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L'équipementier japonais Mizuno a développé des vêtements imperméables aux appareils à rayonnement infrarouge qui permettent de photographier les sous-vêtements et la peau des joueuses. L’objectif est d’éviter que des photos et des vidéos de leur corps soient diffusés sur internet à leur insu. Le voyeurisme est un fléau au Japon où il est considéré, dans certaines régions, comme une violence sexuelle.

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Transcription
00:00Les voleilleuses japonaises portent des tenues antivoyeurs aux Jeux olympiques de Paris
00:03pour protéger leur intimité.
00:05L'équipementier japonais Mizuno a développé des vêtements imperméables
00:08aux appareils à rayonnement infrarouge
00:10qui permettent de photographier les sous-vêtements et la peau des joueuses.
00:13L'objectif est d'éviter que des photos et des vidéos de leur corps
00:16soient diffusées à leur insu sur Internet,
00:18engendrant des souffrances psychologiques pour les athlètes.
00:21Comment ça fonctionne ?
00:22Si on recoupe cette lettre C par un tissu de sport normal
00:25et qu'on l'expose à la lumière,
00:27la lettre C disparaît.
00:29Mais si on l'expose au rayonnement infrarouge,
00:31le tissu devient transparent.
00:33Alors qu'avec le tissu antivoyeur, opaque aux infrarouges,
00:36la lettre est protégée.
00:38Au Japon, le voyeurisme est un fléau.
00:40En 2021, un homme a été arrêté pour avoir diffusé sur un site pornographique
00:44des images d'une voleilleuse japonaise prise avec une caméra infrarouge.
00:48Depuis 2023, filmer ou photographier une personne de façon explicite
00:53est puni de trois ans d'emprisonnement au Japon.
00:55Cette année, le conseil départemental de Fukuoka
00:57a fait voter un décret considérant le voyeurisme des athlètes
01:00comme une violence sexuelle.
01:02Initialement créé pour les voleilleuses,
01:04les athlètes japonaises de tennis de table et d'athlétisme
01:06seront également équipées de ces vêtements.

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