La Boite à Médailles avec Sylvain André, médaillé d'argent en BMX Racing
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00:00Ils nous ont fait vibrer hier un podium 100% tricolore pour le BMX racing français.
00:09On est avec Sylvain André, vice-champion olympique.
00:12Ça va Sylvain ?
00:13Ça va, ça va.
00:14J'aime bien quand tu dis vice-champion olympique.
00:15Ça fait...
00:16Je ne l'ai pas trop entendu encore.
00:17Et les autres disent plus médaillé d'argent ?
00:19Non, non.
00:20Mais c'est vrai que ça fait...
00:21Ouais, on ne le dit pas.
00:22Vu qu'on parle de notre triplé de machin.
00:25Mais finalement, personnellement, vice-champion olympique, c'est cool.
00:29C'est quelque chose de fort.
00:30Et c'est vrai qu'en plus, partager un podium avec tes coéquipiers, tes potes, c'est quelque
00:33chose qui va vous lier pour la vie, j'ai envie de dire.
00:36Je pense que même dans 40, 50, 300 ans, vous allez en reparler encore de ça.
00:41Ouais, ouais.
00:42C'est sûr que ça va nous lier.
00:43Après, on est déjà lié parce qu'en fait, on roule avec Joris, on a un an d'écart.
00:48On roule depuis qu'on a 14 ans ensemble.
00:50Romain est légèrement plus jeune.
00:51Donc voilà, ça fait une petite dizaine d'années.
00:53Donc on était déjà lié par ça.
00:56Et là, oui, forcément, on va être vachement associé au triplé en BMX.
01:03Et à la limite, il y a Joris, le vice-champion olympique, il y a le triplé.
01:08Et moi, ça ne me dérange pas que je préfère encore qu'on parle du triplé.
01:11Ça fera une meilleure image, une meilleure dynamique pour le sport.
01:15Après, qu'on retienne mon nom ou pas, ce n'est pas un problème.
01:18Et qu'est-ce qui fait la force du BMX français ? Parce qu'il y a ce triplé historique à
01:23Paris, mais à Tokyo, vous êtes déjà tous en finale.
01:25Il faut être les trois en finale.
01:26Même si ça ne s'est pas très bien passé, mais tout de même, il faut être les trois
01:29en finale.
01:30Quand on voit la course d'hier, il faut les mettre, les trois en finale.
01:33Comment tu l'expliques ? C'est dans la formation ?
01:35Je pense qu'il y a une histoire de génération, parce que la génération de Joris, il est
01:41de 91 et moi de 92.
01:42Et en fait, on a été presque une quinzaine à très tôt scorer.
01:48Dès qu'on avait 19-20 ans, on était dans les quarts, demi-finale de coupe du monde.
01:53Et je pense que Joris a très rapidement gagné des grosses courses.
01:58Et pendant une paire d'années, il était tout seul à faire ça.
02:01Et en fait, j'ai commencé à me dire, je peux faire un petit peu, un petit peu.
02:07Et puis, au lieu de voir trois Rikens sur un podium de coupe du monde, on voit un Français.
02:15Et puis après, on voit deux Français dans la finale.
02:17Et après, on se dit, si lui, il le fait, pourquoi pas moi ?
02:21Et je pense qu'après, il y a Romain qui est arrivé avec Jérémy Rancurel, qui était
02:26aux Jeux Olympiques à Tokyo.
02:27Il y avait Amidou Mir aussi.
02:29Arthur Pillar, le remplaçant.
02:31On a quand même un remplaçant qui est le vieil champion du monde l'année dernière.
02:34Donc c'est dire la profondeur du niveau en France.
02:39Et je pense qu'on se dit, c'est possible.
02:42Et du coup, tout devient, tout paraît plus facile en tout cas.
02:45En tout cas, tu vas pouvoir bien la fêter cette médaille.
02:48On m'a dit que tu étais un gros fêtard.
02:49Donc je te laisse nous montrer ça au Club France.
02:52Bravo Sylvain pour cette belle médaille d'argent.
02:54La petite photo traditionnelle pour terminer.
02:56Je te laisse nous montrer cette médaille, prendre un peu la pause.
02:59C'est parfait.
03:00Magnifique.
03:01Merci beaucoup Sylvain.
03:02Merci beaucoup.
03:03Et ça, c'est les médailles de quoi ?
03:05C'est tous les médaillés olympiques qui sont passés sur le plateau.
03:08Tu as un peu tous les sports.
03:09Donc tu seras affiché avec tes coéquipiers.
03:12J'en reconnais une paire.