L'affaire est en train de prendre une tournure politique, après le combat expéditif d'une athlète algérienne contre une boxeuse italienne. Plusieurs vois s'élèvent en effet pour affirme que l'algérienne Imane Khelif n'avait rien à faire dans ce combat car, "elle n'aurait pas les caractéristiques d'une femme, en clair il s'agirait d'une athlète transgenre.
Des propos qui avait déjà été prononcé par le président de l’IBA, Umar Kremlev, qui avait déclaré l’année dernière à l’agence de presse russe Tass que Imane Khelif ne pouvait pas concourir avec les femmes, du fait qu’« il a été prouvé qu’ils possèdent des chromosomes XY », et donc qu'elle est un homme et non une femme.
Le système d’information interne du CIO, qu’ont pu consulter plusieurs médias sur place, montre toutefois qu’Imane Khelif a été disqualifiée en raison de niveaux trop élevés de testostérone.
Cette fois, lors des JO de Paris, elle a été autorisée à participer à la compétition avec les femmes, or son adversaire, Angela Carini, a abandonné moins d'une minute après le début des huitièmes de finale des 66 kg à la suite d'un puissant coup de poing dans le nez.
Tout au long de la semaine, les responsables du CIO ont déclaré qu'ils n'avaient aucune raison d'exclure ce boxeur des Jeux olympiques.
À plusieurs reprises, le porte-parole du CIO, Mark Adams, a averti que la controverse impliquait de « vraies personnes » et a souligné que « ce n'est pas une question transgenre ».
A noter que le passeport de Imane Khelif indique qu'elle est une femme. Le Comité olympique algérien a publié mercredi un communiqué condamnant ce qu'il a qualifié de « mensonges » et de « ciblage et calomnie contraires à l'éthique à l'encontre de notre athlète estimée, Imane Khelif, avec une propagande sans fondement de la part de certains médias étrangers ».
La Première ministre italienne Giorgia Meloni,, qui rendait visite aux athlètes italiens au village olympique hier, a critiqué le fait que Angela Carini ait dû boxer contre Imane Khelif, affirmant qu'elle s'opposait depuis 2021 à ce que des athlètes ayant des caractéristiques « génétiquement masculines » concourent contre des femmes.
Matteo Salvini, vice premier ministre et ancien ministre de l'Intérieur, affirme de son côté :
«Notre athlète a dû se retirer contre Imane Khelif, avant d'éclater en sanglots pour tant de sacrifices partis en fumée. Une scène vraiment peu olympique : honte à ces bureaucrates qui ont permis un match qui évidemment n'était pas à armes égales.»
Ces deux derniers jours, le chef de la Ligue avait déjà publié plusieurs messages sur ses réseaux sociaux pour présenter Imane Khelif comme «un boxeur trans», dénonçant une «gifle à l'éthique du sport et à la crédibilité des olympiades».
De nombreux internautes ont également protesté, à l'instar de l'ancienne nageuse Sharron Davies : «Je suis tellement en colère contre le CIO, ils n'ont rien appris de l'histoire ou de la science et les femmes en paient continuellement le prix».
Des propos qui avait déjà été prononcé par le président de l’IBA, Umar Kremlev, qui avait déclaré l’année dernière à l’agence de presse russe Tass que Imane Khelif ne pouvait pas concourir avec les femmes, du fait qu’« il a été prouvé qu’ils possèdent des chromosomes XY », et donc qu'elle est un homme et non une femme.
Le système d’information interne du CIO, qu’ont pu consulter plusieurs médias sur place, montre toutefois qu’Imane Khelif a été disqualifiée en raison de niveaux trop élevés de testostérone.
Cette fois, lors des JO de Paris, elle a été autorisée à participer à la compétition avec les femmes, or son adversaire, Angela Carini, a abandonné moins d'une minute après le début des huitièmes de finale des 66 kg à la suite d'un puissant coup de poing dans le nez.
Tout au long de la semaine, les responsables du CIO ont déclaré qu'ils n'avaient aucune raison d'exclure ce boxeur des Jeux olympiques.
À plusieurs reprises, le porte-parole du CIO, Mark Adams, a averti que la controverse impliquait de « vraies personnes » et a souligné que « ce n'est pas une question transgenre ».
A noter que le passeport de Imane Khelif indique qu'elle est une femme. Le Comité olympique algérien a publié mercredi un communiqué condamnant ce qu'il a qualifié de « mensonges » et de « ciblage et calomnie contraires à l'éthique à l'encontre de notre athlète estimée, Imane Khelif, avec une propagande sans fondement de la part de certains médias étrangers ».
La Première ministre italienne Giorgia Meloni,, qui rendait visite aux athlètes italiens au village olympique hier, a critiqué le fait que Angela Carini ait dû boxer contre Imane Khelif, affirmant qu'elle s'opposait depuis 2021 à ce que des athlètes ayant des caractéristiques « génétiquement masculines » concourent contre des femmes.
Matteo Salvini, vice premier ministre et ancien ministre de l'Intérieur, affirme de son côté :
«Notre athlète a dû se retirer contre Imane Khelif, avant d'éclater en sanglots pour tant de sacrifices partis en fumée. Une scène vraiment peu olympique : honte à ces bureaucrates qui ont permis un match qui évidemment n'était pas à armes égales.»
Ces deux derniers jours, le chef de la Ligue avait déjà publié plusieurs messages sur ses réseaux sociaux pour présenter Imane Khelif comme «un boxeur trans», dénonçant une «gifle à l'éthique du sport et à la crédibilité des olympiades».
De nombreux internautes ont également protesté, à l'instar de l'ancienne nageuse Sharron Davies : «Je suis tellement en colère contre le CIO, ils n'ont rien appris de l'histoire ou de la science et les femmes en paient continuellement le prix».
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TVTranscription
00:00L'Algérienne Imane Relief s'est qualifiée pour les quarts de finale du tournoi de boxe en 66 kg.
00:05C'est l'une des grandes chances de médaille pour l'Algérie.
00:07Son coach parle même d'une médaille d'or.
00:09Mais ce qui fait parler ici, c'est peut-être la première polémique de ces Jeux.
00:12Imane Relief, en 2023, a été disqualifiée d'un tournoi pour un taux de testostérone trop élevé,
00:19un taux d'hormones mâles trop élevé.
00:21Et donc on l'accuse ici, et bien tout simplement, d'être une femme trans,
00:24parfois même un homme, par les milieux conservateurs ou les réseaux sociaux.
00:27Une polémique qui n'a cessé d'enfler en zone mixte, où les journalistes rencontrent les athlètes.
00:32Et bien, il y avait énormément de journalistes pour essayer d'obtenir une réponse d'Imane Relief sur cette situation.
00:38Elle, elle parle de son tournoi. Elle veut gagner la médaille d'or. Elle ne se préoccupe pas de cela.
00:43Mais son combat gagné aujourd'hui va sans doute relancer cette polémique.
00:46Gagnée en 46 secondes seulement sur abandon de l'Italienne Angela Carini,
00:50qui a pris deux coups et qui a décidé d'abandonner pour ne pas mettre son corps en danger.
00:54Elle avait très très mal au nez, et donc elle a décidé d'abandonner ce combat.
00:58Est-elle trop forte ? Imane Relief, c'est en tout cas tout ce que disent certains milieux conservateurs.
01:03On pense notamment, côté italien, au vice-président du Conseil des ministres, Matteo Selvini,
01:09qui l'a qualifié de trans, précisant même qu'elle bafouait les lois, l'éthique des Jeux olympiques.
01:14Alors, Imane Relief s'est qualifiée pour l'écart. Elle continue son tournoi.
01:18Et le Comité international olympique l'a autorisé à faire ce tournoi.
01:22Il n'y a donc pas à polémiquer, mais une chose est sûre, c'est que Imane Relief,
01:26dans deux jours, pour son quart de finale, sera très observée par le monde entier.
01:30Ici, en boxe, d'autres combats ont eu lieu pour les Africains, avec une déception,
01:34celle de la porte-drapeau de la RDC, Brigitte Mbabi, badue au premier tour.
01:38Elle n'a que 22 ans, tout l'avenir devant elle.
01:41Et puis une autre déception aussi, celle de la championne d'Afrique des 54 kg,
01:45la marocaine Ouidad Bertal, largement dominée aussi pour son combat des quarts de finale.