abord l'insécurité à Paris, elle avait très très largement baissé puisque avec la préfecture de police mais aussi avec la police municipale
00:28et je veux saluer nos agents de la police municipale et des agents de médiation qui étaient là avant les Jeux, qui seront là encore après les Jeux.
00:35Sur la propreté, on avait rehaussé bien avant les Jeux notre dispositif de sécurité avec des changements et donc c'est mieux que d'habitude parce que maintenant ça se voit et que tout le monde le voit.
00:47Et peut-être aussi que ce discours extrêmement facile mais destructeur qu'on a eu pendant des années sur Paris, là la preuve est donnée que c'est un discours qui ne correspond pas tout à fait à la réalité.
01:04Mais il va falloir aussi comprendre comment on fait durer ce moment-là et la responsabilité collective.
01:10Justement dans une interview au Monde, vous réglez des comptes avec ceux qui ont critiqué les JO et qui ont critiqué souvent votre gestion de Paris.
01:16Vous dites même « fuck les réacs ». Ce n'est pas un message très rassembleur avec un véritable esprit olympique ?
01:23Si, mon esprit est tout à fait olympique et c'est de dire justement qu'on a réussi quelque chose de grand.
01:28Le pays a été rassemblé autour de sa capitale. L'image de la capitale est aujourd'hui rehaussée.
01:35C'est pour ça que vous dites « fuck les réacs ». C'est quand même assez agressif.
01:38Vous dites aussi que le message de l'extrême-droite est écrabouillé. Les gens qui ont voté pour l'extrême-droite, ils sont 35%.
01:45Est-ce qu'ils ne vont pas se sentir eux aussi un peu écrabouillés, d'autant qu'ils ne vivent pas souvent à Paris ?
01:49Je pense que ce qui est la force quand même de ce moment que nous vivons, c'est que le message de fraternité, le message humaniste a écrasé tout le reste.