• il y a 4 mois
L'activité économique de la France s'est montrée résiliente au deuxième trimestre grâce au commerce extérieur, une "excellente performance" saluée par le ministre de l'Economie, mais la consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance française, inquiète par son atonie. Les explications avec l'éditorialiste BFM Business, Pierre Kupferman.

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Transcription
00:00Pierre, c'est la bonne nouvelle du jour, la croissance de l'économie française depuis le début de l'année est plus forte que prévue.
00:05Oui, l'INSEE a revu à la hausse d'abord sa première estimation pour les trois premiers mois de l'année et pour le deuxième trimestre, l'INSEE nous dit que le PIB a encore augmenté de 0,3%.
00:18Ça Pierre, c'est un bon chiffre ?
00:19C'est plus que ce que prévoyait la grande majorité des économistes et cette performance qui est meilleure qu'attendue,
00:26on la doit d'abord au bon niveau des exportations et notamment de deux fleurons de l'industrie française, la construction navale et l'aéronautique.
00:35L'INSEE a également noté un rebond des investissements des entreprises au deuxième trimestre.
00:40Ça veut dire que maintenant, ce n'est plus la consommation des Français qui tire la croissance ?
00:44Ce n'est plus, on va dire, au deuxième trimestre, c'est-à-dire au printemps, l'INSEE note même une baisse de la consommation par rapport à la même période de l'année dernière,
00:53mais il faut quand même dire que d'un trimestre à l'autre, il y a de nettes variations dans le niveau de consommation des Français.
01:00Et d'ailleurs, pour cet été, donc le troisième trimestre, l'INSEE table sur un rebond de la consommation grâce aux Jeux Olympiques.
01:07La croissance pourrait ainsi atteindre 1,5%.
01:12Si je vous suis bien, Pierre, on va terminer l'année au-dessus de ce qui avait été prévu par le gouvernement.
01:18Effectivement, c'est assez probable puisque ce qu'on appelle l'acquis de croissance, alors je vous le fais court,
01:22l'acquis de croissance, c'est le niveau de la croissance sur l'année si on restait avec un PIB stable jusqu'à la fin de l'année.
01:31Donc voilà, on ne bouge plus, c'est de la croissance nulle pour les deux derniers trimestres et avec ça, on a un acquis de croissance de 1%.
01:39Et c'est ça qui fait dire à Bruno Le Maire qu'il est très affirmatif sur le sujet, nous serons au-dessus des 1% de croissance en 2024.
01:48Et le ministre démissionnaire de l'économie et des finances qui appelle celui qui va prendre sa suite, on ne sait pas qui c'est,
01:55à maintenir le cap d'une politique économique favorable à la croissance.
02:01Sacré programme.
02:02J'ai tout compris.
02:03Merci beaucoup, Pierre.

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