• il y a 4 mois
Au Venezuela, l'opposition sort en masse dans les rues. La réélection de Nicolas Maduro ne passe pas. Un lourd soupçon de fraude plane sur les votes malgré la publication des chiffres officiels. A l'international, de nombreux pays ne reconnaissent pas la victoire du président sortant et considère l'opposant comme le gagnant. C'est le cas des Etats-Unis ou encore de l'Argentine.

Category

🗞
News
Transcription
00:00La contestation ne cesse de gronder au Venezuela depuis la réélection de Nicolas Maduro à la tête de l'État.
00:06Des milliers de partisans de l'opposition battent le pavé à Caracas, à Madrid ou encore à New York.
00:12Nombre d'entre eux demandent plus de transparence sur les résultats dans ce pays
00:16qui utilise pourtant le vote électronique avec trace écrite.
00:20Officiellement, le Conseil national électoral donne 52% des voix au président sortant,
00:26contre 43% pour son opposant Edmundo González Urrutia.
00:30Mais selon le décompte de l'opposition, le candidat Edmundo González aurait recueilli 67% des voix.
00:36Pour les observateurs, la totalité des votes n'aurait pas été comptabilisée par le Conseil national électoral.
00:43Déclarer un vainqueur sans avoir compté 100% des votes, cela ne respecte pas le vote des Vénézuéliens.
00:49Le président du Conseil national électoral ne peut pas déclarer qu'il a 80% de votes certifiés.
00:55Pour sa part, Washington soutient l'opposition et demande plus de clarté.
00:59Le Conseil national électoral a rapidement déclaré Maduro vainqueur sans aucune preuve à l'appui.
01:05Pendant ce temps, l'opposition vénézuélienne et la société civile ont fourni des preuves décisives
01:10montrant qu'Edmundo González a reçu la majorité des voix lors de cette élection.
01:15En dépit de la contestation, Nicolás Maduro n'entend pas reconnaître une quelconque défaite
01:20et dénonce un coup d'État orchestré par les États-Unis.
01:25Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations