Premier jour de grève devant l'hôtel Créolia de Saint-Denis. A l'appel de la CGTR, les salariés réclament une hausse de leur salaire équivalente à l'inflation. Le mouvement pourrait s'amplifier.
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00:00Ce matin, nous sommes là parce que nous l'avons en négociation de salaire sur l'ENAO.
00:06Depuis le 8 juillet, nous avons fait trois réunions et sur les revendications salariales en elles-mêmes,
00:13la direction refuse totalement les demandes des salariés.
00:17Donc nous avons fait plusieurs réunions avec les salariés et vendredi dernier, la grève a été votée pour aujourd'hui.
00:24Donc aujourd'hui, nous sommes sur un mouvement de grève essentiellement pour nos salaires
00:29et ce soir, nous avons voté pour avoir de la continuité de la grève,
00:32si nous continuons demain ou si nous faisons un petit battement et nous reprenons ultérieurement.
00:37Mais de toute façon, nous, nous connaissons les chiffres de l'entreprise,
00:41nous connaissons que la direction est en train de nous mener en bateau,
00:44nous connaissons que le propriétaire, notamment M. Lefebvre, prend tout le bénéfice de l'entreprise
00:52et il ne laisse rien pour les salariés.
00:54Nous, ça donne à nous juste deux petites choses,
00:57la mise en place d'une prime d'ancienneté qui ne représente pas grand-chose
01:01et la mise en place, elle augmente légèrement la prime transport,
01:05mais alors vraiment légèrement, il ne suffit pas du tout, du tout à nos revendications.
01:09Nous nous rends compte que dans la vie, aujourd'hui, tout s'augmente, l'inflation est extrêmement galopante.
01:18Nous aperçoivons que l'entreprise, elle, sur ses augmentations,
01:22elle a une marge de manœuvre parce qu'elle augmente les autres prix à tous les niveaux
01:26et bizarrement, pour les salaires, elle n'apprend rien.
01:30Et nous constatons aussi, parce que nous, comme nous sommes une entreprise de plus de 50,
01:34elles ont l'obligation de nous donner certains documents
01:37et nous constatons que le patron, le propriétaire, il augmente sa rémunération,
01:42ce qui est inadmissible pour nous, donc nous n'acceptons pas ça
01:46et nous, nous voulons que notre salaire ait augmenté substantiellement par rapport à l'inflation.
01:52Non, nous sommes là pour toute la journée.
01:54Alors, là, nous viennons d'avoir deux petits entretiens avec la direction,
01:58avec la comptable et notre directeur.
02:01Alors, la comptable, c'était pour les décibels.
02:04Alors, si on peut appeler ça une négociation,
02:06on négocie pour les décibels, les fours, quand même, les fours de café.
02:10Et ensuite, la direction l'appelle à moi pour dire à moi qu'elle ira en toute négociation,
02:14qu'elle vienne parler à nous et qu'elle reste sur sa position.
02:19Donc, nous ne faisons pas ça aux salariés
02:21et nous pensons que le mouvement va s'amplifier au fil du temps.
02:24Il nous était prévu de partir sur une journée de grève.
02:26Alors, des fois, c'est possible maintenant que nous allons partir sur plusieurs jours.
02:30Et depuis ce matin, nous faisons en sorte d'être conciliants,
02:33nous essayons de ne pas mettre la musique trop forte à la demande des policiers.
02:38Mais s'ils continuent comme ça, nous allons foutre les six haut-parleurs à fond dans la caisse
02:42et après, nous allons voir comment ils pensent.
02:44Non, nous n'avons pas du tout, du tout, du tout écouté.
02:47Et cela depuis des années, depuis que, moi, m'y dirais,
02:50avant, on était le groupe Accor, on était managé par le groupe Accor.
02:53Ensuite, on est devenu une franchise du groupe Accor.
02:56Le dialogue social existait à cette période.
02:58Et depuis qu'Excel a repris cette entreprise, il n'y a plus rien.
03:01Il n'y a plus de dialogue social.
03:02On a un propriétaire, il veut tout poli.
03:05Donc, à un moment donné, il faut y arrêter.
03:07Nous voulons bien accepter un nom des ans que vous prenez toutes.
03:11Mais là, non, il y arrête là.
03:13Surtout qu'encore une fois, nous connaît que l'année 2023 a été une année record.
03:17C'est une année où ça l'explose toutes les autres années.
03:20Donc, il n'est pas possible, là, non.
03:22Là, nous veuillons y arrêter.
03:23En fin de compte, il faut qu'on prenne un nom.
03:25J'ai un travail, j'ai un salaire, compte tenu de ça.
03:27Voilà.
03:28Mais ça, c'est un discours longtemps.
03:29Ça, c'est un discours d'un temps bon colon.
03:32Aujourd'hui, on ne peut pas le dire comme ça.
03:34Pas une direction.
03:35Alors maintenant, s'il veut partir dans cette voie, on connaît.
03:37Nous, nous avons d'autres moyens pour obliger les alliés à changer de voie.
03:41Parce que là, pour l'instant, nous, pourquoi on rentre dans l'entreprise ?
03:43Nous, pourquoi on fait des toits dans les chambres ?
03:45Mais il ne tardera pas à nous faire.
03:47Et vous êtes la pire que nous réveille le bon client,
03:49que le bon client quitte l'hôtel.
03:51Mais s'il faut le faire, on le fera.
03:52Ça, ce n'est pas un souci, ça.